La blessure de l'empereur. Garde-Civique. Fédération des Cereles Catholiques. LES NOMS. La loi sur le flamand. Le 21 Juillet a Ypres. Canée pour attentat contre la propriété ou la vie des habitants. 900 insurgées de Sphakia sont k Rethym- no. Allemag-ne. Berlin, 20 Juillet. Le Moniteur officiel de I'Empire publie la note suivante signée du docteur Lenthold, médecin de l'Empereur L'examen auquel s'est livré ce matin le due Charles Théodore en ce qui concerns l'oeil de l'empereur, a abouti k un résultat absolument satisfaisant. La faculté de la vue n'est nullement troublée. II n'y a que de légers phénomènes d'irritation. C'est pour- quoi l'empereur devra encore prendre des précautions pendant quelque temps. L'em pereur continuera son voyage en Norvège. Le due Charles-Théodore retournera pro- chainement en Allemagne, en partant de Goeteborg. Haoas Nous croyons utile d'appeler l'attention sur le discours prononcé It la Chambre, Mardi passé, par M. Hoyois. L'honorable représentant de Tournai a fait ressortir que le projet du gouvernement n'indique pas les catégories de communes dans lesquelles la garde-civique pourra être organisée. II estime que c'est lk une lacune, et nous partageons son avis. Sans doute, il y a un inconvénient k dé- signer dans la loi, en termes trop précis, les localités oü la garde peut, en vertu d'un arrêté royal, être appelée au service actif. Les causes économiques peuvent provoquer, en tel ou tel village, des transformations brusques de l'état des esprits, et créer une atmospbère d'agitation qui nécessite des mesures spéciales en vue du maintien de l'ordre. A eet égard, on comprend que la loi laisse une certaine marge k l'initiative gouvernementale. Toutefois, en restant dans le vague, on s'expose k d'autres dangers. Dans ce cas, en effet, toutes les communes pourront, par simple arrêté royal, être assimilées, sous le rapport de la garde-civique, aux grandes villes. Le gouvernement actuel, nous en sommes sürs, n'a point l'intention de pousser les choses jusqu'k cette extrémité. Mais, comme l'a fait remarquer M. Hoyois, un cabinet futur pourrait user de la faculté que la loi lui confère, soit pour organiser la garde- civique active dans tout le pays et nous doter ainsi d'une sorte de nation armée, soit même pour supprimer la garde-civique ac tive partout. L'éventualité d'une généralisation possible de la garde-civique active fournirait aux ad- versaires dti parti eatholique un argument formidable contre nous, dans les campagnes. Le gouvernement aurait beau protester de ses intentionsles courtiers électoraux du parti socialiste, du parti libéral, et du groupe néo-démocratique, ne manqueraient pas de dire aux paysans qu'on veul leur endosser la casaque militaire, les astreindre k des exer- cices dominicaux et k des périodes de ma. noeuvres, les verser dans l'armée. Les cour tiers susdits ajouteraientque.si la chose n'est pas faite encore, c'est qu'on a voulu attendre jusqu'au lendemain des élections pour réali- ser, en pratique, la réforme voulue par Ia loi. II est superflu d'insister sur le désastreux effet qu'une propagande de l'espèce pro- duirait. C'est en vain que nous essaierions de dis- siper les alarmes de la population rurale. En vain dirions nous que, dans les communes paisibles, la police locale n'a pas besoin d'êlre renforcée, en vue des émeutes qui y pourraient éclater. On nous répondrait que la garde-civique n'a pas seulement pour but, suivant l'esprit de la loi, de réprimer le désordre, qu'elle est appelée k être versée dans les contingents de l'armée active, et qu'k ce point de vue, une distinction entre les petites et les grandes communes ne se comprend pas... Argument électoral, objectera-t on peut-être, avec dédain. Argument électoral, en effet. Nous sommes les premiers k reconnaitre que les considérations électoraies doivent être sacri- fiées, lorsque des intéréts supérieurs sont en jeu mais nous ne pensons pas qu'il faille, sans utilité réelle pour le pays, fournir k nos adversaires des armes qui peuvent nous devenir fatales. C'est pour ce motif que nous croyons nécessaire de préciser davantage, daas le texte même de la loi, les cas dans lesquels la garde-civique peut être appelée au service actif. En outre, nous demandons qu'en cette matière on s'inspire exclusivement de la né- cessité de maintenir l'ordre, sans se préoc- cuper de créer une armée de seconde ligne, pour