o*£é"e CONCERT AFFAMÉS DES 1NDËS Samedi 29 Mai 1897. 10 centimes Ie N' Ainnée. N° 8249. mm L La victoire de l'Islam. L'incendie du bazar de la charité. Millions d'Hindous morts de faim. Le voyage du Roi des Beiges. VILLE D'VPRES. CONSEIL COMMUNAL -> On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, ef. k tous les bureaus de poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligna. Los réclames dans la corps dn journal coütent 30 centimes ia ligne. Les insertions judiaiairesi franc la ligae Les numérqs supplé- Le JOURNAL D'YPRKS paraït le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays; pour l'ótranger, le port en sus. Les abonnement8 sont d'un an et se régularisent fln Décembre. Les articles et communications doiyent être adresses franc de port 1'adressa ci-dessus. mentaires coütent to francs les cent exemplaires. 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Une Idyle, polka, Siegrist. Les musulmans de Bombay orga- nisent une grande demonstration pour célébrer les victoires des Turcs sur les Grecs. Les événements qui viennent de s'accomplir en Orient paraissent avoir leur contre-coup dans tous les pays musulmans. D'après de nombreuses lettres d'Egypte, de Syrië, d'Algérie, de Tu- nisie, il est évident que les succès de la Turquie sur la Grèce ont fait une impression profonde sur les popula tions musulmanes, qui sen enorgueil- lissent. A leurs yeux, ce nest pas seulement la défaite d'un peuple par un autre c'est la victoire de l'Islam sur la chrélienté. Ces populations semblent anxieuses d'apprendre Tissue finale de cette guerre. En effet, entre autre faits, on signale que de nombreux groupes de musulmans attendent, dans le port d'Alger, Tarrivée des paquebots qui doivent apporter des nouvelles. Pour qui eonnait Tindolence, Tin- différence habituelle des Arabes, il y a la des manifestations non équivoques. Encore une victime. La liste funèbre des victimes du Bazar de la Charité vient de s'augmen- ter d'un nouveau nom. Madame Chalmel, agée de 64 ans, qui avait eu un bras carbonisé et une jambe grièvement brülée dans la ca tastrophe, vient de succomber après des souffrances atroccs. Accompaguée de son mari et de ses deux enfants, elle s'était rendue au Bazar le 4 Mai. Mme Benoit, patron- nesse d'un comptoir, sauva les deux enfants. M. Chalmel fut séparé de sa femme par une poussée, blessé a la jambe et brülé a la figure, il se trouva projeté sur le trottoir. Mais il s elan ja dans les flammes et réussit a sauver sa femme. Ses blessures sout allreuses, mais les médecins ne craignent pas une issue fatale. Le romancier Julian Hawthorne, qui était allé aux lndes pour écrire des articles descriptifs sur la famine, a déclaré, en débarquanf, que des millions d Ilindous avaient succombé a la famine et a la fièvre. Le roi des Beiges est arrivé Mardi k Aber deen dans la matinée. II est allé Balmoral rendre visite k la Reine. Pendant le voyage k Balmoral, le Roi s'est rendu Ballater. Undéiacbement do highlanders d'Argill et Sutherland a rendu les honneurs au Roi sur la place de la gare de Ballater, d'oü le Roi est parti dans la voiture de la Reine, attelée de quatre chevaux gris et précédée de pi- queurs. M. l'abbé Keesen a fait un discours fort remarqué oü il a traité la question de Tenseignement sous toutes ces fa- ces. Nous donnons ici un résumé de ce discours. M. L'ABBÉ KEESEN. A entendre M Ma- gis, nous sommes les destructeurs de Tensei gnement officiel. C'est le contraire qui est vrai le Gouvernement catholique a été le semeur des écoles communales. (Rires k gaucbe.) Neriezpas.je vais vous le prouver le 31 décembre 1883, les écoles communales comptaient 345,000 élèves. Le31 décembre 1896, la population des écoles s'élève k 475,000 élèves. Nous avons ramené la con- fiance des pères de familie. Et k ce propos, on nous a même traités de naïfs. En 1893 le controle de l'Etat ne s'exercait que sur 346,000. En ce moment 750,000 enfants