Bien du Peuple et Christene volkspartij Abaissement du prix des correspondences téléphoniques. Salie Iweins. Anciennes chroniques et légendes Yproises, ruine. la misère et la faim. Que peut done èspérer le peuple avec un pareil gouverne ment C'est pourquoi h la monarcbie peut sticcéder une république, une unité cen trale une unité fédérale. Sans l'aide des baïonriettes étrangères, l'Italie trouvera elle- même sa propre voie et secouera, espérons- le, 1'ignominie qui pèse sur elle pours'élever la véritable grandeur. Cet article causera sans doute la plus vive sensation en Italië. Uit article du Bien du Peuple répoudant a la Christene Polkspartij, se lermine ainsi Pour résuuier notre pensée, disons que le mouvement démocratique chrétien pour mériter la sympathie et la confiance des hommes de bien doit être, sous le rapport religieux, parfaitement soumis aux évéques sous Ie iapport politique le soutien du gou verneinentsous le rapport écotiomique l'in- tei prête fidéle des doctrines pontificales. Voulez-vous le meyen infaidible pourdis- ti guer entte les bonset les mauvais dé- mocrates chrétiens? Voyez dans quels ter mes ils sont avec l'autorité ecclésiastiquè. Nos associations commerciales et indu- stiielles recommencent, avec pleine raison d'ailleurs, une campagne en faveur de l'a- baissement des prix d'abonnement au télé- phone. On compte actuellement dans la monde entier 1,400,000 abonnés au télephone. Ils se répartissent comme suit dansles piinci- paux pays Allemagne 140,000, Angleterre 75,000, Autriche 20,000, Bavière 15,000, Brlgique, 11,000, Danemark, 15.000, Es- pagne, 12,000, Etats-Unis.900.000,France, 35,000, Hollande 12,000, Hongrie 10.000, Italië, 14,000, Japon. 35.000, Luxembourg, 2.000, Notvège 16,000, Russte 18.000, Suisse 50,000, Wurtemburg 7,000. La deuxième soirée-tabagie donnée par la Grande Fanfare pour la saisun d'hiver, a eu lieu Samedi soir, avec le succès auquel cette et non d'une petite fenêtre triangulaire ou d'un ornement. Je le prouve par M. Merghelynck lui- même 1° Aurait-on eu recours a un autre monu ment pour lui emprunter une petite fenêtre ou baie triangulaireou un simple ornement triangulaire 2° M. Merghelynck dit qu'on a remplacé la rosace triangulaire par une rosace ronde. Or la rosace triangulaire, dont il parle dans son rapport, n'a été remplacée ni par une rosace ronde ni même par un ornement quelconque II s'agit done bien de la grande rose qui surmonte le porche. M Merghelynck fait done erreur. Si je n'étais convaincu de son entière bonne loi, je devrais dire qu'il cberche a donner le change a l'opinion puhlique, et qu'il veut avoir raison quand même. tv M. Merghelynck invoque Schayes qu'il reproche a Mle Bourgmestre de n'avoir pas consulté. Je viens, moi, d'ouvrir Schayes et de consulter, a la Bibliothèque de la ville, les dessins de l'ancienne entree latérale et de l'ancienne entrée telle qu'elle a été res- taurée. Je trouve a l'endroit,cité par M. Merghe lynck, la grande rosace ronde a 16 cötés, dans le dessin antérieur a la restauration, comme je la trouve indiquée dans le plan de la ville. de 1564. belle phalange musicale a habitué s n - bres honoraires. Le programme, des plus variés, mé- i >-t les applaudissements qui out salué cnMeu reusement ses divers numéros La Fanfare a exécuté d- ux morceaux af- friolants La femme a papa, fantatsie sur une operette d'Hervé et la magnifique valse Vie d'artiste un chef d'ceuvre de Strauss. Inutile de répéter, que comme tou jours, nos vaillarits musiciens out donné de ces deux