Vitrauphanie
G. ANGLOO-MAHIEU,
VONCK-CLEMEN
UNION C0MMEKC1ALË O'YPHES.
T
Carrousel-Salon OPITZ.
Wet tot
YPRES, Marché au Bétail, N° 3, YPRES.
i él a n go de léporides bavardsde
5Sieui"S rkmollis et d u artistes mon-
iradent dans les fancy-fairs sous pré-
trefois, Rubens fut ambassadeur
mrgeois est devenu, dans la bou-
5, un cri de haine, dans celle des
pittaète méprisante ou dédaigneuse.
it, toute t'histoire de ce siècle est
hauls faits de la bourgeoisie cha-
ss annates du monde renseigne ses
t son influence prédominante, dans
civilisation, sur la marche des
e domine par son travail, ses efforts,
ss, elle gouverne par ses écrivains,
ites, ses politiques, ses intellectuels.
s ce régime que nous avons vécu
as de septante ans d'indépendance
c été notre bourgeoisie Quel est son
,on oeuvre
ple beige, et la bourgeoisie nous en
;e en raccourci, n'est certes, ni un
ij mental et imaginatif il n'a pas eu
loètes ni un peuple spéculatif il
Je grands philosophes et na guère
t pour les conceptions abstrailes ni
militaire et belliqueux il n'a ni
e la discipline, ni le goflt de la gloire
et l'eüt-il, encore sa position en
interdirait-elle de le satisfaire.
toire nous montre que, s'il a fait sou-
ere, ce fut toujours pour défendre
t sa bourse contre l'étranger il est,
sionnément autonomiste et foncière-
te.
ns explique le caractère réaliste de
;e
c'est-a-dire positif, plus sensible
etaux idéés pratiques qu'aux théo-
ité qu'a la beauté, k la splendeur
,t au faste qu'k la beauté spirituelle
s d'idéal, partant peu facile k émou-
ant de l'enthousiasme par prudence,
de tempérament, par lenteur d'es-
crainte du ridicule, traditionnel,
innovation brusque et le hardi, avec
3, capable d'effort, énergique dans
is lent a se mouvoir et k se décider,
■•conséquent, avec la puissance de
in, tel apparait le peuple beige telle
■irgeoisie.
rgeoisie, avec tous ses défauts et
de la Belgique un pays organisé et
■mières puissances économiques du
accomplie en soixante ans a été
ropre de la bourgeoisie, d'une bour-
le, persévérante, éclairée, maitresse
pouvoir, du sein de laquelle ont
y aider, de fortes et éclatantes géné-
égistes et de jurisconsultes, d'hom-
et de parlementaires, d'hom-
es, de commerqants et d'industriels,
it achevé enfin sa tkche d'organisa-
et porté au maximum le rendement
porte au loin ses ingénieurs et ses
Italië et en Russie, au Brésil jus-
ae et dans les régions les plus recu-
rême Orient, pour y dépenser son
nérgie et de richesse.
aoisie s'est enrichie et avec elle le
i accompli des progrès dont 1 effet
sformation morale dans les classes
Le niveau d'en bas s'est done haus-
la bourgeoisie a-t-il fait de mème
;oisie beige, demande M. Hymans,
>arée a remplir ce róle d'aristocratie
i seul peut lui conserver sa supré-
d en prétendant que si l'on cherche
fine de notre bourgeoisie on décou-
exlraordinaire confusion et la plus
archie intellecluelle.
■oisie est rongée par trois ulcères
sme qui anémie l'esprit de parti
e dénigrement niveleur signe de
- qui s'attaque a toutes les supério-
i prétext-e d'esprit, paralyse et débi-
s initiatives.
ns n'approfondit guère ces trois
is'arrête pas et pour cause, 1'eSprit
a divisé la bourgeoisie il effleure
peut-être les conséquences oil le
>n étude. 11 aime mieux en arriver
e eet état de choses
désorientation des esprits, de ce
volontés, de eet indiflérentisme
sif de la bourgeoisie beige, on peut
ellemeut la cause dans la brusque-
.tion qui a transformé autour de
phère sociale, dans ces particulari-
tés du caractère national, son conformisme, son
traditionalisme qui confine peut-être a la rou
tine, la difticulté que nous avons k modifier
nos idéés acquises etrecues, cette défianceque
nous ressentons de l'élan spontané, de la
prompte décision et, en un mot, du neuf et de
l'inattendu. Mais la principale, c'est notre igno
rance et notre défaut de culture
Nous ne lisons pas de livres en Belgique,
nous nous confinons dans la lecture de journaux
qui ne font peu au point de critique littéraire.
Les oeuvres beiges ne trouvent point de débou-
chés, nos revues n'ont pas d'abonnés. Les écri
vains ne peuvent prêcher que pour une petite
chapelle et par Ik même, vivent hors de la
masse.
Qu'on lise done et surtout autre chose que le
roman et Ia gazette du jour, dit M. Hymans, et
qu'on demande au livre ce que ne nous a point
donné notre éducation scolaire.
M. Hymans termine son étude en attaquant
l'éducation scolaire. II suppute les programmes
des humanités et des établissements d'enseigne-
inentmoyeneii démontrant qu'on y enseigne
beaucoup de latin et de grec, mais pas ou fort
mal beaucoup d'autres choses telles que les
sciences physiques et naturelles, 1'histoire et la
littérature.
II s'appuie sur l'avis de Brunetière lui-même,
défenseur cependant des humanités anciennes;
il semble d'accord avec le dernier article de
Jules Lemaitre dans le Figaro.
