n
Vitrauphanie
CHRORIQUE LOCALE
ITALIË.
La péréquation cadastrale.
En Cour d'Assises.
Grande Fanfare.
Empoisonneurs publies.
Chronique artistique.
La Ste Barbe.
Bibliographie.
contre un officier de l'armée. Nous avons
été obligés, par notre code de justice mili
taire, d'ouvrir une enquête, qui a été pour-
suivie dans les formes légales et régulières.
Voici la conclusion de cette discussion
Le gouvernement avait accep'é l'ordre du
jour signé Lavertujon, ainsi conpu
La Chambre, affirmant l'autorité de la
chose jugée en s'associant k l'hommage
rendu par le ministre de la guerre k l'armée
fran^aise, passe it l'ordre du jour.
On a voté plusieurs fois sur cet ordre du
jour qu'on a divisé en plusieurs parties.
M. Alphonse Humbert y a fait ajouter
«La Chambre,approuvant les déclarations
du gouvernement et cette ajoute a obtenu
325 voix contre 153.
L'ensemble de l'ordre du jour a été voté
par 313 voix contre 65.
Ghatiment du frane-macou Crispi.
La séance de la Chambre italienne, dans
Isguelle on a discuté la raise en accusation
de Crispi, a rappelé les plus dramatiques
séances du Parlement franpais pendant la
période du Panatna. On peut dire que l'an-
cien minislre a vu commencer la chatiment
de tout le mal qu'il a fait it l'lialie.
En vain a-t il essayé d'en imposer encore
par de vaines déclamations. Quand il a tenté
d'apitoyer les députés en s'écriant d'un ton
pathétique: II est douloureux qu'k 74 ans,
après en avoir dépensé cinquante-trois au
service de mon pays... un tumulte indescrip-
tible lui a coupé la parole. De toutes parts,
les députés orient! Assez: Ne contez plus de
de telles fables! Respectez l'asserablée!
Le président intervient k grands coups de
sorinette, suppliant qu'on laisse parler l'ora-
teur. «Non non qu'on le fasse taire! e est
une bonte
Enfin. M. Zanardelli parvient k domir.er
i'orage. Alors Crispi, restédebout, immobile,
contiupe ses protestations sentimentales:
J'ai la conscience tranquille. J'ai l'ame
pure. Je suis sur d'avoir servi mon pays et si
l'Italie avait encore besoin de mon concours,
je ne lui refuserais pas
Jamais ripostent ses adversaires.
Nous savons le prix de vos services Souve- j
nez-vous d'Adoua
Sous cetouragan declameurs vengeresses,
Crispi reste d'abord imperturbable. A la fin,
il s'assied. II était temps, car le président
n'aurait pu refréner plus longtemps l'exaspé-
ration de l'asserablée.
C'est k la presqu'unanimité que la Chambre
a déféré l'ancien minislre k une Commission
de sepl membres choisis dans les divers par
tis.
La composition de cette Commission a été
faite par le président de la fsQon la plus im
partiale.
Dans certaiaes communes, on essaie de
fomenterdes murmures contre le gouverne
ment, it propos de la revision du revenu ca
dastral.
C'est le revenu cadastral, on ne l'ignore
pas, qui sert de base a ia perception de l'im-
pöt foncier.
La valeur des propriétés balies ayant aug-
menté, dans une proportion parfois assez
considérable, depuis 1860, date de la dernière
péréquation, les adversaires du gouverne
ment cherchent it établir que l'impót foncier,
par suite, sera de même nécessairement aug-
menté.
II y a lit une manoeuvre éb'etorale dont les
libéraux attendent un effe. d'autant plus mer-
veilleux que la vérité, it ce qu'ils espérent,
ne pourra pas être connue avant la fin de l'an-
née prochaine.
A notre avis, ils se font illusion. La péré
quation cadastrale a pour but, il est vrai,
d'obtenir urte plus équiiable répartition de
l'impót; mais les déclarations forraelles et
réitérées du gouvernement nous ont depuis
longtemps appris quelle aura pour premier
résultat un notable dégrêvement de l'impót
foncier.
