Un Engrais a bon marché, Alex. Lonat. FAITS DIVERS. On Ie lui désigne. Monsieur, continue l'officier d'une voix forte, j'ai regu une consigne formelle Par ordre du président de la Chambre, j'ai ordre de vous interdire l'entrée de la salie des séan ces. M. Demblon répond M. l'officier, vous êtes porteur d'un mandat auquel je me sou mets. Vive l'armée Vive la République Au milieu de la bousculade qui continue, M. Furnémont ajoute M. l'officier, je constate ici, en pré- sence du pays, qu'on emploie la force pour empêcher les réprésentants du peuple d'ac- complir leur devoir. Nous protsstons Et vous, soldats, souvenez-vous que ceux qui vous eraploient cette besogne sont ceux qui vous retiennent malgré vous k la caserne M. Demblon s'exécute. II sedirige vers la porte, agite ses grands bras, crie Vive la liberté et s'esquive. En ce moment,une formidable huée s'élève. De toutes parts on entend Hou Hou en opposition aux quelques cris de Vive Demblon qui sont proférés. Alors, la colère de M. Furnémont, des députés socialistes et de leurs amis se tourne contre ceux qui ne orient pas Vive Dem blon M. Maroille léve sa canne et s'apprête k en frapper un jeune avocat catholique. La bagarre devient générale. Les députés so cialistes et leurs amis assaillent quelques jeunes gens, les frappen!, se permettent mê- me de les expulser avec la dernière violence On proteste. On crie Vive la Belgique! Vive l'armée A bas la commune A bas les sans patrie Le tumulte est k son cotnble et les coups pleuvent. Une arrestation est opérée, celle d'un tout jeune homme. Le lieutenant Vanderlinden, escorté de vingt bommes, donne 1 ordre de déblayer la salie des Pas-Perdus. Au même instant, le groupe socialiste, qui s'est reformé, veut escalader le grand escalier. Des manifestants socialistes le pré cédent et le suivent. L'officier prévoit l'ir- ruptiou, presque inévitable, de Ghambre II ordonne Bayonnette au canon Les soldats s'opposent k la marche en avant du groupe. On s'empoigne. On se frappe.On s'injurie.Des imprécations.d'igno- bles blaspbèmes, des outrages sans nom se font entendre au travailil éveille l'idée de la conserva tion. Cultivons l'art, et nous aurons rendu un immense service a la société. Enlin, si les administrations charitableB doivent procurer du pain a ceux qui ont faim, des vetements a ceux qui sont nus, une demeure a ceux qui en manquent, n'est- il pas plus nécessaire encore do donner du travail a ceux qui peuvent et veulent tra- vailler, atin de les empêcher de tomber dans la misère C'est très-bien de secourir c'est mieux encore de prévenir la misèrq. Voila comment, a moD avis, les travaux de restauration du Lombard seraient justi fies. Us feraient preuve de bien mauvais caractère ceux qui les critiqueraient. Ils ne feraient, en tout cas, que l'exception, et ils seraient taxés de sans-goüt. Mais il faut des ressources. L'administra tion hospitalière les a ou peut les avoir. Qu'elle mette done la question sur le métier. Déja elle a restauré une ou deux facades. Qui a critiqué eet acte de bonne administration J'ajoute mes instances a celles de la Ville pour engager l'administration des Hospices a, restaurer le Lombard. Je sais du reste qu'elle est disposée a le faire. Je crois même pouvoir affirmer, contrairement a ce que La bataille est générale entre huissil- s soldats, députés et manifestants. Force reste enfin k la loi. Les manifestants sont retoulés non sans peine. Les députés, seuls, peuvent passer et s'engager dans le grand escalier. Mais, de toutes parts, se pro- duisent de vives altercations. Devant M. de Jonghe d'Ardoye, M. Fur némont, de plus en plus surexcité, crie Vive la République, monsieurVive la République M. Vandervelde, s'adressant k un groupe de droite entourant M. De Smet de Naeyer, déclare de son cöté Je vous rends responsables de ce qui vient de se passer, des violences dons nous venons d'être l'objetLe pays saura qu'on a fait metire Ia bayonnette au canon des fusils pour empêcber des députés d'entrer k la Ghambre Je vais en prendre acte de suite, k l'ouver- ture de la séance. C'est de votre faute. répondent des députés de Droite. Pourquoi vous insurgez- vous contre la loi? Laissez nous entrer riposte M. Van dervelde. Respectez la loi, lui répond-on en core. Dans le tumulte on entend encore les cris de Vive l'armée! A bas la CommuneA bas les sans-patrie Et les altercations conti- nuent. Cependant, les soldats