V itrauphanie
PIANOS
Louis Derdeyn,
WAÏElïSOTE
FERMIERS
Excursion de la Grande
Fanfare a Blankenberghe.
La Soie est brülée
DU NORD DE FURNES
Ypres for ever.
ROULERS.
Dimanche matin, la Grande Fanfare se
rendait b la gare, au son de joyeux pas-
redoublés. Elle partait pour Blankenberghe,
la jolie cité balnéaire flamande.dont la direc
tion du Casino l'avait engagée pour y don-
ner un concert.
Nos musiciens, après deux courtes haltes
Roulers et ii Bruges, arrivèrent b destina
tion vers 10 1/2 heures du matin. A la gare
les altendaieut MM. Iweins d'Eeckhoutte, le
dévoué Président, et Painparé, dont les
savants conseils sont, pour une grande part,
dans la virtuosité que notre excellente pha
lange musicale s'est acquise, et dont le
concert de Blankenberghe, comme nous
verrons plus loin, a été en quelque sorte la
consécration.
Les fanfaristes traversèrent alors quelques
rues de Blankenberghe en jouant le pas-
redoublé de M. Painparé. Tambours,
clairons et trompettes puis montant sur
la digue, ils donnèrent une petite aubade
devant le Kursaal, oü ils déposèrent ensuite
leurs instruments.
Puis ils se répandirent de tous cölés, les
uns pour prendre un bain, les autres pour
aller voir et admirer les somptuosités de la
longue ligne d'hötels et de villes,qui bordent,
le littoral de notre Mer du Nord. Un grand
nombre restèrent au Kursaal, dont la direc
tion avait gracieusement accordé b nos
musiciens, et aux membres de leur familie
qui les aceompagnaient, l'accès pour toute
lajournée. La répétition des morceaux qui
devaient être exécutés le soir par M.
Thomson, le célèbre violoniste, professeur
au Conservatoire de Liège et digne émule du
non moins renommé Isaye, du Conservatoire
de Bruxelles, avait lieu en ce moment. Pour
un fin connaisseur, la répétition dun
orchestre comme celui de Blankenberghe,
avec un chef d'orchestre comme M.Goetinck,
est plus intéressante, plus croustillante peut-
être que le concert néme. En entendant de
cette manière, deux ou trois fois de suite les
dessins principaux de l'oeuvre exécutée, on
en saisit mieux la grandeur et l'idée; ensuite
on peut admirer b la fois les qualités de l'or-
cheslre et le talent de son directeur.En effet,
si eet orchestre du Casino de Blankenberghe,
eomposéd'artistesfinis, presque touslauréats
des conservatoires, et dans lesquels des
professeurs de conservatoire et des solistes
des orchestres de l'opéra.jouent une modeste
partie, est une symphonie admirablement
coinposée, son directeur M. Goetinck, que
les Yprois conuaissent si bicn, puisqu'il est
professeur de violon b notre écolede musique,
n'est pas un chef d'orchestre ordinaire non
plus. Les nombreux virtuoses, qui exéculent
sous sa direction, doiventen juger ainsi, car
nous remarquions pendant ses judicieuses
observations, qu'ils étaient litléralement sus-
pendus b ses lèvres.
Quelle belle musique que ceile qu'on fait
au Casinoréellement, en attendant les
premiers accords,on setonnait en entendant
M. Goetinck commander l'arrêt, que des
observations passent être faites encore, que
ce fini d'exécution put être amélioréLes
nombreux instruments b cordes, violons,
violoneelles— dont M.Godenne fait partie
altos, contrebasses dans leurs crescendo et
decrescendo imitaient parfaitement le bruit
montant et descendant des vagues de la mer
pendant la marée; les bois et les cors, pen
dant les piano, eussent détröné, comme qua-
lilé de son, le meilleui' harmonium, et les
cuivres, stridents quand c'était nécessaire,
avaient un son argentin, dans les petites
entrées douces. Tout l'ensemble en un mot,
depuis les sons flutés des violons jusqu'au
roulement des timbales, était splendide.
Quant au soliste, M. Thomson, nous, qui
dans notre vide d'Ypres même, et ail leurs,
avons entendu tant de violonistes, grands
virtuoses, jamais cependant, nous n'avons
entendu mieux. Quelle qualité de son!
Quelles cascades de perles M.Thomson laisse
tomber de son stradivarius Son jeu calme
et onctueux fait nager les umes musicales,
dans une extase calme et reposante, pendant
laquelle on oublie le monde et ce qui vous
entoure.
Et dire que c'était après un orchestre
pareil et devant des auditeurs habitués b
pareille musique, dont on pourrait dire, en
retorquant l'axiome, que la perfection est
bien de ce monde, que notre Fanfare devait
donner un concert.
