Chronique artistique. Le CoSiège Moderne. JNécrologie. COHUESPON DANCii BIBLIOTHEQUES otérêt pour nous, est celle d'Ypres-Becela re-Gbeluwe. Le plan est prêt, mais certaines communes qui semblaieni être de prime abord les plus ardentes, se laissent k présent un peu tirer 1'oreille. Nous devrons pourtant voir qu'un autre ne nous devance pas. M. Colaert. Ce qui nest pas moins né cessaire, c'est notre correspondance directe avec Dixmude. D'une conversation que j'ai eue avec M. Vanden Peereboom, il ressort qu'il n'est nullement d'avis de créer de petiies lignes ferrées k grande section.Ces dernières ne produisent généralement pas assez, pré- tend-il. M, le Président. J'en causais hier en core avec M. le Ministre et il est fermemont résolu k ne pas construire une grande ligne terrée. Je lui ai cependant demandé d'exa- miner les observations que je lui mettrais sous les yeux. Quant k la question du transpon de beurre le Dimanche, nous recevrons probablemcnt satisfaction: le beurre sera, d'après la dé- claration de M. le Ministre, assimilé aux autres produits alimentaires pouvant être remis k domicile le Dimanche. M. Iweins d'Eeckhoutte. M. le Ministre Debruyn a dit qu'on donnera bientöt une solution k la question de l'achèvement du canal d'Ypres k Comines. Au prochain oud- f get on inscrira les crédits nécessaires. M. Colaert. Les études sont faitesil est done k espérer que le travail sera entamé k brêve échéance. Les membres de la fabrique d'église de St-Martin demandent un subside pour pou- voir établir la balance entre les recettes et les dépenses. Des pièces envoyés, il résulte que les revenus sont insuffisants. La Collége échevinal examiners la ques tion. Le conseil approuve l'accord conclu avec l'Etat, pour la vente de terrains devant ser- virk la nouvelle école de Bienfaisance. Ces terrains sont vendus pour la somme de 44,408 fr. et avec les prix des arbres, 45,238 fr. Ces terres rapporlaient (080 fr. de fer- mage et l'argent que nous en recevrons,placé k 3rapportera 1350. Fabrique d'église de St-Martin. Les membres do cette fabrique d'église demandent l'autorisation de placer un autel dans le choeur des amas. (adopté) M. lePiésident. La commission des monuments est-elle consuitée 1 M. Fraeijs. Ofïicieusement, oui mais pas officiellement. M. le Président. -- Vous feriez hien de la consulter officiellement, pour éviter toute difficulté. Egouts. La construction d'égouts rue Carton et Marché au bois est votée. M. Iweins d'Eeckhoutte. Quand com- mencera-t-on l'égout de la rue St-Jacques M. Colaert. II y a trois ans que le crédit fut voté. M. le Président. Pardon, jusqu'ici il n'y a pas de crédit de voté seulement il y a un crédit pour le repavage de la rue. M. Boone. On devrail repaver également la rue du Progrès; elle est impraticable. M. le Président. Le terrain y est si mauvais que ce travail est toujours k refaire. Nous la repiquerons encore une fois. M. Boone. Ne vaudrait il pas mieux de la paver une bonne fois pour toutes? M. le Président. Nous devrions creuser une profondeur dun demi mètre et combler avec du bricaillon. Cela couterait trop d'argent M. Begeren». II a étédécidé dans une précédente séance de nommer la me des Bouchers, rue de ia Station, et jusqu'ici la plaque n'est pas changée. M. le Président. Nous soignerons qu'il y en ait une autre. M. Fraeijs. Ei la ue du Marais Quand y commencera-t-on M. le Président. II conviendrait d'abord de construire un égoüt rue du Passage; c'est Ik que le besoin s'en fait le plus sentir. M. Fraeijs. L'eau reste stagnante rue du Marais. M. Colaert. II y a cependant lk un écoulement naturel des eaux. Hilarité géné rale). La séance est close k 6 h. 10 min. Depuis un certain temps, il se produit, dans notre pays, un mouvement de plus en plus accentué vers la musique ancienne. Ce mouvement prouve que le gout devient plus sérieux. En musique religieuse, la tendance se manifeste surtout vers les rnaitres du XVI® siècle et ceux qui sont formés k leur école. Ce mouvement devait se produire né cessairement en Flandre, car c'est le génie flamand qui a inspiré i'Ecole du XVIe siècle. Nos Roland de Latlre, Jooskin