GHMMMUELOCALE Pêche a Ia ligne. Funérailles de M. le Curé de S. Jacques. Nécrologie. Jubilé a Furnes. Nou velles Diverses 1 I que les privileges de la noblesse, qui out éié supprimés sans que la terre cesse de tourner autour du soleil. Les conservateurs n'ont pas fr se faire illu sion a ce sujetle service personnel n'aura aucun égard pour les aspirations des jeunes gens qui voudront passer leur existence dans une contemplation stérile. tl I Ligne vicinale Ypres-IVeuve-Église. Le Progrès n'a pas encore répondu a notre question j Est-ce l'adminislration catliolique arrivée a THotel-de-Yille en 1891ou l'administration libérale qui, en 1889, a eula grande responsabilité de laisser exploiter la ligneYpres-Furnes par une société particuliere n'ayant aucun in- térêt d Ypres i i Le Progrès veut faire une diversion: i II nous demande qui a fait nommer le i sous-directeur de cette ligne Nous supposons que ce soit nous. Est-ce que nous avons assumé de ce I chef une plus grande responsabilité Ij que si nous avions nommé le Directeur i lui-même l| Le Directeur n'est pas la Société, ii cqor et embarrassé confrère. II ne ij s'agit pas de cela, mais de la conces sion de Sexploitation de la ligne a une i société étrangère. Ce que nous vous reprochons, c'est :i d'avoir attribué a M. le Bourgmestre 1 actuel d'avoir fait faire cette conces- sion a la société étrangère., alors que 'i ce sont vos amis qui ont a porter cette responsabilité, si responsabilité il y a. Allons reconnaissez que vous avez commis une insigne maladresse et que vous voulez donner le change a vos lecteurs. Mais nous ne vous lacherons pas si facilement. Et... les documents de 1889 sont toujours a votre disposi tion Les voulez-vous La question de l'exploitation de la ligne Ypres Neuve-Église par les com munes est tranche'e. Nous lisons en effet dans le Moniteur La Société Nationale des chemins de fer vicinaux fera procéder,le Mercredi 28 Juillet 1897, k 11 heures du matin, en son local, rue de la Science, n° 26, Bruxelles, l'ou- verture publique des soumissions pour l'en- treprise de l'entretien et de l'exploitation des chemins de fer vicinaux 1° de Gand Meirelbeke, et 2" d'Ypres-Neuve-Église avec embranchement vers Warnêton. Les soumissions devront être adressées h M. le directeur général, par lettres recom- mandées, remises la poste au plus tard trois jours francs, avant la date tixée pour l'adjudication. Les intéressés pourront prendre connais- sance des plans, cahier des charges, etc., au siège de la société et chez MM. les ingénieurs provinciaux De Masy, rue Milis, n° 17, h Anvers, pour la première de ces lLnes et Bonnevie, rue des Bouchers, n° 68, Bruges, pour la seconde, partir du 22 Juin. Le cahier des charges sera délivré au prix de 1 franc par exemplaire. Lundi passé, deux sociétés de pêcheurs h la ligne, dont ie local est situé au quai, fêtaient la St-Pierre, patron des pêcheurs. A cette occasion, un concours-combal avait lieu au canal, suivi de diverses réjouis- sances, et d'un bon souper. Notre antique quai présentait cejour lè, un intéressant et curieux spectacle, entre 4 et 6 heures de l'après dinée. Le vent souf- flait furieusement en tempêto, soulevant de véritables lames qui fouettaient le granit des murs du bassin et faisait claquer les plis du drapeau tricolore arboré aux divers locaux. Les nombreux membres des sociétés participates, entourant le fu'ur Ypres-Port de mer, attendaient, ia ligne levée, le coup de canon qui devait annoncer l'ouverture du concours. Ces centaines de lignes for- maient comme une forêt de roseaux-géants et s'abaissèrent avec l'ensemble des bayon- nettes d'un bataillon en exercice, quand la détonation retentit. Comme cadre de ce poétique tableau dans le fond, du cóté sud. la ville avec ses pitorresques tours et du cóté nord, le long ruban noir bordé de vert, des eaux du canal. Une autre société de pêcheurs b la ligne de notre ville, le cercle Lafaugère, vient de remporter un beau succès au concours orga- nisé par la Société Le poisson rouge de Dunkerque. Deux de ses membres: