nouvellësdiverses. Toujoursl'Écoled'Équitation. Davidsfonds. Le concours de Thourout. Les Oiseaux et les Poissons. CORRESPONDANCE rappelant ses aveux, répond au Nieuws blad que nous sommes lout de même fort mal administrés 4 Ypres. Et, pour preuve, laconsoeur radicale cite la fapon de construire le Boulevard Malou, la j porte du Marché au poisson etc., etc. Allons, prenons que la Lutte n'a fait aucun aveu, et rangeons la.avec le Progrès,dans la classedes mal-contents quand même. Est-ce bien? Nous coutinuerons notre ar ticle dans notre prochain numéro. Le Progrès est médiocrement satisfait du bon point que nous lui avons accordé, en constatant que sa campagne en faveur de l'Ecole d'Equitation concorde avec nos idéés et nos sentiments. II semble déjè insinuer qui si l'établisse- ment est maintenu ft Ypres, ce sera grace ft lui. iYos maitres,bah! ils n'y seront pour rien. II les appelle même /Vos maitres tout- puissants, n'ayant obtenu jusqu'ici ab- solument rien pour la ville qui vaille la peine d'etre cité. La ville qui vaille la peine d'etre cité Passons. Nous avons dit et nous répétons pour le savoir un peu mieux que le Pro grès que jusqu'ici rien n'est décidé, ni quant au raaintien, ni quant au départ de l'Ecole. La situation est celle-lb depuis vingt ans. Ce qui est vrai pour le moment, c'est que la question du départ nest plus agitée. Elle dort paisiblement, comme une foule d'autres questions. Laissons la dormir en paix, et veillons, nous autres. Mais nous pratestons hautement contre l'allégation du Progrès qui prétend que nos maitres laissent accomplir froide- ment la ruine de la ville, sans tenter la moindre démarche et sans faire la moindre protestation Nos députés ont proiesté.LaLutte-deStrijd, qui.contrairement au Progrès,a quelques fois unao'dent dj sincérité, malgré les chique- naudes du confrère doctrinaire, reconnait loyalement que M. Colaert a fait ressortir, en fort bons termes,la Chambre des repré sentant», que les bailments de l'Ecole de- vraient être améliorés avec le fonds de 264,000 francs voté h eet effet. Le Progrès préférerait voir partir l'Ecole plutót que de rendre hommage h notre dépu- tation. Gare ft la Luttel Jan n'aura qu'ft bien se tenir Quant aux démarches, nous savons que nos Sénateurs et Députés sont toujours occu- pés de la question. Fautil crier par dessus les toits ce qu'ils font Nous ne le croyons pas. Nous avons confiance en eux et nous espérons que, gróce ft leurs efforts, l'Ecole sera maintenue. Ils peuvent se passer de l'ap- pui du Progrès. Si nous avons constaté que le confrère doctrinaire est avec nous, c'est simplement pour pouvoir dire qu'ft Ypres, comme presque partout dans le pays dans la presse catholique tout au moins tout le monde est d'accord pour voir mainte- nir l'Ecole de cavalerie ft Ypres. Une petite prophétie le Progrès ragera le jour ott il devra constater que l'Ecole est maintenue. II prétendra même que cela s'est fait malgré nos maitres. Vous verrez bien, chers lecteurs, qu'il en sera ainsi. La section Yproise du Davidsfonds offrira une fête ft ses membres, le Dimanche, 24 de ce mois, h 6 h. du soir. Cette fête aura lieu au Volkshuis. Nous aurons le plaisir d'y entendre un des orateurs les plus entrainants du pays flamand, Mr d'Hooghe-Bellemans, Conseiller Provincial et Echevin Niel prés d'Anvers. II pariera de la Guerre des Paysans dont l'année 1898 fête l'anniversaire séculaire. La partie musicale de la fête sera trés soignée. Le programme comportera des morceaux de chant et de la musique classique instru mentale. Nous donnons ci-dessous le résultat offi- ciel du concours de Thourout Dialogue dramatique, 1" classe, 1" deux médailles en vermeil avec