V itrauphanie DBLBU 0IE Y Le mois de Juin. Susceptibilité du Progrès. A propos du chemin de fer Ypres-Neuve-Eglise, Festival d'Hazebrouck. Nouvelles parlemenlaires. Actes Officiels. ,s de bOiQüK Suis!!! M MONSIEUR connaitre a tous ceux qui Le Progrès s'oceupe du chemin de fer Vicinal cT Ypres a Gheluwe, el il donne son humble avis sur le tracé k suivre. Si la ville, dit-il, voulait pour une fois mettre la politique de cóté et prendre le bon d'oü il vient, elle pourrait par cette ligne, créer k l'étang de Zillebeke un séjour déli- cieux. Cette fois.le Progrès a certainement oublié les intéréts du commerce et de l'industrie il n'aura pas consullé le cercle commercial. Nous pensons qu'il y a mieux k faire et qu'en contournant la ville par la plaine d'Amour, la porte de Dixmude et la porte de Menin, la ville retirerait un plus grand avan- tage de la ligne projetée. Le Progrès la conduit le long du chemin de fer et travers les champs jusqu'k l'étang, k travers les prairies jusqu'au village de Zille beke. Qui en profitera sur toutce parcours, quels points la ligne desservira-t-elle? Nous ne voyons rien que le séjour délicieux. De l'autre cóté, par contre, celui que nous indiquons, le tram passera k proxi- mité de quelques usines.et non loin du canal, auqueï un embranchement de trois cents mêtres le relierait. Cela nous parait plus utile que de faciliter k quelques désoeuvrés l'accès facile et commode au séjour délicieux de l'étang de Zillebeke. Mais pour le Progrès, il n'y a rien en dehors de l'acbèvement du canal, du chemin de fer k grande section vers Dixmude et des travaux k la caserne de cavalerie.Que voulez- vous? Tous les vieillards ont leur dada et ils deviennent maniaques. Le Progrès parle aussi de 1' Hótel cles Postes, le nouveau, celui qui sera rue de Lille. C'est une bonne affaire pour la ville qui conservera un bktiment trés curieux du passé. Mais l'emplacement est naauvais, dit notre confrère; la Poste aurait dü être placée k l'höpital sur la grand'place. Nous l'aurions plutöt placé l'hópital hors la Porte de Menin, il eut été plus excentrique. Mais oil le Progrès est plus fort que jamais, c'est lorsqu'il écritle déplacement de la poste s'imposait et le Baron Surmont, tou- jours malin, quand il s'agit de lui, a agi de fa^on que les bureaux ne soient pas loin de sa demeure. D'après nous, le Baron Surmont a été beau- coup plus malin encore. C'est lui qui au 13e siècle a fait batir la maison des templiers et vers le milieu du 17e siècle, la maison qu'il occupe aujourd'hui dans le voisinage de la première. Notre Bourgmestre, pensons nous, y per dra. La borne poste qui se trouve k cóté de sa porte d'eniréesera évidemment supprimée. II aura dès lors cinquante mètres k faire pour jeter ses Iettres k la boite. Décidément, le pronostic tiré des jours froids du commencement de Mai, des trois saints de glacé comme les appellent les Francais, et dont nous parlions l'autre jour, parait se confirmer. Depuis une quainzaine de jours, l'été est venu pour de bon, dirait on. Chaleurs torri- des, orages fréquents, tout y est. Si cela continue, nous aurons un de ces étés du bon vieux temps, qu'on croyait disparus pour toujours: précoce et fertile. Notre confrère Le Progrès est d'une susceptibilité extréme.Si peu qu'on le touche, qu'on le fróle plutót, il tressaille de colère. Dans notre dernier article nous ne faisons que le nommer, et ce lui est déjk un motif pour nous injurier, en citarit une vieille histoire, datant presque du déluge. Nous avons été condamnés, dit-il pour un article que nous avions inséré. Mon Dieu! c'est lk un désagrémenl que de plus grands journaux que le nótre le Progrès compris ont eu, mais que le confrère n'éprouvera évi demment plus, aussi longtemps que M. des Ciseaux reste k la lête de sa rédaction. Et k propos de M des Ciseaux, il parait qu'après une éclipse momentannée.ilest plus que jamais rentré en faveur dans les bureaux du Progrès. Oü est-il le beau feu qui le prit, il y a quelques mois, lorsqu'il engagea son armée de reporters Ils étaient d'une variété d'opinion