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AFFAMÉS DES INDES.
CONCERT
DE fr.
ijj i J1 JI 'v - I
Samedi 17 Juillet 1897.
10 centimes le N°.
3T Année. N° 3263.
aéWm $r
Pour les
Mercredi 21 Juillet,
Les évènements d'Orient.
Angleterre.
Aliemagne.
Le Congres des
Catholiques Allemands.
Le 11 Juillet.
Le Progrès et Ia ligne
Ypres-Furnes.
km vria RjHnBssa ipu
Qg, Ca,A jy^
*—J i iflfflteiis
Oa s aboime rue uu lieurre, 3b; a Ypres, et tous les bureaus tie poste du royaume.
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:10 centimes la ligne.— Les insertions judiciaires1 franc la ligne Les numéros supplé-
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Listes précédentes
Anonyme
M. et Mrae J. C.
Anonyme
27GO fr. 68
6
10
10
h 8 1/2 hemes du soir,
sur la GRAND'PLACE
par la
GRANDE FANFARE.
PROGRAMME
des Trompet tes
de
Airrus
1. Marche
Michel Strogoff
2. Marche des Incas, mcrceau
imposé ea exellence Baudonck
3. La Gracieuse, aubade avec solo
de cornet Strauwen
4. Grande fantaisie sur l'opéra
Sigurd Reyer
5. Doux Souvenir, mazurka de
concert Von Puck
6. Le chemin de fergalop imitatif Walpot
7. La Brabaconne,
A raison de 1'exposition intern itionale de
Bruxelles, laquelle plusieurs musiciens
désirent se rendrc, i! n'y aura pas de Concert,
Dimancbe, 18 Juillet.
Mercredi, 21 Juiiiet, 5 l'occasion de 1'an-
niversaire de I'inauguration de l'auguste fon-
dateur de la Dynastie, Concert, midi, par
l'harmonie communale (Grand'Place).
Communiqué
Constantinople, 14 juiiiet Suivant des
renseignements de source directe, le Czar a
adressé au Sultan une dépêche trés cordiale,
mais en même temps trés pressante,insistant
vivement pour l'évacuation de la Thessalie,
avant même la conclusion définitive de la
paix et pour réserver la solution do touies les
autres questions jusqu'è la reprise des négo-
ciations.
Be Sultan a répondu affirmativement,mais
endéclinant toute responsabilité pour les
conséquences de cette rnesure.
La question clu Transvaal.
La commission du Parlement britannique,
^argée de faire enquête sur l'invasion du
ransvaal par le docteur Jameson a afin
achevé ses travaux. Elle vient tie déposer
Surle bureau de la Ghambre des communes
ic
rapport qui résumé son enquête. Co rap
port est, en général, conforme aux indica
tions que les journsux anglais avaienl données
il y a troisjours. Constatons seulement que,
sur un point, il parait être parliculièrement
sévère; nous voulons parler des responsabi-
liiés encourues par M. Cecil Rhodes.
L>. commission d'enquête formule contre
lex-premier ministre du Gap un blame net-
fement. caractérisé.non seulement pour avoir
tioinpé le haul commissaire britannique au
Cap, mais encore pour avoir dissimulé il ses
collègues du consei! ri'administration do la
Chartered et au ministère des colonies, les
projets, pour mieux dire les intrigues, qui
ontabouti l'actedeflibusteriedu drJameson.
Constatons quen outre, la commission
d enquête condamne d'une fapon sévère ces
agissements qui ont abouti, dit elle, une
grave atteinte au droit des gens.
En ce qui concerns MM. Beit et Maguire,
membres du conseil d'admrnistration de la
Chartered, sirisi que les commissaires an
glais, sir Willfried Lawson et sir Graham
Bower, le blame de la commission n'est pas
moins explicitè.Enfin, le rapport de !a com-
u fission, ainsi quon lavait fait pressenlir,
innocente complement la ministre des colo
nies ct les hauls fonolionnaires de son dépar
tement.
Telle est en quelques mots la teneur géné-
rale des conclusions de la commission d'en
quête, sur lesquelies on peut s'altendre a un
vif débat h la Chambre des communes, car
au not» de la micorité, M.Labouchère parait
bten décidé h r;e pas s'en déclarer satisfait
et h detnauder des explications complémen-
taires.
L'Accident de I'Empereur.
L'accident de I'Empereur s'est pioduit un
peu a prés 11 heures enire Je service reli-
gieux et la presentation des rapports pen
dant qu'ii corrtemplait le paysage de l'arrière
du Holienzollern. Les matelots étaient oceu-
pés k un changement de voiles sous la sur
veillance d'nn sous officier.
La partie supérieure de la voile du grand
mét se détacha trop rapidement; au lieu
d'être amenée lentemerit, elle tomba, vu la
grande hauteur, avec une grande force, sur
le pontl'extrêmité vint s'abattre exacte-
ment sur la lête de I'Empereur,qui rie portait
qu'une l'égère casquette d'officier. Une corde
d'attache assez courte, fixée au bord de la
voile, vint fouetter en même temps son ceil
gauche.
