correspondance: Le flamand a la Chambre. Wervicq. La vie aux désespérés. Théatre Eldorado. Plaisir. Philanthropie. Bal-Soie p. robes et Satins A mascarades 95 ets. CSCfS Nouvelles diverses. 5 Ouverture de PIQUE DAME, pour sympho- nie, VON SUPPÉ Phil. Marien, pour Fanfare, 8 Introduction et Adagio du 4me CONCERTO,pour violon, de VlEUXTEMPS par M. Alb. Van Egroo. M. Gust. Wenes avec accompagnement de violon, cor, piano et harmonium, J MAURAU symphonie C. TlEBERGHEIN QUE, par M. Phil. Marien M. Colaert a prononcé, a la séance de Jeudi, un remarquable discours que nous nous ferons un devoir de reproduire.,Mercredi prochain, d'après les annales parlementaires. II a répondu en excellents termes a MM. Vandervelde et Jeanne, qui ont parlé avant lui dans la même séance. A M. Vandervelde, qui a soutenu le projet, tout en réclamant le mérite du mouvement flamand pour la démocra tie sortie, parait-il, de la revision constitutionnelle. M. Colaert a démon- tré, documents législatifs a l appui, que ce sont les Chambres censitaires qui ont fait droit a la plupart des re- veudications fiamandes. A M. Jeanne, un wallon hostile au projet Devriendt-Coremans, notre ho norable représentant a répondu en vengeant ce projet contre le reproche d'inconstitutionalité que des orateurs du Sénat et le Depute liégeois lui avaient adressé. M. Colaert a prouvé que c'est au contraire le projet renvoyé par ie Sénat qui pêche par cette base. Examinant 1'amendement de MM. de Montpeliier et Heynen, M. Colaert a démonlré que eet amendement snp- prime tout le projet et détruit 1 egalité qui doit exister entre les deux textes. La demonstration de notre député a été peremptoire. Aussi a-t-elle eu 1 approbation de la plupart des mem bres de la Chambre, sans excepter les socialistes. M. Colaert a fini par venger M. le Baron Surmont de Volsberghe, mis en cause par M. Vandervelde, des at taques dont notre honorable sénateur aétél'objet; et il a exprimé l'espoir que le projet, tel qu i 1 est sorti de la deliberation de la commission spéciale, sera adopté par le Sénat. Nous adressons a notre député nos felicitations. Son discours sera bien accueilli par nos populations fiaman des, et les wallons lui rendront eet hommage qu'il a été juste et impartial envers tout le monde. Dimanche dernier, la société chorale la Renaissance a offert k ses membres et k leur familie, un grand concert, qui, disons- Ie de suite, a été charmant et réussi en tous points. Salle comble d'un public choisi et nombreux ajoutez k cela un programme alléchantrien n'a trianqué k cette fête réeb lement belle. La commission avait voulu cette tuis faire grandement les clioses et elle a eu la bonne fortune de s'adresser k un groups d'artistes qui n'ont pas trompé ses espérances. Citons d'abord Mel,e Eléonore Demunck, 4" prix au conservatoire de Bruxelles. La jeune cantatrice, promet un brillant avenir sa voix si agréable et si fraiche et sa diction comme l'expression de son chant, ont iitté- ralement encbanté sou public. Mr Jacques Vandervoudt, 4*r prix au con servatoire de Gand, possède une charmante voix de Baryton, d'une grande éteudue. Le beau choix de ses morceaux qu'il a chantés de fapon brillarite ont fait voir toute l'am- pleur de son organe et l'excellence de sa métbode. Mr Albert Van Egroo, ce jeune artiste, k peine agé. de 49 ans, nous a vraiment émer- veillés par son talent, dans lYxécuiion de ses morceaux, herissés do difficultés, mais pleins de charmes. Les applhudissements enthousiastes du public et ses rappels après chaque morceau ont d'ailleurs prouvé k ces maitres de l'art musical mieux que nous ne saurions le dire, quelle admiration ils avaient provoquer. Mais que dire des frères Ludovic Ces messieurs nous arrivaient précédés déjk de l'exeellente réputation qu'ils se sont acquise. Dès leur entrée en scène pa étc une joie déli- rarite dans toute la salie et des éclats de rire sans fin. Quelle gaieté dans ces duos comi- ques Quelle variété. Rien que de l'esprit et du meilleur chez les frères Ludovic. N'oublions pas de dire, que M' Ernest Wenes s'est acquitté aussi d'une mnoière trés distinguée de sa tache