van dei'Wei den, dit Desprez, le Poperingois Jan de Verwere, dit Tinctoris, étaient des coloristes cornme l'étaient Roger van der Weiden, Hans Memlinc, Gérard Dav.d, les Pourbus. lis sont en quelque sorte les créateurs de l'école Italienne,dont Palestrina fut une des plus glorieuses personnifleations. Bien des oeuvres de ces rnaitres, inconnus ici, il y a trente ans, s'exécuteut aujourd'hui dans les concerts religieux. Nos iecteurs, malbeureusement, n'om pas souvent l'occa- sion d'aller assister k ces auditions. Ce sera done une chance pour eux de pouvoir t. mi- tier k ce grand art, k Ypres même. La féte annuelle de la Saiute-Ënfance, quj se célèbre avec grande pompe en l'église pa- roissiale de St-Jacques, leur en toui nira l'oc- casion. L'exécution du salut, le Dimanche 22 de ce mois, a été acceptée par notre société Lyrique si jusiement appréciée, i'Orphéon, dont M. Antony est ie zèlé président, et M. Tyberghein Fraeys l'artistique directeur. Nous feroris sans aucun duute piaisii k nos iecteurs, en leur faisant connaitre les rnaitres que l'Orphéon va nous mterpréter. D'abord vient un O Salutaris, compo sition de Jean Baptiste Martini. Fits d'un musicien distingué, éiève du Révérend Pêre Predieri, il devint un des compositeurs ies plus compétents de son époque,et futl'umtes derniers rnaitres de la grande école Pakstri- nienne, au XVIII® siècle. On a l'habuude de l'appeler Padre Martini, paree qu'il se fit Iranciscain et acquit sa plus grande réputa lion comme maitre de chapelle de l'église de son Ordre,k Bologue. 11 mourut en 1784. Il élait, k 1 époque de sa mort, la plus üaute autorité musicaie de i Italië, et voyait accou- rir ies élèves de toutes les contrées. k ses doctes leQons. On lui doit, outre des compo sitions liturgiques, des sonates et des orato rios, une Storia delta musica en trois volu mes, le quairième restant en msmuscrit, el une foule d'autres ouvragessur 1 'ar t musical. Le premier motet du Salul est le splen- dide Jesu, Rex admirabilis, la plus cpti- vante de toutes les compositions religieuses du grand Giovanni Pierluigi Santé, dit de Palestrina, la Praenesle des anciens, oü il naquit veis 1515.11 mourut k Rome, en 1594. Une commission de cardinaux, vou- lant bannir toute musique figurée du ser vice religieux, k cause des mélodies las- cives qui s'étaient introduites k I' lise, Palestrina écrivit sa Messe du Pape Marcel qui démontra si bien la compmibilité de la musique contrepointée avec an; jesté du cuise, que la musique polyphone r u fu pas ccridamnée. La composition de cetie messe valut encore k Palestrina le uwe de Maestro compositore de la Chapelle Pa pale. Le Regina coeli qui suit, est d'un compo siteur inconnu du XVC siècle. C'est un mor- ceau plein de verve et de grace, qui fera plaisir k tous ceux qui ont le gout des belles choses. Comme troisième motet, nous au»ons ie Cantate Domino de Hans Leo von Hasler, décédéen 1612. Hasler était de Nu ren berg. 11 s'initia k J'art du contrepoiut en 1 die, k l'école des rnaitres flamands. Après avoir passé certain temps dans l'école VénHknne, il se rendit k Prague, oü il exerpa son art k la cour de l'Empereur Rodolpbe IL Le nom bre des compositions de tout genre qui: laissa, est fort considérable. Le motet qui sera chanté est tiré de ses Psalmen und Cliristliche Gesange, écriis en quatre parties et fugués, publiés en 1607 et réédités en 1777. L'Ave Maria est de Jacques Arcadelt, dit Jacquet Arcadet. Néerlandais de naissance, il fit ses études musicales k Rome, oü il devint zangmeester du ebeeur d'enfanls de la Chapelle Papale, en 1539, et chanteur ponti fical, en 1540. Plus tard, il suivit le tuc de Guise k Paris, oü nous le trouvons avec le titre de Regius musicus, en 1557. On lui doit, entie autres, cinq volumes de Madri- gaux, genre dans lequel il excella, un volume de messes écrites pour choeurs de trois k sept voix, et une foule de motets et de Can zonen qu'on rencontre dans les recu-ils du temps. Le Tantum et go est de Palestrina. Les orgues, pendant le salul, seront t. nues par M. Ernest Wenes, l'organiste de l'église. Les morceaux qui seronl exécuiés, sont des grands