MM. Derolez et Ketelers, ce dernier président du cercle, ont remporté, dans la série pour la prise du plus grand nombre de poissons, respectivernent le 2e et le 3<= prix sur 402 pêcheurs partici pants. C'est lè un succès, pour lequel nous félicitons de tout coeur ces messieurs. On signale de nouveaux faits de bracon- nage au Majoorgracht». On y jette, presque toutes les nuits, des lignes de fonds, munies chacune d'une vingtaine d'hamepons Puis- qu'il n'y a pas encore de nouveau règlement sur la pêche, l'ancien est par conséquent toujours en vigueur, et ceux qui ng is sent de cette fapon, peuvent être poursuivis. Cette manière de pêcber n'est plus de la pêche, mais un vrai vol de poisson, qui exposerait son auteur aux sévérités de la justice. II nous semble que pour éviter toute équivoque l'avenir et empêcher les accapareurs de poisson en question, de feindre ['ignorance, le futur règlement n'aurait qu'è stipuler que toute pêche est interdite pendant la nuit et que les lignes de fond a l'anguille em ployees pendant le jour et en présence du pêcbeur, ne peuvent être munies que d'un seul hamepon. De plus, ces lignes ne pour- raient être amorcées qu'au ver de terre, et non au poisson vivant. Les funérailles de M. l'abbé Piemaut, curé de S. Jacques, ont été célébrées solennelle- rrient ce matin, au millieu d'un grand con cours de monde. Le vénérable curé est mort dans la pauvre- lé Ia plus absolue. Dans son allocution, M. le Doyen Boone, qui a officié et donné les absoutes, frit ressortir les qualités et les vertus du défunt, et surtout sa grande charité envers les pau- vres et les malheureux. Toutes les notabilités politiques, les mem bres du conseil de fabrique, les paroissiens, le clergé tant de l'étranger que de la ville, et les pauvres ont tenu h donner M. le curé de S Jacques une marque de leur sym pathie, en assistant ses funérailles en grand nombre. Comme nous le disions en annonpant le décès de M. Remaut, le vénérable prêtre laissera parmi nous le souvenir d'un saint. M. Breyne Devos, conseil Ier com munal et ancien conseiller provincial, est décédé Lundi, dans sa demeure, ii l'age de 73 ans, après une longue mala- die. La mort de M. Breyne Devos cause- ra dans tout le parti catliolique d'Ypres et de l'arrondissement, une douloureuse impression et de longs regrets. C'était, dans toute la force du terme, un homme de bien, soit qu'on le con- sidéral comme homme public ou com me homme privé. M. Breyne Devos prit part ii toutes nos lutles, et aussi a lous nos succès. Elu conseiller provincial, en '1872, après une lutte acharnée, il vit son mandat se renouveler jusqu'en 1888, lorsqu'è sa demande, il fut remplacé par M. levicom'e de Patin de Langemarck, qui, hétas n'exerpa son mandat que pendant peu de temps M. Breyne Devos représenta spécia- lem nt les élecleurs campagnards, qui avaient pour lui une profonde sympa thie et qui le récompensèrent ample- ment du dévouement qu'il mil toujours et partout défendre leurs intéréts. M. Breyne-Devos, qui, depuis 1878 avait été le candidat du parti catholi- que aux électionscommunales, fit partie de la liste des huil candidats qui furent élus le 1 Février 1891 et formèrent, avecM. Colaert arrivé au ballottagede 1887, la majorité catholique au con seil communal. A l'Hótel de ville, comme au conseil provincial, M. Breyne-Devos s'occupa surtout des intéréts de l'agriculture, do.it ii était un champion aussi compé tent que dévoué. Mais il ne négligea point les intéréts géoéraux, tant mo ra ux que matériels, de ses comettants. II se dévoua ii tout et ii tous. M. Breyne-Devos était, en outre, depuis de longues années, membre du conseil de fabrique de l'église Saint Jacques. Ses funérailles, quiauront lieu Jeudi matinèlO heures, suivront d'un jour celles du vénérable curé de sa pa- roisse Nous apprenons que le conseil com munal assistera en corps aux obsèque's de M. Breyne, et que, h moios que le défunt n'ait refusé eet honaeur, Ie corps des Pompiers et l'Harmonie com munale accompagneront le cortège funèbre. Nous apprenons également que le collége des Bourgmestre et échevins vient d'envoyer une lettre de condo léance h la familie du regretté défunt. On nous écrit de Furnes, 4 Juillet: La société west-flamande des Zouaves poniificaux célèbre aujourd'hui le vingt- cinquième anniversaire de sa fondaiion.