V itrauphanie
Au Barreau de Liège.
DAVIDSFONDS.
La conférence du R. P. Liagre
sur Ie Congo.
Un autre article du Progrès
Bibliographie.
ce qu'il en était du temps de M. Verduyn et
ce qu'il en est maintenant
Mais, ce qui est plus grave, un in
stitnteur, un brave hommea été humilié Ge
brave homme est chargé d'un cours inlé
ri'eur, après avoir donné de tout temps une
classe supérieure.
C'est vrai, l'iustUuteur en question est un
brave hommetellement brave que ses élèves
le bravent et lui sauteni sur le dos. 11 y a
toujours foire dans sa classe, ou carnaval, si
vous voulez.
C'est même ce brave homme que le Pro-
grès, La Luile et le Weekblad auraient
voulu voir k la direction de l'école G est
alors que l'établisseraent eut été bien dirigé
Ce brave homme a droit a sa pension
mais il parait qu'il ne désire pas être pen-
sionné. On le maintient quand même, pat-
pure commisération. O'est trés beau, setn-
ble t ilMais le Progrès trouve que c'est
l'humilier que de Ie faire descendre de deux
classes, dans l'iniérêt de la discipline, do
l'eriseignement et de l'éducation.
Ah Si nos maitres, plals valets du clergé,
avaient voulu, non pas supprimermais
amoindrirsimplement l'enseigneraent public,
comme ils sersdent parvenus k leur but en
maintenant le brave homme dans la classe
supérieure
G'est alors que les gens sensés et compé
tents rieu des écrivassiers du Progrès
mais lessous-instituteurs, t'ancien et le nou
veau directeurs, k cóté de tous ceux qui s'iii-
téressent k l'enseignement en général,
auraient pu se ptaindre.
Allons, Progrès, un pari nou3 demande-
rons k l'administration communale et
nous gageons que nous obtiendrous gain de
cause que le brave homme soit réintégré,
p urvu qua vous obteniez d'une des autorités
que nous venous de citer, uu cenificat at
testant que votre protégé peut dunner avrc
fruit la classe supérieure, el qu'il vaut mieux,
au point do vuede l'enseignement, qu'il soit
mairitenu dans ceite classe.
Quand vuui aurez produit le oeiTificat,
nous le publierons.
Eu attendant, abstenez-vous de critiquer,
et surtout n'allez pas étourdiment prétendre
que c'est pour faire tort k l'école communale
que la mesure, que vous blkmez, k été prise.
Vous ne pensez pas ce que vous dites, pas
plus en ce moment que lorsque vous, et les
vötres, demandiez que le brave homme fut
nommé directeur.
On peut critiquer mais il n'est pas per
mis de vous moquer de vos lecteurs et du
brave homme.
Le Progrès croit sincèrement que l'école
communale portalt ombrage aux écoles cat ho
liques oü finstruction est nulle...
Ne vous rendez done pas ridicule k ce
point. Avez vous oublié les concours Fau-
dra t il rétablir les épreuves qui out été abo-
lies naguère...par pitié, on dirait, pour vos
écoles Ce serail une débkcle pour l'instruc-
tion publique, k moins que les modifications
introduites. non par le Directeur nouveau,
mais par nos maitres,ne, fassent mouter consi-
décablement le niveau de votre enseignement.
Et remarquez que beaucoup de catholi-
ques sont partisans du rétablissemeut des
concours
Les étrangers etquelques ambitieux voyaieul
bien vite, que pour règner, il faillait diviser
vite, vite, un Cercle catholique fut créé, une
grande fanfare fut organisée, une sociéte d'ar-
chers fut établie hors ville, un Volkshuis fut
fondé rue des Ghiens, afin que les jeunes geus
de families calholiques, qui s'étaient toujours
entendus avec les libéraux, lissent bande k part
et ne vissentplus leurs anciens camarades
question de les parquer, quoicomme des hui-
tres
Tous, dans ce beau parti, sont contrahits et
forcés, et c'est cette ére de tolérance et de liberté
que chante ie Journal d'Y pres sur tous les
tons, heureusement que les Yproiscommencent
par voir clair ils aspirent k pouvoir mettre a
laraisonces étrangers, qui croient que tout
leur est permis a Ypres ces Messieurs oublient
notre histoire, ils perdent de vue que dans notre
vilie, un esprit de liberté, d'égalité et de frater-
nité a toujours existé et qu'il est loin d'êlre
extirpé; l'Yprois s'est loüjours révolté conlre
ceux, qui ont voulu le dominer, et c'est ce qu'il
fera encore, il le prouvera aux prochaines re insla,lCe'
élections,
Nous reproduisons tout le factum du Pro
grès. pourque nos lecteurs puissent juger du
dégré de gktisme oü le confrère doctrinaire
est arrivé.