prime Deweerdt et Maillard. Dialogue eomique, 1" classe, ier deux médailles en vermeil avec prime Deweerdt et Maillard. Monologuedramatique, 1" classe, 3e prix médaille en argent M. G. Maillard. Nos félicitations réitérées ft nos conei- toyens. prix, MM. prix, MM. (suite). Les engins de pêche. Nous avons dit, en flnissant notre article sur les oiseaux et les poissons, que nous ter- minerions notre petite étude sur la pêche, en parlant des engins autorisés pour la pêche et de ceux qui ne le sont pas. C'est singulier, mais c'est ainsi, beaucoup de personnes, même de celles qui devraient, par devoir ou profession, connaltre ft fond cette question, se trompent encore sur la nature, le nombre et surtout la fapon permise d'employer les divers engins de pêche. On nous racontait en effet l'autre jour, qu'un agent, chargé par ses fonctions de réprimer les abus commis en matière de pêche, prétendait que l'émploi de la ligne de fond ou cordeau, était défendu par la loi Un autre, d'un grade moins élevé il est vrai, soutenail avec une naïveté adorable, qu'il était défendu surtout de laisser les lignes dans l'eau pendant la nuit Or, les articles 44 et 16 de la loi du 15 Mai 1889 disent formellement 1° parlant des engins autorisés, il cite en premieur lieu les lignes sans en excep ter une seule; 2° les engins autorisés peuvent être lais- sés dans l'eau pendant la nuit, maisdoivent être placés avant le coucher dusoleil et retirés après le lever du soleil. Voilé qui est formel sans doute II est entendu que, jusqu'è présent et en attendant la nouvelle loi annoncée sur la pêche, ceci ne s'applique pour les eaux de l'Etat et les eaux de la ville encore en fermage, qu'aux localaires du droit de pêche et aux permissionnaires Dans les eaux libres, com me le Majoorgracht par exemple, tous les amateurs de pêche peuvent se servir de ces engins et ceiui qui, par méchanceté ou par ignorance de la loi, prendrait ou dété- riorerait les lignes même de fond d'un pêcheur, se rendrait coupable, d'un véritable délit de pêche. On sait par la lec ture du compte-rendu de la séance du conseil communal, accordant la libre pêche dans le Majoorgracht que la seule ligne dor- mante défendue dans ce fossé, est celle nom- mée dopper dont le flotteur est en osier et qu'on ne peut jeterdu reste, qu'en employant un bateau. Une autre clause, ignorée généralement et qui a un but excellent, c'est celle qui prévient les difficultés qui peuvent surgir entre les pêcheurs employant plusieurs engins la fois II est interdit par ia loi d'employer plusieurs filets ou autres engins de pêche, simultanément sur la même rive ou sur deux rives opposées, si ce n'est une distance au moins triple de leur développement. Par conséquent, le pêcheur qui viendrait jeter sa ligne ou ses lignes au même endroit oil un autre, arrivé avant lui, pêche, serait punissable par la loi. Parmi les engins employés, il n'y en a pas de plus communs, que la ligne flot'ante et l'engin dit poer ou peur, autrement la ligne a la pelote vermée. Ces engins, permis tout le monde, ser- vent le premier, prendre tous les poissons, depuis le plus menu des fretins jusqu aux poissons dimensions colossiles, comme le saumori, le brochet, ou la grosse anguille, et son usage est permis en tout temps, même du 16 Avril au 16 Juin, et toute heure du our ou de la nuit, Plusieurs autres engins sont encore autoriséspour ne citer que neux employés dans nos eaux, il y a le filet carré ouéchi- ier, le verveux, la nasse, une sorte de chalut, etc. kruisnet, fuik of puikil, eelft of eelt, pulssak Les engins non autorisés sont en premier lieu la senne senne, arroy, bauroy, trai- neau, grand filet ou bate sont les termes de la loi