Et dire que ce concert a été applaudi b
tout rompre, que des morceaux ont été bissés
et qu'un bouquet a été offert au chef,
M. Wenes, par le directeur du Kursaal, M. C.
de Loose, qui lui-même, est un musicien
de première force, compositeur ayant obtenu
Ie prix de Rome en signe de satisfaction
Si ce n'est pas un succès, eelui-lb, c'est
que les mots n'onl plus leur vraie signi
fication
Aussi, il n'y a pas k dire, la Grande Fan
fare, dont les concerts donnés eet été.avaient
révélé les énormes progrès, s'est positive-
ment surpassée, b Blankenberghe. Tous les
numéros du programme ont été réellement
enlevés. La marche des Incas, 1'aubade prin-
tannière, la fille du Régiment, surtout cette
admirable ouverture du Domino noir ü'Auber,
dont les premiers accords plaqués, joués
avec entrain par nos fanfaristes, ressem-
blaient b s'y méprendre au son d'une sym
phonie, tant ils étaient doux et nourris dans
leur mezzo-forte, tous ces morceaux durent
plaire beaucoup aux auditeurs de l'intérieur
du Casino, dames et messieurs, comme b
ceux de l'extérieur, des centaines d'étrangers
qui stationnèrent devant la lerrasse de eet
établissement, pendant toute la durée du
concert, puisque chaque fois, la fin de ces
oeuvres était accueillie par des bravos et des
applaudissements b tout rompre. Les petjïs
morceaux, qui servaient d'interaède aux
oeuvres principales, ont eu grar.d succès
aussi. Friquet-Friquelte, une Polka entr'au-
tres, jouée en duo pour bugle et piston, par
MM. Gam. d'Haene et Ern. Wenes a tait
connaitre au public du concert, le talent de
ces artistes.
En somme done, le concert de Blanken
berghe a été comme nous le disions plus
haul, le digne couronnement de la bril -
lante campagne musicale, que notre belle
Grande Fanfare a menée eet été.
Cependant après les bravos qui ont sou-
ligréson exécution, il lui manque encore
un autre hommage quelle obtieudra aussi
pour accentuer son succès du moins il
taut l'espérer. Ce sera d'être un peu in-
sultée, par nos uimables musiciens de la
Lulte et du Progrès, comme cela lui ar
rive chaque fois quelle donne un beau
concert. II est certain que, si les applau
dissements et les félicitations des connais-
sturs sont flaneurs, les cris de rage im-
puissante et de dépit des adversaires ne
sont pas sans avoir leur petite valeur.
Le concert, commencé b 4 1/2 heures,
était terminé vers 6 heures. Les membres
de la Fanfare eurent encore deux heures
disponibles avant le départ du train, pour
se promener sur la digue, qui présentait
un aspect joyeux et animé en ce moment.
Le temps était doux, et l'air, impregné
des senteurs de la brise de mer, était par-
fumé. De tous cótés on entendait partir des
hotels de la plage, des chants ou des instru
ments de musique. A l'horizon passaient de
grands steamers, suivis d'un long panache
de fumée prés de la plage, une flottille de
chaloupas de pêcheurs avaient pris place,
car une fête au profit des families éprouvées
par la tempête du 19 Juin dernier, devait
avoir lieu. Ces embarcations, ainsi que plu -
sieurs fapades d'hötels, étaient illuminées au
moyen de lanternes vénitiennes et un brülot
en pleine mer jetait ses vives lueurs sur les
flols.
Ceux qui se rendirent au pier qui se
dresse comme un cirque au milieu des va
gues de l'océan, eurent la bonne fortune d'en-
tendre un charmant orchestre, eomposé
uniquement de jeunes demoiselles, d'ailleurs
excellents artistes. Les unes jouaient du
violon, du violoncelle, de la mandoline, ou
de la guitare et de la flute une jouait de
la contrebasse et une autre en même temps
de la caisse roulaRte et de la grosse caisse
Vers neuf heures, au lieu de huit heures,
l'heure fixée, le train, auquel on avait du
ajouter une trentaine de voitures, tellement
la foule des voyageurs était grande, ramena
vers Ypres, nos excursionnistes, heureux et
satisfails de leur agréable voyage.
En vente chez CALLEWAERT-DE MEU-
LENAERE, rue au Beurre, 36, b Ypres
LA. VITRAUPHANIE
imitation parfaite des vitraux
destinée b l'ornementation des surfaces vi-
trées des Jardins d'hiver, Fenètres d'églises
et d'escaliers, Verandas, Lanterneaux, Serres
etc. etc.
Son prix peu élevé permet de supprimer
partout les rideaux, ainsi que le mattage si
disgracieux des carreaux.
Choix varié de dessins.
