Adjudications de travaux publics. L'eau et la Lutte. Encore le Collége de Poperinghe. Actes officiels. ontété 1'objet et que vous connaissez d'ail- leurs, puisqu'elles ont été lues en chaire. Nous constatons, dit une lettre de votre évêque, que les journaux du parti Daens ne tiennent nul compte des ordres du Pape. Interruption de M. l'abbé Daens.) Af. le Président. Ge n'est pas moi qui parle, c'est l'Evêque de Gand. M. Daens. C'est un document que nous ne pouvons pas discuter. Af. Ie Président. Vous n'aviez qu'k vous y soutnettre (Bruyants applaudissements). M. l'abbé Daens a été mandé k Rome pour s'expliquer. Le Pape ne l'a pas recu. M. l'abbé Daens. Dites pourquoi. (Ta- page inouï.)Restez dans la question. Ge nest pas en jeu. Dites la vérité.) Af. Ie Président. Si je soulève ces questions personnelles, c'est contrecceur, mais il faut que je suive M. l'abbé Daens dans l'appréciation qu'il a fait de lui-même. Je lui oppose son évêque. (Applaudisse ments.) Appréciant la suspension dont l'abbé Daens a été frappé, le Land van Aalst com pare l'évêque k Caïphe et l'abbé k Jésus. Eh bien j'appelle cela de l'hypocrisie. (Prote stations prolongées). Les démocrates de la Christens Volkspartij ne veulent pas l'union. Ge qu'ils veulent,c'est se couvrir de l'étiquette de la Ligue détno- cratique pour se draper dans un manteau d'honorabilité et de respectabilité. (Applau dissements et huées.) Nous lisons dans le Land van Aalst Dans la séance du 13 Juin du parti dé- mocratique beige, il a été décidé que le parti démocratique ne ferait qu'un seul parti. Nous avons demandé, nous, si ce journal ne reconnaissait pas la Ligue démocratique beige comme l'organe de tous les démocra tes chrótiens de Belgique. Nous avons repu une lettre de M. l'abbé Daens, déclarant que les sociétés d'Erembodeghem et autres lieux n'avaientrien de commun avec la fédéralion de la Vlaamsche Christene Volkspartij. Même réponse de MM. De Pelsmaeker, Vandevelde et De Backer. Et nous n'aurions pas le droit de dire au Christene Volkspartij: Vous êtes des hypo crites, vous vous emparez du titre de démo crates chrétiens pour vous faire un manteau de respectabilité. (Bravos et vociférations). Les journaux démocratiques ont prodigué l'injure aux caiholiques; le Recht a qualifié de scandale la suspense de l'abbé Daens. (Mouvement.) M. l'abbé Daens. II y a eu rectification. M. Verhaegen. Cette rectification, dans les termes oü elle a été faite, est une plai- santerie. Ce que je reproche au Christene Volkspartij ce n'est pas l'un ou l'autrö écart de latigage oude plume, mais un vrai système d'injures pour les catholiques et le clergé. Les deux vaillants députés de Gand, elle les a traités de domestiques. On demande l'union. Nous ne pouvons admettre l'union avec ces gens-lk que s'ils changent de conduite(Applaudissements.) Ce que veut l'ordre du jour de la Ligue, c'est ramener les égarés en les obügeant faire leur soumission. Ce que nous voulons, c'est, comme le disait M. Carton, qu'on n'érige pas fortesse contre forteresse. M. Carton de Wiart. Faites un ordre du jour en ce sens et il sera voté k l'unani- mité. Af. Verhaegen. Pouvons nous laisser passer sans protester les injures contre le clergé et les catholiques Plusieurs d'entre nous ont été traités de Ikches. Devons nous courber la tête Je fais appel k ceux qui ont crié, qu'ils reconnaissent leur erreur, qu ils reviennent k nous, qu'ils travaillent avec nous au relè- vement matériel et moral du peuple k qui, i pour ma part, j'ai voué k ma vie Af. de Ponlhière déclare que la question de principe étant résolue, il ne reste plus que la question de forme. II est évident que ceux qui se sont'rendus coupables d'écarts de langage doivent faire leur mea culpa. L'orateur dépose un ordre du jour disant que tous les démocrates chrétiens qui s'ob- stineront iPrefuser aux autorités religieuses l'obéissance et le respect seront exclus de la Ligue démocratique, mais personne ne peut être condamné sans avoir présenté ses ob servations. Af. Verhaegen déclare que si l'ordre du jour présenté par le bureau n'est pas voté, il se retirera. Un vive agitation se produit. Des délé- i gués se lèvent et déclarent que dans ces con- ditions ils ne peuvent pas voter. Plusieurs membres interpellent