Variétés. NOUVELLES D1VERSES. pioduit des impóts et taxes est également supérieur aux prévisions. Le revenu des propriétés non balies et des herbages dont nous espérions fr. 8,500 n'a donné que fr. 7,326.93. La location de la pêche présente une plus value de fr 207 et la vente des noix et bois taillis etc.,une différence en plus de 900 fr. Le poids public donne une plus value de fr. 400 Le marché au beurre de 1,400 L'abattoir de 500 Les glacières de 600 Les fóires 275 Par contre le service de inhumation offre une moins value de fr. 1,000 et l'école de natation de 800 Notre dividende dans Sexploitation du chemin de fer vicinal Furnes augmente cha- que année. L'État ne nous a pas payé en 1896 comme les années précédentes les subsides pour l'Académie des Beaux-Arts, soit fr. 1,863 ni pour l'École de musique 1,300 soit en tout 3363 Ces deux établissements ont coüté k la ville en 1896 l'Académie fr. 5,412.17 l'École de musique 5,597.90 soit ensemble 10,010.07 sauf k défalquer fr. 372 montant d'un sub side provincial, Le conseil connait les difficultés surgies entre l'administration centrale et la ville. Le gouvernement exige pour les Académies et les écoles de musique l'exécution entière d'un programme trés développé, qu'il nous est impossible de suivre complètement. Le ministère du l'lndustrie et du Travail ne montre pas cette rigueur excessive, II admet l'orgarisation d'établissements écoles in- dustrielles ou professionnelles, ^adaptés aux exigences raisonnables des diverses loca- lités. Tout en voulant des écoles bien orga- nisées et capables d'amener de bons résul- tats, il s'incline devant les circonstances. Nous aurons k aviser aux mesures pren dre relativemeut it ces deux institutions, Le collége étudio en ce moment cette double question. Des propositions vous seront faites lors de la discussion du budget de 1898. Dépenses. Le montant des dépenses ordinaires avait été ftxé par le budget itfr. 298,716 44 II s'est élevé it 277,376.48 L'excédent k 1'ordinaire est done de 21,339.96 Des différences se sont produites k presque tous les paragraphes pnncipaleraent 3 Commerce et Industrie. La non ex ploitation du chemin de fer vicinal d'Ypres it Warnêton et Neuve Eglise, donne lieu k une économie de fr. 5,530. 4. Voiiie, hygiene, salubiilé. Les frais ordinaires d assainis&ement ont été compen- sés par des dépenses exmaordinairrs de lit fr. 4,000. Le service des eaux alimentaires n'a coüté que fr. 3,444.02 au lieu de fr. 5,000 pré- vus différence environ fr. 1,600. Le service de l'école de natation fr. 663 au lieu de 1,400. 5. Le service des inhumations fr. 4,000 au lieu de fr. 6,000. 8. L'instruciion publique accuse une moindre dépense de fr. 3,000 environ. §11. La dette communale plus de fr. 3.000 de moins que le crédit voté. Nous avons payé sur ce crédit, outre le service de la dette nouvelle pour la partie émise pen dant l'aiiriée, aux Hospices et au Burèau de bienfaisance des intéréts it raison de 4 °/0, respeciivement du 11 Mars au 31 Aoüt 1895 fr. 5,434. 52 et du 8 Octobre au 8 Novem- bre fr, 859,62, ce en règlement de compte. Plusieurs crédits ont été épuisés it peu de chose présmais aucun n'a été dépassé. II n'y a eu ni virements ni transferts. Les in- suffisances, peu nombreuses, seront régula- risées au budget de 1898 par rappels. En dépenses extraordinaires nous croyons pouvoir signaler Achat de nouveaux fusils pour les pom piers 833.20 Curagedu ruiseau vijverbeke.de 1,094.50 200 2,000 605.25 1,495.49 2,488.76 'étang de Dickebusch id en amont de l'étang Elections communales Nouveaux réverbères Trottoirs rue St Jacques Elargissement de la rue des riches claires Hotel Hynderick,grosses répara- tions 4,469.65 Porte de Bailleul et promenade 2,967 Pavage rue de Stuers 2,498.99 Un chemin d'accès aux herbages de Dickebusch, Talus enraagonnerie l'étang de Zillebeke, Chemin de ronde de la route de Lille k la station 1,996.26 Chemin de ronde de l'abattoir k la Porte de Thourout 1,498.75 Eclairage boulevard Malou 463 Restauration del'Egl. St Nicolas 5,000 A l'École industrielle 2,499.98 A l'École gardienne 1,943.03 Reconstitution du capital Vandenpeereboom, livrets