ATELIER EE TEOTOGEAPI flonoré Antonv-Permeke, YPRES. 1 Aanbesteding I0EL ET I0ÜVEL CADEAUX fr. 5 Pour 15 fr. A. WERBROUCK- VYNCKIE A. VONCK. -CLEMEN i PILULES STAN 1)ART OUVRIER TYPOGRftPHE ALPKONSE OELVOYE 18, RUE DE LILLE, mmmm UNION COMMRRCIALE D'VPIIES. 1 m. BOOCHERiE CENTRALE WEIDE Bibliographie. Bon OVERSLAG KÜE AU BEURRE N° 11, BÖEUF 6 POBC 3 Bout. St Julien, "1 Bout. Jurancon blanc, j 1 Bout. Porto, 1 Bout. Madère, 1 Bout. Malagajl,] Ie tout de ler choix, FRANCO A DOMICILE, chez YPRES. m x* SANTÉ, LONGUE VIE. LA BOITE 1 FR. 80 ble résignation, et qui était comme ie crj d'une conscience sure d'elle i de toi, écrivait-il, séparé de prjVé de toi peur toujours, ma vie ne plus être qu'une longue et cruelle je, Les hommes appesentissent sur leur main de fer, et je n'ai pour sup- lfr leur implacable haine que ma con- nce et la voix de Dieu,qui me promet 'jc6, Heureux du jour, mes peines fini- comme vos joies Gomme moi, ;descendrez le sentier des tombeaux, jest alors qu'un procés entre vous ei reeommencera devant le grand juge, supreme iard,k la suite de nouveaux incendies ifci Longepierre, postérieusement h la 1,pation de Pierre Vaux, le maire Gal I, convaincu d etre l'incendiaire, fut aittsi que son complice Balléault. joué la prison de Chalon-sur-Saóne, iiaard se suioida il se pendit aux bar- sa fenêtre, pour ne pas affronter les jfs. Quant h Balléault qui, lui, avail été en flagrant délit, il rétracta les accusa jqu'il avait portées autrefois contre l'in mé Pierre Vaux, se reconnaissani cou- le, lui-même, des crimes qu'il lui avait -ongèrement imputés. ismble que dans ces conditions la con- nation de Pierre Vaux dut être rappor- que tout au moins défaut d'une revi- et d'une rehabilitation imprévues dans :i. laelémence impériale dut s'étendre quiavait été injustement condam- IIn'en fut rien, par suite d'un véritable de justice,par suite d'une faute bonteuse magistrature de l'époque. Dans son lisiloire trés élevé, trés digne, le procu général h la cour de cassation l'a stig- Sséedu mépris qu'elle mérite, sjugesde 1852, ne voulant pas s'être pés, refusèrent. de reconnaitre leur er- ils ne voulurent tenir aucun compte rétractations de Balléault, des aveux de hard, qui ne furent même pas produits dossier nouveau. On les tint secrets pour 'oir pas refaire une instruction nouvelle, eüt été la honte et la condamnation des miers juges, II ne faliait pas qu'on put supposer que re Vaux avait été condamné innocent. procureur général d'alors, Guillaume de avait ordonné, avait même osé écrire I'll faliait qu'il en iüt ainsi El Pierre Vaux, victime de cette iniquité Me toutes les flétrissures, est mort au empereur Napoléon III ne sut jamais la lie> qui n'arrivu pas jusqu'a lui, et il n'y 'PJsun miriistre de la justice assez sur de ®he, assez ferme dans sa volonté pour vloquer une modilicatiou de la loi, qui Permit de réparer le crime judiciaire 1852. E»effet, l'art. 443 du Code destruction ®1Bolle ne permet la revision qu'au cas oü iull'e pi'évsnu aura été condamné comme %du même fait criminel. Or, dans l'af- Ns Pierre Vaux, son innocence était "évidente par suite des aveux du vrai '■^le, mais celui-ci ayant été condamné 'f un autre fait, un incendie postérieur, 'leut pos confusion eiiire les deuxcri- a revision ne s'imposait pas, et le mal- ^U!t martyr subit tout h la fois !a consé- „tce he la forme cette suprème Voilé qui est bien, et on ne peut que louerj le bon vouloir des magistrals poursuivre leur oeuvre d'équné, mais vraitnent, on nel peut se défendre d'un serrement de coeur,! en songeant combien est faillible la justice humaine, et combien est difficile el tardive la réparation d'une iniquité, füt-elle absolu- ment reconnue. II a fallu pour arriver la réhabilitatian de Pierre Vaux, quarante-cinq ans d'attente, et le secours d'une loi nouvelle, qu'on appli que dans tout le zèle de sa fraicheur native! Pendant de longues années, ce malheur pèsera sur le renom des verdiets les plus inattaquables. II servira même de prétexte coramode a des protestations, des deman- des d'enquête et de revision sans aucun fon dement. C'est la réaction naturelle de l'esprit humain qui corrige ainsi une première erreur par une seconde tout opposée tant il est vrai qu'une injustice entraine toujours avec elle une autre injustice (Petit Journal.) Fèlix Duquesnelle. Openbare verkooping van allerbeste Ice, I du qui est parfois l'injuslice suprème, mauvais vouloir des magistrats, qui ^aient criminel. ^éöde ia loi de 4895, la cour de cas- Va pouvoir, enfin, procéder la réha- lin posthume du condamné, déchar- ke reffioire l'accusatiou infame portée We"''Proclamur hautement son ïn- L Almanach Hachette>Le- bègue, pour 4896, vient de paraitre. Le grand succès de cette Peliie Encyclo pédie de la vie pratique permet de la perfec tionner d'année en année. Cette année encore, les matières et les gravures ont été en grande partie renouve- lée. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 3