sont placés sous le controle du Gou vernement. En 1893, le gouvernement surveiltait 7.000 institutéurs. Le chiffre des maitres contrólés s'élève actueliement k 43012. L'orateur regrette la disparition rles con cours qui permettaient aux écoles li bres de montre'p leur supériorilé. Les écoles des Frères ont battu les écoles communales d'une manière éclatante. II en a été ainsi notam- ment k Liège, Verviers, Tourriay, Bruxelles. Aussi la légende des frères ignoranties a-t-elle disparu. Gi ace aux subsides de l'Etat, les écoles fibres ont prix un nouvel essor. M. Tournay a parlédescaisses diocésaines. Nous avons le droit de dunner notre argent k ces caisses qui sont destinées notamment k i'entretien des écoles moyennes épiseopales, Nos adversaires, eux, ont le droit de verser dans les caisses maconniques. Il nous faut une loi empêchant nos enfants de travailler k Tétranger, avant l'age de 14 ans. M. MAG1S. Nous sommes d'accord. M. L'ABBÉ KEESEN. «Partout oil il y a une scciété, il faut une religion »adit Voltaire. M. SOLVAY. G'estpour une époque pas- sée, cela. M. KEESEN. M. Magis a reproché aux évêques dans les termes les plus acrimo- nieux, de combattre l'école neutre. Les évêques ont combaltu une chose absurde, immorale, impossible. Dans les rangs du parti catholique, on a reproché au Gouvernement de ne pas s'être occupé suffisamment de Tinsti uction reli- gieuse. Ges accusations me paraissent in- justes Si la loi scolaire, avait eu un carac- lère plus confessionnel elle n'aurait pas été votée. II existe cependant une lacune dans les grandes villes, le clergé n'est pa9 assez nombreux pour donner aux enfants Tensei gnement religieux. Il y a lieu de constitusr une corps spécial d'aumoniers... séance publique du 22 Mai 1897. La séance s'ouvre a 5 heures 10 minutes en presence de tous les conseillers a l'excep- tion deM. Breyne, qui est malade, et sous la présidence de M.le Baron Surmont de Volsberghe, Bourgmestre. Le procés verbal de l'avant dernière séance est approuvé sans observations et celui de la dernière soumis a Texamen des membres. Tramway A la reunion du 16 Mai, il ne fut pas pris dedécision concernant letram versDadizeele- Gheluwe. Plnsieurs deputes de communes n'avaientpas leurs pleins pouvoirs. Le tram partirait d'Ypres par la voie ferrée jusqu'a la route de Zillebeke. Alors il continuerait par la place de cette dernière commune, la Hooghe, Gheluvelt, Becelaere et Gheluwe. Le Bourgmestre de Dadizeele propose de changer la direction de la ligne existante de Gkeluwe-Dadizeele et de rac- corder la nouvelle voie a l'ancienne au hameau Ter Hand, et de la a Dadizeele, Ledeghem, etc. Nous croyons qu'a Ypres on trouvera peut-être un meilleur chemin: Par la rue d'Elverdinghe, le long du boulevard exté rieur jusqu'au dela a la Por te de Menin, pais la route de Menin alors a Zillebeke etc. Crédils. i'our les eaux de Dickebusck 470 fr. M. D'Hu vettere de mande s'il n'y aurait pas moyende réparerle filtre deDickebuscb, pour en faire usage quand la ville n'est pas fournie d'eau par le chateau d'eau. M. le Président trouve la chose super- flue, paree que le filtre ne serait d'aucune utilitó. L'eau est prise non en haut ni en bas mais au milieu,et par suite elle est plus pure. M. D'Huvettere demande encore a ce que les habitants de la porte de Dixmude soient reliés a la canalisation des eaux de la ville. Onpourrait utiliser les conduites existantes. A présent ces personnes doivent prendre leur eau en été dans les fossés des remparts et cette eau est celle qui vient du bassin de natationpar conséquent elle n'est évidem- ment pas des meilleureset il pourrait en ré- sulter des maladies contagieuses. La santé publique est done en jeu. D'ailleurs ces habitants paient des contributions comme les autres. M. le Président. Nous n'avons donné jusqu'ici nulle part de l'eau hors ville,paree ^BQQSmS POUR LES V

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 1