ingrate d'accom- paguateur. Nous sommes heureux de pouvoir ajouter en l'honneur du jeune et vaillant pianiste, que Mr Boland, directeur du Cercle Artistique de Mons, a déclaré que jamais ii n'a été mieux accompagné, ce qui a été confirmé par les autres artistes. Notre excellente Société Chorale n'a pas failli cette fois encore k sa vieille réputation dans l'exécution qu'elle nous a donnée, sous l'habile direction de son chef Mr A. Hervent. En somme le concert a été une véritable solennité musicale. Félicitons done et remercions-eu le Prési dent MrA. Six-Ferrant et la commission or ganisatrice pour la belle et agréable soirée qu'ils nous ont procurée. Guérison des maladies de poitrine et des bronches. Parmi toutes les maladies qui affligent et désolent l'humanité, il n'en est pas qui cause de plus grandes ravages, qui tasse plus de victimes que la phtisie justement dénomrnée la hideuseDans tous les pays, les cher- cheurs, les savants ont muiliplié les expé- riences, ceux-ci s'appliquant k découvrir, dans la sérumtbérapie, le remède souverain ceux-lk,estimantavec raison que les maladies de la poitrine affectenl l'organisme entier, imaginant un traitement rationnel dirigé k la fois sur le nicro organique et sur 1'économie générale. Le iriomphe couronnerait-il enfin tant d'efforts, tantde labeurs Jusqu'ici, il ne semble pas que la sérum- thérapie ait donné des résultats absolus, et, k l'heure actuelle,la médication antipbymique de l'Institut Drouet obtient de tels succès qu'il imporie d'en favoriser la vulgarisation. C'est dans ce but que le Journal de la Pbtisiologie qui est envoyé gratuitement k toute personne qui en fait la demande au directeur, 442, Boulevard Rochechouart, k Paris, expose les principes qui présidèrent k la crjaiion de cette méthode médioule, et par une longue suite d'exemples intéressants, curieux même, fait connaitre k ceux qui souftrent les salutaires effets oblenus dispa- rition de la toux.de points de cöiécessation des douleurs stomacales, retour de l'appétit, augmentation du poids, en un root, trans formation, résurrection des désespérés. La médication antipbymique est basée sur l'emploi d'un nouveau produit dont les appli cations sont faites entre les épaules, et qui, sans souffrance, sans même ir riter la peau, diminue la virulence microbienne et provo- que l'élimination des bacilles. Puis, soit après l'examen du sujet, soil par letude symptomatique au moyen <fu questionnaire qui permei aux inalades du monde enlier de consulter gratuitement par correspondance, l'Institut Drouet preset it uu traitement sim ple, mais essentiellement variable comme la maladie elle même, k l'effet de revivifier l'organisme et de le rendre ainsi irnpi opre au développecuent du virus tube: culeux. Cbaque jour, on signale d'innomürables guérisons dues k l'excellence de la médication aniiphymique et même dans les cas sérieux, ellediminue progressivement lessouftranees, jusqu k leur compléte disparition, arrête les progrès du mal et prolonge ainsi de nom- breuses existences. Puissent ces quelques lignes tomber sous les yeux de crux qui entour6nt lesmaladeset que les bienfaits de cette méthode s'exercent partout, rendant la santé et la vie k un grand nombrede désespérés 66 M. Martin TOMS, pharmacien, rue de la Loi, 104, Bruxelles. Votre traitement contre les maladies de poitrine consistant en Baume Pectoral et Onguent Eleclrique est au-dessus de tout éloge. C'est Ik du moins un remède sérieux qui ma procuré la guérison d'une bronchite chronique dont je souffVais depuis des an- nées, qui m'empêchait de dormir et m'é- puisait complètement, k ce point que je de- venais astbmatique. Et cependant, j'avais eu recours k tous les remèdes.Au bout de quel ques semaines de votre traitement, me voilk ragaillardi et je serai heureux de crier haut et partout que c'est k vous que je dois ce résultat inespéré. Je vous autorise k publier ces lignes et vous prie de croire k ma reconnaissance. F. Dubois, industriel, rue Wiertz, Ixelles Bruxelles. Dépot exclusif pour Ypres pharmacie Socquet-Terrière, Grand'Place. - Réelleiuent l'Eldorado n'a pas besoin de réclame, car