ceuvres, une execution tout it fait pat t,rite. Si ou rtous pi-rmet pouriant une petite observation, nous aurions vou'lu voir donner k la polka de La femme a papa une allure plus vive. t Lu société chorale L'Orpliéon a interprêté j Ie cboeut' de Soubre L'invocation et ie i tutu de la toujours belle mélodie d'Adam 1 Noël dont le eantique u été chantpar s-ui dévoué président, M. Jules. Antony. Le Noël d'Adam sera toujours beau comme il r estera éternelLment jeune. Cette eompo suion de l'iilustre maitre franpais peut eer tainement marcher de pair avec ses oeuvres de plus grande envergure, avec les opéras l Si j'étais roi Le chalet etc. En entendani cette suave mélodie, qu'on j Snit dans une salie éclairée de mille feux, j dans la vaste campagne couverte de neige, ou dans uue sombre prison, fame est susie I d'une pieuse rêverie et d'un ardent amour pour l'Homme-Dieu, qui voulut mitre dans uue pauvre crèche, pour la rédempliou du genre humain. Le talent de M. Jules Antony embrasse j d'ailleuts lous les genres. On peut hardiment dire de sa voix, ce que nous dtsions du Noël qu'd a chanté, elle teste aussi toujours jeune. j L air de ténor de a Lakmé de Leo üelibes qu'il a rendu h la perfection, le prouve. Uo chanteur qui fait des progiès rernar- quables est M. Camtlle Gastel. Sa voix. de baryton léger gagne de l'ampleur et sa die- tion s'améiiore considérablement. Encore I quelquës efforts poirr ce.qut regarde la pro nonciation, une des importantes qualités du chant, et pour donner un peu plus de senti ment, et M. Canaille Gastel pouna être eoaip- té par mi nos meilleurs chanteurs Yprois. La partie insti umentale était moins tm I portante cette fois que la partie vocale. Ëtle ne comprenait que deux représentants MM. Emile Blomme, qui faisail ses débuts et M. j Gust. Verhaegben. M. Emile Blomme, un élève encore, a joué a la satisfaction générale, une fantaiste pour La rosace ronde ne date done pas de 1651 comme M. Merghelynck le prétendait dans son rapportet il n y avait pas, avant cette date,une rosace triangulaire autre que la petite fenêtre triangulaire ou ïornement triangulaire dont il parle dans sa réponse au Bourgmestre. C'est improprement que M. Merghelynck appelle arc-boutant le contre-fort ou l'ap- pentis gauche. Mais c'est la un détail que je négligé, bien qu'une fenêtre dans un arc boutant soit une énormité. Voici du reste ce que dit Schayesl'en- trée latérale au transept du midi est déco- rée d'un très-beau porche surmonté d une 1 magnifique rose qui, pour les dimensions et la richesse du dessin,n'a pas sa pareille en Belgique Ce porche (l'ancien bien en- tendu) dont nous joignons ici le dessin, ne parait dater que du XIVr siècle... M. Merghelynck s'est exprimé de même dans son rapport a la société d'Archéologie. 11 s'agit done bien de la grande rosace, et celle-ci est ancienne. Je pardonne volontiers son erreur a M. Merghelynck. Les archéologues sont des hommes, et, comme tels, ils peuvent se tromper. Je ne leur reprocherais que de per sister dans leur erreur ou de ne pas vouloir comprendre. Ce ne sera pas sans doute le cas pour M. Merghelynck La rosace existant encore et étant ancien ne puisqu elle a été construite en même temps que tout le portail doit être main- aho Ge ji.'Uoe f-xécunut i <*u un èuocès ei s -a exempli; est, f;it peur encou- per s- s camarades faire-de même les er pratiq'uer uvec sonf rliud do h u iusuu- meet. Poui la partie instrumentale le clou d soiréö a repend <tit les d<-ux mo t'- ux de cor exécutés par M. Gust. Vmii m h.er. qui, nous Lavons déjèconsialé dans le 1 trips est un véritable artiste. L' Abend gezanglantaisie pour cor de Lorenz est de touts beauté Le ki'-ghetto li |tai, j >ué en sourdine fi sssnnt uiorend», a provoqué surtoui les bravos «ntiiousi sirs de i'auuitoire, suspendu, st m us pouv-ms nous i xprimer ainsi, p ridant l'exécuttoo de oe;te oeuvre splendidé, aux lèvres de M. Verhaoghen. Le Traumerei de Schubert, avec ac cómpagne-nent de vioion, j-u.