i li GHiMRBE. Davidsfonds. Les lettres anonymes et la Justice. Cela démontre, comme je le disais l'année dernière, qu'il n'y a pas, dans la langue flaman- de, une flxité suffisante dans la terminologie pour établir une langue flamande juridique. Je crois que j'avais done parfaitement raison et que l'honorable M. Picard a été un pen vite hier en me faisant le compliment qu'il m'a adressé. M. Picard. Je vous ai déjk répondu l'année dernière k ce sujet. M. Van Vreckem, rapporteur. Le même auteur a faitun ouvrage oii il emploie exclusi- vement des mots néerlandais. M. Picard. Tous les ouvrages juridiques de cette époque, oü les gouvernants de la Bel- gique étaient de souche frangaise, sont faits dans le même jargon que celui que l'on emploie aujourd'hui a I'Alcazar quand on veut se moquer du flamand. (Interruption.) M. le baron Surmont de Volsberghe. II ne s'agit pas de l'Alcazar, que je sache? Vous avez prétendu qu'il y avait une langue juridique fla mande, je suis allé la chercher dans un des auteurs les plus réputés, un auteur auquel le secrétaire de 1'Académie flamande en a appelé. Vousvoyezce quec'est! Vous jetez les hauts cris; mais, en attendant que la langue définitive sera consacrée, cela vaudra-t-il beaucoup mieux (Interruptions.) L'honorable M. Van Vreckem dit que eet auteur a écrit un autre ouvrage oü il n'em- ploie que des termesd'une pureté absoluemais ces termes flamands, il est oblige de les traduire en marge en langage vulgaire, et que devient le texte La coutume d'Audenarde est k peu prés écrite de la même facon. C'est l'honorable baron Bethune qui l'a citée l'année dernière. Lisez-la et vous verrez ce qu'il faut en rabatlre. M. Cooreman. Ce u'est pas ce flamand-la que l'on emploiera dans la rédaction de nos documents. M. Ollet. On ne le comprendra peul-être pasalors M. Van Vreckem, rapporteur. L'auleur que vous citez a fait d'autres ouvrages dans les- j quels il a été d'un purisme qu'on a trouvé ex- cessif et qu'on lui a même reproché. C'est paree qu'il a senti qu'il pouvait se servir du hollandais pour se faire comprendre. M. le baron Surmont de Volsberghe. La question n'est pas lk. On a, du reste, trouvé son purisme excessifet onne le comprenait pas. Ce n'est pas ce quej'ai dit. Quand vous aurez fait une nouvelle langue juridique, je passerai condamnation, mais cette langue juridique fla mande n'existe pas dans les auteurs anciens. Je ne suis pas k bout de preuves, j'en ai de tous genres, mêmemodernes. En voulez-vous?(lu- t erruption.) M. Lammens. Vous n'avez done pas lu Ie réceut travail de M. Franz de Potter, secrétaire de l'Académie flamande Le néerlandais est-il une langue juridique? Et i'admi- rable traduction flamande du Code civil par Ledeganck, qui remonte a quarante ans M. le baron Surmont de Volsberghe. C'est pourquoi je dis que I'auteur de cet article de fa Flandre libérale demande a M. de Potter de lui dire en quelle langue ces ouvrages sont composés. (Interruption.) M. le président. Je vous en prie, messieurs, cessez ces interruptions la discussion dégénéré en une conversation générale. M. le baron Surmont de Volsberghe. Nous n'allons pas continuer la discussion de cette fagon. Cependant, si vous le voulez, je vous donnerai des exemples autant que vous vou- drez Je vous donnerai l'opinion de M. Obrffi je vous en citerai encore d'autres qui coniir- 1 meront en tous points la thèse que j'ai soutenue l'année dernière, k savoir que la langue fla mande ancienne, qui est encore actuellement en usage, est absolument dépourvue de termes juridiques. M. Van Vreckem, rapporteur. Quelle lan gue est-ce alors M. le baron Surmont de Volsberghe. Ce sont lk, messieurs, des questions d'étymologie et de linguistique qui doivent absolument être