La péréquation cadastrle ne fourniten effet
que la base de l'impót foncier. Quant au chif-
fre de l'impót, c'est le budget des voies et
moyens qun l'indique. Jusque'k présent, on
percevait, it litre d'impót, 7 p. c. du revenu
cadastral. Mais il est dès ores certain que,
sous le nouveau régime, la proportion sera
moindre.
Nos amis ne permettront pas que, sur cette
question, des idéés erronées, répandues par
l'animosité politique, s'accréditent dans l'o-
pinion.
Le Progrès publie, en tête de son
numéro deDimanche dernier, un ex
cellent article intitule En Cour d'As-
sises
Nous avons prévenu nos lecteurs
que nous ne publierions pas les débats
de l'affaire Vander Auvvera et nous
avons donné les motifs de notre reso
lution.
Les idees émises par notre confrère
doctrinaire se rapprochent trop des
nötres, pour que nous ne les fassions
connaitre» a nos lecteurs, qui seront
enchantés d'apprendre que le Progrès,
pas plus que nous, ne tient a mettre
ses lecteurs au courant d'une affaire
oü l'immoralité joue tout le róle.
Voici l'article du Progrès
La grosse affaire du jour chez nous, fesant
pendant k celle du traltre Dreyfus en France,
est celle de l'empoisonnement de Mme Van
der Auwera.
Scandaleuse affaire aussi que celle-ci, qui
met k nu toutes sortes de. purulences cy
nisme de l'accusé impudence de certains
témoins manoeuvres honteuses de suborna
tion curiosité malsaine des femmes, qui,
s'il faut en croire un journal, tiennent pour
le mari plutót que pour l'accusation 1
A ce propos, nous demanderons, une fois
de plus, ce que vient faire l'élément féminin
lk-dedans, et pourquot ces cartes de faveur
distribuées k droite et k gauche
Un jour, dans une affaire scabreuse, le
prétoire étant envahi de dames des différents
mondes, Ie Président, horame de sens et
d'esprit, dit j'engage les femmes honnêtes
k se retirer... Aucune ne s'en allant, le ma
gistral, après une courte pause, reprit
maintenant qua les honnêtes femmes sorit
parties, huissiers, faites sortir les autres
Comme il avail raison, ce président-Ik Et
tous devraient faire comme lui, libre aux
curieuses de scandale, aux affriolées de
drames honteux ou tragiques, de se mêler k
la foule, k la tourbe vulgaire des habitués de
Cour d'Assises, au risque de se faire écraser
dans le brutal envahissement du carré réser
vé au publie.
Même pour !a presse, nous ne voyons trop
ce qu'il yak gagner k lui ménager un accès
privilégié.
Est-ce pour servir les moeurs publiques
qu'il faut répandre dans le pays entier, et
même dans les pays voisins, le lamentable
récit de débats semblables Non, évidem-
mfot. Est-ce dans l'iniérêt de la Justice
Bien moins encore. On allègue le droit de
controle... Mais s'imagine t on que la ma-
gistrature qui instruit ne remplit pas son
devoir? Combien on se tromperait Rien
n'est négligé pour tirer les affaires au clair
pour établir l'innocence aussi bien que pour
prouver la culpabilité des accusésEt
lorsque, après miir examen, un prévenu est
renvoyé devant les ti ïbunaux, oü l'on exa
mine encore, il y a dix k parier contre un
qu'il est réellement coupable. Aussi, les
erreurs judiciaires, dont on a l'habitude de
tant blaguer, consistent-elles bien plus en
des acquittements indu? qu'en des condam-
nations imméritées.
Samedi prochain, 12 courant, 5 8 1/2 h.
soirée tabagie k la Salie Iweins.
La Lutte n'en démord pas Nos
maitres sont des empoisonneurs publics
S'il en est ainsi, nous engageons La
Lutte a ne plus boire de notre eau.
Parbleu, il ne faut pas s'empoisonner
volontairement et pour le plaisir de
nos maitres.