en flamand sleepnet, dont l'usage n'est permis que dans la Meuse, le Rupel, la Durme etc. Cet engin, avait été par abus, employé sans opposition jusqu'ici dans les eaux de la ville et au canal. Devantles réclamations des pêcheurs la ligne, dont le Journal d' Ypres s'est fait l'or- gane diverses reprises, comme nos lecteurs se le rappelleront sans doute, ordre formel est venu du ministère, si nos renseignenaents sont exacts, d'empêcher désormais tout em- ploi de cet engin défendu par la loi. Les autres engins non autorisés par la loi, n'étant pas employés ici, et ne présen tent par conséquent peu d'intérêt pour nos lecteurs, nous n'en parions que pour mé- moire. Ce sont le tramail, la grande trouble, le corai, le grand épervier etc. M. Martin TOMS, pharmacien, 104, rue de la Loi, Bruxeües. Je viens ajouter une attestation de plus au dossier déjè trés volumitkux que votre science a si justement mérité Depuis longtemps déjti je souffrais d'une 'broncbite, et ayant eu recours ft maints re- mèdes, ceux-ci étaient restés saus lésullat. Sur le conseil d'un ami, je me suis décidé tenter une dernière épreuve, en recourant voire excellent Baume Pectoral et Onguent Electrique, qui, au bout de quelque temps, m'ont complètement rétabli. Mon seul regret est de n'avoir pas connu vos merveilleuses abdications plus tót. Croyez que je ne cesserai de propager vos remèdes, et agréez anes plus vifs sentiments de reconnaissance. Adolphe Bayot, Dr d'assurances, rue du Hoquet, La Louvière. Un nom étrange circule dans la presse depuis quelque temps de quel pays vient-il? - Nous ne savons, maïs il sera bientöt franpais, tellement il devient populaire. II s'agit du PÉGAMOID. Nouveau mot ex- pressément créé pour baptiser une nouvelle invention presque déconcertante, puisq'elle trouve son application dans la plupart des industries. It a naturellement été en même temps choisi comme titre de la Société Ano- nyme Pégamoïd hollando beige qui a été fondée récemment h Bruxelles pour tirer parti de cette découverte. Et non content d'entrer dans la vie commerciale, le mot bizarre est venu trouver un écho continual dans les milieux boursiers, oü on a cherché le civiliser quelque peu lè, il est devenu le PliGAMO et étonne les non initiés qui le surprennent dans les cris frénétiques des agents. Mais, puisque nous sommes appelés émettre cette expression nouvelle, expli- quons sa signification. Elle s'applique une invention anglaise qui, sous forme d'une composition chimique, corifère des qualités spéciales et précieuscs la plupart des ma- tières d'usage courant. Selon la fapoo de l'appliquer, ce qui ne peut se faire que par des procédés industriels, il change ou ne change pas, volonté, l'aspect des produits auxquelsils est adjoint. Aggloméré aux tissus, le PÉGAMOID leur confère l'imperméabilité, Ia résistance aux taches de graisse, d'acides, d'eucres, etc. On en fait ainsi des imitations de cuirs de tous genres, dans les nuances les plus tendres et les plus fines, avec les grains du cuir naturel. II supporte une trés haute températurec'est ainsi qu'on obtient des gaufrages artistiques qu'on admire dans les tentures des voitures de chemius de fer. De Ih un emploi énorme pour l'ameublement, la carrosserie, la rnaroquinerie, la reliure et lagainerie.lesobjetsdéquipementsmilitaires, voire même les cbaussures. Dans un autre ordre d'idées, on pégamoïde des toiles matelas pour hópitaux, des tissus pour tentes, baches, chapeaux, réclames murales. On en enduit les papiers peints qui devien- nent hygiéniques et lavables même au moyen d'antiseptiques, les papiets pour affiches, les cartons, les cartouches de chasse. On en fait une peinture ultra-résistante, des