La Régie de la Wateringue du Nord de
Furnes a l'honncur de convoquei' les pro-
priétaires possèdant trente hectares de terrain
dans la dite Wateringue pour l'assemblée
générale qui aut a lieu b l'hótel de ville de
Furnes, le Mardi Septembre
1897, b 10 heures du matin.
Furnes, le 20 Aoüt 1897.
La régie, de Wateringue du JSord de Furnes.
CASTELE1N VAN HILLE, Président,
D. De HA ENE, L. ALLEWAERT, A.
HOUTSAEGER et R. de SPOT, Membres.
MARCIIE ïnédite
pour piano
PAR
EUG. GRETON.
En vente au bureau du journal.
TOMBLAIHE-NANCY Sagou
1811
Bloch
Fécule Bloch
Riz Julienne Bloch
Tapioca Crécy Bloch
Crème d'Orge Bloch
Crème de Riz Bloch
Poudre a Poudrer etc..
MANUFACTURE DE
Succ. Derdej n Frères,
RUE DU GAZ 2-3-4-5
Fabrication de premier ordre; pianos
d'étude, de salon et de luxe. Spécialité
de pianos en chêne en tous styles.
Pianos neufs depuis S25 francs.d'oc-
casion depuis 200 francs.
GARANTIE DIX ANS.
Location. Echange. Réparation.
N. B. La maison se charge de I'accor-
dage régulier de pianos de toute origine.
Harmoniums, violons, mandolines
et accessoires.
Musique de tout genre. 99
Ten bureele dezer:
Tafereelen uit den afgrijselijken
BRAND TE PARÏJS.
PRIJS "vïO centiemen.
La Catastrophe
du BAZAR de la CHAR1TÉ,
I*i'ix fr. S.OO
Cultivaleurs el Propriétaires
Ieinploient les célèbres poudres
DEFENSE pour rendre pleines
I leurs vacht s e<jumenls slériles
|3e année. Plus de 30000 réussites prouvées
disent les dames, lorsque leurs vêtements de
soie, après été portés 2 ou 3 fois seulement.
se trouvent coupés dans les plis, ou s'éraillent
comme de la ouate, ce qui a lieu fréquemment.
Cela n'arrive cependant pas accidentellement,
et ce n'est point la soie qui est brülée; cela pro-
vient de ce que, pour faire parait.re la soie plus
lourde et plus avantageuse, on la charge par
exprès d'un apprêt d'étain et d'acide phos-
phorique qui ronge les fils de la soie écrue; ce
procédé s'appelle charger la soie Pour
charger la soie on la fait passer par un bain
d'étain, quo Ton renouvelle d'autant plus sou
vent que l'on veut la charger davantage, et ce
poison destructeur la péuètre complêtement.
Les lils de soie, ce plus noble des textiles,
portent alors dója, même avant d'être sur le
métier, le germe de la destruction. Les soi-
disant» soieries, faites avec cette soie sur-
chargée, doivent nécessairement, après un court
usage, se dóchirer comme de l'amadou. De cette
facon une robe chère (y compns la facon) est
sans valeur aucune. J'envoie par retour les
échantillons de mes vraies soieries. Les étoffes
sont envoyées franco de port et de douane
domicile.
G.Hemieberg,fabrique de Soie(fourn i.&b.)Zurich.
Eu allant O, Bruxelles ne manquez
pas de visiter Vllötel des Ventes.Tl, Boulevard
Anspach. On y trouve un choix considérable de
meubles, tapis, objets d'art etc. neufs et d'occa-
sion avec prix marqué sur chaque objet. Entrée
fibre. 30
HM MAT8CJIÏJMD oflregratuitement de faire
uil lil tl 11 u 1 ti R connaitre a tous ceux qui
sont atteints d'une maladie de la peau, dartres
eczémas, boutons, démengeaisons, bronchites
chroniques, maladies de la poitrine. de l'esto-
mac et de la vessie, de rhumatismes, un moyen
infaillible de se guérir promptement ainsi qu'il
l'a été radicalementlui-mêmeaprès avoir sounert
et essayó en vain tous les remèdes préconisés.
Cette ollre, dont on appréciera le but bumani
taire, est la consóquence d'un voeu.
Ecrire par lettre ou carte postale a M.Vincent
8, place Victor Hugo, a Grenoble, qui répondra
gratis et franco par courrier et enverra les
indications demandées. (91
Mais on fondéo
en
Le plus grand succès du siècle.
TOUS LES
ICertificats des Fermes de S. M. l'Irapé-
fjratnee Charlottek Meysse, de M. le Ba-
|ron Gofflnet Freux, de 1\1. le Vicomte
1de Partz de Courtrai, de M. le Comte
|de Scy etc. et de tous les grands éle-
Jveurs du pays.
JLa boite: 2 Francs dans les Pharmacies
|Sioen a Menin, Monteyne a Poperinghe,
|Boutens a Roulers,Libotte a Ypres,etc.
as