le bureau. Dans la salie des colloques trés animés s'engagentla sonnette du président ne parvient pas a do- miner le tumulte. Enfin, M. Verhaegen ob tient un silence relatif et donne la parole k M. Renkin. Af. Renkin. Je vous supplie tous d'être calmes. Mes collègues de la Chambre et moi, nous sommes tous d'accord pour prier le bureau de surseoir. Je supplie M. Verhaegen, notre dévoué président, de retirer la déclaration qu'il a faite tantót au nom du bureau. (Applaudis sements.) Af. Verhaegen.Je me considère comme dans l'impossibilité dedirigerla Ligue dé mocratique si l'ordre du jour du bureau n'est j pas voté. Une nouvelle reunion k quinzaine ne servira k rien. Votons aujourd'hui. (Cris nombreux de Ajournement, ajour- nement!) M. Jean Mabille appuie vivement la motion d'ajournement qui laisse intacte la situation du bureau et permettra aux délégués wal- lons, moins au courant de la question que j les flamands, de conférer avec leurs cercles. M. Verhaegen. Jecrainsque, dans quinze jours, vous ne soyiez pas plus avancés qu'au- jourd'hui. Je suis plus peinéque personne des incidents de cette séance, mais je ne puis accepter la motion d'ajournement. (Nou veau tumulte.) L'appel nominal se poursuit au milieu d'une vive agitation. La motion d'ajournement est repoussée par 109 voix contre 41. (Applaudissements.) M. Verhaegen. Je met aux voix l'ordre du jour du bureau qui est le plus étendu. Plusieurs membres demandent de nouveau la parole un vil tumulte s produit t'appel I nomina! reprend au milieu du brouhaha. I^'orili-e fin jour d« bureau est adopté pas* 208 voix con> tx*e St. (Vifs applaudissements. Cris de j Vive Verhaegen La séance est levée a 6 h. 10 Mais l'eau n'est pas meilleure, pcétend-il. La qualité reste mauvaise. La contenance en matières organiques reste énorme et dé- passé nctablement les limites fixées par les hygiénistes. De plus, eet été, elle était plus chaude que les autres étés, de sept k buit degrés centigrades. Cette augmentation provient de l'exposition au soleil dans les bassins de décantation. Le 28 Juillet il a été constaté, au robinet, en ville, une température de 23 degrés centigrades et un dosage de 141 milligrammes de ma tières organiques au litre. Une eau aussi chaude,aussi richeen matières organiques, forme un milieu favorable pour le déve- loppement des bacciles des maladies zy- motiques. Voila ce qui est incontestable. En supposant que tout cela soit incontes table, nous aurions le droit, de répondre k M. Vermeulen: cherchez nous une autre eau. Les expériences faites ont démontré qu'il n'y a pas, dans nos environs, une eau meilleure et, dans tous les cas, assez abondante pour alimenter la ville. Alors Mais alors, si l'on n'a pas ce que l'on aime, il faut aimer ce que l'on a. C'est ce qu'ont compris les membres de la commission spéciale qui a examiné la question. C'est ce qu'ont pensé et compris égaiement les membres du Conseil commu nal les amis de M. Vermeulen compris qui ont voté le système actuel. L'honorable conseiller progressiste était seul de son avis... comme toujours. Et, c'est pour avoir raison contre tous, que M. Vermeulen pardon, La Lutte -- a imaginé la maladie zymotique du Typhus, cherchant k faire croire k l'existence de cette maladie pendant eet été et attribuant cette maladie k l'eau potable de la ville. La Lutte n'a point poursuivi d'autre but 1 dans sa polémique.,. zymotique. Sa préoccu- pation dans son numéro de Samedi dernier, oü elle parle encore du Typhus, a été de don- 1 ner raison k M. Vermeulen. Nous i'avons dit li a été procédé, Samedi, au gouver nement provincial, aux adjudications sui- vantes l'Réfeclion d'une partie du pavagc des ruesauBeurre, du Temple et des Bouchers k Ypres. Estimation 33,500 fr. Ont soumissionné MM. Angillis, Ypres 42,650 fr. L. Hautekeet et De Boedt, Bece- laere, 38,990 fr. G. Lapiere, Ypres, 43,000 fr.; L. Bataille, Poperinghe, 40,500 et 40,900 fr.; J. Wallaert, Ypres, 42,300fr. 2° Pavage k exécuter aux routes d'Ypres k Locre, d'Ypres k Neuve-Eglise et de St-Eloi vers Armentières. Estimation 65,300 fr. Ont soumissionnéMM. Persyn, Maria- kerke-Bains, 74,400 fr. J. Braet, Oost- kerke lez Bruges, 71.450 fr. L. Bataille, 69,200 fr. L. Hautekiet et De Boedt, 69,800 fr. 3* Pa vage dans la traverse de Warnêton, appartenant k la route d'Ypres k Pont-Rouge. Estimation 6,800 fr. Ont soumissionné: MM. G. Delapierre, 8,100 fr.; Minet-Van Severen, Warnêton, 7,880fr.L.Hautekiet, Becelaere, 8,500fr.; Victor De Waele, Leupeghem, 7,948 fr.; L. Bataille, 7,790 fr. Cette dernière soumission était irrégulière. 