ont formé une muraille vivante devant le grand escalier. Les députés seuls peuvent y avoir accès. Sur la sixième marche, M. Léonard, député socialiste de Charleroi, le chapeau en arrière, la chemise bouffant hors du pantalon, fait le moulinet avec sa canne et crie a pleins pou- mons Allez, la Gauche... En avant Malgré la gravité de la scène, on ne peut s'empécher de rire. Peu k peu, les manifestants sont refoulés versla sortie. La police, des pompiers, le poste des carabiniers du Waux-Hall font leur entrée dans la salie des Pas Perdus, oü, quelques instants auparavant, nous remar- quions la présence de M. Willeraaers, pro cureur du roi, et de M. Nagels, subslitut. II est 2 heures. Dans les artères qui avoisinent la Chambre, tout est calme. Mais il y a beaucoup de curieux. (Le Palriote.) croit M. Merghelynck, que la question de la restauration est a l'étude. Elle recevra sous peu une solution qui donnera satisfaction a l'opinion publique. Restes de l'Abbaye de St-Jean du Mont Ces restes ne sont autre chose que l'élé- gante tourelle adossée a l'école communale dite De Looie et situéerue St-Jean. M. Merghelynck, qui se dit le seul ar- chéologue Yprois, a écrit,dans son rapport, que la tourelle est en style Tudor. Dans sa réponse, il suppose un instant qu'il y ait eu erreur de sa part en employant ce terme. 11 ne faut pas supposer, mon cher arohéolo- gue vous pouvez affirmer qu'il y a eu er reur. Mais vous êtes excusable vous avez emprunté le détail a M. Alphonse Vanden- peereboom, et vous êtes faiLible comme lui, et... comme moi. Mais,moi,quand jemetrompe, jesuiaplus excusable encore,paree que je confesse mon ignorance ou mon peu de science. Le style Tudor est simplement le style ogival anglais. II a emprunté son nom aux rois qui étaient sur le tróne d'Angleterre au moment oü il devint d'un usage général daus ce pays. L'arc Tudor se trouve dans quel ques édifices élevés sur le continent au XVs et au XVI" siècles. (Reusens, éléments d'ar- Nous voulons faire au Syndicat des En grais chimiques de Paris. Enqrais complets et équilibrés Phosphos pour céréales etc., Bureaux6, rue de Coltnar, directeur M. Alexandre Sée, un peu de réclame qui ne lui coütera rien. Nous avons eu, depuis quelques années, k plusieurs reprises, k nous occuper de marchands francais qui viennent gratifier nos cultivateurs des avan- lages de leur honnête commerce. C'est encore le cas aujourd'hui. Nous avons sous lesyeux le contract fait en double d une vente de 600 kil. engrais Sée n° 6, au dosage indiquéau dos du contract, au prix de dix huile francs, franco en gare k Warquignies lez-Dour, payable fin Mars 1898. Et voici textuellement comment l'engrais est désigné I 11 k i3 pour cent d'acide I phosphorique total dont: 10 h 12 pour cent d'acide phosphorique solubre h N" 6. Superphosphate /i'eau et au citrate d'am- jmoniaque. I X2a26 pour cent d'équi- valent en phosphate tré- calcique. Et voilk 18 fr. pour un superphosphate titranl 10 k 12d'acide phoshorique co- table et valant, en réalité, fr. 3,30 environ trois fr. trente centimes L'imbécile(jene trouve pas d'autre expres sion), qui a consenti ce mirifique marché, se propose, sur le conseil qui lui en a été don- né, de ne pas payer l'engrais k l'échéance de fin mars. II est probable, en effet, que le vendeur ne le poursuivra pas pour une four- niture facturée 108 fr. mais qui, en réalité, ne vaut qu'euviron 20 francs. Cependant, si l'acheteur était l'objel d'une poursuite judiciaire, ce serait le cas pour lui d'invoquer une des ncuvelles dispositions in- troduites dans la loi sur la falsification des eu^rais, disposition de l'article 6 disant La lésion de plus d'un quart donne k l'ac heteur Taction en réduction de prix. Ajoutons que d'après l'article 7, Taction en réduction doit, k peine de déchéance, être intentée avant Tenlèvement complet de la récolte k laquelle l'engrais a élé appliqué. II est k remarquer que le marché qui nous occupe ici n'esi pas isolé il nous est revenu que de semblables ont été contractés en di vers points de la pravince. On peut se demander comment pareille chose est encore possible. Elle s'explique chéologie chrétienne, tome II, page 9 et 67). Mais ni l'arc Tudor, ni le Tudor en général ne se retrouve dans la tourelle en question. Cette tourelle est en Renaissance. Mais je réserve mon opinion au sujet du carac tère spécial de cette renaissance et surtout au sujet de