le cas d'invasion de notre territoire. Si c'est notre territoire qu'il s'agit de dé- fendre, c'est k d'autres mesures qu'il faudra recourir. Le bureau de la Fédération des Cereles catholiques et des Associations conservatrices, appelé Lundi k se prononcer sur les relations k établir et sur les arrangements k conclure entre ladite Fédération el la Ligne démocra- tique, s'est prononcé en faveur d'un amical échange de vues, mais a, en même temps, affirmé le principe général et préalable de l'autonomie des arrondissements. Cette résolution nous parait prudente, dictée par les réalités incontestables de la situation et par le bon sens qui, en politique comme ailleurs, devrait avoir toujours le dernier mot. Dequoi s'agit-il dans l'espèce?... D'une question de tactique bien plus que d'une question de principe. Or, les questions de tactique sont essen- tiellement contingentes et sujettes k se mo difier par le concours de circonstances, soit locales, soit personnelles, et, dans tous les cas, fort variables. Elles ne peuvent done pas se résoudre par voie de solution générale mais elles doi vent être examinées, étudiées et tranchées, danschaque cas particulier, en vue du résul tat le plus avantageux k obtenir, le but supé rieur de faction eatholique, étant naturelle- ment réservé el mis hors de cause. C'est aux chefs du parti k prendre, k eet égard, dans le ressort de leur influence, telles résolutions que de conseil. Et ces résolutions peuvent différer sans, au fond, se contredire et sans que ceux qui ont pris, de ce chef, quelque imtiative, aient, le moins du monde, k regretter leur intervention. II est évident, en effet, que la meiileure ligne de conduite k suivre, sur le terrain électoral, pour des catholiques, est sujette k varier d'une localité k une autre et notam- ment k se trouver influencée d'une manière considérable pa-r l'insistance de plus en plus pressante déployée en faveur d'intérêts su- bordonnés, mais néanmoins importants. Ces intéréts sont légilimes, ils peuvent être trés sérieux et il serait de mauvaise politique de les froisser sans motifs.de les rendre hostiles ou méfiar.ts envers la religion et la liberté religieuse des catholiques. Dans un parei! cas, et pour autant qu'ils respectent l'unité nécessaire de notre programme politique et religieux, ilest, ou, tout au moins, il peut être rationnel et de bonne tactique de leur faire, soit dans l'organisation électorale, soit dans la composition des listesde candidats, une place équitable. D'autre part, si ces intéréts spéciaux ne couvraient que des ambitions personnelles, si leur représentation necorrespondait, ni k la composition parliculière du corps élec toral, ni h la réalité des clioses, il est clair que les concessions, faitesk des prétentions établies sur de telles bases, seraient plus préjudiciables qu'utiles aux intéréts vérita- bles et supérieurs de la cause eatholique. Ce sont des intéréts supérieurs qui con stituent la véritable pierre de touche des éléments k introduire dans notre action élec torale et c'est d'après le résultat de cette épreu- ve, que la ligne de conduite k suivre doit être tracée dans tel ou tel sens. La résolution k prendre requiert beaucoup de perspicacité, de prudence et d'impartialité vraie. Ceux qui ont k la formuler encouront de graves responsabilités; mais plus ces res- ponsabilités sont lourdes k porter, plus aussi il est nécessaire que ceux qui ont klesen- courir soient complètement libres, ne soient liés que par leur conscience et n'obéissent qu'k leur dévouement supérieur et désinté- ressé k la cause eatholique. C'est cette liberté respectable et néces saire que le bureau de la Fédération a enten- du sauvegarder. Nous ne pouvons qu'ap- prouver cette décision.adoptée k l'unanimité, et nous félicitons sincèrement ceux qui l'on prise. (Le Bien Public.) La Patrie, au sujet des agissemeofs despseudo-déraocratesduRec/ifécritces lignes que nosfaisons volonfiers nötres: Plusieurs de nos amis nous demanderont pourquoi nous polémiquons avec l'organe d'un groupe peu nombreux, de malcontents k l'esprit mal équilibré. Nous croyons devoir nous livrer k ce la beur peu réjouissant, pour apprendre k nos amis quelle sorte de gens ils sont devatit eux et pour les mettre en mesure, en les rensei- gnantsurles moyens employés, de mieux préserver les esprits faibles qui pourraient se laisser prendre k toute cette glu pseudo- démocratique. C'est