.SSsrr m**
JSXïSS?* «='•"'»-
e£:r e'r -r'
VILLE D'YPRES.
CONSEIL COMMUNAL
Politique et Religion.
Indemnités pour
bètes abattues.
Le Pape a la
Chapelle Sixtine.
CfJKOMQlE YPttOLSE.
La Hégie de Ia Wateringue
religion. Et Veut-on savoir qui le cpnfé-
renciei' vise en tout premier lieu parmi ces
conservateurs Mgr l'Evêque dë Bruges,
qui s'est perqais de prémunir ses ouailles
contre les menées de ceux qui sèment le
trouble et la division parmi les chréiiens en
faisant appel it la guerre des classes.
En effete l'orateur a dit,en propres termes
qué lés conservateurs abuserit de la reli
gion, ainsi que ce matin même, on avait pu
en acquérir la preuve dans les églises.
Cette attaque directe, transparente, com-
préhensible même pour les mo'ns déve-
loppës, a fait une énorme sensation. A
Bruges, on n'est pas encore habitué ces
fapons d'agir. Car l'affreux abus de la
religion que le matin même, le clergé
avait commis dans certaines égli3es, c'était
de rappeler l'avis du chef de l'Egiise de
Bruges, publié il y a un an, au sujet du mou
vement de division, suscité par de soi disant
démocrates chrétiens. Ce n'est plus aux
évêques k dinger l'Egiise c'est aux autori
tés divineroent instituées par le.... Recht.
Voilk oil l'on en est déjii dans ce camp
II est vrai que ce n'est pas ce qu'il y a eu de
plus édiflant.
Publiquement, dans leur journal, tres
sieurs les démocrates chrétiens avaient in
vité le clergé de Bruges k assister k leur
meeting n'est ce pas pousser 1 out recui -
dance aux extrêmes limites Inviter le
clergé k une réunion condamnée par
l'Evêque Cela s'appelle respecter la reli
gion k la fagon de messieurs les libéraux,
qui n'en veulent pas k la chère religion de
leurs pères» mais qui n'en veulent qu'k
condition qu'il y ait des prêtres k leur
image.
Est-ce que la néo-démocratie sera
définitivement jugée Et comment les
chefs du mouvement essaieront-ils de
justifier les paroles de l'orateur de
Somerghem
veillance, quifuetiechacune de nos réunions,
chacune de nos paroles pour les incriminer,
et qui, récëmmentêhcore, accusait quarante
évêques et deux cents prêtres d'avoir ourdi
les plus noirs complots k Reims, avec l'aide
du roi Clovis
Quoi lés questions les plus graves, qui
touchent aux relations de l'Egiise et de l'Eiat,
k la liberté du ministère apostolique, k l'édu-
cation des qnfants, aux congrégations reli-
gieuses, k l'avenir moral du pays, seront
discutées bruyamment el tranchées contre
nous, dans la presse, dans les réunions pu
bliques, dans les assemblées délibérantes
et iitaudra nous déstmétesser de la presse,
des réunions publiques et des assemblées
délibérantes, recevoir tous les coups sans
rien dire et nous résigner au röle d'ilotes,
dans notre propre pays, sous pétexte que le
royaume de Jésus Cönst n'est pas de ce
monde
Mais, s'il n'est pas de ce monde, il est
destiné k agir sur ce monde, il y est intime-
ment mêlé, il a ses institutions extérieures
et publiques,qui touchent par tous les points
eux institutions hutnainos il se déploie dans
le temps et dans l'espace, et il faut qu'il
puisse s'y déployer librement.
On nous t épète encore Rendez a César
ce qui appartient il César. Mats quand César
prendcequi ce lui appartient pas, quand tl
envahit le domaine de Dieu et opprirrte les
consciences, nous avons le droit de lui ré-
sister légalement et le devoir de lui repre
sentor respectueusément son injustice, de
le convahcre et de lui dire, comme le
Sauveur au valet qui l'avait souffHé: Pour-
quoi me frappez vous
L amendement a élé adopté en sec
tion centrale, par 6 voix contre une
abstention.
séance publique le Samedi 1 Mai 1897,
a 5 heures du soir.
ORDRE DUJOUR
1. Communications.
2. Procés verbal de verification de la caisse
communale.
Règleraent et taxe sur les jeux d'orgues
etc.
4. Société intercommunale Ypres-Neuve-
Eglise-Warnêton rton participation de
la ville.
5. Sociétéreconnue deSecours mulueis des
anciens élèves des écoles communales
demande d'acceptation du legs Capron.
6. Remploi de capitaux.
7. Bureau de bienfaisance location d'im-
meubles.
8. Idem location du droit de chasse.
9. Hospices civilsrprocès-verbaux de ventes
d'arbres.