rnaitres de I'Ecole du XVlll® siècle, d'Eberlein, de Sorge et de Jean Sak alien Bacil. Ge choix, comme aussi l'habihm d, i'organiste, garantissent suffisamment que l'exécution rnusicale des morceaux d'orgue ne sera pas au-dessous de celle des mor ceaux do chant. Nous aurons done, le 22 de ce mois, en l'église St Jacques, une iête religieuse qui sera rehaussée par une interpolationsoignée d'oeuvres prises parmi les meilleures dts an ciens rnaitres religieux, oeuvres protondé- ffieni uourries de science ei de piéié, et qui font les déiices des vrais conttiusseurs. Le Collége moderne a été juridiquement enterré hier maiin. 11 a été condarnné k payer k son ancien protesseur et collaborateur, M. Roume, ses traitements ariérés de Juin, Juillet, Aoüt et Septembre derniers. II doit supporter aussi tous les frais de l'instance. A quand, s'il vous plait, le tirage au sort des primes Le Révérend M. Anseeuw, curé de Notre Dame k Poperinghe, y est décédé ie 6 Mai k l'age de 80 ans. M. Anseeuw élait dans toute la force du mot un saint pi être. Sa mémoire restera bénie dans toute la ville de Poperinghe. Son acne repose en paix Nous recevous la lettre suivante, k laquelle nous donnons volontiers i'hospitalité dans nos colonnes Monsieur le Directeur, Sur les conseils d'un ami qui me parlait souvent des remèdes Martin Toms, j'ai es- sayé sou Baume Pectoral el l'Onguent Elec- triqve i suis neut ux d* pouvóir vous dire qu'ils m'ont débarrassé d'une fórte bronchite compliquée d'opprrssior s. Ayunt essayé bien des emèdes, je tiens k faire connaitre lYffiescité des bienfaisantes préparalions de M Toms. Je vousprie de vouloir publier la présen te ce sera une attestation de plus k ajouter k celles déjk repues, attestation dictee par la reconnaissance. M. Toms peut être persuadé que je ne ces- serai de recomroander soa remède, digne d'etre connu. Agréez, Monsieur le Directeur, mes bien sincères salutations. A. Redlich. Directeur de la Société chorale Roya Dépót exclusif pour Ypres pliarmacien Socquet-Terrière, Grand'Place, Ypres. publique et popnlitire de la ville d'Yp res. Lis to des ouvrages entrés du 15 Mars au 15 Mai 1898. (Les ouvrages marqués d'un proviennent de dons, les autres d'aciiats.) Socié'é e.'do "logiqus de Belgique. Annales T 39 Brux., 1895; in 8°. - Mémoires. Ill et IV. Biux.,1895; 2 vol. in 8°. L. Giluodts van Severen Coutumesde la ville et chaiellenie de Furnes. Tome IV. Brux., Goemaere, 1897; in 4*. Ville d'Anvers. Conseil communal. Discussion du détournement de l'Escaut. Antw., We De Backer, 1898 in 8°. Almanach royal. Année 1897. Brux., Guyot, s. d. in 8°. Coll. Donny, etc. Manuel dn voyageur et du résident au Congo. Brux., 1895 97 4 vol. in-8°. Annuaire de l'observatoire royal de Bel- gique. 1898. Brux., üayez, 1898; iii-120. Etude d'un projet d'évacuation directe de toutes les eaux de la Senne eu amont de Bruxelles par les canaux de Charleroi et de Willebroeck agrandis. Mémoiredescriptif et justificatif. Brux., Becquaert-Arien, 1898; in 8°. Fr Straven. Inventaire analytique et chronologique des archives de la ville de Saint-Trond. Tome Vl,2Mivr°\ Saint-Trond, Moreau, 1898 in-8°. Documents et rapports de la Société palé- ontologiqueetarchéologique... de Charleroi. Tome XXI. Charleroi, Henry-Quinet, 1897; in-8e. Armand u'Herbohez. Chartes de l'abbaye de Saint Martin de Tournai. T. 1". Brux., Haycz, 1898 in 4°. S. Bormans et E. Schoolmeesters. Car- tulaire de l'église Saint Lambert de Liége. T. 3 Biux., Hayez, 1898 in-4°. Bulletin de la Société d'uistoire et d ar chéologie de Gand. Gand, Vuylsteke, 1894 (lre année) k '1898 5 vol. et 2 livions in 8°. Société chorale et littéraire les Mélophiles de Hasselt. Bulletin... 33e vol. Hasselt, Winand Kloek, 1897 in-8°. Theod De Decker. Jan Frans Van de Vr.lde.de Ëximsus van Beveren.(1743 1823). Sint Nikolaas, Edom, 1897 in-8°. Emile Gautier. L'année scioutifique et iridustrielle. (1897) Paris, Hachette,1898: in-12'. F. Sciirader L'année cartographique. 7e suppi'. Paris, Hacbeite, '1897 in-f». Budget de la ville d'Ypres pour l'année 1898, (PP. 141-164).

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 2