l'architecte qui en aurait dressé les plans. II ne résulte pas de tout cela que le petit monument ne soit pas en mauvais état. La M. Merghelynck a raison. II est en trés mau vais état, mais, comme lui, je le crois res- taurable. L'administration communale a fait dresser les plans et devis de la restauration, c'est quelque chose. Elle a remis a neuf la toi- ture c'est beaucoup, bien que ce ne soit la, d'aprés M. Merghelynck, qu'une dépense ou un travail d'entretien. A monavis, lere- nouvellement intégral d'un toit n'est pas une réparation d'entretien, c'est, dans tous les cas, une grosse réparation, et comme je l'ai dit plus haut, c'est par la qu'il faut com- mencer, aussi bien pour les monuments que pour les édifices particuliers. Je rends hommage a l'administration communale actuelle d'avoir restauré le toit pardonnez le mot. Ainsi elle a arrêté l'infiltration de l'eau et mis la tourelle en état de subirune restauration prochaine, que je crois encore possible. (A suivre.) par le fail que ia grande majorité des culti. vateurs ne lisent pas, ne regoivent pas ,je journal agricole, restent isolés du monde extérieur. Ce ne sont certes pas les lecteurs de la feuille qui publie ces lignes qui achète- raient du superphosphate k 18 fr.! Et p0Ur eux, tout ce que j'écris ici est assez inutile, Ce qu'il me faudrait pouvoir faire,c'est de cor- respondre avec la masse ignorante des cant- pagnards. Mais comment faire Ils ne repoi- vent pas de journal on prétère économiser Ie prix de l'abonnement), et se déplacer pour aller aux conférences, ilsne le font pas- ils ne sont pas dans le mouvement Si Ton trouvait le moyen de fournir gratis uri journal agricole k tous cultivateurs, on rendrait k Tagriculture et au pays un im mense service. II ne saurait y avoir de moyeu plus puissant d'amener les campagnards k la vie sociale. Vol a Warnêton. Dans la nuitdu 21 au 22 dernier un vol audacieux a élé commis cbez M. Louis Gesquière, pro- priétaire et échevin de celle ville. Les vo- leurs ont pénétré par effraction dans la cave, puis dans les appartements du rez de chaus- sée. Pour s'introduire dans la cave par le sou- pirail donnant sur la rue, les malfaiteurs ont du desceller despierres, enlever le grillage et faire sauter les planches qui en défen- daient l'entrée. Pour passer par cette étroite ouverture ils ont été forcés de retirer 120 bouteilles vides qui obstruaient ie passage. Ces bouteilles ont élé trouvées intactes, couchées et alignées sur ia voie publiquo en face du soupirail. 11 leur a fallu certainement plus d'une heure pour cette opération. Dans la cave ils ont pu opérer tout k leur aise et se sont em- parés de 5 bouteilles de vin de choix et de champagne et ont mis main-base sur toutes les victuailles et conserves qui s'y trouvaient. Les voleurs ont forcé la porte de Ia cave el ont pu pénétrer dans toutes les parties de la rnaison. C'est en descendant de sa chambre,le ma- tin vers 6 heures, que la bonne a coostaté que la porte de la cave et celles des apparte ments étaient ouvertes. Prise de frayeur, elle remonta aussitót pour en avertir ses maitres. Ceux-ci, k leur grande stupifaction, trouvaient les piècesde la maison dans le plus grand désordre. les roeubles avaient été fouillés, les tiroirs enle* vés et les objets qu'ils contenaient jetés péls mêle sur le pirquet. Partout ils remarquai- ent des traces de bougies, spécialement pfès du coffre fort qu'ils n'oot pu ouvrir. Lei voleurs se sont emparés de tout les objets de valeur en métal blanc, argent et cuivre, 1® tout d'une valeur de 700 fr. Le bruit de ce vol a jeté Témoi dans toute la population. On ne s'explique p s l'audace des malfaiteurs, qui ont pu opérer sans êtrt inquiéiés, dans une maison située au centre de la ville, dans une rue fréquentée et k u°e heure peu avancée de la nuit, vers 14 hel)' res. Oi croit qu'ils devaient être plusieurs pour accomplir un tel forfait, car leur bu»11 était voiumineux etencombrant. Le parquet d'Ypres est descendu Dim811' che k Warnêton pour y instruire au sujet <1® ce vol. La police et la gendarmerie ont ouVCft une enquête, mais jusqu'ici ils n'ont recuei"1 aucun indice sérieux qui puisse les mettre sur la trace des malfaiteurs. Pourquoi voulez-vous continu«r k tousser alcrs qu'il vous est donnésre méde certain qui guérit en deux j°urs' Rhume, bronchile, influenza, grippe. H (S c r

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 2