ce qui nous engage k ramasser, avec dégout, encore un peu de cette boue visqueu se, dont est fait le Recht. Qu'on lise eet extrait d'un des articles pa rus Dimanche dernier. Nous mettons ie texte flamand en regard de la traduction franchise: Ce} innocent (il Dit nuchter kind s agit de M. le rédac- teur en chef du DOg nooit met Vlaamsche Volk) n'a Pasloors van rond encore jamais causé avec les cures des sans celail eut enten- du de leur bouche, quecertainsquartiers La commission chargée de l'examen de la loi sur l'emploi du flamand dans les lois a déposé son rapport. Elle s'ar- rête au texte suivant Article premier. Les lois sont votées sanctionnées, prornulguées et publiées en langue frangaise et en langue flamande. Art.2. Les projets de loi émanant du gouvernement sont présentés aux Cham- bres en double texte. Les propositions émanant de l'initiative des membres des Chambres sont faites, soit en double texte, soit dans ia langue choisie par leurs auteurs. Dans ce dernier cas, le bureau les fait traduire avant leur mise en délibération. Le vote des amenderoents produits au corns de la discussion peut avoir lieu sur un texte unique, S'ils sont admis, le bureau les fait traduire avant le second vote des articles ainsi amendés. Si lors du second vote, des modifica tions sont apporiées aux articles amendés au premier vote, la Chambre peut décider que le vole défiinitif sera ajourné k une séance ultérieure. Dans tous les cas, il sera procédé par un vote unique sur un texte complet formulé dans les deux langues. Les Chambres arrêtent, par voie régle mentaire, les mesures qu'elles jugent utiles, pour assurer, chacune en ce qui la concerne, l'exécution de la présente loi. Brugge gesproken, want hy zou uit hun nen mond kunnen vernomen hebben, hoe sommige ge- huehten hunnerpa rochiën krioelen van de bastaarden en be dorven zyn door bet zeer zedelyk voor beeld van zeer zede. •Üke kasteeljonkers. Vraagt men namen SI Eh bien !oui, nous les demandons et le gredin malfaisant qui a écrit ces odieuses et calomnieuses, avait une gouwe de loyauté dans ses veiries chargées de fiel" au lieu de lancer l'outrage sur toute uné classe, trés respectable et trés méritante dans son ensemble, il citerait les noms faire°US Cr°y°nS Mche pour le La fête comméinoralive de lentrée du Roi Léopold 1 en Belgique, gagne en éclat d'année en année. La veille du 21 Juillet vers 6 heures du soir et le matin de ce jour les sonsjoyeux de notre carillon l'annoncèrent. Vers les dix heures, le carillon recom- mengj k jouer en même temps que le bour don de l'église collégiale de S' Martin annon- !?ait la cérémonie religieuse. De tous les cótés des personnages officiels, des officiers en grande tenue, des pompiers etc., etc., passaient dans les rues, se dirigeant vers leurs lieux de réunion. Le spectacle était féérique dans le choeur de l'église. La magistrature, l'armée, la ga!de civique, ie conseil communal, Bourg- mestre et échevins en tête, le remplissaient. La chatoiement de tous ces costumes étince- lants de broderies d'or et dargent était splendide. Quand le clergé M. le Doyen Booue en tête eüt, entonne le cantique d'actions de graces k Dieu, les choeurs et l'orchestre du jubé exécutèrent le Te Deum de Biga. Le le Deum de Riga exécuté sous la direction de M. Vanderi Abeele, maitre de chapelie de S' Martin est une oeuvre de haute valeur musicale, écrite dans un style tout k fait ifcligieux. Cest Ik une musique comme on en voudrait entendre toujours k l'église. y avait 130 exécutants.et détail iniéres- satu dans ce nombre étaient corapris une vmgtaine daveugles, pensionnaires d'une institution charitable de Bruges, ou le direc teur du jubé de Sl Martin est professeur. L interpolation de cette oeuvre magistrale u grand compositeur Beige, a été excellente et nous en félicitons cbaleureusement M. Vanden Abeele et ses exécutanis. Deux beaux concerts ont été donnés au Kiosque de la Grand'Plaee k l'oceasion du Juillet; run midi par l'Harmonie Com munale, l'autre k 8 1/2 heures du soir par la lande fanfare. Tous les deux ont très-bien marché. Pour celui de l'Harmonie on avait craint un moment qu'il n'aurait pu avoir lieu, ENVIRONS DE BRUGES, de LEURS paroisses, grouillentdes batards et sont corrompus pas les examples de gentilshommes carn- pagnards (kasteeljon kers). Demande t-on les noms n

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 2