Sxtrait.
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Autres festivités des
jours suivants
M. Surmont de Volsberghe
et le flamand.
La Garde civique.
Le Progrès et
Ia visite des Ministres.
Installation de
M. le Curé de St-Jacques.
Banquet.
Distributions de Prix.
Hcnneberg-Soie»f»|f;««j;
Ypres for ever.
Itinéraire de Ia
Retraite aux Flambeaux.
PI y
i
L'honneuren revient spécialement aux or-
ganisateurs MM. Bouquet, Begcrem, Calle-
waert, Geirnaert, Wullemanet autres.
La fete a été honorée de la visite des
autorités de la ville, entr'autres de M. Ie
Bourgmestre avec sa familie, dont la satis
faction, en voyant combien elle réussissail,
etait visible.
Le premier prix des courses de grands
chiens a été obtenu par M.Desmyter de Zille-
beke et celui de petits chiens par M. Vande-
kerckhove de Moorslede.
Les prix des concours ont été remportés
par MM. Vandevoorde, Hof, Jadoul, Derouck
et Montjens d'Ypres.
Plusieurs autres fêtes moins importantes
ont eu lieu les jours suivants. Les princi-
pales étaient un caroussel pour vélocipédistes
au Marché aux bêtes, un concours pour jeux
de quilles au Cornet dor et des fêtes et jeux
populaires.
La plus importante journée de la Ker-
messe sera cependant celle de dimanche.
Elle sera brillante et amènera, si le beau
temps se met de la partie, des flots d'étran-
gers dans nos murs. Espérons done que
Monseigneur Phébus se montrera propice
comme les jours précédents.
Des affiches annonijant la visite de
MM. les Ministres ont été imprimées
en fran jais et en flamand et envoyées,
pour être affichées, aux principales
villes et communes de la province.
One de ces affiches a été mal collée
par un ouvrier de rimprimeur, M.
Callewaert. La moitié d'une affiche
flamande a été placée a cóté de l'autre
moitié d'une affiche francaise, et les
deux langues sont ainsi mêlées.
II n'en faut pas davantage pour que
deux journaux flamingants dont
un catholique, le Vlaamsche Volk
trouvent la une excellente occasion
de tomber notre Bourgmestre qui
a voulu se moquer de la langue fla
mande
Que faut-il dire de pareille polé-
mique
Nous apprenonsique les journaux
visés ont rectifié leur erreur.
Le prqjet de loi a été voté Mardi
dernier a la Chambre par 78 voix
contre 37 et 8 abstentions.
L'article 97biJ ne l'a été que par 72
voix contre 51 et 9 abstentions.
Ce vote est dü a ce que le gouverne
ment a posé la question de cabinet.
L'article, plusieurs fois amendé, est
devenu la disposition suivante
Art. 97bis. Pendant chacun des quatre
premières années de leur incorporation, les
gardes du premier ban peuvent être réunis
pendant cinq jours au plus, pour prendre
part des exercices d'ensemble.
Les commandants supérieurs détermi-
nent annuellement les lieux et la durée de
chaque réunion, ainsi que les gardes civi-
ques appelées h y participer.
Les convocations sont adressées pour ce
service au moins quinze jours h l'avance, les
exercices sont réglés de maniere k permettre
aux gardes de rentrer chaque jour chez eux.
Le commandant supérieur do la cir-
couscription oil a lieu la réunion groupe les
détachements en compagnies, bataillons et
régiments et forme les cadres de ces unités
parmi les officiers, sous officiers, caporaux
et brigadiers, désignés cette fin par les
chefs des gardes civiques appelés ces
réunions.
Tous les frais résultant des exercices
d'ensemble sont a la charge de l'Etat.
L'amendement de M. Heuvelmans,
stipulant que le commandement doit
se faire en flamand dans les communes
flamandes du pays a. été adopté par 68
voix contre 40 et 5 abstentious.
Nos députés ont voté pour et M.
Colaert l'a appuyé.
Voici le texte de l'article
Art. 136. Les dispositions de la loi du
3 mai 1889 concernant l'emploi de la langue
flamande en matière répresslve sont rendues
applicables aux poursuites devant les conseils
de discipline.
«Dans les communes flamandes du pays,
l'administration de la garde civique, les cor-
respondances, les avis et les communications
émanant des autorités de la garde civique
sont soumises aux prescriptions de la loi du
22 mai 1878 et les gardes reooivent l'in-
struction en flamand el sont commandés en
cette langue.
Le Progrès,qui avail écrit un long article,
il y a quinze jours, pour engager ses amis
ne pas manifester en l'honneur de M. M. les
Ministres, nous apprend que de nombreuses
sociétés ne participeront pas au cortege.
Nous verrons demain celles qui n'y sont
pas, pour parler le langage de certain par
lementaire qui voyait beaucoup d'absents.
Mais nous constaterons avec plaisir que
la plupart des sociétés de la ville tieri-
dront h donner une marque de déf'érence et
de sympathie k deux Ministres du Roi, dont
l'un est un enfant d'Ypres.
Qu'après cela, le Progrès ne contribuo pas
h fêter un gouvernement qui a commis la
canaillerie de 1890, e'est son affaire. La fête
n'en sera pas moins brillante, et le Progrès
pourra ajouter un nouveau deuil k tous ceux
qu'il porte si péniblement depuis 1890.