é avec i eau coup de netteté et de sentiment par M. L on Antony, le fils du dévoué présid it da l'üt phéori il chasse de race, comme ou I voitn'a pas eu moins d? succès Nous joignons nos applaudissements et nos iélici tattoos h ceux du notnbreux public qui n écouté Samedi soii M L. Autcu y. Nous commettrions uue inpardo uai 1 ingratitude si n us oublions l'excellet t pianiste.M. Er Wenes dont le dévou ent comme accompagnateur est légendaire. ilistoire véridique et extraordi naire d'une filte des Stuarts ma- riée et établie a Ypres. Nos lecteurs connaissent de oom, le fa ti euse et malheurruse familie'royale d'Au- gleterre Lrs Siuarts qui, parveuue par alliance au tróne d Ecosse au tröne d'An glelerre, n'y éprouva qu malheurs et san glantes catastropties. Presque tous les prin ces règudnts, en Angleterre, de cette inaisou célèbre, ymoururent d'unefapon tiagique dans le pays même u en exil. Faut-il citer Jlane Stuart, de douleureuse mémoire, déca'ptiée par oi dre de sa pousiue Elisu0-,-iti? Cüarlesl décapité par ordrede Grom well T Sa femme Henriejle d'Angiel rié mort- myslérieuseaieni Paris.Jacquesll chasséd son pays pat son ...eudre, dont les desc n dants occupeni le tróne encore aclueliemem'/ etc. etc. Mais ce que nos lecteurs igoprent gétiéra- lemer.it, c'est qu'une pritrc sse de cette famil tenue lors de la restauration. Mais faut-il rétablir le portail et ses accessoires daas son ancien état? Jele pense. Le iiortail actuel, malgré sa régularité et sa symétrie, ou plutöt a cause de cette régularité et de cette symétrie, n a point le mérite de l anden, et contraste avec le caractère du batiment. C'est saus doute aussi l'avis de MM. Surmont et Mer- ghelynck?Il me sembieque celarésulte, im- plicitement du moms, de eurs observations. Avant la restauration, le porche, Üanqué de ses deux tourelies qui onteté maintenues, faisait avant-corps. Le contre fort gauche, que M. Merghelynck appelle improprement l'arc-boutant gauche, existait avec son por che, sarosace et ia petite baie triangulaire; mais il était construit en retrait et n'était autre que le mur oü se trouve l'ancienne pe tite rosace visible de l'intérieur de i'éghse. Ce mur ou contre-fort existant encore, sur monté de son arc-boutant, on pourra peut- être rétablir tout le contre-fort dans sou ancien état. Du cóté droit il n'existait qu'un contre fort. II y avait une petite construction 17n"> ou 18me siècle, qui a heureusement disparu et, derrière cette construction, qui servait sans doute de dépot, l'on ne trouve dans Schayes et les dessins de ia Bibliothèque, que les chapelles latérales. Je partage, pour le surplus, l'avis de M. Merghelynck, qui n'est pas coritredit par M. le Bourgmestre les restaurations de 1850 sont a refaire il est malheureux que l'ancienne balustrade, qui surmontait les ie tl tist iu écu 1 - ir vilt, et après y ,ii' été simpl s- r' a t s'y est mariée j utt miuies;e ou ri r yprois Mai§ raconiöng cctn- siuguiièi'e bis- ire. L' c oiqtï' ui- Y ós Thomas De Raeve qu- r.'js avons déjè cite ft us d'une reprise de que li ui' i'D's huaisoos de obless dup.ys d'Ec sse, fut amenéeen Flrfidrc peu y ê'-e iostruite dans les lan. ui-s f-stiQuise et flninatide, au couvent des dames di Rom u .