ll ne mort d'enfant. L'expiation. Un accident a Ostende. Chronique Heligieuse. Sainte Enfance. soit Que bonnes rendrc hommage it leur loyaulé, la sincéri- tédeleurs convictions. lis disent cc qu tls croient être la vérité, sans flatter.es, saus recherche d'utie malsaine populante. J'ai admiré M. Ie Baron Surmont quand dans la chaleur de sa conviction, i sest écrié j'abandonnerai plutót mon stege de sénateur que de forfaire it ce que je crots être mon devoir. De pareilles convictions imposent le res pect l'admiration même de ceux qui ne les partagent pas. Comment done justifler les mots de traitres, de batards qui leur out été adressés par certains organes de la presse. même catholiques Que l'on discute leurs opinions Ton cherche it les convaincre par d raisons. rien de mieux. Mais que certains catholiques, ou soi-disant tels, engagent le corps électoral it ne plusdonner sa confiance a nos Sénateurs, parcequ'ils ont fait leur devoir, eest lit une injustice contre laquelle, tout flamand que je suis, je protesteral de loutes mes forces et toute ma vie. Flamand, certes mais avant tout catho- üque. Telle est ma devise que je place a cöté de la devise nationale l'union fait. la force. Ou dit que dans la prochaine assemblée mensuelle du «Volkshuis», d'autres ora- teurs se feront entendre au sujet de la question flamande. Qu'ils parient pour ou contre le projet Devriendt-Coremans, tout ce que l'on peut exiger deux c'est qu'ils imitent la modération et le ton de nos Sénateurs, et que s'ils parlent avec la même indépendance, ils le fassent aussi avec la même impariialité. des nu La Luite trés au courant, parait-ii, choses judiciaires, nous apprend que situation de celte triste affaire se poursuit aclivement. Maïs elle déclare, toujours bien informée, qu'il est établi que la mort de f enfant est düe ci une méningite. Maisalors? Oh alors, il y a lieu de recbercher la cause de celte méningite. C'est ce que. les mé deeins législes doivent élucider. Le rapport qu'ils ont a déposer élablira sous peu les res- ponsabilités. Or La Lutte a déjk dit que c'est quatre jours après que l'enfant a été placé en puni- tion contre l'arbre qu'il est mort La ménin gite peut-elle jamais avoir eu pour cause cette légère punition Et se serait-elle dé- clarée si promptement li ne faut pas être médecin pour répondre h la question. Mais La Lutte a, elle aussi, des docteurs dans sa rédaelion, dans le genre de son ingénieur que nous avons qua- lifié il y a quelques mois. Constatons que c'est chez La Lutte et le Progrès que nos lecteurs peuvent se senseig- ner au sujet des instructions judiciaires. Plusieurs journaux catholiques le Bien Public entre autres reproduisent des ex- traits duo article de M. Drumont au sujet de ralloculion prononcée d Notre-Dame, par le P. OUivierallocution quia taut formalise les libres-penseurs. Nous avons publié eri entier le discours de l'éminent orateur franc-ais. Nous donnons, en entier aussi, l'article de M. Drumont, en regrettant que le journaliste franc-ais ne soit pas toujours aussi bien inspiré. Le sieui' Mesure. un Yprois, victime de l'accident dont les journaux ont parlé.a suc- combé ii ses affreüses blessures. Cliocolat Delacre garanti pur. Eglise Saint-Jacqucs. MANCHE 23 MAI I 897 apiès mir! D! h heures de l aptès midi, Vêpres 3 1/2 heures, Sermon spécial sur l'QEuvre, par le Révérend Père Gamille, Récollet; 4 heures, Salut solennel, chanlé par la soeiilé chorale l'Orpbéon Bjnédiction de tous les enfants qui assis tent h la cérémonie. PROCESSION. La quête se fera au profit de l'QEuvre. Programme du Salut Huwelijksaankondigingen. BURGERSTAND VAN YPER. Sterfgevallen. Les journaux de Gand annoncent que le muriiquer la société de médecine, les résuliats qu'il a obtenus par le redressement des bossus. II a pratique jusqu'ici cette opération sur 6 personnes, avec un succes complet. II a réussi, dans tous ces cas, h faire disparaitre complètement la bosse, et aucune de ces délicatés opérations n'a donné lieu au moin- dre accident. j SPour év ïtei- convulsions vous nour- rissez vos bébés avec ralimcnt Delacre. Un Flamand. Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup d'hommes qui aientl'espritmoins exelusif que moi et une plus compléte tolerance pour les manières de voir de cliacun. Je comprends trés bien la colère qui precd les êtres qui ne croient pas devant des catastrophes comme celle de la rue Jean- Goujon. Je comprends le poing levé si souvent dans les Blasphemes de Richepin contre cette Force aveugle et stupide qui jongle avec les existences liumaines, qui.laisse vivre des scéló- rats et des misérables pour trapper des crea tures heureuses et bonnes. La vie, considérée ainsi eu dehors de toute conception supérieure, est bien la force imbécile dont parle Shakspeare, «la pièce incomprélien- sible jouóe par des acteurs qui semblent ivres C'est un coquin que ce grand Incouscient de Schopenhauer qui, dans le hut seul de s'amuser, jette les faibles mortels.dans cette aventure ridicule. Ce que je ne comprends pas, je l'avoue, c'est l'étonnement que témoignent certains de nos j confrères devant les paroles prononcées a Notre Dame par le Père Ollivier. Ou 11e peut iraaginer preuve plus évidente de l'iguorance presque générale des Francais actuals sur tout ce qui concerne la Religion. Les Francais d'aujourd'hui sont a peu prés au point oü nos aieux en ótaient quand saint Denys vint óvangóiiser les Gaules. i Les lettrés eux-mêmes connaissent le Boudliisme mieux que le Christianisme. Que le sang innocent expie dos crimes sans nombre, qu'ii ait le pouvoir de racheter un pays j si bas qu'ii soit tombé, c'est l'essence de la doc trine catbolique, et le Père Ollivier ne pouvait i pas dire autre chose. 1 Ctiaque matin, dés l'aube, dans tous les coins de la terra, sous les buttes de bambous de l'Al'ri- que, dans les paiilottes qui servent de chapelks eu Exuéme-Orient, prés du désert brülant ou sous les glac.es du Pole, dans les ógiises de vil lage et dans les plus merveilleuses cathódrales, oncélèbrele sacrilice de la messe et la plus sainte des victimes s'immole pour le salut du monde. Par un miracle de son amour, uu Dieu a voulu mourrir pour effacer les fautes des hommes il a voulu mourir d'uue mort infamante, après avoir endure tous les outrages.... C'est l'Agueau qui porte les péchés du Monde, Agnus Dei qui tollis peccata mundi.... C'est l'hostie de salut, salutaris hosiia, la victime saus tache qui a remplacé le sang des chevreaux et des gémsses qui, daus l'aucienne loi, arrosait l'autei. Adoremus... Nous aüorons... N'adorez pas si ce u'est pas dans vos idéés, ceia ne nous empê- chera pas, a i'ocoasiou, de preuaro un bock en semble, eu causant littérature, mais, par scru pule intellectueL, ne parlez pas inexactement üe questions que vous Lie couuaissez pas. Ou ne peut pas forcer les gens qui ii'ont pas la foi a croire au mystére de ia Rédemptiou, mais je ie repète, ce qui étonue précisément, c'est qu'il se irouve des écrivains pour s'étouuer que le Père Ollivier ait teau a Notre-Dame uu lan- gage qu'il 11e pouvait pas 11e pas teuir. 'faut qu il y aura une Ëglise et un prêtre il tioudra ce laugage-la... Les Anciens eux-mèmes qui, après la ehule d'Adam, eutrevoyaient des débris de vérltés, comme on entrevoit les objets dans ues frag. meuts de miroir brisé, avaieut ia notion ue i'Expiation Us ne sacriliaieut aux dieux que des victimes digues d'eux, des génisses blan- cues ou des colombes. Leurs poètes prédisaient aux reprèsentants de races coupabies qu'Us payeraieut pour des fautes qu'ils n'avaient pas commises Delicta majorum immeritus tues... Pourquoi des etres sans reproche payeraient- ils pour d'autres La raison ne peut eu donuer les raisons, mais le matériaiiste lui-mème est bieu coutrauit d'admettro Ie fait. Je me rappelle qu'uu jour Victor Hugo, eet Homère quijouait de temps en temps les Ho mais, nous disaitJe ne croirai jamais au pé- cbé originel. Je 11e puis admettre que des eu- fants puissent étre condamnés pour des fautes commises par leurs pères. Bobècbe, qui est pitre dans Fame, faisait dója des cabrioles et trouvait cela trés