10. Fabrique d église St. Pierre comnte
1896. 1
11. Fête communale t commission.
Lesexcellentesreflexions qui suivent
sont extraites de la semaine religieuse
dePerpignan. Ellesjustiflent J action J
du clergé et sa prétendue ingércnce
dans la politique
Les devoirs des catholiques ont cbangé
avec leur situation. Est-ce nous, en efïet.
qui nous occupons vraiment de politique
N'est-ce pas? au contraire, la politique qui
8'occupede nousconstamment et avec mal-
M. Raemdonck et consorts ont dé-
posé un amandement au budget de
l'agriculture. II est ainsi con. u
Ajouter k i'article 9 un littera c,8r indem-
nitéspour bétes bovines, abattues el déclarées
totalement impropres a la consommation pour
cause dune des maladies ci après indiquées
fr. 200,000
Les accidents de part
Les affections chroniques du cceur
Les affections chroniques de la plèvre
La péritonite chronique avec épanche-
merits
Les indigestions de l'estomac compliquécs
de méiéorisation.
Le rapporteur de la section centrale ex-
plique en ces termes la portée de l'amende-
menl,;
Le but de l'amendement est d'étendre le
principe de l'allocation d'une certaine indem-
riité pour toute béte bovine déclarée totale-
j ment impropre k la consommaiion.
Jusquk présent, quand une beie k cornes
est rejetée de la consommation dans l'inlérêt
de l'hygiène, on tierit compte du motif de ce
rejet. Si c'est pour cause de tuberculose ou
par suite d'une maladie de charbonneuse,
une indemnité est allouée au propriéiaire
malheureux. Pour toute aulre maladie au
contraire, nul secouts n'existe. II y a lk
une lacune k combler. Telle est la raison
d'etre de,l'amendement.
Les auteurs ont done recherché quels
sont les cas qui peuvent occasionner le rejet
total, lis croient pouvoir dire qu'il n'y en a
que cinq. Ce sont ceux énumérés dans
l'amendement.
Et qu'on ne se trompe pas sqr sa portée
1 indemnité ne serait allouée que lorsque 1'
l'animal est abattu 2® dans le but de le
livrer k la consommation 3® qu'il y est
totalement impropre4® et dans l'intéret
de l'hygiène publique.
Dans ces cas seulement il y aurait lieu k
une indemnité dont le montant serait fixé
par M. le ministre de l'agriculture.
Le correspondant romaiu du Tempsjour
nal k demi protestant, k demi libi e penseur,
envoie de Rome, en date du 18 Avril, de
bien intéressants détails sur la messe du
Saint Pèré dans la chapelle Sixiine.
Voici comment il décrit l'entrée du Saint-
Père dans la chapelle
Huit beures vont eonner. Sur la toute
petite g lerie qui court, k mi hauteur, le long
des muis de la chapalle, je vois un bomme
de service qui se glisse lentement el ferme
toutes les ouvertures sur i'air extérmur.
Tuut est bien clos L assistance, attentive,
tourne ses t egards vers le giand rid au rou
ge qui ferme la porte. Le ride'au s'ouvre
brusquement et lecortège pontifical s'avance.
Voict les chevaliers de cape et dépée, au
marteau noir qui sagrafu sous la collet tie
en fiaise. Voici les ^«rd.-s nobies fit put.- h-s
gardes-suisse. la mêlee des panaches flo
tants et dts crinièt es, di s casques t la
forme romaine seperpétue et d s casques
oü le dessin germanique se r< trpuve.
Déjk se rapproche ie pas lourd des pal
freniers vêtus d'étofte cr.amoisie.qui portent
la sedia gestatoriaet tout k coup dans i'et.-
cadrement de la porte apparait le poniife.
Un Irémissetnerit a couru dans toute l'as-
semblée, et d'involontaires Le voila le
iwild ont été murmurés kvoix uès basse.
Les porteurs marchent lentement, tandis
j queLéon XIII passé et bénit Vous avez vu
des moissonnt'urs dans les champs a<- blé V
A mesure qu'ils s'avancent, on voit, k deux
pasdevant eux s'abattre des rangées d'épis.
Ainsi, l'on dirait que la bénédiclion du Pape,
d'un semblable rythme toujours égal et sitr,
couche dans la poussière tous les or.m ils
fauchés. Tout le monde s'incline ou s'rffon-
dre sous le geste de ce bras débïle et lort
qui moissonne dans le champ des kmes.
Et il n'y a pas la raoindre emphasc, et il
n'y a pas le raoindre accent théatral dans ce
geste qui répand la bénédiction. La majesté
jaillit comme d'une source de cette attitude
simple et de ce sentiment d'autorité si tran-
quille. A la hauteur d'admiratiori et de véné-
ration oü la personne de Léon XIII est pla-
cée, en dehors même de toute confession
religieuse, et qui l'isole parmi la foule des
rois et des prétendants, il semble qu'une
attitude déclamatoire ou forcée serait au
moins une ridicule dissonance.