de la caisse d'épargne 6,413 88 Voirie vicinale, extraordinaires 2,982.20 Trottoirs rue des plats 2,197.05 Le montant des dépenses extraordinaires est de 58,753.79 en crédits nouveaux, et de 20,782.32 en rappels soit 79,536.11II est inférieur aux crédits votés de fr. 16,914.97. Nous avons indiqué en commengant ce rapport le résultat final de l'exercice. Un mot encore de Ia comptabilité de l'em- prunt. Le conseil a décidé qu'elle serait re- portée dans un registre spécial. Nous avons l'honneur dele soumtttre k voire examen. La comptabilité est divisée en service extra ordinaire qui donne les opérations faites sur le capital et en service ordinaire, qui se rapporte au paiement des intéréts et k i'a- mortissement. En 1895, selort les chiffres extraits du compte de cette année, nous avons regu du chef de l'emprunt, en contre-partie des obli gations émises, 637.000 fr.Nons avons payé en dépenses imputable.? sur l'emprunt, retn- boursement de la dette ancienne, travaux des eaux et, égouts. 668,870 soit 31,870.59 de plus que les sommes regues. La caisse de l'emprunt est en conséquence redevable k la caisse communale d'une som- me de mêrne importance et l'excédent de 1895 s'élèveen réalité k fr. 151,051.02 celui de 1896 k fr. 146,909 50. Les fonds se trouvant k notre disposition, nous avons cru faire une opération avanta- geuse en procédant de la sor te. Une émission d'obligations aurait entrainé ie paiement d'in- térêts. En 1896, nous n'avons fait aucune opéra tion sur l'emprunt. Le compte de 1897 renseignera les en- trées et sorties de fonds réalisées ou faites dans ces deux années. Les recettes s'élevant k ce jour k la sommc de fr. 706.384 les dépenses k 753,890.41 L'emprunt est done redevable k la caisse communale de fr. 47,506.41. C'est presque le montant des fr. 50,000 provenant du pa lais de justice. Le nombre d'obligations émises lorsdul" tirage en 1896 est de fr. 6456, laissant un disponible, k la suite du remboursement, de 2035 obligations. Les émissions de 1897 sont au nombre de 708. En 1897, 44 obligations sont sorties au tirage, le disponible est aujourd'hui de 1325 obligations, Dans les deux tirages effectués, 20 obli gations non émises sont sortieselles ont été annulées. Sur le service ordinaire, de l'emprunt, l'annéel896laisse un excédent deIr.9,524 45. L'arinée 1897 laissera environ fr. 5,000. Les divers détails que nous venons d'ex- poser vous permettent de voir combien la situation financière de la ville est améliorée. Nous avons pu exécuter de nombreux tra vaux, améliorer sérieusement divers ser vices. Nous pouvons continuer k marcher dans cette voie l'intérêt public le demande. Un dernier point. Nous relevons dans nos recettes des sommes qu'il faut considérer comme capitaux, qui, en conséquence, sont sujets k remploi. Telles sont Vente d'arbres fr. 1,300 Terrain Vergracht annuité Terrain Rabau id id id id id Vermeulen-De Goene Dezutter Arthur Chemin de fer Valcke, soulte Van Damme André 2.160 2,520.30 236.23 4,016 30 1 175 82 1,048 11,250.13 Le produit de quelques'uns de ces terrains était trés minime on peut l'évaluer k une cinquantaine de francs. Les autres ne don- naient aucun rapport. Par contre nous relevons parmi les dé penses, environ 25,000 fr. payés pour tra vaux et reconstitution de capitaux, qui font la contre partie des recettes signalées ci-dessus. Ces remplois font i'objet d'annotations spéciales, qui vous seront soumises lors de la discussion du budget pour 1898. Le collége a l'honneur de vous proposer d'approuver le compte de 1896, moyenoant la légère modification indiquée aux totaux des recettes. Le Bourgmestre, Anciennes chroniques et légendes Yproises (suite). A. Construction des Halles. L'année 1200, fut commencée la construc tion du rnagnitique monument les balles aux draps qui avec la collégiale St Mar tin sont la gloire de notre cilé. A cette époque, la ville d'Ypres était flo rissante entre toutes les villes de Flandre et du Brabant. Pour en donner une preuve, d'apiès les historiens Megeries et Guceardin, ces impo- sanies halles ont abrité, après leur aohève- ment, plus de 6000 métiers de tissage, pour les draps