EXTRAIT
itrauphanie
AVIS
OUVTIER TYPOGRAPHE
LI PHTiSIE ER BtLG.QU
UN MONSIEUR
Actes officiels.
Emprunt de Liége 1897.
REPARTITION.
Bon
Bibliographie.
I Damas-Soie fr. 1.40 ftètre-50
lug
(peveux
vres, monsieur le cardinal, le voeu saint et
pieux qui conceroe le règne de la paix, ce
bien précieux et fécond que, par devoir de
Notre paternité spirituelle, Nous demandons
tout le premier au ciel avec de vives instan
ces, pour le monde entier.
II est vrai que ie problème de la paix, en-
visagé dans l'ampleur de tous ses rapports,
ne trouvera jamais sa pleine solution ici-bas,
puisqu'il est écrit dans les décrets de la
Providence que la vie de l'homme sur la
terre estun combat. Les passions qui bouie
verseni tout ne sont pas séparables de la na
ture humaine déchue. Mais il est une tran-
quillité de l'esprit et aussi une manière de
vivre placide et réglée qui se concilient fort
bien avec l'état militantelles consistent en
substance dans la tranquillité de l'ordre.
Sous ce rapport, la paix relative qui est con-
cédée h l'humanité, dans sou état de passage
dans ce monde, ne peut être que fille de la
justice et de l'amour.
Telle est précisément la paix qui fut pré-
conisée un jour par l'angélique message dont
retentirent les hauteurs de la grotle de Beth-
léem, paixinconnue des siècles pa'iens. C'est
undes fruits iriestimables de la rédemption
bumaine et il a sa racine, corome vous l'avez
bien indiqué, monsieur le cardinal, dans
l'observance des lois et des exemples que
nous a laissés notre jRédempteur Jésus-,
Christ. Et de même que l'homme n'a connu
la paix que par Lui, de même aussi il la perd
chaque lois qu'il s'éloigne de Lui.
En effet, la loi de Dieu étant vérilé dans
l'ordre intellectuel et sainteié dans l'ordre
pratique, c'est d'elle que jaillit la paix ineffa
ble de la conscience pure et ce céleste esprit
de tolérance mutuel'.e et de charitéqui éteint,
partout oil il souffle, l'ardeur des conllits en-
tre frères c'est elle qui met, dans le chceur
des riches et des puissants des sentiments
de modèration et de bienfaisanee et dans ceux
des humbles et des déshérités de ce monde
cette résignation sereine qui s'alimente et se
réconforte par la süre espérance des pro
messes éternelles. C'est pourquoi, si l'on
perd de vue la loi divine, on soustrait h 1 or-
dre moral son principal et plus fort soutien
et le véritable fondement de toute tranquil
lité.
Voilh d'oü vient le fait journalier du ma
laise et des agitations qui tourmentent la
génération contemporaine. On acclame la
paix parmi les nations policées mais ia
vraie paix n'y est pas ni ne peut y être paree
que l'on s'écarte sur trop de points de Celui
qui, seul, peut !a donnet'. Peut-être ne re- j
courra t on pas aux armes, et les antagonis-
mes qui se sont fait jour n'éclateront pas
mais les désirs immodérés, les appétitsam-
bitieux, les défiances, les jalousies, ne se
calmeront passu fond des coeurs, si Jésus-
Christ lie revient y régner avec sa loi et sa
foi. Et, puisqu'il n'y a qu'une seule foi du
Christ, puisse-l on comprendre que lorsque
l'Eglise, la commune mère, seftoice de rap-
peler affectueusement dans son sein loutes
les nations, elle fait oeuvre non seulement
religieuss, mais hautement civile!