4* Réfection de la route de Kerkhove k Vive-St-Eloi, entre la gare et l'écluse de Vive-St-Eloi. Estimation 30,000 fr. Ont soumissionné: MM. L. Bataille, 35,000fr.J. Janssens, Syngem, 33,000fr.; V. De Waele, 28,446 fr. 5* Etablissement d'unc voie cyclable sur la route provinciale d'Ypres vers Tbourout. Estimation 5,250 fr. Ont soumissionnéMM. L. Hautekiet et De Boedt, 8,999 fr. Nous répondons aujourd'hui partie de la lettre de M. P. V. - len adressée k la Lutte. Nous avions écrit que l'administration communale nous a fourni depuis un an, une eau plus abondante et incontestablement meil leure que celle qui existait avant. Cela n'est pas vrai, répond M. Vermeulen. La pression est plus forte, voilé tout. C'est déjk quelque chose, et cela veut dire qu'il y a de l'eau. Tout le monde peut con- stater le fait ehez lui. II eut done été difficile de nier ce point. Mais M. Vermeulen nierait ce fait même, que cela ne nous étonnerait pas de sa part. Combien de fois n'a-t-il pas nié l'évidence précédemment, La Lutte eut créé le Typhus pour les besoins de sa cause. Mais les conslatations de M. Vermeulen sont-elles exactes? L'eau a été, par moments, plus chaude eet été que les autres années. G'est possible; 1 mais il a fait aussi, par moments, plus chaud f que les autres étés. j Du reste, les statistiques produites par M. 1 le Bourgmestre, lors de la discussion, au conseil communal* de la question de l'eau aliraentaire ont démontré k toute évidence que l'eau de la ville n'a jamais occasionaé las I maladies zymotiques dont parle M. Vermeu- I len. Une maladie qui règne quelques fois k j Ypres et c'est la seule la variole, n'est 1 pas oecssionnée par l'eau, et, dans son écu- j mération, M. Vermeulen a bien soin de ne jj pas en parler. I Pour fiöir, M. P. V. persiste, dit-il, dans I son système. Nous n'en doutons pas. Vous I verrez l'eau entrer plutöt eu combustion que j devoir M. Vermeulen renoncer k une idéo, j öites lui bianc, il clira toujours noir. G'est i chez lui une maladie qui n'est pas préeisé k la seconde ment zymotique, mais qui n'est pas sans - P. Vermeu- jj présenterun caractère charmant. j Dans le monde entier, dit il, on condamne les eaux superficiell.es, c'est a-dire eaux de rivière ouétang. L'on verra hientöt en inter - dire l'emploi par mesure législative. Cela se fera peul être le jour oü M. Ver meulen entrera h la Chambre des Représen- tants. Mais, en attendant, il s'écoulera encore bien de l'eau par l'Yperlée. Et quand nos futurs radico socialistes noteront Interdic tion de leau de nos étangs, le gouvernement coma&encera sansdoute par établir des sour ces d'eau k Ypres. Je ne sais pourquoi on ne l'a déjk fait k Le Moniteur mentionne quatre nouveaux suceès obtenus par le Collége de Poperinghe au concours gouvernemental M.Verbouwe Ovide^e la 4™e latine obtient le 1" prix en version latine. M. Merievede Sylvain, le ler accessit. M. Platevoet Camille, le 4m* accessit. M. Boedts Albert, éiève de 2de, la 1" men tion honorable en version grecque. Nouvelles et chaleureuses félicitations. Laeken. Chemins de fer vicinaux d'Ypres a Fur nes et d'Ypres a Neuve- Ecjlise}avec embranchement vers WarnêtonPrix et condi tions de transport Le Ministre de chemins de fer, postes et télé;raphes, Vu Partiele 6 de la loi du 24 Juin l88o sur les chemins de fer vicinaux, portant que les tarifs sont réglés par la Société Nationale des chemins de fer vicinaux sous l'approba- tion du gouvernement Vu la loi du 25 Aoüi 1891, portant revi sion du titre du Code de commerce concer- nant les contrats de transport Vu les arrêtés royaux du 22 Mars 1888. du 24 Décembre 1895 et du 28 Juin 189 déclarant la Société Nationale des chemins de fer vicinaux concessionnaire des chemi de fer vicinaux d'Ypres k Furnes et d Ypres k Neuve-Eglise, avec embranchement vers Warnêton Revu les prix et conditions de transpor en vigueur ou admis sur ces chemins de A

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 2