Que pouvons nous répondre encore
a I'inter rogation de La Lutte Elle
triomphe
Nous avons recu plusieurs lettres de
nos lecteurs, qui nous menacent de se
désabonner si nous répondons encore
aux élucubratioris de M. Vermeulen
et de son organe.
Nous avons publie dans notre der
nier numéro les succès remportés par
MM. Verhack et Beirnaert a la Distri-
bul ion des prix de l'Académie de Bru-
xelles.
Nous avons commis deux omissions
en ce qui eoncerne M. Henri Beiruaert.
Celui-ci a obtenu outre le premier
prix dans letude des grands ensembles
d'après nature
1° Le premier prix en composition
ornementale du Domaine de la pein-
ture.
2" Le 2me prix en composition se
rapportantaux industries qui dérivent
de la peinture (jour).
Nou velles et cordiales felicitations.
i Nous publierons dans notre pro
chain numéro un compte-rendu de la
fête célébrée Dimanche par le corps
des Sapeurs-Pompiers et l'Harmonie
communale.
Liste des ouvroges riouveaux qui sont en
vente chez Callewaert-De Meulenaere, rue
au Beurre,36, k Ypres
DGuido Gezelle. Rijmsnoer Ge
dichten 3 50
ff. DeZeine. Eene duistere zaak, in 8° 0 60
ff. Staes. Door zijn kind gered, in 8° 0.50
E. L. Toussaint. Godwin en Adel-
trude, 2 zware boekdeelen 8° 5 00
1 Allard. Democratie rurale, in 8* 2.00
de Ghelin. Histoire de Belgique en
1000 mots, in 8°
Pipers. Rescherming en verzorging
der huisdieren, in 8"
Le Clercq. Quelques mots sur la pro-
fession d'avocat, in 8° car
ton né
Hecq. Les romans du moyen age
Berte aux grands pieds, in 18
Truyts. Propagande mutualiste, 3*
édit.in 8"
Vanhaute. Parsifal, in 8°
V. Derie Marchal. Le Sénat Beige
en 1894-1898, in 8°, avec
une introduction par M. le B°*
Surmont de Volsberghe
Burvenich. De leidsman in de doel
matige behandeling der ho
ningbijen
De Belgische Keukenmeid
Cauderlier. Volledig Keukenboek
GrootespaarzameKeukenboek
't Zelfde in 't fransch
De nieuwe Cabinetsekretaris,
bevattende alle slach van
brieven
De volledige dichtwerken van
Dr Guido Gezelle
De volledige dichtwerken van
Albrecht Rodenbach
Herinrichting der Burger
wacht (franschen en vlaam-
schen tekst) in 18'
Le Sénat, biograptiie des Sénateurs
in 8°
Quinet, Les oiseaux du Bas-Escaut,
leur chasse en bdteauxin-8° re-
lié
De Volledige Werken van Pater Van
Tricht (in 't fransch)
De Brieven Pater Louwyck,
mission", in Indië, 2 boekdeelen
Godwin en Adeltrude door Eerw.
Heer Toossaint, 2 zware boek
deelen
Barella, De l'alcoolisme, in-18®
de Haulleville, Etude sur le Sénat
beige, in-8°
Didier, Les veilles de Sainte Made
leine, in-18°
Flament, Petit cours d'Economie so
ciale, in-18°
Marchal, Note descriptive des locaux
du Sénat, in-18®
O'Reilly, Vie de Léon XIII, in-18°
8°
De plaag van stad en dorp of het al-
coolisme, in-8®
Ur Scheicher, Le Clergé et la
Question Sociale, 2e édit. in 18
Van Caeneghem, La Guerre des
Paysans, in 8®
Vlieberch, De drie Wetstalen in
Zwitserland in 8®
0.50
0.50
1.50
1.25
0 50
1.00
3.50
1.25
1.25
1.00
5.00
5.00
1.00
0.75
3.50
15.00
2.50
5.00
1.00
1.25
1.00
1.00
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Choix varié de dessins.