chaque soir un public plus nombreux assiste k la représentation. Trés bien comprise au point de vue artis tique, dirigé par M; Byl, compétent dans Ja matière, elle plait et cbaque numéro est bissé, même trissé. Nous engageons done nos lecteurs k aller passer agréablement une soirée k l'Eldorado. (Is en garderont certes un bon souvenir. Cbaque soir k 8 heures gr ande représen tation et prochairiement riouveaux débuls. Des billets sont k prendre d'avance au controle Cest bien le titre qui convierit aux quel ques lignes que nous croyons devoir consa- crer au Cinématographe-Lumière, dirigé par M. Schram. Ce dernieichaque soir, a le don nous intéresser k sesexpériences cinématographi- ques et scientifiques. Les scènes animées sont d'uné grande finesse et d'une franche gaieté. Telles: bataille de ruige, bain de Milan, les joueuts de cartes etc.,etc. Aussi les séances de eet établissement alt:rent elles uu public choisi et apprécia- teurs, et c'est avec un véritable plaisir que nous assistons k ces représentations. Nos enfaots eux-mêmes prennent un vif plaisir aux séances de M. Schram. Dès Lundi dernier, les élèves-pension- naires de l'Institut de la S'e Familie accom- pagnées par les Sceurs professeuses et du directeur de eet établissement scolaire, se sont retidues au Cinématographe, k une séance spéciale organisée pour elles. La joie et la satisfaction fut générale. Mardi et Mercredi, s'était au tour des élèves des écoles communales qui au nombre de cinq cents ont assistés aux expériences du Cinématographe. Maitres et éièves en sont sorties trés sa'.isfaits. Jeudi, les élèves de l'Instilut S' Michel, au nomtire de irois cents environs, allaient également accouipagnés de leur dévoué Directeur et des professeurs, k ce Salon élégant et spacieux, k une séance toute spé ciale leur réservée. Tous sont sorties enthousiasmés de cette représentation. En résumé succès complet et justifié. Mais M. Schram, qui est un parfait propa- gateur des découvertes scientifiques, est doublé de l'étoffe d'un exquis philanthrope. 11 a voulu que nos orphelins, orphelines et vieillards paissent également jouir de son merveilleux spectacle. Aussi a t-il déléguéson représentant, pour faire les démarches nécessaires prés des personnes autorisé's, et c'est sur une invita tion gracieuse et désintéressé du directeur du Cinématographe-Lumière, que jeunes et vieux ont pris part k deux séances toutes spéciales organisées avec soin k leur inten tion. II serait heureux pour ces derniers que nombreux directeurs d'établissements, qui, comme le Cinématographe présente beau- d'intérêt, suivent l'exemple de M. Schram, k qui nous adressons publiquement par la voie de ce journal, nos sincères félicitations et remercimenls. que Henneberg-Soie noire, blanche et couleur, a partir de 95 ets. jusqu'a fr. 28.50 le mètre en uni, rayé, quadrillé, faqonné. Damas etc. (env. 240 qual. et 2000 nuances et dessins diff.), franco de port et de douane a domicile Echantillons par retour. G.Henneberg, Fabrique deSoie(fourn.I. &R.)Zuiiob. Voir aux annonces les Grands Magasins du printemps, de Paris. I'ouhquoi voulez-vous continuer k tousser alors qu'il vous est donné un re mède certain qui guérit en deux jours, Rbume,bronchite, influenza, grippe. 11 est démontré par l'expécieriee que le sirop De- pratere.est le meilleur remède contre toutes les maladies des voies respiratoires. Essayez le sirop Depratere et vous serez émerveillé de ses effets curatifs qui sont aussi pomptesque sfi.'es Une seule recommandationtexigez tou- jours le véritable sirop Depratere k 2 fr. le llacon. YpresPharmacie SocquetRoulers: Pbarmacie Veys Courtrai Hutpiau et Deboey. Pour eviter toute erreur le dentiste Maurice vleier de Courtrai, a l'hon neur d informer sa nombreuse clientèle aios' que les personnes qui auraient l'inlention de venir le consulter, qu'il y a un nouveau den* i.ste portant le même nom et avec lequel il n a aucune relation commerciale, qui viehl 6 KLUCHTLIED, door M. 7 MY QUEEN, grande valse 9 AVE MARIA, chanté par 10 SUITE DE VALSES, pour 11 CHANSONNETTE COMI-

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 2