COlGlii Le Carnaval. Le 11 Juillet a Ypres. Encore le Progrès et le tram Ypres-Furnes. Examens. Foulards-Soie fr. 1.20 jusqu'a 6.55 Bibliographie. Dimauche 18 Juillet 1897, 1878, sous l'immirience d'une action coerci- tive. Est-ce vraiment la première manifestation de cette imminence qui vient de se produire. Dans sa seance de Vendredr, le con- seil communal de Gand a vote, après une longue discussion, la suppression compléte et definitive du Mardi-gras. Le conseil a été presque unanime; seuls cinq membres ont vote contre la proposition. La proposition du referendum sur la suppression compléte du carnaval a été rejetée par 20 voix contre 17. C'est un premier pas dans la voie de la suppression du carnaval. Nos lecteurs savent que, depuis pln- sieurs années le Journal d'Ypres de- mande la suppression des orgies du carnaval, en seplagant tant au point de vue social qu'au point de vue mo ral. Nos idéés sont en partie consacre'es, pour la ville de Gand, par le conseil communal de cette ville. Nous espéronsquenotre administra tion communale s'empressera de sui- vre ce louable exemple. Qui sait si nos idéés rencontreront encore a l'avenir l'opposition systéma- tique de nos confrères libéraux en presse Leur opposition ne devrait pas em- pêcher nos édiles aentrer dans la voie oü les conseillersgantois, tant libéraux et socialist es que catholiques, viennent d'entrer résolument. On ne doit jamais craindre de bien faire, alors surtout que l'opinion pu- blique, prise de dégout, réclame des mesures contre l'immoralité grandis- sante. On l'a vu lors de la suppression ou de la règlementation du jeu des or- gues et des bals publics. Quelques es- sprits timides exprimaientdes craintes au sujet des mesures proposées par le collége échevinal. Puis, tout d un coup, ^opposition est tombée, et il n'cst resté que le souvenir de quelques ar ticles dejournaux libéraux faisant de l'oppositonquand même. Mais la gran de majorité de nos concitoyens a ap- prouvé b au temen t le nouveau règle- ment, dont l'applicatiou est réclamée instamment. II en sera de même de la mesure que nous préconisons en ce qui concerne le carnaval. balles, ce monument oü furentaccla- rnés nos beaux chevaliers yprois re- tournant du champ de Groeningue, oü ils avaient décidé du sort de la ba- taille. Espérons que 1'an prochain nous constaterons que la fete est devenue plus générale encore, et que nous pourrons dire que les libéraux aussi, qui s'abstiennent jusqu'ici, prennent part a une manifestation vraiment nationale Nous apprenons que dans les autres communes de l'arrondissement le mou vement s'étend et prendra, en pen d années les proportions d'une grande fête flamande. Nous avons constaté avec bonheur que la fête nationale flamande du 11 Juillet a été célébrée a Ypres, avec plus d eclat que les années précédentes. Le nombre de drapeaux arborés a l'occasion de l'anniversaire de la ba- taille des Eperons d'Or a au moins triplé depuis l'année dernière. Les chefs du parti catholique constatons-le a leur louange ont donné, cette année l'exemple. Chez nos sénateurs, nos députés, nos con- seillers provinciaux et communaux, le drapeau national a été arboré pen dant toute la journée. II flottait égaie- ment au premier étage du beffroi des Le Pror/rès nous répond enfin; mais, comme toujours, a cóté de la question. Voici textuellement ce qu'il im- prime Nous lisons dans le Journal d'Ypresque la Société rationale des chemins de fer vici- naux procèdera le Mereredi 28 Juillet 1897, il heures du matin, en son local, rue de la Science, n° 26, k Bruxelles, k Couverture publique des soumissions pour l'entreprise de 1'entrelien et de l'exploitation du chemin de fer vicinal d'Ypres-Neuve-Eglise, avec embranchement vers Warnêton trés bien, pourvu que le soumissionnaire le plus bas n'ait pas les mêmes contrariétés, coaime celui de la ligne d'Ypres-Furnes en 1889. Si nous avons la mémoire fidéle, deux Sociétés se suivaient de présl'une étail de Liège et l'autre composée de grands amis de nos maitrescelle-ci, quoiqua plus élevée que la première, prétendait avoir la préférence il y avait dans cette affaire autre chose qu'unc