B DELEU 0IE VILLE DEL LIÉGE. EMISSION DE 681,455 OBLIGATIONS DE 100 FRANCS 2 X Le baptème et la première Communion de Mariano. Anciennes chroniques et légendes Yproises. Chronique artistique. Chronique Religieuse. Bal-Soie p. robes ei Satins p. mascarades 95 cis. ft^refïiifï de 3UX Spisü! PltlX DE SODSCBIPTION EIS ESPteT I 93 FltANCS le Mercredi 15 et leJeudi 16 Décembre 1897. ili - [I l'tlll III I I ttijjl] Avons-nous besoin de répondre encore aux allégaiions du Progrès qui se borne dire: Du 23 Septembre au i3 Novembre il n'a pas plu,chez les patrons du pieux Journal Cela ne nous étonne guère. lis sont tellement a l'eau, avec leur fa- meux chateau d'eau, qu'ils ne voient ni ne sentent plus la pluie t II a done plus chex les patrons du Progrès Proficiat Ensuite le Progrès dit que M. Brun- faut n'a ni approuvé ni votê les dépenses des centaines de mille fraucs pour la nouvelle canalisation; M. Brunfaut s'est abstenu. C'est vrai, il s'est abstenu, alors que ses amis YOtaient pour et que M. Vermeulen seul a voté contre. Nous rectifions done. Mais nous avons vainement cherché les mo tifs de l'abstention de M. Brunfaut.. II s'est abstenu sans motifs. Le jeune congolais a été baptisé Dimanche midi par M. le curé Ryckeboer, de l'église St Nicolas, aumónier militaire. Mariano a fait sa première Communion Mardi. II a monté les marches de l'autel avec son parrain M. le Lieutenant Lapiere, édifiant la nombreuse assistance par son recueiliement. Mariano quittera le pays avec M. Lapiere, le 6 Décembre. Notre eoncitoyen s'est distin- guédans plusieurs combats et notamment lors de la révolte des Kassaï oü il fut griève- ment blessé. 11 se constitua ótage chez un chef congolais réfractaire k toute alliance avec l'Etat indépendant. M. Lapiere est engagé par une société commerciale. II en- treprend son second départ. Nous souhaitons beaucoup de succèsk notre eoncitoyen et nous espérons le revoir un jour plein de santé Un supplément de 6 pages est joint au numéro de ce jour. A l'occasion de la S" Barbe, l'Harmonie communale fera entendre, Dimanche, 5 Decembre 1897, pendant la raesse de 11 t/s h., une grande fantaisie de 1'opéra Hamlet, d'Ambroise Thomas et une Marche triom- phale, de Léo Délibes. (suite) Massacre des Templiers. L'ordre des templiers, fondé au commen cement des croisades, pour aider k défendre le St Sepulcre et la terre sainte, conquis par les chrétiens sur les infidèles, avait par la suite grandement dévié de sa voie. C'était un ordre semi-militaire semi-reli- gieux, composé en grande partie de cheva liers. II était devenu si puissant, qu'il Unit par porter ombrage aux souverains des pays chrétiens. A l'instigation du Roi de France, Philippe le Bel, ceux-ci résolurent de l'exterminer en un même jour. Toutes les villes importanles possédaient un couvent de eet ordre. A Ypres, il était situé k l'ouest de la ville, dans les prairies au delk de la gare d'aujourd'hui. On sait que la porte qui donnait jadis accès k ces cótés, etrécemment démolie, s'appelait la porte du temple. L'an 1307, les templiers venaient de don nar un grand festin car leur vie était loin d'étre austère et religieuse. —Plusieurs fem- l mes y avaient assisté, et deux d'entre elles, qui avaient fait les apprêts du banquet, lo- gaient dans le couvent, quand pendant la nuit, une troupe de soldats armés jusqu'aux dents, attaqua le couvent. Un novice auquel, avant de se livrer au repos, les templiers avaient ordonné de voir si toutes les issues étaient bien closes, les avait vu venir de loin arrivés prés du cou vent, ils se mirent k enfoncer les portes du bktiment Voyant cela, le novice s'enfuit en toute hkte et alia se cacher dans un petit grenier, situé k l'écart et attenant k la cham- bre oü les deux cuisinières précitées dor- maient. De lk, il put voir et entendre toute la scène sanglante. Les templiers arrachés k leur lit, étaient massacrés sans pitié par les brigands sou- doyés. Geux qui parvenaient k s'échapper de leur celluie, étaient jetés par la fenêtre et tués dans la cour. Une troupe de soudards k cheval entourait l'édifice pour empêcher qu'un seul échappait. Notre hommc caché ainsi, entendait avec angoisse et un serrement de coeur inexprimable les cris d'effroi et les lamentations de ses frères, qui, les membres brisés par la chute, étaient achevés dans la cour. Quand le massacre fut fini, les brigands se livrèrent k l'orgie. Les deux femmes trou- vées également avaient subi le sort des templiers. Au matin, les bourgeois de la ville vinrent contempler en foule le lieu du massacre,mais un détacberaent de cavalerie entourant le couvent leur en interdisait l'entrée. Dans l'après-dinée, les cadavres des malheureux religieux furent tous enterrés au cimetière de l'église de la S" Croix et des commissai- res, par l'ordre du Roi, vinrent faire la no menclature de toutes les ricbesses du couvent, tant en meubles qu'en objets précieux. Ceci fait, ils partirent en emportant les