Et maintenant il est h relever ici que, en
comparaison d'autres pays, une cause per-
turbatrice de plus éprouve depuis plusieurs
lustres notre péninsule Nous voulons diie
le conflit que d'autres fois déjh Nous svons
déploré ici même et qui subsiste entre 1 Etai
et le Siége apostolique. Les esprits partiaux
ou légers peuvent ne pas sen préoccupei
mais ceux qui jugent d'un esprit impartial et
avecun sentiment de rectitude, ne peuvent
pas ne pas en voir les maux et en souhaitei
la fin. Est ce done un sujet de tranquillité
que la condition iriouïe qui Nous e.' t faüe et
qui tient en éraoi tous les fiis dé-wiés que
compte l'Eglise d'un pöie h l'autre de la ten e
Y aurait-il par hasard une garantie de sécu-
rité dans cette éclatante rupture avec les
souvenirs, les sentiments, la loi historique
des populations italieones? A quot sert, en
effet, de le dissimuler, la présente situation
d'hostilité envers le Pontife romain répugne,
entre autres cboses, aux traditions, au gé
nie même national aussi cette situation
n'aura-t-elle jamais les suffrages de la plu-
ralité des Italiens, catholiques daris lame,
habitués h envisager la Papauté comme le
boulevard de leur salut et de leur grandeur
et h la considerer coinme la tête et le cceur
de la nation.
Si done ils montrent qu'ils comprennent
que l'unité politique ne suffit pas pour les
rendre plus prospères s'ils ctierchent, com
me poussés par i'inslinct de la conservation,
h se serrer de plus en plus étroitement autour
du Siége de saint Pierre s'ils veulent que
l'indépendance soitrendue comme il convient
au Souverain Pontife et qu'ii soit reintégré
dans ses droits c'est mal de ne pas com
prendre le vrai caractère de ces sentiments
et c'est pire encore de metire en un même
faisceau des citoyens pacifiqueset les factions
subversives.
Mais si invétérées que soient les fausses
préoccupations, elle ne peut échapper aux
esprits sensés cette économie providentille
qui a en quelque sorte uni solidairement au
Siège apostolique les deslinées de la Pénin
sule.
Quand done fut-il déplacé pour un Etat
d'entrer en la voie des justes reparations
Et dans la question dont il s'agit, nul ne peut
mesurer par la pensée les effets moraux et
matérielsqui en résulteraient.
Nous invoquons les plus abondantes béné-
dictions du ciel sur le Sacré Collége, et qu'il
en repoive comme augure la bénédiction
apostolique que de grand coeur Nous lui
accordons, ainsi qu aux évêques, aux prélats
et h tous ceux qui sont ici présents.
Les souscripteurs h l'Emprunt de Liége
1897 sont inforrnés que les résultats de la
sousenption perrnettent d'attribuer l'intégra-
lité des demandes aux souscripiions de titres
entièrement lïbér-és, l'intégralité des
demandes aux souscripiions de 1 h 25 titres
non lïljérés, 50 0/q des demandes de
titres non Mfoéi-ós supérieures h 25
litres, avec un minimum de 25 litres.
La délivrance des titres provisoires aura
lieu partir du 3 Janvier 1898, date fixée
pour la répartition. ("181
En execution d'une ordonnance
rendue le 24 Décembre 1897,par Mon
sieur leJuge Octave Baron de Negri,
juge-commissaire de la faillite de CA-
MILLE DEBUSSC14ËRE de Wervicq,
I les créanciers admis au passif de la
faillite sont convoqués en assemblee
i pour le Mercredi citiq Janvier 1898,
a trois heures de releve'e, en chambre
j du Conseil du Tribunal de Commerce
d'Ypres,pour entendre, le cas échéant,
j Ie failli dans ses propositions concor-
dataires.
j Le Curateur,
J. C0UR0UBLE.
peut s'adresserau Bureau du Journal d'Ypres.
L'AImunach Hachette-Lie-
Itègue, pour '1896, vient de paraitre.
Le grand succès de eette Petite Encyclo
pédie de la vie pratique permet de ia perfec-
tionner a'année en année.
Cette année encore, les matières et les
gravures ont été en gra: de partie renouve-
lée. Le calendrier et l'agendaonf e'té rendus
plus pratiques, car c'est une véritable ré-
compensé de voir de petits ménages et des
ouvriers faire de eet agenda le memento
journalier de Jeurs dépenses et de leurs éco-
nomies.
Dans cette nouvelle edition, l'abondance
des renseignements utiles et variés est plus
grande qu jamais. Mille gravures en plan
ches ou dans le texte, des cartes et plans en
noir ou en eouieurs, lui garantissent us suc
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En vente au bureau du Journal d'Ypres.