résolues. Du reste, parmi les pièces historiques que nous trouvons dans nos archives, il y en a beaucoup qui sont rédigées en frangais. Pour les comptes de l'année 1302, année de la bataille de Groeningue, une grande partie des pièces justiflcatives sont rédigées en frangais. Vous voyez done, messieurs, qu'il ne faut pas être si exclusif Lesstatuts de 1298 sur la vérifleation des finances k Bruges ont été rédigés par les bour geois en franqais. Vous pouvez trouver ces sta- tutsdans l'Hi'stoire de la ville de Bruges par Waernkoenig, traduite par Gheldof. (Inter ruptions. Bruit.) M. Lammens. Et la traduction du Code civil M. le président. Messieurs, il est absolu ment impossible de continuer la discussion dans de pareilles conditions. J'engage les mem bres k faire silence. M. le baron Surmont de Volsberghe. Vou- lez-vous que je vous pari des traductions du Code civil Soit. II y en a quatre et elles diffé rent entres elles (Rires k gauche.) Mais laissons lk ce cöté de la question. Je te- 'nais simplement k en dire.un mot en réponse aux attaques dont j'ai été spécialement l'objet. Au surplus, il n'existe aucune traduction officielle les Chambres auront k la yoter, de même pour les autres. Je ne m'arrête pas k la question de constitu- tionnalité, un autre de mes collègues s'étant fait inscrire pour la traiter. Les explications du gouvernement relative- merit a l'rrticle 7 ont jeté plus de jour sur la question. Mais, si la situation est devenue plus simple, plus lucide, je regrette, néanmoins, qu'on ne supprime pas dans la loi des mots qui sont absolument inutiles. Je ne sais pas quel avantage il y a k insérer dans la loi la mention sans prééminence d'un texte sur l'autre si ces mots ne sont pas nécessaires? Or, vous venez de reconnaitre vous-même, monsieur le minis- tre, que leur nécessité est, en tout cas, trés contestable. M. Begerem, ministre de la justice. Ces mots ne sont pas absolument nécessaires, mais jls ont trés utiles M. le baron Surmont de Volsberghe. C'est encore pire s'ils ne sont pas nécessaires, car il ne faut pas mettre dans la loi des choses qui ne sont pas nécessaires. Ce qui est slrictement indispensable suffit amplement. J'écourterai mon discours, puisque le Sénat désire terminer aujourd'hui. Des voix Parlez I Parlez M. le baron Surmont de Volsberghe. A mes yeux, la loi sur I'emploi du flamand en matière légale devait réaliser trois choses, il fallait garantir trois choses indispensables dans la confection des lois. II importait, d'abord deconserver l'unitéde texte, cela me parait essentiel. On aura beau dire qu'un texte s'explique par l'autre je ne puis pas admettre cet argument. En Autriche, il existe dix-sept languesd'a- près cet argument, les différents textes de loi s'expliqueraient les uns par ies autres beaucoup mieux que lk oü il n'y en a que deux. En second lieu, il fallait donner aux Flamands le texte officiel de la loi. Mais je nevois pas pourquoi il soit nécessaire que celui-ci ait été prëalablement voté par les Chambres? Le texte officiel traduit est sulflsant et conservait l'unité si désirable. Le textr iégal ne répond qu'k une question d'amour-propre sans aucune utilité pratique. Un troisième point, important k mes yeux, consistait a permettre aux membres wallons des Chambres de voter le texte flamand car, enfin, on a beau légiférer, on n'aime pas, ce pendant, a prendre la responsabilité, en ma tière législative, du vote d'une loi ou d'un texte que l'on ne comprendpas! Aussi longlemps que les membres wallons des Chambres ne comprendront pas le flamand, ils pourront dire qu'ils ne s'associent pas au vote d'un texte flamand. S'ils prennenl cette attitude, je m'empresse de dire que j'ignore quelle sera la ligne de con duite qu'ils suivront