L Eaipereur passa immédiatement dans )e
petit Salop de la passerelle pour examiner
son oeil dans une glace. Gornme il éprouva
tout d'abord une 'vive douleur.il se fit parser
i'ceil dans la chambre qu'il occupe sur le
pont. II consulta ensuite son médecin parti
culier sur le meilleur moyen de parer h l'hé
rnorrhagie secondaire.
Vu l'état actuel de Sa Majesté, on s'attend
k voir la blessure suivre son cours normal.
D après les informations qui nous viennent
de Landshut (Basse-Bavière) le prochain
congrès des catholiques allemands aura lieu
en cette ville du Dimanche 29 Aout au Jeudi
2 Seplembre.
Dans quelques jours paraitront un appel
ou invitation aux catholiques allemands en
vue du congrès, l'adresse du comité locR au
Souverain Pontife, et divers documents se
rapportant h la réunion projetée.
On construit en ce moment la Feslhalle,
vaste local pouvant contenir de cinq six
mille personnel, en même temps que des
salles annexes destinées aux diverses com
missions, aux membres de la presse, au
bureau de la poste.
Dès maintenant le comité local est en
mesure de fournir aux congressisles 2,800
lits.
Les prêtres auront k ieur disposition
qualre vingts autels pour la célébration du
Saint Sacrifice de la messe.
Nous avons dit^ dans notre dernier
numéro, que la manifestation patrio-
tique du 11 Juillet a été célébre'e cette
anuée.aYpresetdansFarrondissemenf,
avec plus d'éclat que les années pré
cédentes.
11 va sans dire que, dans i'esprit de
ses organisateurs, cette fete n'a
pris aucun caractère agressif vis-a-vis
de nos voisins du sud.
La Patrie de Bruges, le principal
organe catholiqne de notre Flandre,
caractérise en ces termes l'anniversaire
de la bataille des épérons dor. Nous
nous rallions absolument a sa manière
de voir.
La fête du 11 Juillet n'a, ni dans soa
origine, ni dans son but, ni dans son expres
sion passée et présente, aucune signification
d agression, de haine ou simplement d'anti-
palhip contre un peuple quelconque. En célé-
hrant 1 inoubliable victoire de Courtrai, qui
assura i'indépendance de la patrie, nous
n entendons affirm^r, aux yeux de tous, que
notre unique et inébranlable volonté de
maintenir cette indépendance, compléte et
absolue, vivant de riotre vie, repoussant
teute iogéregce étra-n^èro. C'est done bien
plutót la fêle de la piix dans une patrie indé-
h
pendante enfin conquise et maintenue, que
l'image de la guerre qu'évoque le 11 Juillet.
Chaque nation qui se respecte et qui u'en-
tend pas laisser s'émousser la fibre du pa
triotisme, a dans son calendrier national de
ces dates qui, en remémorant les glorieux
faits des ancêtres, excitent leurs descendants
k rester fidèles, pariout et travers tout,
un héritage si précieux.
Que les drapeaux flottent done au vent,
que carillon et bourdon aillent porter au loin
la nouvelle que Bruges et la Flandre restent
ce qu'elles ont été aux jours de leur plus
grande puissance fibres, indépendantest
attacbées Dieu, h l'Eglise, h la Dynastie.
Flandre au Lion
Union et Patrie
Nos lecteurs saven t que le Progrès
a accusé le Bourgmestre actuel d'Ypres,
d'avoir fait concéder a une société
étrangère l'exploitation de la ligne
vicinale Ypres-Furnes.
Sommée par nous de justifier son
allégation, le Progrès est muet comme
un poisson.
Nous allons lui mettre sous les yeux
un extrait de la lettre du 18 Octobre
1888, par laquelle ladministration
libérale de cette époque, engageait le
gouvernement a concéder l'exploita
tion de la ligne a la société étrangère
visée par le Progrès.
La lettre disait, entre autres
11 est évident qua la ville d'Ypres et
toutes les communes desservies par la
nouvelle voie ferrée ont intérêt h ce qu'une
ligne, aussi importante que celle dont nous
nous occupons, soit exploitée par une
sociéié ayant fait ses preuves et it ce que
la soumission la plus basse soit agréée,
puisqu'elle donnera, au capital souscrit,
un intérêt de plus de 1 supérieur h celui
de la souscription la plus élevée.
Nous ne critiquons pas l'intervention
de l'administration libérale en vue de
laire obtenir la concession a la société
Liège-Seraing. Mais comment quali
fier le procédé du Progrès qui attribue
a M. Surinont de Volsberghe, le Bourg
mestre actuel, la responsabilité de
cette concession a une société étran
gère
Le Progrès se taira-t-il encore Ou
fera-t-il encore de la diversion