til tihÊA h e ^sl,£Ü^ 1 AFFAMÉS DES INDES. CONCERT DE fr. ijj i J1 JI 'v - I Samedi 17 Juillet 1897. 10 centimes le N°. 3T Année. N° 3263. aéWm $r Pour les Mercredi 21 Juillet, Les évènements d'Orient. Angleterre. Aliemagne. Le Congres des Catholiques Allemands. Le 11 Juillet. Le Progrès et Ia ligne Ypres-Furnes. km vria RjHnBssa ipu Qg, Ca,A jy^ *—J i iflfflteiis Oa s aboime rue uu lieurre, 3b; a Ypres, et tous les bureaus tie poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans la corps du journal coütent :10 centimes la ligne.— Les insertions judiciaires1 franc la ligne Les numéros supplé- ••r.entairas coütent to francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et deBelgique excepté les 2 Vlandres) s'adresser A l'A^ence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse. par an pour tout Le JOURNAL D'YPRES parait le Mereredl et lo Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation est de 5 fr. 50 le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Decembre. Les articles et communications doivent être adrosses franc de port a 1'adressa ci-dessus Listes précédentes Anonyme M. et Mrae J. C. Anonyme 27GO fr. 68 6 10 10 h 8 1/2 hemes du soir, sur la GRAND'PLACE par la GRANDE FANFARE. PROGRAMME des Trompet tes de Airrus 1. Marche Michel Strogoff 2. Marche des Incas, mcrceau imposé ea exellence Baudonck 3. La Gracieuse, aubade avec solo de cornet Strauwen 4. Grande fantaisie sur l'opéra Sigurd Reyer 5. Doux Souvenir, mazurka de concert Von Puck 6. Le chemin de fergalop imitatif Walpot 7. La Brabaconne, A raison de 1'exposition intern itionale de Bruxelles, laquelle plusieurs musiciens désirent se rendrc, i! n'y aura pas de Concert, Dimancbe, 18 Juillet. Mercredi, 21 Juiiiet, 5 l'occasion de 1'an- niversaire de I'inauguration de l'auguste fon- dateur de la Dynastie, Concert, midi, par l'harmonie communale (Grand'Place). Communiqué Constantinople, 14 juiiiet Suivant des renseignements de source directe, le Czar a adressé au Sultan une dépêche trés cordiale, mais en même temps trés pressante,insistant vivement pour l'évacuation de la Thessalie, avant même la conclusion définitive de la paix et pour réserver la solution do touies les autres questions jusqu'è la reprise des négo- ciations. Be Sultan a répondu affirmativement,mais endéclinant toute responsabilité pour les conséquences de cette rnesure. La question clu Transvaal. La commission du Parlement britannique, ^argée de faire enquête sur l'invasion du ransvaal par le docteur Jameson a afin achevé ses travaux. Elle vient tie déposer Surle bureau de la Ghambre des communes ic rapport qui résumé son enquête. Co rap port est, en général, conforme aux indica tions que les journsux anglais avaienl données il y a troisjours. Constatons seulement que, sur un point, il parait être parliculièrement sévère; nous voulons parler des responsabi- liiés encourues par M. Cecil Rhodes. L>. commission d'enquête formule contre lex-premier ministre du Gap un blame net- fement. caractérisé.non seulement pour avoir tioinpé le haul commissaire britannique au Cap, mais encore pour avoir dissimulé il ses collègues du consei! ri'administration do la Chartered et au ministère des colonies, les projets, pour mieux dire les intrigues, qui ontabouti l'actedeflibusteriedu drJameson. Constatons quen outre, la commission d enquête condamne d'une fapon sévère ces agissements qui ont abouti, dit elle, une grave atteinte au droit des gens. En ce qui concerns MM. Beit et Maguire, membres du conseil d'admrnistration de la Chartered, sirisi que les commissaires an glais, sir Willfried Lawson et sir Graham Bower, le blame de la commission n'est pas moins explicitè.Enfin, le rapport de !a com- u fission, ainsi quon lavait fait pressenlir, innocente complement la ministre des colo nies ct les hauls fonolionnaires de son dépar tement. Telle est en quelques mots la teneur géné- rale des conclusions de la commission d'en quête, sur lesquelies on peut s'altendre a un vif débat h la Chambre des communes, car au not» de la micorité, M.Labouchère parait bten décidé h r;e pas s'en déclarer satisfait et h detnauder des explications complémen- taires. L'Accident de I'Empereur. L'accident de I'Empereur s'est pioduit un peu a prés 11 heures enire Je service reli- gieux et la presentation des rapports pen dant qu'ii corrtemplait le paysage de l'arrière du Holienzollern. Les matelots étaient oceu- pés k un changement de voiles sous la sur veillance d'nn sous officier. La partie supérieure de la voile du grand mét se détacha trop rapidement; au lieu d'être amenée lentemerit, elle tomba, vu la grande hauteur, avec