cour- roies de transmission, et, enfin, il parait que les chimistes américains l ont employé ré cemment pour la conservation des oeufs. En Belgique, d'importants résultats ont été obtenus fi la suite d'essais trés sérieux. C'est ainsi que les tissus cuir PÉGA MOÏDE déjfi trés goütés par le public, voire les tapissiers, carrossiers, relieurs, etc. etc., vienuent d'être adoptés par les chemins de ferde l'Etat pour sus nouvelles voitures, tant pour les coussins que pour las parois. La plupart des autres grandes admi nistrations ont fait de même la Société de la Flandre Occidentale, de Gand-Terneuzen, Ie Nord Beige, les vicinaux et également l'Etat Neerlandais Cet emploi seul, sans compter les applications aux objMts d'équipe- ments militaireset fi mille autres usages, as- surent des débouchés considéraoles. C'est Ik une belle conquête de la science qui dote notre pays d'une industrie nouvelle dont l'ex- pansion sera vraisemblablement trés consi- dérable. L'affaire Carpette. L'époust Van Hem- elryck s'étant pourvue en appel du jugement du tribunal correctionnel quil'avail condam- née h 18 mois de prison et 500 fr. d'.imende, le ministre public a également interjeté appel contre l'épouse Van Hemelryck, miss Carpet te et l'épouse De Laet (dite ma tante Miss Ca-pette et ma tante ont aussi interjeté appel. LES MÉOECINS L'ORDONNENT Attentat contre un prêtre. Uo prêtre du diocèsc de Rodez, attaché depuis peu ft la paroisse de Saint-Séveria h Paris, M. l'abbé Raymond Tayac, se promenaii Mercredi soir vers 7 h. 12, en compagnie d'un da ses jeu- Dépót exclusif pour Ypres pharmacien Socquet-Terrière, Qrand'Place, Ypres. Personne ne eonnait mieux que la mère ou la nourrice les difficultés et les ennuis d'élever un bébé maladif. Nous n'avons pas a leur apprendre les nombreux symptómes a combattre, tets que dérangements des organes de diges tion, action irrégulière intestinale, ma laise général qui fait que l'enfant pleure constamment et devient une perpetuelle preoccupation pour les parents. Si vous demandez a un Médecir. ce que l'Emulsion Scott peut faire pourun enfant maladif,il vous répondra tou* jours que cette preparation de premier ordre fera plus que toute autre chose pour vaincre la di pgestion péni #ble, assure» 'une saine nu trition et ame- ner le complet tliarJoiie CE COME rétablissemsot. Dans le cas présenté ci-dessous, vous trouverez une preuve concluante de ce que l'Emulsion Scott peut faire pour les bébés, et vous remarquerez que cette pré- paration fut préconisée par plusieurs Médecins consultés en cette occasion. Levalloia-Perret (Seine), le 20 juin 1897 Monsieur, Je me l'ais un devoir de vous informer des résultats que j'al obtenus par l'emplol de l'Emulsion Scott. Mon enfant que j'avais mlse en nour rice y étatt si ma) soignée que Je dus l'en retirer, déjh trop tard, hélas! car elle était dans un ëlat de faiblesse qui nous lnqutétalt vlvemenl. Plusieurs Médecins consultés déclarèrent qu'une alimenta tion reconstltuante était seule capable de la sauver, et l'Emulsion scott fut ordonnée. alternée avec du bon lalt Ma mtette qui refusatt ou vomlssatt fréquemment le peu d'altments, lalt, bouillon et ceufg que nous voulions tul faire prendre, était gourmande de votre preparation qu'elle dlgéralt toujours sans la moindre dlmculté; nous lui en don names done trés régullèrement et je puls dire que ce n'est quaux blenfalsants elTets de votre mervellleuse preparation que nous devons la vle de notre chèrc enfant dont J'al le plalslr de vous aüres- ser la pbotographle. En vous autorlsant k publier la pré sente, Je vous prle d'agréer, etc. M. Le Cöme, 61, rue de CormelUe.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 2