Si gkteux k seize ans Gar Particle que
rous venons de transcrire ne peut venir que
d'un écolier en rupture de ban.
Nor lecteurs c.immenteront eux mêmrs
les idéés du Progrès. Remarquons simple-
meut les huitres parquées II valuit mieux
saus doute séparer les huitres des moul: s,
que de laisser perdurer un mélange qui
pouvait faire croire aux étrangers qu'il n y
avail k Ypres que des rnollusques de l'espèce
du Progrès.
de l'initialive du Roi, qui a dourié k la Bel
gique une colonie pleine de promesses pour
l'avenir du pays.
Nous reproduisons, d'après d'autres
jonrnaux, le fait suivant tout a l'hon-
neur de M. Goblet, un avocat catlio-
lique,conseiller communal a Liège et
fulur carididat aux élections législa-
On nous écrit de
tives.
Rare désistement,
Liège. 23 Février
11 y avait ce matin débat continué dans
une importante affaire k la première cham-
bre de la cour d'appel.
Au débui, de l'audience, le demandeur, Me
Goblet, qui avait gagné Ie procés en premiè
fit k la Cour la déclaration sui
vantDepuisdeuxj ruis un élément nouveau
du procés m'a été révélé et me donne tort
j'cn ai saisi mon cliënt,et,d'accord avec lui,
jVstime que les premières conclusions de la
parlie adverse doiverit lui être adjugées.
M' Gauttier, défendeur, et M«Lecocq pre
mier président ont rendu publiquement hom
uiag." k lYxhême loyauté dont M" Gobli t
a fait prtuve dans le piocès aotuel.
Nous appreuons que M l'aboé Van Spey-
brouck a bieri voulu accepter l'invitation du
Co mité du Davidsfonds et donnera une con
férence sur les rayons X, dans la soirée de
Dimanche, 20 de ce mois.
Le R P. Liagre, de la compagnie de
P'>ur eviter toute erreur Ie deritiste
Alaurice ileior do- Gourtrai, a l'rion-
ur d'iriformer sa nombreuse olie tèle ainsi
que les pers mnes qui auraient l'inleniiou do
venir le consultor, qu'il y a un nouveau den-
i ae portant le même uom et avec If quel il
n'a aucuqe relation Cummerciale, qui vieut
k Ypres k deux maisoosde sa demeure 11
s prie de bieu s'iriformer s'ils soul chez
.neen dentiste MAURICE MEIER de
G urtrai, qui est k consulter k Ypres depnis
14 ans, chez Mme Vve VANKEMMEL, Grand'
Place 5 (maison fermée) les Lundi, Jeudi et
S.amedi de 9 k 4 h. II n'a ni frère, ni fils, rn
parent chargé de représenter sa maison. 38
Avant l'arrivée des families étrangères, la
ville était citée, avecraison, comme une des
plusgaies et des plus joviales du pays dans
toutes les sociélés il y avait de l'union et de la
camaraderie on rigolait ferme et on ne de-
maudait jamais: êtes-vons catholique ou libéral.
La jeunesse était unie, on se donnait la main
et on se voyait. toujours avec le même entrain
et le même plaisir.
C'était trop beau, cela devait changer.
I 1 MANCÏPIIR °ffreSoudement de faire
iï lllUiiulIjUlt eonnaitre a tous ceux qui
ont attaints d'une maladie de la peau, dartres
eozémas, boutons, démengeaisons, bronchites
ohroniques, maladies de la poitrine. de l'esto-
mac et de la vessie, de rüuraatismes, un moyen
infaillible de se guérir promptement ainsi qu'il
Jésus, le vaillant missionnaire congolais, a 1 'aétéradicalementlui-mêmeaprèsavoirsouffert
donné Lundi soir, k la salie Iweins, la con- i f ffayi e'™ tous le® remèdes Préconisés.
Cette ofrre, dont on appréciera le but humani-
terence que nous avions annoncée, et en vue Hire, est la conséquence d'un voeu.
de laquelle un Comité de Dames s'était con j Ecrire oar lettre ou carte postalek M. Vincent
Stitué. place Victor Hugo, a Grenoble, qui répondra
r o il j I gratis et franco par courrier et enverra las
La vaste Salle, dont la scène avait rrpu judications demandées.
u. e décoralion vraiment congolaise, était I
remplie de monde. Tous les rangs de la so-
ciété clergé, armée, administration
communale, sénateurs. représentants et j
une foule de notabiliiés étaient Ik. I
Tous étaient avides d'entendre le zélé con
férencier, dont on peut dire qu'il a vécu les
faits et les évènements dont il a entretenu
son auditoire nombreux et choisi.
L'orateur k fait faire k ses auditeurs un
véritable voyage au Congo, ajoutarit k ses
paroles des projections lumineuses' qui don-
naient k ses descriptions l'efficacité de la
démonstralion intuitive et de la précision
photographique.