bonne exploitation nos cléricaux voulaient en faire uniquement un tremplin électoral, ce qui, heureusement, a été écarté, grace k la vébémente protestation du public, qui avait deviné le truc. Nos maitres avaient trop cornpté sur la complaisance du gouvernement et sur celle de la Société des chemins de fer vicinaux ils ont dü baisser pavilion et se contenter de la nomination du sous directeur a Ypres, M. Vandenberghe. Voilé l'histoire. L'administration, qui était libérale, n'avait qu'è se soumettre k la décision prise par les amis poliiiques de nos maitres c'est ce quelle a faitoü est le mal A cette époque, il ri'y avait pas k la tête de l'administration un homme absolu comme aujourd'iiui, a ui se tnoque du gouvernement, de la province, de son conseil et de ses administrés, qui veuttout li sa mode et qui, par son entête- ment, k les contrarier, n'obtient absolument rien en faveur de la ville, dont il préside les destinées, grace it la fraude et la corruption pratiquées sur une grande échelle par le parti clérical dans les élections. Journal d'Ypres, est-ce cela que vous désirez savoir Voilé Si vous n'êtes pas satisfait, c'est que vous êtes trop grincheux. Au risque de paraxtre grincheux aux yeux du Progrès,nous lui répon- dons que ce nest pas du tout cela que nous désirons savoir. Le confrère a écrit que M.le Bourg- mestrc a pris sur lui la grande respon- sabilité de faire dunner la concession j de la ligne Ypres-Furnes a une société étrangère, qui na aucun mtérêt a Ypres. I Nous voulons vous faire avouer que c'est l'administration libérale qui doit supporter cette responsabilité, si res- ponsabilité il y a. Vous n'en faites rien. Vos radotages ne sont pas une réponse, et vos mau- vaises raisons ne sont pas des argu ments. Constatons que le Progrès qui avait d'abord critique la constitution d'une société intercommunale, puis blamé M. le Bourgmestre et la ville de s'être retirés de cette société, finit par ap- prouver indirectement la décision prise par l'administration communale! Constatons aussi qu en fait de style le rédacteur du Progrès ne fait guère du progrès. Nous ne disons rien de sa logique et de soubon sens. M. Ca mille Vandaele, ancien élève du Collége Episcopal Ypres, éiudiant l'Uiu- versné Catholique de Louvain, a passé la lre épreuve de l'examen de candidat riotaire. j M. Joseph Maes, ancien élève du Collè .e Episcopal Ypres, étudiant l üniversilé Catholique de Louvain, a passé ia3meépreuve de l'examen de candidature en sciences natu relles et dé candidature en médicine. M. Hector Pauwelyn, ancien élève du Collége Episcopal Ypres, étudiant l'üni- versité Catholique de Louvain, a passé, avec distinction, la 3m' épreuve de l'examen de candidature en sciences naturelles et de can didature en médecine. M. Edmond De Sagher, ancien élève du Collége Episcopal Ypres, étudiant l'Uni- versité Catholique de Louvain, apassé la 2"'° épreuve de 1 examen de docteur en droit. M. Alphonse Donck, ancien élève du Col lége Episcopal Ypres, étudiant l'Universi- té Catholique de Louvain a passé la lre épreuve de l'examen de candidature en scien ces naturelles préparatoires k la médecine. G. Henneberg, Fabrique deSoie (fourn. i.&B.)Zurich. YPRES, Guide illustré du touriste, d Ypres et aux environs. Liège, Aug. Bénard S. d. 80 pp., plans et illustrations phot. L'Yprois, habitué de sa ville natale ne saisit pas l'agréable impression d'archaïsme qui sen degage. 11 luisemble tout naturel qu une Vllle S01t ainsi faite. Mais pour i'étran ger fatigué du monotone alignement des rues «modernes bordees d'insipides maisons san «caractère et sans style, il en est tout autre- ment. loutes ces ogives,tons ces bailments en «gres ou en briques jannes patmées oa temps, ces petites demeures mal bianch s et deséquilibrees, cesruelles voütées qui s'ou «vrentau milieu d'une facade, ces suites Sê «pignons qui tracent dans i'air de iégerl zi! 4 ff' tof^la produit en lui une étrange seri" sat.on H semble que fame des temps pa .de l'incroyable solitude guVrègnTdanTT' bruit de ses pas quelrou^ seulie Non, lecteur, ce n'est noo bach, ce peintre de Bruges-la mor! 6 d? R°dea" guinages