-»he, étubli h cette époque la ri mmuiie de ce no elle fut adtnise comme pension'«aire. Elm n 'avait que douze ans a cette ép. qua. Pius -id. sur rinstipaiiou de sa familie les religie uses l'ec ugèrent inslaatQieni S prendre le voile, mais Victoria Stuart, qui ne so s- limit aucui vocuti' it religieuse, pour so sou ti ire aux ohs ssions des soeurs du couvent, se» échappa it la tombé-a d'uu jour, vêtue seulemeiit da ses habits de pensiou- nuire, et arriva h Ypres le lendemio matin, Ne sacbai.t qu t.-iie pour y trouvsr des uioyei.-s de subsis-; ce, elle alia s'cngager comme servant.-, cbez un certain Monsieur - Julie.i, qui l'adaiit co unie ou-mo d'eofants. Ile y vécut peudant d ux unuées, tran- quill et i no du motuf desa familie, Mais tn ralelier dout t be fi coonaissance, parcequ'il parlait sa langue ayant voyagé en Augirterre 11 en Ecosse, eut la perfidie do la séduire, et après l'avoir séduite, de j'atyjwdfHiiiftr daus une position .iiué:essa[itefij poor c.-iu' lis r uue au e j un fille, M -is Ie - it.' - de Vic o i.i Smart poursui- vit faff,ure et le pei fide séducteur fut con- damiter h payer èli p.uvr>: délaissée, une som me d '100 florins, de la cosiumer com- plèu-dSe i to-uf, et. pour le cas, oü l'eiifartt viviait, d'en pay t 1'eotretieu jusqu'è lage de 12 ans Peu de temps s piès, un ouvrier illouinotnmé Mui tin Liefoogbe, vint de- mander eo mai iege Victoria Stuart, qui l'ae- cepta, ap ès lui avoir donné connaissance pourtaut de 1'acei J at qu'elle avait eu avee le baleii r. Six m is après sou manage le bateli i-8e maria il sou tour, avec la fille quil lui avail préférée, et qui iut ressemblait éioiitiammeut d figure. Jusqu'ici, 1'nistoire de Victoria Smart ne présente rien de bien extraordinaire, mais (11e devait 11- ...ou le ven-a, cornini uo conté de féeS. Un j ur, un riche rnarchand d'Ecosse vint Ypia ss infonnersi personne n'avait enlendu parlerd'uin jeune personae, venue d'Ecosse Qu Iquesan éesaupiravant,etplacéecomme murs du chocur ait fait place a une autre balustrade certainement moins belle. II est regrettable aussi (Rapport de M. le Bourg mestre) que les pièces moulurées et ornées, qui out été remplacées, soient perdues et que rien de la restauration ne puisse servii' de modèle. Cette observation s'applique aussi aux deux balustrades du porche actuel et a cel- les qui surmontent les chapelles latérales. Ces balustrades n'ont pas la valeur des an ciennes que I on retrouve dans les plans. Je quitte nos deux monuments pour m'oc- cuper. de nos autres édifices publics. Mais avant de passer a un autre sujet, je voudrais dire encore un mot des ornements de ia crète du toit des Halies. M. le Bourgmestre avait dit au sénat que le crétage était autrefois en plomb. M. U Merghelynck en conciut que les ornements de la crète, d'après M. le Bourgmestre, étuient en plomb massif. Notre toit aurait done eu a supporter un poids énorme. II va sans dire que dans l'idée de M. Sur mont de Volsberghe, il s'agit, sans a.ucun doute, dè leuilles de plomb recouvrant uue armature en fer ou en bois,comme les chas- ses ou reliquaires sont généralement fait» en bois revêtu de lames ou plaques et d'or- nemenis en or, argent ou autre métal. C'est aussi ma conviction. Nous voici done tous d accord. La preuve résulte du reste de nos archives. (A suivre.) HBWHBWWHMWBWnBÏÏÏÏHnHnrWMMn 'SSlcJ)"!?.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 2