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CONCERT
AFFAMÉS DES 1NDËS
Samedi 29 Mai 1897.
10 centimes Ie N'
Ainnée. N° 8249.
mm
L
La victoire de l'Islam.
L'incendie du bazar
de la charité.
Millions d'Hindous
morts de faim.
Le voyage du Roi des Beiges.
VILLE D'VPRES.
CONSEIL COMMUNAL
->
On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, ef. k tous les bureaus de poste du royaume.
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SOUSCRIPTION
et spéeialement
pour la mission de Monseigneur Pelckmans,
évêque de Lahore.
85
Liste précédente
89 fr.
Rév. M. Boone, doyen,
100 fr.
M. Baron Surmont de Volsberghe
bourgmestre-sénateur,
100 fr.
MM. et Mell,1Struye,
100 fr.
Anonyme
100 fr.
M. et Mad. Fraeijs,
75 fr.
M. et Mad. Biebuyck,
50 fr.
Mulle,
50 fr.
Mclle' Tack,
40 Ir.
M. N.
20 fr.
Melle S. J.
20 fr.
M,n' G.
20 fr.
M*"° B.
5 fr.
Quelques prêtres,
150 fr.
Anonymes de Roulers,
350 tr.
Collége d'Ypres,
200 fr.
Anonymes,
20 fr.
Demain, Dimanche 30 Mai,
de midi a 1 heure,
sur ia GRAND'PLACE
par la
GRANDE FANFARE.
PROGRAMME
1. Sous I'aigle double, pas re-
doublé, Wagner.
2. Lescroisés, ouverture, Deneufbourg.
3. Le carillon de la maison du
Roigavotte, Jomaux.
4. Le premier jour debonheur,
fantaisie, Kinsbergh.
5. La belle Bruxelloise, valse, Langlois.
6. Une Idyle, polka, Siegrist.
Les musulmans de Bombay orga-
nisent une grande demonstration pour
célébrer les victoires des Turcs sur
les Grecs.
Les événements qui viennent de
s'accomplir en Orient paraissent avoir
leur contre-coup dans tous les pays
musulmans.
D'après de nombreuses lettres
d'Egypte, de Syrië, d'Algérie, de Tu-
nisie, il est évident que les succès de
la Turquie sur la Grèce ont fait une
impression profonde sur les popula
tions musulmanes, qui sen enorgueil-
lissent. A leurs yeux, ce nest pas
seulement la défaite d'un peuple par
un autre c'est la victoire de l'Islam
sur la chrélienté.
Ces populations semblent anxieuses
d'apprendre Tissue finale de cette
guerre. En effet, entre autre faits, on
signale que de nombreux groupes de
musulmans attendent, dans le port
d'Alger, Tarrivée des paquebots qui
doivent apporter des nouvelles.
Pour qui eonnait Tindolence, Tin-
différence habituelle des Arabes, il y a
la des manifestations non équivoques.
Encore une victime.
La liste funèbre des victimes du
Bazar de la Charité vient de s'augmen-
ter d'un nouveau nom.
Madame Chalmel, agée de 64 ans,
qui avait eu un bras carbonisé et une
jambe grièvement brülée dans la ca
tastrophe, vient de succomber après
des souffrances atroccs.
Accompaguée de son mari et de ses
deux enfants, elle s'était rendue au
Bazar le 4 Mai. Mme Benoit, patron-
nesse d'un comptoir, sauva les deux
enfants. M. Chalmel fut séparé de sa
femme par une poussée, blessé a la
jambe et brülé a la figure, il se trouva
projeté sur le trottoir.
Mais il s elan ja dans les flammes et
réussit a sauver sa femme.
Ses blessures sout allreuses, mais
les médecins ne craignent pas une
issue fatale.
Le romancier Julian Hawthorne,
qui était allé aux lndes pour écrire
des articles descriptifs sur la famine,
a déclaré, en débarquanf, que des
millions d Ilindous avaient succombé
a la famine et a la fièvre.
Le roi des Beiges est arrivé Mardi k Aber
deen dans la matinée. II est allé Balmoral
rendre visite k la Reine. Pendant le voyage
k Balmoral, le Roi s'est rendu Ballater.
Undéiacbement do highlanders d'Argill et
Sutherland a rendu les honneurs au Roi sur
la place de la gare de Ballater, d'oü le Roi
est parti dans la voiture de la Reine, attelée
de quatre chevaux gris et précédée de pi-
queurs.
M. l'abbé Keesen a fait un discours
fort remarqué oü il a traité la question
de Tenseignement sous toutes ces fa-
ces.
Nous donnons ici un résumé de ce
discours.
M. L'ABBÉ KEESEN. A entendre M Ma-
gis, nous sommes les destructeurs de Tensei
gnement officiel. C'est le contraire qui est
vrai le Gouvernement catholique a été le
semeur des écoles communales. (Rires k
gaucbe.)