clefs du bktiment. Le novice, après leur départ, sortit de sa cachette et grimpant au-dessus des murs, parvint k s'échapperil se rendit alors au faubourg de N. D. ten Brielen oü habitait un de ses parents avec sa fille. II arriva pendant la nuit et grand fut l'é- tonnement de cette dernière, quand ouvrant la porte, k ses coups retirés, elle reconnut son cousin le templier Ces braves gens le cachèrent avec soin et plus tard l'ancien religieux se maria même avec sa cousine. ainsi que le cite l'auteur de la chronique d'Ypres, Thomas de Ruve, qui dit que le novice échappé au massacre des templiers, est mort k l'kge de 80 ans, après avoir été marié pendant environ 25 ans avec sa cousine et qu'il a été enterré au cimetière de St Michel en 1345, laissant trois tils et deux filles. Deux anciens élèves de notre Académie des Beaux Arts ont obtenu de haute distinc tion k la distribution des Prix de l'Académie royale des Reaux-arts et de l'Ecole des arts décoratifsde Bruxelles, qui a eu lieu le 28 Novembre 1897. M. Henri Beirnaert a obtenu le premier prix dans la section C, étude de grands ensembles d'après nature. M. Verhack Emile a obtenu le premier prix dans le cours de sculpture d'après l'antique. (Torse) Nous adressons aux lauréats et k leurs families nos plus cordiales félicitations Eglise de St Martin. Confrérie de N. D. de Lourdes et Aposto- lat de la prière pour la conversion des pé- cheurs. Mercredi 8 Décembre,fête de lTmmaculée conception de la Sle Vierge. Indulgence plé- nière. Messe solennelle k 8 heures k l'in- tention des membres de la confrérie. Dimanche 12 Déco bre, 2me Dimanche du mois, indulgence plénière. que Hennebergr-Soie noire, blanche et couleur, a pariir de 95 ets. jusqu'a fr. 38.50 le mètre en uni, rayé, quadriilé, fagonné. Damas etc. (env. 240qnal. et 2000 nuances et dessins diff.), franco de port et de douane k domicile. Echantillons par retour G.Henneberg, Fabrique de Soie (founiIIt .)Znrich. BURGERSTAND VAN YPER. Van den 26" November tot den 3» December 1897 Geboorten Mannelijk geslacht 4 Vrouwelijk 3. Huwelijken. Versavel Henri, daglooner en Degrou Natha lie, kantenwerkster. Sterfgevallen. Notredame Amand, 66 jaar, daglooner, wedu- waar van Muyle Eugénie, Meenenstraat. Vanden Driessche Hubertine, 22 jaar, mode werkster, ongehuwd, de Haernestraat. Van- denbussche Filip, 77 jaar, zonder beroep, echt genoot van Priem Amélie, Rijselstraat. Tresy Cecilia, 91 jaar, zonder beroep, weduwe van Seys Benoit,Rijselstraat Carpentier Florence, 83jaar, zonder beroep, weduwe van Vermeulen Pieter, St-Jans Hospitaalstraat. Destoop J«an, 27 jaar, bediende van bruggen en wegen, echt genoot van Croigny Victorine, Diksmudestraat. Kinders beneden de 7 jaar. Mannelijk geslacht 0 Vrouwelijk 0 Vj.OV ser -po Dépot k Ypres chez Donck frères rue de Lille. 28 En allant Bruxelles ne manquez pas de visiter Vllötel des Ventes71, Boulevard Anspach. On y trouve un choix considérable de meubles, tapis, objets d'art etc. neufs et d'occa- sion avec prix marqué sur chaque objet. 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Phillippson k la Gaisse Commerciale de Bruxelles; chez MM. Balser et C"; chez MM. Gassel et Gie; chez MM. J. Matthieu et (ils. A LIÉGE k la Banque Liégeoise: k la Banque Générale de Liége; au Crédit Général Liégeois chez MM. Nagelmackers et fils; chez MM. de Mélotte de Noidans et'C1*; k la Banque d'Escompte et de Comptes-Courants; chez M. Jules Frésart; chez MM. Meuf- fels, Neef et Cie; chez MM. 6. Oury et Cie. A ANVEBS k la Banque d'Anvers; k la Banque Centrale Anversoise; k la Barique de Crédit Commercial; k la Banque de Commerce; chez MM. A. de Lhoneux, Linon et C'c. A GAND k la Banque de Gand k la Banque de Flandre. A BRUGES k la Banque de la Flandre Occidentale. A CHARLEROI k la Banqut Centrale de ia Sambre. A C0URTRA1 k la Banque de Courtrai. A HASSELT k la Banque Centrale du Limbourg. A HUY chez MM. G. de Lhoneux et Cic; chez MM. Delloye Dodé- mont et C*. A LA LOUVTÈRE k la succursale de la Banque du Hainaut. A L0UVA1N k la Banque Centrale de la Dyle. A MALINES k la succursale de la Banque Centrale de la Dyle. A MONS k la Banque du Hainaut A NAMUR k la Banque Centrale de Naraur; chez MM F Kegeljan et Cie; chez MM. A. de Lhoneux, Linon et C'e. A TOURNAI k la Banque Centrale Tournaisienne; chez MM J. Houtart et Ci5; chez MM. H. et L. Leman. A VERV1ERS k la Banque de Verviers; chez MM. do Lhoneux, Linon et Cie; chez MM. Modera et Cie. A YPRES k la succursale de la Banque de Courtrai. Des prospectus détaillés sont a la disposition du public aux guichets des établisse- ments et maisons de banque ci-dessus. Ml I I lalH «r DÉPOT (A base végétale) fait dispa- railre les chevttix gris er; peu de jours fortiMe la cheve- V& lure, en arrète la chute. 11 nr tache pas la peau. JExiger au goulot En flacons do 1 fr. 50 et 2 fr. 50 Teinture anglaise spéciale pour barbes 2 fr. le flacon.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 2