dröle. C'est un raisonnement, d'ailleurs, qui était a la portée de son intelligence. Je répondis au poète J'ai vu a i'üópital des Frères Saint-Jean-de-Dieu des bambins de sept ans rongés par la flore monstrueuse des mala dies sans nom ils avaient des chancres phagé- déniques, et, pourtant, ils n'avaient rien mangé dans l'Edenils étaient agités par un tremble- ment convulsif, et, cependant, ils n'avaient jamais bu un verre de cognac.... Vous niez le péchó originel en théorie, vous êtes oblige quand móme de le subir comme fait. Ce qu'il y a de curieux, c'est que jamais époque n'a donné scientirtquement plus d'importance a cette question de l'héréditó, n'a fait tant d'efïorts pour prouver que les enfants supportent les conséquences des vices de leurs pères. Un sa vant docteur nous démontrait dernièrement que sur cent descendants d'ivrognes, quatre-vin<R- dix se partageaient des maladiestoutes plus hor ribles les unes que les autres. Ces descendants n'oot pourtant rien a se reprocher. La diilérence entre ceux qui ne croient pas et nous consists en ceci ils sont forcés de reeon- i naitre des evidences sans pouvoir en donner j aucune explication possible tandis que des hom mes comme le Père Ollivier s'efiorcent de dé- couvrir les lois mystérieuses qui gouverpent le„ monde, do tirer un enseignement élevé de co qui s'accomplit sous nos yeux, de lire queique chose a la lueur des éclairs qui traversent 1 'ho rizon, de comprendrece que dit la foudre quand elle tombe. II semble qu'il y ait des crimes sociaux si énormes qu'ils ne puissent être rachetés que par un sang innocent et pur. N'êtes-vous pas effrayé, paribis, en passant devant queique demeure de i financier fameux, de ce que représentant de j douleurs ces fortunes fondées sur le vol, l'acca- parement et le coup de Bourse? Que de vieilles gens réduits au désespoir.que de suicides,que de j ffiles obligées de se livrer auxpassants! Queique jeune femme généreuse et compatissante, mar- quóe eu naissant du signe des êtres de propitia- tion, payera peut-être pour ces crimes eniassés. j Que vous le vouliez ou non, l'histoi're vous montre a chaque instant cette expiation qui n'est en définitive, que le talion différé. j Connaissez-vous mariyre phis atroco que celui ,1 decepauvre petit Louis XVII, roué de coups par Simon, réveille brusquement dans la nuit par de l'eau glacée qu'on lui versait surlatête. contraint de signer une accusation infame contre l sa mère Qu'avait-il fait celui-la j Et ce malheureux prince impérial? Fut-il fi ll gure plus noble, plus chevaleresque, plus belle dans sa grace juvenile Quelle mort cependant Le fils de roi et Ie Hls d'empereur ont expié. Quoi Des choses formidables et lointaines pour lesquels le chatimant individual des coupabies n'était probablement pas suffisant. L'écartèle- ment de la Pologne, auquel Marie-Thórèse prit part et que les Bourbons, ces rois trés chrétiecs, ne firent rien pour empêcher L'efïroyable campagne de Russie, entreprise par folie ambi- tieuse, sans l'ombre d'un motif, et dans laquelle trois cent mille hommes périrent, trente mille en une seule nuit Sans doute la solennité particulière de l'an- tique basilique, les circonstances émouvantes dans lesquelles ces funérailles avaient lieu prê- taientuneimportanceexceptionnelle aux paroles du Père Ollivier. C'est a Notre-Dame même que le Père Beaure gard, en 1760, a une époque oü les grands acteurs de la Révolution étaient a peine nés, annonca qu'une prostituée monterait sur le maitre-autel de Notre-Dame et y serait adorée comme uue déesse. Le discours du Père Ollivier prédisant de nouveaux cliatimentsa un pays qui foule aux pieds toute justice a eu, lui aussi, comme un accent prophétique. II serait de mauvais goüt,toutefois, de féliciter le fils de Sainte-Domiuique de son courage et de sa hardiesse. Ilaparló simplement, comme 1111 prètre doitparler, et je suis sur qu'il ne croit pas lui-même avoir été audacieux en dévelop- pant une these qui est depuis tant de siècles celle de l'Eglise. Ce qui est intéressant, ce qui indique