Par jugernent du Tribunal de pre
mière instance séant a Ypres. siégeant
consulairementen date du 29 Décem
bre 1897, le sieur Wydooghe Constant
négociant a Gits est déclaré en état
de faillite sur aveu.
Monsieur le Juge Octave Baron de
Negri est nom mé juge commissaire et
Maitre Juste Courouble, avoeat-avoué,
a Ypres, est nom mé curateur.
Les créanciers sont priés de faire
leurs déclarations de créaitce <«u gref-
fe du susdst Tribunal avant. le 28
Janvier 898.
La cloture du procés-verbal de
I vénfication des créances est fixée au
I 14 Février prccbain a 9 heures du
matin et les débats sur les contesta-
tions a naitre de cette vénfication u
2 Mars prochain, a 40 heures du
Eti vente chez CALLEWAERT-DE MEU-
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matin en i'auditaire
du Tribunal
du Palais de
prérnentionné, place
Justice, it Ypres.
Pour extrait conforme
Le Curateur
J. COUROUBLE.
IS
I
M. Keukelinck, inspecteur cantonnal a
regu la médaille civique de l9r classe pour
services rendus pendant une carrière de
plus de vingt-cinq ans.
Bruxelles, le 25 Décembre
Une nouvelle vraiment sensationnelle s'est,
bier même, répandue a Bruxelles. On annoneait
qu'un de nos coucitoyens, Monsieur M., dont la
familie nous prie de taire le nom, habitant rue
Vanderschrick, souffrant depuis plusieurs an-
nées d'une affection tubercuieuse déclarée incu
rable par les différentes somnitós médicales qui
l'avaient examiné, venait de recouvrer déflni-
tivement la santé
L'évènement tirait tout son intérêt de ce que,
jusqu'a présent, la phtisie a toujours eompté
parmi les maladies dont la guérison compléte
est impossible aussi me suis-je immédiatement
mis en quête de détails.
C'est a la médication antiphymique préeonisée
par l'Institut Drouet de Paris qu'était dü le mi
racle, et c'est a la succursale de eet établisse
ment, installée depuis deux ans a Bruxelles,
147, rue duTröne, que je me suis rendu pour
me faire confirmer l'heureuse nouvelle. L'In
stitut Drouet possède a cette adresse un hotel
d'aspect disoret. que je trouve envahi par les
malades et par plusieurs confrères de la presse
bruxelloise. Introduit auprès du directeur, voici
les renseignements que je tiens de lui
La médication antiphymique est appliquée
depuis cinq ans a Paris, oü elle a donné des
résultats iDespérés. Elle a, dans cette dernière
ville comme a Bruxelles, son organe destiné a la
vulgariser le Journal de la Phtisiologiedont
il suffit de faire la demande pour le recevoir
gratuitement. Les consultations sont données
également a titre gratuit, par correspondance,
au moyen d'un questionnaire pathologique que
j'ai sous les yeux, et qui est bien une merveille
de précision et de science pratique. C'est par ce
moyen que M. M... a soumis son cas au Docteur
spécialiste, et j'extrais de sa dernière lettre le
passage suivant
J'ai la satisfaction de vous informer que je
suis aujourd'hui complètement rétabli. Je n'é-
prouve plus de douleurs, plus de toux, plus de
rales mes forces ont augmenté ainsi que mon
appétit, et j'ai gagné 3 kilos.
Ce malade avait suivi le traitement pendant
30 jours.
II est bon, après de si réconfortantes paroles,
que tout malade atteint d'une maladie des voies
respiratoires sache qu'en s'adressant a l'Institut
Drouet, il peut radicalement guérir, et que le
Journal de la Phtisiologiequi lui donnera tou-
tes les indications nécessaires, lui sera envoyé
sans aucun frais.
ainsi que Henneberg-Soie noire, blanche et
couleur, a partir de 95 ets. jusqu'a fr. 28.50 le
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i'a été radicalemeiitiui même après avoir souifei't
et essayé en vain tous les remèdes préconisés
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i taire, est la conséquence d'un vceu.
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