Canaillerie de 1890.' Complicité du gou
vernement avec la bande de fraudeurs qui sest
emparée de ÏHötel de Ville
Mais, naïf confrère,vos amis des chambres
législatives ont été complices aussilis pou-
vaient, h l'occasion de l'annulaliori du scrutin
de 1890 et de la validation de celui de 1891
interpeller ce gouvernement, le bldmer ou,
tout au moins, si la majorité ne se joignait
pas h eux, faire connaitre au pays, ces pré-
tendus actes de fraude et de corruption dont
vous parlez dans toutes les grandes cireou-
stances.
Pourquoi ne l'ont-ils pas fait Pourquoi
MM. Graux, Neujean, Janson et Anspach
n'ont-ils pas donné suite a leurs demandes
d'interpellation, si souvent et si bruyammant
annoncées, toujours remises et finalement
abandonnées
Un enfant de quinze ans répondra c'est
qu'il n'y avail pas lieu, ou que les amis du
Progrès craignaient la riposte qui eut été
foudroyante. Nous ajoutons que nous croyoos
savoir que c'est k Ia demaude du plus grand
fraudeur, d'un chef même du parti libéral,
que MM. Graux et consorts se sont tüs.aban-
donnant ainsi leurs pauvres amis d'Ypres el
leurlaissant.pour touteconso!ation,Ia eolère.
la rancune, le ressentiment et la faculté de
maudire leurs juges, les électeurs, pendant
toute leur existence.
Nous ne voulons pas empêcher le Progrès
de se faire l'écho de tous ces mnuvais senti
ments.Nous passons en haussant les épaules;
mais nous constatons que ce gouvernement
n'a jamais eu a répondre de la canaillerie de
1890 devant les chambres. C'est tout dire,
n'est-ce pas
Le Progrès en veut aussi it toute une caté-
goried'ariciens amis,qu'il appelle des lacheurs.
Que ceux-lit, dit-il, proütent de la manifesta
tion pour faire voir leur désinvollure a trahir
leurs anciens bienfaiteurs.
Très-flatteur, confrère, pour ceux qui ont
vu it l'oeuvre vos anciens administrateurs et
qui, écoeurés, pris de dégout, se sont ralliés
k une politique plus saine, plus juste, plus
conforme k leurs sentiments.
Encore une fois, passons, et constatons
que ces prélendus lacheurs sont légion.
M. le Ghanoine Duclos a été installé solen-
nellcment, Mercredi dernier, comme Guré de
St-Jacques.
Dès dtx heures la foule obstruait littérale-
ment les rues de Menin et de St-Jacques et
occupait lesabordsde l'église. Les maisons
étaient pavoisées, l'exception de deux ou
trois demeures libérales.
La réception se fit au collége épiscopal oü
lesautorités de la ville, les membres de la
Fabrique d'église, M. le Bourgmestre de
Pervyse, de nombreux membres du clergé
et des notables de la paroisse s'étaient donné
rendez-vous.
A 11 heures précises, le eortège se mit en
branie, ayant it sa tête la Grande Fanfare.
II était composé de groupes très-réussis
d'enfants et de jeunes filles appartenant it la
parotsse. Une gracieuse petite fille, M«H'
Vanden Berghe.fit une allocution de circon-
sta'nce k M. le Curé, qui lui ré; ondit de la
fa pon la plus aimable.
M. le Vicaire-Général Houthave, un ami
de M. le Gbanoiue Duclos, chargé par Mgr
l'Évêque de préséder la cérémonie religieuss,
s'est acquiité de cette charge avec beaucoup
de tact et de diguité. 11 a fait en chaire une
allocution remarquable, dans laquelle il a
parlé de la mission du prêtre et spécialement
de celle du curé de la paroisse. II a insisté
aussi sur les qualités qui distinguent le nou
veau pasteur qu'il a connu depuis sa plus
lend re en fa nee.
A midi et demi un banquet a été servi aux
invités, dans la salie Iweins. M. lweins
d'Eeokhoutte, président de la Fabrique et M.
le vicaire général ont bu, en termes excel
lents, ii la santé de M. le Curé. Celui-ci a
répondu de la même fapon et a provoqué
quelques paroles bien senties de M. le
Bourgmestre de ia ville, qui a bu k la longue
vie de M. Duclos et h ia bonne entente des
autorités civileset religieuses.
Une fête charmante qui laissera le meil-
leur souvenir.
Le banquet offert aux Ministres aura lieu
aux Halles, 2 1/2 heures.
Les Distributions de Prix auxélèves des
Colléges épiscopaux d'Ypres et de Poperin-
I ghe ont eu lieu Jeudi matin, comme nous
l'avions annoncé.
I Faute d'espace.nous remeüons Mercredi
j prochain les détails qui nous sont parvenus
au sujet de ces solermités. Nous meruionrie-
rons en même temps les succès obtenus par
les élèves de ces deux établissements au
concours diocésain.
G. Hermeberg, fabrique deSoie
(fourn. I. R.), Zuricli.
Chocolat Delacre garanti pur.
D'un jugement par défaut rendu
par le tribunal de lre instance
d'Ypres, le 30 Juillet 1897, il
consle qtie dame Jeanne-Thérèse
Jansseune, veuve de Séraphin
Deblock, rentière a Oostvleteren,
a été déclarée interdite de l'admi-
nistration de sa personne et de ses
biens.
L'avoué poursuivant
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