k ce sujet, car ils ne m'ont pas fait leurs confidences, le résultat sera que toutes les lois ne seront votées que par des minorités trés restreintes. M. Dupont. II y aura des votes en sens contraire: en vertu du droit de division, on pourra disjoindre l'amendement flamand de l'amendement frangais et il pourra se faire que l'amendement frangais sera adopté alors qu'en flamand il sera repoussé M. le baron Surmont de Volsberghe. C'est un inconvénient et il y en aura bien d'autres encore. Nonseulement des lois pourront n'être votées que par une faible majorité, mai> il pour ra se faire que, par suite du départ des mem bres ne voulant pas engager leurresponsabilité, le vote ne puisse pas avoir lieu. M. Otlet. C'est ce qui arrivera M. Tournay. Est-ce un système digne de la législature M. Dupont. On veut nous faire violence 1 (Protestations k droite). M. le baron Surmout de Volsberghe. II faut tenir compte des faits et non pas seulement des principesil est facile de dire C'est une question de principe, une question de justice absolue D'abord, la jnstice absolue n'est pas de ce monde, i! faut tenir compte des fails, des hom mes et des circonstances, et c'est ce qu'on ne fait pas ici d'une manière suffisante. M. Meyers. Si des flamands refusaient de voter te texte francais, ce ne serait pas plus raisonable. M. le baron Surmont de Volsberghe. Cela prouve par l'absurde ce qu'il y a d'étrange dans le système que l'on poursuit. M. Otlet. II n'y a pas un sénateur qui ne comprenne le frangais et il yen a cinquante qui ne comprennent pas le flamand M. le baron Surmont de Volsberghe. II y a, k mon sens, des conséquences qu'il faut re- douter. On parle toujours du principe, mais pourquoi n'est-on pas conséquent? Si cette loi n'est qu'une question de principe, pourquoi refusez-vous d'appliquer ce principe aux Alle- mands? Un principe est un principe et, du mo ment oü vous l'admettez, vousdevez admettre toutes ses conséquences, dans toute leur éten- due. (Trés bienk gauche) C'est une chose évidente. Vous reeulez devant ces conséquences paree que vous sentez vous-même que vous vous trouvez devant une question de fail. Cette loi est daugereuse pour un autre motif. On nous dit que les flamands protestent paree qu'ils se trouvent dans une situation d'infériori- té. Je suis d'accord avec eux et je puis le dire hautement dans cette enceinte jamais je n'ai laissé passer i'occasion de défendre les droits des Flamands. Je l'ai fait, non seulement ici, mais encore ailleurs. Je le fais dans mon arron dissement, oü je parle le flamand k ceux qui ne comprennent que le flamand. J'ai eu l'honneur d'introduire le flamandkl'hötel de villeu'Ypres; j'y ai présenté, le premier, le budget en flamand; il y a été discuté librement en flamand eten frangais. (Rires.) Onnedira pas que je ne suis pas Flamand. Je suis Flamand de coeur et de naissance autant que n'importe qui, maisilya une ehose que je repousse, c'est l'exagération, de quelque cöté qu'elle vienne. (trés bien! sur divers bancs,) qu'elle vienne du cöté des Flamands ou du cöté des Wallons M. Magis. Votre langage est patriotique. M. le baron Surmont de Volsberghe. Sou vent, dans cette enceinte, j'ai ditMessieurs les Wallons, vous oubliez une chose, c'est que nous avons les mêmes droits que vous et que ces droits vous devez les reconnaitre. Vous nous avez mis pendant de longues années dans une situation d'infériorité; el le doit cesser graduelle- ment; il ne faut pas que nous vous imposions des modifications acetétat de choses, il faut que vous nous les accordiez de votre plein gré et de commun accord On ne peut im poser une chose de force, car avec la force on n'obtientque la réaction, ce que je veux éviter. (Trés bien! k gauche.) Si les