l'all'aisse- ment des caractères et la dóbilité des esprits, c'est de voir des journaux comme le Figaro, qui ont une clientèle de gens allant a la messe, trou- ver mauvais que le Père Ollivier ait dit devant le gendre de Belluot. devant Brisson le protec- teur des Panamistes, devant Hanotaux le valet I de l'Allemagne, ce que Bossuet, Massillon ou Bourdaloue auraient dit devant Louis XIV. Dans la chapelle même de Versailles, en pr e sence de cette Cour pour laquelle le Roi Soleil était comme uu demi-dieu,le plus humble prêtre désigné pour prècher le Carême, reprochait au maitre de l'Europe le scandale de ses amours adultères. Et vous voudriez que, devant le ramassis de ptfeutres et de mereantis qui constituent le Gou vernement actuel, le Père Ollivier, parlant au nom de Celui qui a créó le ciel et la terre, prit des precautions oratoires et délayat la vérité dans de l'au de rose Comme on sent bien qu'en dehors du Christ tout est servilité et bassesse, comme on sent bien que c'est du Christ seul que viennent a l'homme le sentiment de sa dignitó de citoyeu, le courage intellectuel et l'óloquente fierté du Verbe... Edouard Dbumoht. 1°) O Salutaris, choeur Fred. Koenen. 2°) Sanctus, solo et choeur Gounod. soliste M. G.Wenes, maitre de la Chapelle de l'égliso St-Jacques 3°) Ave Maria, pour tenor, avec Gounod. accompagnement d'orgue, violon et violoncelle par MM. Antony père et fils !ln Deo, duo pour basses Diabelli. chanté par MM. De- rudder et Wouts Laudate Omnes gentes, Gounod. chceur 5°) Tantum ergo, choeur Riga. Maurice Beddeleem, behanger en Leonie Bol- laert, kantwerkster, beide te Yper. Engelbert Gouwylandbouwwerkman, te Wyt- schaete, voorgaandelijk te Yperen Marie Sobier, dienstmeid te Wytsciiaete. Florentin Lin, foorist, gehuisvest te Yper en Rosalie Verbrugghe, iooriste, gehuisvest te Woesten. Jan Jadoul, koetsier,en Adeline Devos, zonder beroep, beide te Yper. Houoré Vermeulen, slachter, te Alveringhem. en Helena Roose, zonder beroep to Yper. Van den 7" tot 14" Mei 1897. Gekoorten. Mannelijk geslacht 3 Vrouwelijk 4 Huwelijken. Debuf Alfons, schrijnwerker, en Detlioor Zulima, strijkster. Kerrmckx Jules, schoenmaker, en Lelieur Sidonie, dienstmeid. Spilliaert Erie, 18 jaar, schrijnwerker, onge huwd, Van den Peereboom-plaats. Duyck Eveline, 44 jaar, herbergierster, echt- genoote Legon Arthur, Groote Markt. Muiier Rosalie, 60 jaar, zonderBeroep, onge huwd, Rijselstraat. VanRassel Jeanne, 64 jaar, kloosterlinge, Gerechtshof-plaats. Viaeno Marie, 12 jaar, seholierster, Klaver straat. Kinders beneden de 7 jaar. Mannelijk 0 Vrouwelijk 0 offre gratuitemont de faire i connaitre a tous ceux qui sont atteints d'une maladie de la peau, dartres eczémas, boutons, démengeaisons, bronchites chroniques, maladies de la poitrine. de l'esto- mac et de la vessie, de rhuraatismes, un moyen infaillible de se guérir promptement ainsi qu'il j l'aetéradicalementlui-mêmeaprèsavoirsouiiort Lp rpnrpssp.mpnt Hp« lmeenc i et essayó en vain tous les remèdes préconisés. ljV 'cuiraawucui UtJS UUSSUS. j Cette oifre.donton appréciera le buthumani taire, est la conséquence d'un voeu. i Ecrire nar lettre ou carte postale a M. Vincent r». ri. \\r il j «li i i jjv/iul i.iai iciiic uu Ldl Lc [JUoldiU <1 1U4UV~ D Gh. V\ illetns, de cette ville, vient de com- 8, place Victor Hugo, h Grenoble, qui répondra gratis et franco par courrier et indications demandées. énverra 1®S (91 Demandez chez M. JANSSENS-MONEY, rue au beurre, les cigares de José Tinchant y Gonzalès Gi0 successeurs de Tinchant frères, 15-17 rue Breydel. Anvers. La plus importante abrique do Belgique, 1500 ouvriers. MarqueS recommandées Veni Vidi Vlei, La Elor de Don Tosé, Honi soit qui mat y pense. Exiger le nom bien complet Jose Tinchant y gonzalès Gi0. (.29 Eu allaivt ti Bruxelles ne manquez pas de visiter ['Hotel des Ventes, 71, Boulevard j Anspach. On y trouve un choix considérable meubles, tapis, objets d'art etc. neufs et d'occa- sion avec prix marqué sur chaque objet. Entree libre. 30

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 2