flamands, que nous em d6 pages. L'ouvrage se cache, bien mod T" 065 sous le litre YPRES, Guide ü!u DE DEYNE et BUT AYE ont fait. Tous deux sont des artistes et qui mieux est, de bons patrioto Tous deux pegrettent sincèrement devoir i declin oü en sont arrivées, industriellement t eommereialement, des communes beiges si fin rissantes naguère. Tous deux regrettent nous décrivant les milles euriosités, les coin" pittoresques de la jolie ville au gentil nom légende que, pour suivre l'exemple dormé m, la nefaste révolution de 1793, on alt voulu d! truire, dans nos cités, jusqu'aux deraiers sou" venirs du passé, de ce passé glorieux qui D0 nous, flamands ou wallons, fut l'incessante lutte pour obtenir ou conserver nos franchises et nos libertés communales, de ce passé avait faites riches, eommergantes et puissantes des cités endormies aujourd'hui dans l'oubli et la solitude des petites villes de province. C'est amoureusement, que les deux auteurs décnvent non pas sen lemen t les halles si célè bres, la cathédrale St-Martin, mais même jus- qu aux maisons les plus curieuses et les plus pittoresques, regretlant qu'une stupide decision communale datant du temps des iconoclastesou de 1830 - ce qui est la même chose - défende la restauration des vieilles maisons do bois et a'loue des primes k qui jettera a bas une vieille maison, parfois curieuse, pour la remplacer par une hideuse demeure dans le style mo derne. C'est avec complaisance, qu'ilsont orné leur livre de charmants clichés qui, tout en j etant typographiques, n'en sunt pas moins prts avec un art que possè'dent rarement les amateurs photographes. A cóté de la description des monuments et de enumeration des uombreuses oeuvres d'art qui les décorent, nous irouvons de mul tipjes ren seignements archéoiogiques, historiqueset iitté- ratres.sur la ville d'Ypres et qui nous moutrent de queue importance fut, dans le passé, cette citee qui le disputa en grandeur, a Bruges et k Bref, si vous avez vu la ville d'Ypres, reeher- chez dans le livre de MM. De Deyne et Butaye 1 exquise impression que vous aura iaissée la' jolie cite flamande. Si vous ne l'avez pas vue le livre vous donnera le désir de visiter ces an ciennes rues, ces vieux monuments oü, comme le disent les auteurs, vit encore l'dme des temps passés. Et pres des autorités, qui semblent au- jourahui s'éveiller pour conserver les choses anciennes et chez notre jeune génération qui est, plus que celie qui l'a précédée,curieuse des glorieux souvenirs de nos pères, ce vaiiiant pe tit livre empêchera que des autorités commu nales ou autres, émules des Vandaies, des ico- noclastes n'achèvent l'oeuvre de destruction commencéeen 1793 par ceux qui prétendaient nousapporter la iiberté et nous pillèrenl et nous renconuèrent a merci. L'ouvrage est coquettement imprimé en deux teintes noir chaud pour les clichés et bleu pour le texte, - par la maison Bénard, dont on connait ie bon goüt et les clichés photograplii- ques, dus aux auteurs, ont été réduits en pho togravures par M Malvaux, dont on n'a plus i faire I éloge, comme artiste. Lèon Peigneau. t^lïocolat, Delacre saranti pur. Commune de Ghelu we. 6 beures du soir donné par la société philharmonique de Wervicq, sous ia direction de M. ADOLPHE GABELLES, PROGRAMME En avant marche Ouverture d'ohéron Fleurs d aulan, mazurka hete aux flambeaux 5. Ouverture de Guillaume Teil 6. Concerto pour clarmettes Les Erinuyes a) Danse grecque. QLesTroyennes regrettant la pairie. c) Final. 7. 8 Ëspana, valse Guide, e'est-a-dtre une n(Vhe l,u' u Cï,t uu nale etcruelle comme m Dopplek Weber Massenet O ac«ep,u. é..e,foru j üt? ïapidemeut saus constipation. Pariuut. v le metre clunois, japonais etc. dansles couleurs et dessins les plus nouveaux, ainsi que Hteii- neberg-.Soie noire, blancüe et couleur a partir de 9a ets. jusqu'a fr. 28.50 le metre en uni, raye, quadrillé, faconné, Damas m ff' ifV' 240 1ual- et 2000 nuances et dessins n I R ianc,0i I P°rt et de douane A domi cile. Ecdantiilons par retour. trë du touristg d Ypres et aux crii trons Muit, SlGNARn Wettge Rossini Wettge M ACTEUEEC

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 2