Pourquoi n'a-l on montré, sur les por
traits, sur les tableaux et dans deslivres
même récents, un Pape plus grand, plus
haut, plus diaphane qu'il n'est en réalité
Pourquoi a t on agrandi ses yeux, allongé
sa ligne Quelle idéé bizarre que de divini-
ser eet homme, qui restera plus universelle
ment supérieur, si on le laisse plus humain
Quelle étrange conception que de porter dé
l'eau k la mer, en se piquant d' idéaliser
ce qui n'a nul besoin d'être orrté par des
artifices vulgaires ou de puériles rhétori - j
ques
Le visage du Pape est, en vérité, jaune
d'un jaune mat de trés vieil ivoire; et l'on
n'y voit pas ces reflets blancs et brilla'nts que
les peinttes ont trouvés dans leurs boitesk
couleurs et les panégyristes maladroits dans
leurs encriers, les uns et les autres dans leur
imagination. Sous un front moirts haut qu'on
n'a dit, le regard du pape est fin, clair et
surtout d'une infinie douceur, d'une expres
sion presque enfanliue.
Les traits essentiels de la physionoraie sorit
évidemment formés par le nez et la bouche
Le nez est grand, fort et long, sans avoir
cette pointe aïgue qu'on remarque sur les
portraits arranges et la bouche est d'un
dessin admirable et saisissant. Le sourire
babituel de cette bouche nest pas fait par un
I écartement des lèvres vers les commissures,
mais par une sorté de moue qui avance la
lèvre inférieure, déjk proéminente. Et c'est
cela qui donne la note principale de cette
physionomie oü l'on recommit lessignesde
l'inteiligence supérieure, pc ut-être a cause de
ce que l'on sail d'avance mais oü l'on re
marque avant tout et par-dessus tout la bonté
paree qu'on la voit.
Le malheureux D- puydt.la vicltme de l'ac-
I cident arrivé k la gare il y a une quinzaine
I di j urs, a succombé k l'höptlal. 11 laisse
i une v uve et liois enfants eu bas age
Ses fu< ét allies out eu lieu en i'ég ise de
i'höpital, Luudi matin, au milieu dun grand
concours de monde.
Merctfidi soir, vers dtx heures et demi,
un éboult in-ot foimidable s'est piedub dans
la brasserie d- ïMrssteurs Venn uien, ftèrts
rut* des Chiens e. cette villc.
Par suite de la démolitiori de plusieurs
murs dans une maison voistno occupée par
M De Moor, le mui d'un grertier k grain,
étant privé ue soutn ns, s'est éctoulé qua
rante k ciuquEi.te mille kilos de grain se
sont déversrs fans ia cour au beau milieu
des gravais.
La torture du baiimerit met-ace ruine.
Rien que des dégats raalér iels.
(La Lutte).
C>ïioeoljiit üelacre garanti pur.
du Nord de Furnes
MM. les Propriélaires et Locataires
de terras arables et de pdlures situées
dans la circonscription de la dile fVa-
teringue el d MM. les Bourgmestres el
bchevins des communes situées ui tout
ou en partie dans la même circonscrip-
tion. r
MM.
wül!ré 'es fanaiK c' cours d'eau de li
tatoii!'ri«!Sm*ac"aü°°ne
et surve imnVi haussées' cIui dirigent
évacuenl l - U manoeuvi'e de ces écluses,
Tue a MaUX,SUrab°ndantesde lil Waterin-
crent tou l US 6 sollicitude. et consa-
sécheressp l'SS0Hls, durant jes époques de
communales nous
seconaent obligeamment en nous désienant les
losses les mieux cn sitmninn aesigna,lt ics
aümenter les (era-es et nam T^1' C'
des cours d'eau de la Wateringue i "'65
Prouve, néanmoins, que S 1' \e^mehnce
dames lipt n.„i; L s de pluies abon-
sont partiellem T- 61 es de terres arables
humides et aup!,!nondées el eestentlongtemps
mois dïé lln l Mtre* pendant les
|invéesde'poi„,ec°au.l''"°reS 5°'" absol"«M'"
i a'd,Choses estdminemmeiHregrettable.
'"dia. a qu' en ineombe ta responsabijité
avec tes cours deau de h
élé a nin.L,,, que lon fournit, en
poibl "«Pnses.d'nne „naptite d'eau
te loesfe de toutes les d[1
cribtion^8 los peineipaux lossés de la circons-
1 de Ia Wateringue étaient recreusésa
aver ipc nnnnu a- r n coramunicalioii