que notre ville expédiait par loute l'Europe en France, en Angleterre, en Es- pagne et jusque dans l'empire grec, k Con stantinople même. La cbarpente pour la toiture vint de l'Ir- lande. Le bois de ce pays était tel, par sa nature, quil n'était pas susceptible d'etre attaqué par les vers, et devenait p!us dur et plus fort d'année en année. Des milliers d'ouvriers travaillèrent pen dant de longues années k cette construction. Leur salaire ne s élevait qu'k quelques cen times par jourmaïs k cette époque la mon- naie était si rare et d'une valeur si élevée, que pour ce pauvre salaire d'un jour, les ouvriers pouvaient s'acheter une mesure de blé ou des victuailles d'autre nature, qui allaient presque pour rien. Cela faisait que malgré la modicité deleursalaire.les ouvriers vivaient fort aisément et pouvaient faire même des économies. Pendant ce travail, il arriva un fait sin gulier et regrettable. Un père y était employé avec son fils. Comme le premier gagnait un denier de plus que le dernier, ce fils déna- turé en devint si envieux qu'il chercha dis pute k l'auteur deses jours, et de rage, le tua. II regut la punition de son crime et le sou venir de ce fait lamentable fut perpétué par une pierre commémorative placée dans la fagade qui donne sur la Grand'Place, prés del'endroitoü était autrefois le grand esca- lier d'bonneur, sous la statue de N. D. de Thuyne, escalier qu'on a supprimé plus tard. B. Massacre de l'Edilité Yproise par le peuple émeuté en 1303. L'année 1303. un an après la célèbre ba- taille des Epérons d'or, la veille de St André, le peuple Yprois, persuadé que les seigneurs, qui régissaient la ville, étaient portés pour la France et appartenaient au parti des leliaards, s'ameutèrent et vinrent les atta- quer dans l'hótel de ville même, leur repro- chant, que l'année précédente, quand les Frangais occupaient encore la Flandre, par leur faute et sur leur instigation,plus de 600 citoyens de leur ville avaient été trahis et massacrés par les étrangers abhorés, lors de l'attaque du chateau d'Haringhe. La salie des séances fut envahie et les neufs magistrats, dont le nom suit, furent tués sans miséricorde et leurs cadavres je- tés ensuite par la fenêtre de la salie échevi- nale, dans l'espace carré et ouvert, qui donne sous la tour, au donkerpoort Ces malheureux furent enterrés dansl'é- gliseSt Martin prés de l'entrée qui se trouve devant les halles, nommée communément la petite porte et un service commémoratif an nuel qui se célèbre encore de nos jours, fut institué. Les noms des magistraits ainsi mas sacrés étaient1° André Vanacker, premier écbevin 2" Michel Paeldinck 3" Fronpois Debeer 4° Michel Vellemaeker5° Jean Copsen; 6° Jacques Baerdonck; 7° Jean Peper; 8' Barthelemi Marcyn et 9" Michel Van Loo. Quand l'ordre fut réiabli en ville, une nouvelle magistrature fut formée et installée le 2 Décembre de cette même année 1303; plusieurs membres étaient proches parents des assassinés. Elle était composée de Arnould Vanmar- cke, premier écbevin; André Paeldinck Philippe Vanhove Thomas Van LooPierre PeperMichtsl de V'ynck Roger Gustin Jacques Van den Bussche et Jean Roo. Un accident est arrivé hier soir sur la b* gne du chemin de ter de la Flandre occiden tale, cclle do Courtrai k Ypres un chariot a été pris au passage k niveau fermé k Wevel- ghem par le train de Courtrai vers Ypres i 18 h. 15. Un homme qui se trouvait sur le chariot a été tué, la personnel du train lég remem cor tusioriré et la machine a dérai L'étatdeM. Begerem, mihistre de la stice, reste stationnaire, mais avec tendab k l'amélioration. Le Courrier de Bruxeles> qui donne ce renseignement, ajoute Toutefois, rien ne permet d'assurer q l'honorable ministre sera rétabli dés a prochain. (e Dans les milieux politiques on co du reste que la Ghambre ne siégera PaS B°" SlJRMONT DE VOLSBERGHE. ïüii alla,nt, a 15i-n x<-11 e»s ne manquez pas de visiter VIlótel des Ventes,l\., Boulevard Anspach. On y trouve un choix considérable de meubles, tapis, objets d'art etc. neufs et d'occa- sion avec prix marqué sur cbaque objet. Entrée libre. 3"

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 2