I
km
fliiaii1
mm
0WNi
Samedi 21 Mai 1898.
10 centimes le N0.
33e Année. N° 8342.
Chronique électorale
Sainte-Enfance.
La guerre.
VILLE D'YPRES.
CONSEIL COMMUNAL
i
f'
1
Of
itf'nWi
On s'ahonne rue u Beurre, 36, a Ypres, et
Le JOURNAL. D'YPRES parait le Mercredi et le Samodt.
Le prix de 1'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 50 c. par an pour tout
la pays; pour l'étranger, le port en sus.
Les abonnement» sont d'un an et se régularisent fin Décembre.
Let, articles et communications doivent être adrossés franc de port a l'adresse ei-dessus.
a tons les bureaus de poste du royaume.
Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal coütent
30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires1 franc la ligne. Los numéros supplé-
mentaires coütent 10 francs les cent exemplaires.
"our les annonces de France at de Belgique (exaeptó les 2 Fund ros) s'adresser k VAgence
Earns Brnxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse.
S'il fait beau.
Dimanche 22 Mai
A MIDI,
sur le kiosque de la Grand'Place,
L'HARMONIE COMMUNALE.
Programme:
1.
Les Arbalétriers, allegro
militaire.
2.
I masnadieri, fantaisie.
Verdi
3.
Démons et Fées, dans ca-
1 actérfstique.
Heymans.
4.
Gasporonne, pot-pourri.
Millücker.
5.
New Life. Valse.
Komseei..
Candidats
de I'Association Catholique.
1' Canton effectifs, MM. Berghman et
Iweins d'Eeckhoutte, flls.
Suppléants MM. D'Huvettere et Van
Ryckeghem.
2e Canton effectifs, MM. de Thibault
deBoesinghe, de Gheus et Fraeijs.
Suppléanls MM. E. Seys, Vanneste et
Vandaele.
C est aujourd'hui que les candidats doivent
être présentés. Sil n'y a pas d'autres listes
que celle de I'Association Catholique, nos
candidats seront proclamés élus.
Nous apprenons que libéraux et progres-
sistes se sont entendus pour... ne pss lutter.
A Poperinghe.
M. Georges Lebbe a éiproclamé candidal
par I'Association Catholique camomile II
sera proclamé élu sans lutte.
Eglise Saint-Jacques.
Ikiinanclie «2 Mai 1898,
b 3 <1/2 h. de l'après-midi, Vêpres b4h.,
Sermon spécial sur l'QEuvre, par le Révérend
Père OLIVIER, de Ia Compagnie de Jésus;
b 41/2 h., Salut Solennel, cbarité par la
Société Chorale L'Orphéon
Bénédiction des enfants qui assistent b ia
cérémonie.
Procession.
La quête se fera au profit de l'ceuvre.
Les deux escadres.
Jusquici, iamiraule espagnole a
réussi a masquer ses prdparatifs et a
donner le change sur ses operations,
ce qui n est pas sans causer de grands
embarras aux Etats-Unis, qui, eux
aussi, prennent des dispositions pour
qu'on ne signale plus nulie part le
mouvement de ieurs escadres.
lout ce qu 011 sait, a cette heure,
c'est que l'amiral Gervera a quitté Cu
racao; c est que l'amiral Simpson a
quitté Porto-Rico,et qu'après un court
arret au Cap Haitien il s'est porté dans
le passage de Windward, eutre Haïti
et Cuba, faisant, de la, surveiller par
ses éclaireurs les plus rapides 1'appro-
che de la flotte de l'amiral Cervera,
alin de la devancer a Santiago de Cuba
et peut-etre même a Cienfuegos,
c'est que le commodore Schley, avec
lescadre volante, est arrivé a Key-
West, d'oü il surveiile le détroit de
Yucatan par oü la flotte espaguoJe, dc-
bouchant dans le golfe du Mexique,
pourrait se diriger sur la Havane;
mais que fait cette flotte espagnole? oü
se trouve-t-elle exactement a cette
heure? quel est son but? C'est ce que
tout le monde ignore.
Pour le combustible, on dit que l'a
miral Cervera, qui jusqu'ici s'est mon-
tré habile manceuvrier, a pris la pre
caution de se faire suivre par plusieurs
paquebotspouvautlui permettre d'em-
barquer en mer une dizaine de mille
tonnes de charbon. C'est un des en-
.seignements de la guerre actuelle; il
faudra aux forces navales desconvois
comme sur terre,non point pour nour-
lir les équipages, mais pour alimenter
les chambres de chauffe, et ce sont des
terribles mangeurs.
Porto-Rico étant dégagé aujourd'
bui, peut-être bien qu'après tout l'a
miral Cervera s'est dirigé de ce cóté
il y a a San-Juan 80,000 tonnes de
charbon, et ce port serait une solide
base d'opérations.
Quant a 1'Oregon et aux deux croi-
seurs americams tjui, du PacificjuG,
ont débouché dans l'Atlantique pour
rejoiudre ie gros des forces navales
des Etats-Unis, on a signalé leur pas
sage au large des cötes des Guyanes
ils se trouvent a cette heure dans la
mer des Antilles et on n est pas trés
rassuré a New-York, .sur les rencon
tres q 11 'iIs y pourraient faire.