II fustige l'éducation désjeunes fiiles qui né-
glise l'iustruction de la femme. Ge ne sont
pas des bas-bleus ou des femmes politiques qu'il
demande, mais des femmes utiles et pratiques
sachant être non seulement l'ornement de la
maison, mais l'institutrice primaire de leursen-
fants, et qui complèteront ce róle naturel de
mère et d'épousepar une collaboration effec
tive aux oeuvres de charité, de propagande
morale et d'éducation populaire, et qui aussi,
par leur charme et leur douceur, apporleront
leur contribution a l'ceuvre sociale commune,
et ne deviendront pas les moindres facteurs de
l'apaisement des haines et du rapprochement
des classes.
Que la bourgeoisie fasse done son éducation,
se rende eompte non seulement de ses devoirs,
vis-a-vis d'elle-mème mais de ses devoirs vis-k-
vis de la communauté, qu'eile lui sacrifie quel-
que chose de son travail, de son intelligence, de
sa fortune, de son coeur, alors elle pourra en-
treprendre l'éducation de la démocratie qui
réclame une direction et la lui donnera, le
jour oil elle aura compris k son tour qu'une na
tion n'est vraiment forte que par le concours
de tous ses cerveaux, comme par celui de tous
ses bras, et qu'il est une puissance supérieure
au uombre, aux instincts et aux appétits c'est
l'kme et l'intelligence.
Tel est Ie résumé de la conférence de M. Hy
mans. Elle obtint un grand succès et sa lecture
reste agréable. L'état d'ame de la bourgeoisie y
est bien défini, l'auteur démêle ses défauts,
comprend que lesraisons des attaques, dirigées
contre elle par la plèbe montante, résident dans
notre éducation scolaire. 11 en critique simple-
ment le programme des études. Gette question
est ici secondaire.
Gertes, si des ulcères rongenl la bourgeoisie,
la cause déterminante s'en trouve dans l'éduca
tion.
Nos jeunes gens rient de tout, deviennent des
indifférents, s'improvisent snobs, raisonnent
politique dès seize ans, les pauvres, déuigrent
les bücheurs, restent sceptiques devant les
dévouements, soupconneux devant la vertu.
Quoi d'etonnant a cette indifférence II n'en
peut être autrement. Quel ideal leur inspire
t-on
Leui' éducation dans les écoles officielies est
basée sur l'indifféreutisme en matière reli-
gieuse, ils entendent dénigrer ou persifler ce
que les génerations successives ont respecté.
Dans ces écoïes, on apprend beaucoup de bribes
scienlifiques, on neglige la morale cette mo
raie dont de Laveleye, dans la Revue de
Be I giq u e, üisaii qu'eile disparait avec l'idée
rehgieuse, et sails elle, u a plu» de priAe sur les
ames.
M. Ilymans ne prononce même pas une fois
le mot religion. Indifférent k ce sujet, il nous
laisse enlrevoir 1 education de ses vues, toute
de secheresse s cientitique et maintenue par de
superbes programmes. Nous croyons toujours
et surtout, aprés le travail de >1. Hymans, que
la vieille education chrétienne sauvera mieux
la bourgeoisie et avec elle l'ordre social que les
plus beaux programmes de pédagogues.
Ceux-ci ne peuvent être que des palliatifs,
celle-la offre le salut.
M. de Laveleye ne le disait-il pas La des
truction de l'idée religieuss donnera aux reven-
dications des classes inférieures une kpreté
sans merci. Ce sont les principes du christia-
nisme qui ramèneront peu a peu la paix dans
la société.
(La Métropole.)
Pour l'ouverture de la foire de nom-
breuses installations foraines couvrent notre
Grand'place.
Nous croyons devoir signaler la présence
du magnifique Carrousel Salon Opitz, d'heu-
reuse mémoire et qui l'an dernier fut le clou
de cette foire, qui nous laissa de si bons
souvenirs.
Cette année M Opnz a remanié son éta
blissement, le rendant plus luxueux encore,
confortable et de bori goüt,plus son éclairage
électrique ricbe déjk. M.Opiiz a ajouté k cela
un éclairage k l'incandescence multicolore
kl'instar des grands établissemenls des ca-
pitales.
Un nouvel orchestrion représentant 40
musiciens exécute des morceaux d'un reper
toire choisi ei des ouvertures symphoniques
de nos plus grands maiires. Aujourd hui,
Mercredi 9 Mars, M. Opitz donnera une
grande SOIRÉE DE GALA dun nouveau
genre pour la 1" fois k Ypres Un©
journé© u Epsom.
Pour eviter toute erreur le dentiste
Maurice Meier de Courtrai, a l'bon-
ueur d'informer sa nombreuse clientèle ainsi
que les personnes qui auraient l'intention de
venir le consulter, qu'il y a un nouveau den
tiste portant le même norn et avec lequel il
n'a aucune relation oommereiale, qui vieut
k Ypres k deux maisons de sa demeure. 11
hs prie de bien s'informer s'ils sont chez
l'jiïcien dentiste MAURICE MEIER de
Courtrai, qui est k consu'ter k Ypres depuis
14 ans, chez M'nc Vve VANKEMMEL, Grand,
Place 5 (maison fermée) les Lundi, Jeudi et
Sarnedi de 9 k 4 h. II n'a ni fiére, ni fils, rn
parent chargé de représenter sa maison. 38
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est vacante a Go mi nes
ia connaissance des deux lan-
gues frangaise et flamat.de est
exigée et les demandes a l'obten-
tion de l'emploi vacant doivent
être adressées a 1'administi ation
communale de Comines avant le
45 Mars prochain, laquelle four-
nira aux postulants de plus am
pies renseignements. 61
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