Nous avons donné, dans notre numéro du
16 Février, un résumé de la conférence du
Père Liagre, k Gand, d'après un compte-
rendu du Bien Public. Nous nous y référons
pour ne point faire de redites. Ajoutons
seuleraent que les sommes recueilliespour
l'oeuvre de la mission du Congo ont atteint
un ehiffre très-respectable.
On peut ne pas être partisan de l'annex-
ion du Congo k la Belgique mais il est im
possible de ne pas rendre hommage au zèle
de nos missiontiaires.qui exposent leur santé
et leur vie pour Ia civilisation et la foi chré-
tiennes.sans parler d'autres dévouements et
Liste des ouvrages nouveaux qui sont en
vente chez Callewaert-De Meulenaere, rue
au Beurre,36, k Ypres
i'ipers. Bescherming en verzorging
der huisdieren, in 8° 0.80
Le Clercq. Quelques mots sur la pro-
fession d'avocat, in 8° car-
tonné 1.50
ilerq. Les romans du moyen age
Berte aux grands pieds, in 18 1.28
Truyts. Propagande mutuaiiste, 3e
j édit.in 8° 0 50
Vanhaute. Parsifal, in 8° 1.00
I ie Sénat, biographie des Sénateurs
in 8° 3.50
I Quinet, Les oiseaux du Bas-Escaut,
leur chasse en bdteaux, in-8° re-
'ié 18.00
De Volledige Werken van Pater Van
Tricht (in 't fransch)
O'Reilly, Vie de Lèon XIII, in-18° 3.00
8° 10.00
De plaag van stad en dorp of het al-
coolisme, in 8° q.60
Dr Scheicher, Le Clergé et la
Question Sociale, 2e édit. in 18 3.50
Van Caeneghem, La Guerre des
Paysans, in 8° 3,50
Vliebergh, De drie Wetstalen in
Zwitserland in 8° 0.60
Flament, Petit cours d'Economie so-
dalein-18" 1.00
Marchal, No'e descriptive des locaux
du Sénat, in-18° O.50
Barella, De ïalcoolisme, in-18* 1,00
de Haulleville, Elude sur le Sénat
beige, in 8° 1.25
Didier, Les veilles de Sainte Made-
i leine, in-18° 1.00
De Brieven Pater Louwyck,
mission", in lndië, 2 boekdeelen 2 50
Godwin en Adeltrude door Eerw.
Heer Toussaint, 2 zware boek
deelen 5.00
F. Derie Marchal. Le Sénat Beige
en 1894-1898, in 8", avec
une introduction par M. le B"*
Surmont de Volsberghe 3.50
De volledige dichtwerken van
Dr Guido Gezelle
1 De volledige dichtwerken van
Albrecht Rodenbach
Herinrichting der Burger
wacht (franschen en vlaam-
schen tekst) in 18° 0.75
D' Guido Gezelle. Rijmsno1 r Ge
dichten 3.50
H. DeZeine. EeneduisU- zaak, iu 8° 0.60
H. Staes. Door zijn kind gered, in 8° 0 50
E. L. Toussaint. Godwin <*a Adel
trade, 2 zware b -ekdeele'n 8° 5 00
Allard Democratie rurale, in 8° 2.00
(Ie Ghelin Histoire de Belgique en
1000 mots, in 8" 0.50
En vente chez CALLEWAERT-DE MEU
LENAERE, rue au Beurre, 36. k Ypres
LX VITRAUPHANIE
imitation parfaüe des vilraux
Uestinéek l'ornementation des surfaces vi-
tréesdes Jardins d'hiver, Fenètres d'églises
et d'escaliers, Verandas, Lanterneaux, Serres
etc. etc.
Son prix peu élevé permet de supprimer
partout les ridesux, ainsi que le niattage si
disgracieux des carreaux.
Choix varié de dessins.
Fourquoi voulez-vous continuer
k tousser alors qu'il vous est donné un re-
mède certain qui guérit en deux jours,
Rhume,bronchite, influenza, grippe. II est
démontré par l'expérience que le sirop De-
j pratere est le meilleur remède contre toutes
les maladies des voies respiratoires. Essayez
le sirop Depratere et vous serez émerveillé de
I ses effets curatifs qui sont aussi pomptesque
j süres.Ufle seule recommandationrexigez tou-
jours le véritable sirop Depratere k 2 fr. le
i ffacon. Ypres Pharmacie SocquetRoulers:
Ph-irmacie Veys Courtrai Hulpiau et
Deboey.
VILLE DE COMINES.
Une place de
Garde champêtre
est vacante a Gomines;
la connaissance des deux lan-
gues franijaise et flamande est
exigée et les deraandes a l'obten-
tion de l'emploi vacant doivent
être adressées a l'administration
communale de Comines avant le
45 Mars prochain, laquelle four-
nira aux postulants de plus affi-
ples renseignements. n
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