On comprend que, dans ces condi
tions, toute tentative d'important dé-
barquementaCubaait étéajournée.On
admet que la victoire sera disputée
vail lam ment et que ce serait aller au
devaut d un échec retentissant que de
suivre les gens, d ailleurs irresponsa-
bles, qui, depuis un mois, demandent
chaque jour qu'on en finisse dès le
lendemain.
Séance du 14 Mai 1898.
La séance s'ouvre b 5 h. 10 min. sous la
présidence de M. le baroa Sarmont de
Volsberghe, bourgmestre.
Sont présents MM. Colaert et Berghman,
Echevins et tous les conseillers b l'exception
de M. Fraeijs.
Le procés verbal de la séance du 7 Mai
est déposé sur le bureau b l'examen des
membres et celui de la séance du 23 Avril
apprpuvé sans observations.
Communications
M. le Président annonce qu'une pétition,
omanant des négociants en denrées alimen-
taires et maraichers de la ville, a été adres-
sée au Collége Ecbevinal, b l'effet de deman-
der l'interdiction du colportage,en ville, des
légumes et autres marchandises de consom-
mation.
Les signataires font l'observation que les
colporteurs ne paient pas de droits de place
et que, par conséquent, ils jouissent d'un
avantage marqué sur eux.
M. le Président. Trouve la question
trés épineuse et difficile b résoudre. Les
colporteurs paient patente comme les autres
marchands et puisque le commerce est libre,
il serait difficile de trouver le rnoyen d'em-
pêcher le colportage.
Le Collége Ecbevinal étudiera la question
et proposera en eonséquence au Conseil les
mesures nécessaires.
M. Iweins d'Eeckhoutte. A Heystet b
Blankenberghe il y a eu également des re
clamations contre le colportage, et les admi
nistratious de ces communes ont défendu la
colportage des denrées alimentaires. Celui
qui veuteu faire le commerce doit louer
une place au marché, pour les vendre.
Plusieurs jugemerits de tribunaux sont déjb
intervenus contre les colporteurs et grace b
cela, dans les deux endroits susdits, le col-
portage est réduit b Zéro.
M. le Président. Je crois que la déci-
sion prise est illégale. Dans tous les cas,
c'est une affaire de grande importance.
M. D Huvettere. Je suis d'avis qu'on ne
peut pas défendre le colportage, settlement
on pourrait interdire le stationnement dans
les rues et chemins.
M. Iweins d'Eeckhoutte. M. Colaert
pourrait examiner la chose au point de vue
juridiquo.
M. Colaert. Je pense aussi que nous
n'avons pas le pouvoir d'empêoher le com
merce. Pourtant j'ai souvenir, qu'b Bruges,
il y a peu de temps, un arrêté a défendu le
colportage du poisson.
M. le Président. Cela nest paslégal.
Voyez farticle 1'du règlement, qui déclare
que le commerse du poisson est libre.
M. Colaert. On peut modifier l'e règle
ment.
M. D'Huvettere. Nous pourrions mettre
cette question b l'étude et la porter b 1'ordre
dujour d'une séance prochaine.
M. Vanderghote. Ne pourrait-on par-
fois diminuer le droit de place au marché
aux légumes
M. Ie Président. Les places sont affer-
mées en adjudication publique de sorte
qua ce sont les occupants eux-mêmes qui en
fixent le prix. Le collége fera une enquête
et en communiquera le résultat au conseil.
M. Begerem. Les boulangers étrangers
qui apportent du pain en ville, n'ont plus
de plaachette indiquant le prix du pain.Cette
mesure cependant, est encore en vigueur
sans doute
M. Colaert. Elle existait il y a une
vingtaine d'années. (hilarité.)
M. le President. Cette obligation pour
les boulangers, est supprimée depuis plu
sieurs années.
Telephone.
La ville a demandé l'autorisation au Mini
stro de la guerre de pouvoir placer sur ie toit
de la caserne Ste Barbe, deux chevalets pour
les fiis téléphoniques.
Cette automation est accordée sous toute
une série de conditions pour un travail aussi
simple.
M. Colaert Je comprends cela fort
bien c'est en vue de la guerre on fa bien
fait a Cuba, (hilarité générale).
Ecole Moyenne.
Les comptes de 1897 sont approuvés.
Denomination de rues.
M. Ie Président Quel nom est-on
d avis de donner b la rue qui va de la porte
de Dixmude au Kalfvaart
M. Decaestecker. Ella possède déjb un
nom c'est le Pennestraatje.
M Colaert. Appelons la rue du four,
puisqu'on y fait des briques: (tires.)
La discussion sue cette question n'aboutit
pas. VI. Boone propose de romettro la déci-
sioo it une prochaine séance, (aclopté
Bibliothèque de la viile.
Lts 0 jinptes de 1897 sous approuvés.
M. le Président. A notre dernière séan
ce, il a été dit que Ie conseil communal avait
PAR
WlTTEBROODT.