°A cette occasion le comité général de cette puissante association avait décidé de teoir cette année it Furnes ses assises solennelles. Tout a été mis en oeuvre pour donner h cette fête un éclat inusité et la solennité de ce jour a repu une adhésion unanime chez tous les catholiques de notre ville. A 9 heures un nom'oreux cortège, compo- sé de toutes les sociétés et Glides furnoises Cirtels en têtö et hannières au vent, s'est réuni it la place de la Station aux fins d'y recevoir les autorités qui avaient voulu re- hausser l'éclatde la cérémonie par leur pré sence. Remarqué: M. le général Baron de Charette, accueilli par les acclamations de la foule, MM. le Marquis de Résimont, comte G. d'Ursel, Mgr Paaps, aumönier du régi ment,le sénateur M. De Spot, le député perma nent M. Van Hee, etc., etc. L'imposant cortège, précédé des fanftres Les Mélornanes ainsi que de Ia musique du collége Notre Dame des dunes, de Bun- kerque, so met en marche vers 10 heures et so dirige vers la demeure de M. le doyen de Meersman, qui offrc it la société des Zouaves un superbe drapeau aux couleurs papales, richement écussonné, en commemoration de la solennité de ce jour. De te, le cortège se rend ii l'église St Nicolas oil a lieu la bénédiction du drapeau. La grand'Messc, célébréa pour le repos de fame de tous les zouaves décédés.est chantée par Mgr Paaps, qui prononce une superbe et vibrante allocution. Pendant h Consécration, alors que tous les fidèles recueillis adoraient leur Sauveur, les clairons et tambours de la musique Dun- kerquoise ont sonné aux champs. Vers midi le cortège se remet en marche, traverse les différentes rues de la ville, pour se diriger vers l'Hótel du Commerce, oü se font les présentations et oil se tient l'assem- blëe générale des zouaves. Sur tout le parcours du cortège les mai- sons sont pavoisées et une foule sympathique remplit les rues. Divers bouquets sont offerts et diverses adresses lues au général Baron de Charette, qui paralt vivement érnu de ces marques de sympathie. Après l'assemblée un cordial et fraternel banquet,au cours duquel plusieurs toasts ont été prononcés, a réuni tous les inanifestants en la grande salie du Cercle catholique. M. Ie comte d'Ursel porte un toast au Pape et au Rui (Longues acclamations M. te marquis de Résimont a porté la santé du général de Gharrette. M. de Charrntte re- mercio la population do Furnes de son ac- cueil enthousiaste aux zouaves et boit sa prospérité. II donne lecture d'un télégramme do M. Vandenpeereboom, qui s'excuse de ne pnuvoir assister la lête II communique' aussi ii lassemblée le télégramme envoyé en réponse par b Pape qui envoie avec une affection toute paternelle l'implorée bénédic tion apostoliqua. Le anquet se termine 4 heures. Le gé léral de Charette et ses offi ciers ont été conduits en triornphn la gare. Le s fir 4 heures l'excellente phalange musicaledu collége de Dunkerque a exécuté a la grand place les plus brillants morceaux de son répertoire. N ouohons pas de mentionner Ia superbe execution de la messe de S. Thérèse par la Société chorale de Furnes. Un mot dc felicitations f M. Mathieu, l'or- ganisateur du cortège de cejour. U'ef, fête trés réussie et qui laissera un excellent souvenir dans la mémoire de tous les assistants. Un beige ussassiné en auee- On mande de Béthune que te nommé Guillaume Pélleman, sujet beige, a° e ^uapante-quatre ans, ouvrier terras- s ei a Larlin, a été trouvé mort dans une cuue, ii portait la nuque una blessure large et profonde. Los gendarmes ont arrêté un autre sujet L De, nommé Garpriaux, agé de trente-deux sns, rnatié et père de deux enfants, conduc- eui de ebevaux, qui est fortemant souppon- ne davoir lué Pelleman, avec qui il avai' btéau cabaret la veille.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 2