Flamands dans cette enceinte avaient bien voulu m'écouter, comme ils l'ont fait pen dant quelque temps, nous n'en serions pasoü nous en sommes et nous aurions obtenu beau coup plus que nous nedemandons aujourd'hui, j'en suis convaincu. Quand un peuple est opprimé, il peut, soit en raenagant ou autrement, obtenir du pouvoir la reconnaissance de ses droits sans inconve nient. Mais, quand une partie de la nation veut obtenir satisfaction d'une autre partie de la na tion aussi importante qu'etle-même et qu'elle emploie la force, la violence, la situation est plus darigereuse. Je signale ce danger pour qu'on puisse l'éviter. C'est ce cöté de la ques tion que mes compatriotes flamands semblent oublier un peu trop. Je prévois ce qui va arriver. Aujourd'hui les Flamands exigent et veulent que la loi passé. Ce n'est pas la l'attitude qu'ils devraient prendre ils devraient user de plus de calme. Notez-le bien, le peuple flamand de in andera autre chose Parmi eux, il y a des meneurs, ce que M. Pi card appelait hier la vermine du lion (On rit.) II y a, dis-je, des meneurs qui veulent bien autre chose c'est ainsi que l'on réclame aujourd'hui, dons un journal gantois, l'armée flamande. M. Lammens. Nous protestons tous contre pareille prétention. Ce serait pousser k la guerre civile M. Magis. Vous commencez par protester, puis vous courbez la tête 1 (Protestations.) M. Lammens. II y a unanimité pour pro tester contre les exagérations. M. le baron Surmont de Volsberghe. Vous réclamez et vous protestez, mais ne voulez pas entendre la vérité Est-il vrai, oui ou non, que pareille revendicalion s'est faite jour dans un journal M. Cooreman. Quel est ce journal M. le baron Surmont de Volsberghe. Le Fondsenblad. Demandez a M.Lammens: c'est lui-mêrae qui m'a renseigné. M. Lammens. Un seul journal a émis pa reille idéé, mais les protestations ne se sont pas fait attendee. (Interruptions.) M. le baron Surmont de Volsberghe. Les protestations seront inutiles vous avez courbé la tête sous une question de principe, le même principe vous fera acquiescer a d'autres préten- tions. Est-ce qu'on ne réclame pas l'enseigne- ment supérieur flamand avec le flamand comme langue véhiculaire Cela produira sans dout.e des résultats magniflques, car cet enseignement supérieur s'écarteraforcémentde tous les ouvra ges publiés dans les autres langues. Ne reclame-t-on pas aussi la separation ad ministrative des deux parties du pays? On réclame bien d'autres choses encore el, si je voulais faire état de toutes les preuves quej'ai, j'en aurais les mains pleines Cette dualité du pays tient a la dualité des races. Ce n'est pas une guerre de classes. Ce que je redoute, messieurs, ce que mes compatriotes flamands semblent ne pas vouloir comprendre, ce que je regrette vivement, c'est que, de chaque cöté, wallon et, flamand,on n'envisage pas la question avec calme. 11 faut procéder de sang froid et non avec des éclats d'éloquence, qui sont bons pour les meetings, mais qui ne sont pas de saison dans les assemblées délibérantes. (Trés bien!) Les questions de ce genre doivent être examinées avec la froide raison. 11 faut que, d un coté, l'on diseVoilk ce que nous pouvons demander et ce que nous demandons! et que, de 1 autre, on répondeVous avez raison, nous vous I accordonsC'est ainsi que je convie mes compatriotes, tant Wallons que Flamands, de vouloir bien procéder. (Trés bien! trés bien Je passé, messieurs, les autres points que je P étais proposé de traiter encore et je me borne a faire une déclaration en guise de conclusion. Je ne veux en aucune manière coopérer a cette loi, cai je la oonsidère comme trés dangercuse pour 1 existence meme de notre pays, comme devant avoir des conséquences que je regarde comme