une grande force, sur le pontl'extrêmité vint s'abattre exacte- ment sur la lête de I'Empereur,qui rie portait qu'une l'égère casquette d'officier. Une corde d'attache assez courte, fixée au bord de la voile, vint fouetter en même temps son ceil gauche. L Eaipereur passa immédiatement dans )e petit Salop de la passerelle pour examiner son oeil dans une glace. Gornme il éprouva tout d'abord une 'vive douleur.il se fit parser i'ceil dans la chambre qu'il occupe sur le pont. II consulta ensuite son médecin parti culier sur le meilleur moyen de parer h l'hé rnorrhagie secondaire. Vu l'état actuel de Sa Majesté, on s'attend k voir la blessure suivre son cours normal. D après les informations qui nous viennent de Landshut (Basse-Bavière) le prochain congrès des catholiques allemands aura lieu en cette ville du Dimanche 29 Aout au Jeudi 2 Seplembre. Dans quelques jours paraitront un appel ou invitation aux catholiques allemands en vue du congrès, l'adresse du comité locR au Souverain Pontife, et divers documents se rapportant h la réunion projetée. On construit en ce moment la Feslhalle, vaste local pouvant contenir de cinq six mille personnel, en même temps que des salles annexes destinées aux diverses com missions, aux membres de la presse, au bureau de la poste. Dès maintenant le comité local est en mesure de fournir aux congressisles 2,800 lits. Les prêtres auront k ieur disposition qualre vingts autels pour la célébration du Saint Sacrifice de la messe. Nous avons dit^ dans notre dernier numéro, que la manifestation patrio- tique du 11 Juillet a été célébre'e cette anuée.aYpresetdansFarrondissemenf, avec plus d'éclat que les années pré cédentes. 11 va sans dire que, dans i'esprit de ses organisateurs, cette fete n'a pris aucun caractère agressif vis-a-vis de nos voisins du sud. La Patrie de Bruges, le principal organe catholiqne de notre Flandre, caractérise en ces termes l'anniversaire de la bataille des épérons dor. Nous nous rallions absolument a sa manière de voir. La fête du 11 Juillet n'a, ni dans soa origine, ni dans son but, ni dans son expres sion passée et présente, aucune signification d agression, de haine ou simplement d'anti- palhip contre un peuple quelconque. En célé- hrant 1 inoubliable victoire de Courtrai, qui assura i'indépendance de la patrie, nous n entendons affirm^r, aux yeux de tous, que notre unique et inébranlable volonté de maintenir cette indépendance, compléte et absolue, vivant de riotre vie, repoussant teute iogéregce étra-n^èro. C'est done bien plutót la fêle de la piix dans une patrie indé- h pendante enfin conquise et maintenue, que l'image de la guerre qu'évoque le 11 Juillet. Chaque nation qui se respecte et qui u'en- tend pas laisser s'émousser la fibre du pa triotisme, a dans son calendrier national de ces dates qui, en remémorant les glorieux faits des ancêtres, excitent leurs descendants k rester fidèles, pariout et travers tout, un héritage si précieux. Que les drapeaux flottent done au vent, que carillon et bourdon aillent porter au loin la nouvelle que Bruges et la Flandre restent ce qu'elles ont été aux jours de leur plus grande puissance fibres, indépendantest attacbées Dieu, h l'Eglise, h la Dynastie. Flandre au Lion Union et Patrie Nos lecteurs saven t que le Progrès a accusé le Bourgmestre actuel d'Ypres, d'avoir fait concéder a une société étrangère l'exploitation de la ligne vicinale Ypres-Furnes. Sommée par nous de justifier son allégation, le Progrès est muet comme un poisson. Nous allons lui mettre sous les yeux un extrait de la lettre du 18 Octobre 1888, par laquelle ladministration libérale de cette époque, engageait le gouvernement a concéder l'exploita tion de la ligne a la société étrangère visée par le Progrès. La lettre disait, entre autres 11 est évident qua la ville d'Ypres et toutes les communes desservies par la nouvelle voie ferrée ont intérêt h ce qu'une ligne, aussi importante que celle dont nous nous occupons, soit exploitée par une sociéié ayant fait ses preuves et it ce que la soumission la plus basse soit agréée, puisqu'elle donnera, au capital souscrit, un intérêt de plus de 1 supérieur h celui de la souscription la plus élevée. Nous ne critiquons pas l'intervention de l'administration libérale en vue de laire obtenir la concession a la société Liège-Seraing. Mais comment quali fier le procédé du Progrès qui attribue a M. Surinont de Volsberghe, le Bourg mestre actuel, la responsabilité de cette concession a une société étran gère Le Progrès se taira-t-il encore Ou fera-t-il encore de la diversion

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 1