Neriezpas.je vais vous le prouver le
31 décembre 1883, les écoles communales
comptaient 345,000 élèves. Le31 décembre
1896, la population des écoles s'élève k
475,000 élèves. Nous avons ramené la con-
fiance des pères de familie. Et k ce propos,
on nous a même traités de naïfs.
En 1893 le controle de l'Etat ne s'exercait
que sur 346,000. En ce moment 750,000
enfants sont placés sous le controle du Gou
vernement.
En 1893, le gouvernement surveiltait 7.000
institutéurs. Le chiffre des maitres contrólés
s'élève actueliement k 43012.
L'orateur regrette la disparition rles con
cours qui permettaient aux écoles li bres de
montre'p leur supériorilé. Les écoles des
Frères ont battu les écoles communales d'une
manière éclatante. II en a été ainsi notam-
ment k Liège, Verviers, Tourriay, Bruxelles.
Aussi la légende des frères ignoranties a-t-elle
disparu.
Gi ace aux subsides de l'Etat, les écoles
fibres ont prix un nouvel essor.
M. Tournay a parlédescaisses diocésaines.
Nous avons le droit de dunner notre argent
k ces caisses qui sont destinées notamment k
i'entretien des écoles moyennes épiseopales,
Nos adversaires, eux, ont le droit de verser
dans les caisses maconniques.
Il nous faut une loi empêchant nos enfants
de travailler k Tétranger, avant l'age de 14
ans.
M. MAG1S. Nous sommes d'accord.
M. L'ABBÉ KEESEN. «Partout oil il y
a une scciété, il faut une religion »adit
Voltaire.
M. SOLVAY. G'estpour une époque pas-
sée, cela.
M. KEESEN. M. Magis a reproché aux
évêques dans les termes les plus acrimo-
nieux, de combattre l'école neutre. Les
évêques ont combaltu une chose absurde,
immorale, impossible.
Dans les rangs du parti catholique, on a
reproché au Gouvernement de ne pas s'être
occupé suffisamment de Tinsti uction reli-
gieuse. Ges accusations me paraissent in-
justes Si la loi scolaire, avait eu un carac-
lère plus confessionnel elle n'aurait pas été
votée. II existe cependant une lacune dans
les grandes villes, le clergé n'est pa9 assez
nombreux pour donner aux enfants Tensei
gnement religieux. Il y a lieu de constitusr
une corps spécial d'aumoniers...
séance publique du 22 Mai 1897.
La séance s'ouvre a 5 heures 10 minutes
en presence de tous les conseillers a l'excep-
tion deM. Breyne, qui est malade, et sous
la présidence de M.le Baron Surmont de
Volsberghe, Bourgmestre.
Le procés verbal de l'avant dernière séance
est approuvé sans observations et celui de
la dernière soumis a Texamen des membres.
Tramway
A la reunion du 16 Mai, il ne fut pas pris
dedécision concernant letram versDadizeele-
Gheluwe. Plnsieurs deputes de communes
n'avaientpas leurs pleins pouvoirs.
Le tram partirait d'Ypres par la voie
ferrée jusqu'a la route de Zillebeke. Alors il
continuerait par la place de cette dernière
commune, la Hooghe, Gheluvelt, Becelaere
et Gheluwe. Le Bourgmestre de Dadizeele
propose de changer la direction de la ligne
existante de Gkeluwe-Dadizeele et de rac-
corder la nouvelle voie a l'ancienne au
hameau Ter Hand, et de la a Dadizeele,
Ledeghem, etc.
Nous croyons qu'a Ypres on trouvera
peut-être un meilleur chemin: Par la rue
d'Elverdinghe, le long du boulevard exté
rieur jusqu'au dela a la Por te de Menin,
pais la route de Menin alors a Zillebeke
etc.
Crédils.
i'our les eaux de Dickebusck 470 fr.
M. D'Hu vettere de mande s'il n'y aurait
pas moyende réparerle filtre deDickebuscb,
pour en faire usage quand la ville n'est pas
fournie d'eau par le chateau d'eau.
M. le Président trouve la chose super-
flue, paree que le filtre ne serait d'aucune
utilitó. L'eau est prise non en haut ni en bas
mais au milieu,et par suite elle est plus pure.
M. D'Huvettere demande encore a ce que
les habitants de la porte de Dixmude soient
reliés a la canalisation des eaux de la ville.
Onpourrait utiliser les conduites existantes.
A présent ces personnes doivent prendre
leur eau en été dans les fossés des remparts
et cette eau est celle qui vient du bassin de
natationpar conséquent elle n'est évidem-
ment pas des meilleureset il pourrait en ré-
sulter des maladies contagieuses. La santé
publique est done en jeu. D'ailleurs ces
habitants paient des contributions comme
les autres.
M. le Président. Nous n'avons donné
jusqu'ici nulle part de l'eau hors ville,paree
^BQQSmS
POUR LES
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