désastreuses. C'est une grande faute que nous allons commetlre. Je ne la voteraidonc pas; mais il y a des questions qui, une fois posées, réclament une solution, solution qu'il est impossible d'arrêter. Les explications que l'honorable ministre de la justice vient de nous donner relalivement a l'interprétation de la loi et k son application me paraissent plus ou moins acceptables et, dans ces conditions, je m'abstiendrai au vote de la loi. Dans la séance du 15 Avril, M. Colaert s'est occupé de la question des planteurs de tabacs, qui ont vu une partie de leur récolte détruite par la giêle. MM. Van Morris et lwe.ins d'Eeckhoutte ont appuyé ses paroles et demandé avec lui que l'impöt pour les plants de tabacs partiel- lement détruits par la grêle soit remis aux planteurs. Jusqu'ici la loi s'oppose k cette remise, dn M. le Ministre des Finances. Espérons que biemót la loi sera modifiée. M Van Merris a parlé, dans la séance de Mardi, des conditions dans laquelle les can- didats peuvent être admis comme commis- agrées des contributions,et M Iweias d'Eeck houtte a traiié plusieurs ohjeis, notamment la question de 1'entrée d'avoines en gerbes tolérée jusqu'ici au piéjudioe de l'agricul- ture. Dans la séance d'hier, et répondant k une altégation de M. Vandervelde, M. Colaert s'est occupé de la loi sur Ia oiiasse et de la destruction des lapins. II n'a pas fallu l'arrivée des socialistes k la Chambre pour que notre honorable repré sentant déposki en 1893 un projet de loi qui sera biemót discuté. M.Colaert a parlé aussi do la pêche; k quoi M De Bi uyn a répondu que le projet de loi est prêt k être déposé. La section Yproise du Davidsfonds offrira une fête k ses membres, le Dimanche, 24 de ce mois, k 6 h. du soir. Cette fête aura lieu au Volkshuis. Nous aurons le plaisir d y entendre un des orateurs les plus enirai iants du pays fla mand, Mr d'Hooghe Bellemans, Conseiller Provincial et Echevin k Niel pi ès d'Anvers. 11 pariera de Ia Guerre des Paysans dont l'année 4898 fête l'anniversaire séculaire. La partie musieale de !a fête sera trés soignée. Le programme comportera des morceaux de chant et de la musique classique instru mentale. Nous lisons dans la Pa'rie de Bruges Depuis quelpue temps, la lettre anonyme règne en maitresse dans i'arrondissement de Bruges. Elle vient de faire une nouvelle vic- time. II y a quelques jours une de ces odieuses missives accusait une jeune fille de Thourout de manoeuvres criminelles. Le parquet, la gen darmerie et la police firent une descente chez cette jeune personne. Celle-ci fut interrogée et protesta avec la plus grande énergie de son innocence. Un médecin légiste qui accom- pagnait le parquet ne put que con firmer les affirmations de la malheureuse et les magistrats se retirèrent. Depuis lors cetie personne, si Ik- chement accusée, a perdu la raison. Ce tail est grave et il est nécessaire qu'il ne passé pas inapergu. II résulte en effet de l'articulet de la Patrie que, sur la foi d'une lettre anonyme, dénon- gani un fait cdieux, Ie parquet, la gendar merie et la police, accompagnés d'un méde cin légiste, tout l'attirail de la justice en un mot sont descendus k Thourout pour interroger la jeune fille en question et.... voir con firmer par le médecin les affirmations de la malheureuse femme. Nous nous sommes souvent révoltés con tre ia facilité avec laquellé la justice ajoute fot aux lei tres anonymes. Non pas que nous pt étendious que le parquet ne doiv-s en tenir aueun compte mais nous t ouvols qu'k dé- fuut d autres indices les magistrals instruc teurs dot vent-igir avec urie extréme prudence. Dans tous les cas, il ne pi ut être permis k la justice, de faire une descente dans les

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 2