telle, que l'un écrivait le contraire de ce que disait l'autre, souvent dans le même numéro. C'est ce qui expliqua presque la réflexion que fit un jour un loustic, quand il compara Le Progrès k un nid de coucou dans lequel tout le monde cache ses ceufs. Actuellement, eet aimable plaisant ne pourrait le comparer qu'k un journal d'annonces. C'était au sujet des comptes rendus des Séances du Conseil Communal, que le Con frère prit feu tout k coup. Nous nous rappe- lons encore sa phase Nous publierons désormais les comptes rendus détaillés des fameuses séances de nos mailres. Hélas! cezèles'est bien vite éteint semble- t-il et la Rossinante que notre Don Quicholte avail enfourchée.pour partir en guerre contre nos maitres, semble terriblement esoufflée. Les comptes rendus détaillés que publie le Progrès ne sont plus que l'ordre du jour des séances légèrement amplifié accompagné na- turellement du cliché des fadaises ordinaires qui sect chaque fois Henritje avec sa lumière etc., etc. Deux ou trois séances après l'effrayante menace citée plus haut, les comptes rendus furent en effet détaillés plus longuement, mais ils étaient faits si singulièrement, que nous eümes un jour l'envie de connaitre le fantaisiste reporter qui les écrivait, A l'une des Séances du Conseil, nous dé- visageames toutes les personnes qui y assis- taient. Aucuri des auditeurs présents ne pouvait être coupponné d'être le reporter en ques tion c'étaient tous gens connus notoirement comme appartenant k notre opinion. Chose curieuse, le Progrès publia cepen- dant, le Mercredi suivant, un compte rendu plus ou moins exact. II fa ut croire, que ce terrible pourferideur de nos mattres, se cachait dans quelque coin de la salie, ou écoutait aux portes. Qu'il continue ainsi Notre confrère le Nieuwsblad consa- cre k la question du tram un article oil il explique, en même temps que la législation en cette matière, 1 attitude qu ont prise notre administration communale et spécialement notre honorable Bourgmestre. Une observation très-juste nos jour- naux critiquent la ville d'Ypres d'avoir re- noncé k intervenir dans l'exploitation de la ligne; et ce sont précisément deux commu nes libérales, Messines et Neuve-Eglise, qui oat imité l'exemple de nos édiles! II est vrai que La Lutte a annoncé que ces communes avaient fini par se décider k se faire membres de la Société intercommu nale. Mais la vérité est que.... cela n'est pas vrai l'indicateur de l'Arrondissement d Haze- brouck constate le succès obtenu par notre excellente Harmonie Communale et par nos pompiers, très-applaudis au passage du cor- tège. Des prix supplémentaires de défilé et d'ap- parat ont été décernés k nos corps, ainsi qu'k ceux de Bailleul et de Poperinghe. La Chambre a consacré ses séances de Mercredi, Jeudi et Vendredi a la discussion du Budgetde l'Agriculture. A noter des considerations presentees par M. Colaert, qui, entre autres questions, a parlé du privilège du bailleur, de la chasse et de la pêche, et défendu une petition envoyée aux Chambres par un grand riombre de cuitivateurs de l'arrondissement de la Province. Nous publierons le discours de no tre honorable représentant dans notre procbain numéro. Un arrêté royal du 22 Mai 1897 stipule que, par dérogation k Partiele 10 du règle- ment général approuvé par arrêté royal du 21 Mai 1849, les membres de la commission administrative et le secrétaire receveur de l'Institution royale de Messines sont respec- tivement rangés, pour leurs frais de route et de séjour, dans la 4° et la 5' classe, par ap plication de l'arrêté royal du io Mai 1849, modifié par celui du 16 Mars 1874. Chocolat Delacre garanti pur. D'un exploit de l'huissier Claus, d'Hooglede, du 28 mai 1897, il conste que dame Marie Everaert, ménagère a Hooglede, a intonté une action en separation de biens contre son époux Henri VanElslander, marchand de bascules, domicilié a Hooglede. Pour extrait conforme. 110 Butaye, avoué. Hu welij k saan kondigingen BURGERSTAND VAN YPER. Sterfgevallen. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 2