StNSSasb' f0 MAISON de RENTIER MAISON DE MAITRE A. VONCK-CLEMENT 1 PILULES ISTAN DA ER T mil BS PHÜTÜCmiB Honoré Anlony-Penneke, AVENDRE UNION COMMKHCÏALE D'YRRËS. fSöieiHaiieieisisixöeiiSfQraöaiiaiö pijjs (3 e ei/GUK Sr-'is Ville d'Ypres. ADJUDICATION mm A VENDRE TH. STEINWEG, succ. SANTÉ, LONGUE VIE. LA BOITE i FR. SO HUE AU BEURRÉ N° 11. absence presque compléte de portraits. C'e t regrettable, car le portrait est assurément j une des plus hautes expressions de l'art. Noioris done les rares productions de ce genre L'Octogénaire de M. V. De Deyne seaible souhaiter de pouvoir êlre encore souvent si bien photographiée. Mais pour- quoi ajouler h une si belle épreuve directe un agrandissement seulement passable? Les deux portraits exposés par M"ie la baronne de Vinck sonl de trés bon goüt. Ses études que nous pouvons classer également parmi les portraits sont lort intéressantes, de rnême que celles de M. Bartier. Mais M. Bartier, tout en faisant preuve de beaucoup d'imagination, tombe un peu dans la mono tonie par la répétition du même sujet. M. le baron de Posch a cherché dans la classe ouvrière les éléments de ses études. Nous y admirons plus la perfection d'exécu- tion tous les clichés de eet amateur sont d'un fini merveiileux que le choix des sujels. Un peu ^imagination, et surtout le temps aidant, car il y a k noter que le temps a manqué en vue de cette exposition, et nous avons la conviction de voir la prochaine exposition des études tout fait réussies. Abordons maintenant les nombreux pay- sages de notre salonnet. Le Bois a Wyt- schaete de M. Edm. Liéceois est certainement un des plus beaux bois qu'il soit possible de trouver en notre contrée. Le mérite consis- tail h le dénicher et puis h bien le photogra- phier. C'est ce que eet amateur a fait avec un goüt paifait. 11 a vu aussi que les Lessiveuses enArdenne sont moins banaiesqu'en Flandre. Ses Burds de Ourthe sont plus réussis com- me paysage que comme exécution. M. Em. Beke a aussi découvertle bois de Wytschaete, parait il. Pourquoi pas L'Amé- rique ne tut pas uniquement découverte par Christophe Colomb. Seulement, au lieu de prendre l'ensemble de ce prestigieux décor, M. Beke en a pris les détails ici des touffes de rhododendrons, lit un fouillis de verdure qui fait songer aux pays tropicaux. Ses Bar ques ont une vigueur que ne possèdent pas tous les agrandissements de ses confrères. On dirait des épreuves directes. Le Chateau de la Hooghe a vraiment des coins ravissants. Oü trouver une plus belle drève que celle txposée par M'"ede Vinck? Ceséchappées de lumière frappant vivement ces troncs sombres nous rapellent le genre favori de Corot. Nulle part, non plus, les sous bois n'ont plus de charmeetde myslère. C'est ce qui a décidé aussi M. Ruyssen nous offrir quelques beaux coins de ce pare sans rival. M. Eug. Vandermeersch est allé photogra- phier enpantouffles.il lui a suffi de traverser la plaine pour trouver un Coin de remparts digne de fixer l'attention d'un peinlre. Mais i! a jugé bon de faire celh en double expédi- tion, probablement pour se contormer aux traditions professionnelles. Ses Moulins res- pirent tout le calme des paysages zélandais Trés bien choisi également son Paysage suisse. Mais sa Ghaumière ou plulöt ses Bangalas de Gheluvelt, ne sont guère idéali- sés Le Paysage a Zuydschote de M. Léon Boedt est de tous points si parfait qu'il nous fait regretter que eet amateur se soit borné eet unique envoi. L'effet de neige de M. Ernest Fraeys est une ceuvre d'une belle facture, mais qui gagnerait encore être imprimé sur papier blanc, le jaune ne rendant pas exactement la tonalité d'un eflfet de neige. Ce papier convierit mieux uous semble-t-il, h ses excellentes vues de Suisse si bien ennuagées, et surtout aux splendides reproductions des peintures de la salie Pauwels dont eet amateur vient de faire don b ia Ville. Qu'on trouve que ce nest plus de la photographie, mais une imitation a'eau- T°rlePeu importe, c'est beau. Nous voici devant des champignons... en photographie, bien entendu, rendus dune fapon saisissante par Mme de Vinck Dans une autre de ses natures mortes, elle nous montre une table chargée de fruits magnifiques en- tourant une buire ancienne et d'autres acces soires, le tont si savamment groupé qu'on croirait se trouver en face d'une reproduction dun tableau de De Heem. Quand nous aurons mentionné également les diapositives de M. Beke, le beau panora ma d'Ypres de M. De Deyne, l'intérieur de ferme de M. Dupont et les envois de MM. Butaye, Rabau et Van Doorne, nous aurons égrené rapidement ('intéressant Salonnet. Terminons, comme dans les Congrès, en formulant des voeux Aux prochaines expo sitions que nous voudrions annuelles, afin de stimuler le zèle, nous désirerions voir un peu moins de petits formats. Et surtout qu'on évite un glapage excessif qui enlève aux épreuves tout cachet artistique. Nous dirons enfin, et ceci peut s'adresser presqu'ü tous les exposants Visons moins h la quantité qu'h la qualité. N'exposons qu'une ceuvre parfaite plutöt que vingt médiocrités. Qui ne sut se borner ne sut jamais... photo- graphier. mmm LE NOUVE&'J LOffiüii mJ au gSt En flacons de 1 fr. 50 et '2 r;\ "O sise a YPRES, Porte de Menin, publiquement en la dito ville. Le Notaire lluftèue "Vandermeersch, t é- sidanta Ypres, vendra publique ment l'immeuble suivant Une grande et belle MAISON DE RENTIER, avec remi-e et écurie, cour et jardin, le tout d'une corvtenance de 8 arcs 4 c., Porte de Menin, n° 74. Occupée par le vendeur M. Er- nest Servais, jusqu'au 1 Octobre 1807. Mise a-prix 18.300 francs. Nota. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 3