Election provinciale.
Nécrologie.
France.
Italië.
La culture des plantes
par les ouvriers.
Honneur a M. Martin Toms.
I Expropriation pour cause
cTutilité publique.
«léjk pris la décision de changer le nom de
la rue des bouchers en celui de rue de la
staticm. La proposition seulement en était
faite.
M. Begerera.Eh bienje demande qu'on
vote lk dessus. Je reprendspour mon compte
la proposition.
D'urgence, cette proposition est votée k
l'unanimité. et la rue des Bouchers s'appelle-
ra rue dp la Station.
M. Fiers. On devrait renouveler les
plaques au coin des rues ou les repeindre.
La plupart sont devenues complêtement illi-
sibles.
M. le Président. Nous soignerons la
chose.
Mur prés du Palais de Justice.
M. Iweinsd'Eeckhoutte. Tousceux qui
passent par la rue Jansenius, admirent le
magnifique mur du jardin du docteur La
grange. Je serais heureux de connaltre l'avis
du Collége Echevinal sur la matière qu'on
cmploiera pour couronnement de ce mur
il me semble que pour le mettre en conformi-
té avec le Palais de Justice, qui est si bien
restauré, on devrait le couvrir en pierres de
taille, au lieu de tuiles.
M. le Président. 11 a déjk été décidé de
le couvrir de tuiles pour le couvrir en
pierres de taille, cela coüterait 2000 fr. On
pourrait toujours voir quel aspect il a,
avec des tuiles.
M. Colaert. Je crains que le recouvre-
ment provisoire en tuiles ne devienne défi-
nitif.
L'idée de M. Iweins d'Eeckhoutte nest
pas mauvaise et je l'appuie.
On pourrait peut être faire l'acquisition
des pierres de taille qui couvrent le mur
entourant le couv:nt des Pauvres Claires.
M. Boone. Elles n'ont pas la largeur
nécessaire.
M. Colaert. Je n'en suis pas certain
on pourrait en prendre la mesure, dans tous
les cas.
M. le Président. Nous tacherons par
conséquent d'acheter ces pierres, si elles
sont larges assez
La séance publique se termine k 5 h. 40.
Pendant la mise sous presse, nous
apprenons que les candidats catholi-
ques ont été proclamés élus.
Le carillon annonce la bonne nou
velle aux yprois.
La mort de Gladstone
Londres, Jeudi, 7 heures matin. Glad
stone est mort en son chkteau de Hawarden,
Jeudi, jour de l'Ascension, k 5 heures, après
une longue agonie attestant la force de ré-
sistance, la prodigieuse vitalité de eet homme
extraordinaire.
II est mort si paisiblement que la vénérable
Mm'Gladstone qui lui tenait la main, ne s'est
pas apergue qu'il eüt rendu le dernier sou-
pir. Toute la familie Gladstone et les vieux
domestiques de la maison étaient k son
chevet.
Le visage de M. Gladstone est empreint
d'un grand air de sérénité. On dirait un
sommeil prolongé. Les médecins déclarent
qu'il est passé inconsciemment de la vie k la
mort, après une agonie, sans souffrance
aucune, de 40 heures.
A 6 h. 15, les cloches de l'église d'Ha-
warden ont commencé k sonner le glas
funèbre.
Tous les journaux anglais publient des
éditions spéciales, encadrées de noir. 11
exprimerit tous le désir qu'un monument
magnifique soit élevé k la mémoire de cette
gloire nationale, k l'abbayede Westminster,
le Pantbém britannique.
On attend, avant de régler la question
des funérailles, de connaitre les dernières
volontés de Gladstone qu'il a écrites longue-
ment, il y a plusieurs mois. 11 est probable
que, fidéle aux habitudes modestes de sa vie,
il aura décliné les grands honneurs ofliciels
dans la mort.
M. Zola disposé k faire défaut.
II parait se confirmer que M. Emile Zola
est résolu k faire défaut Lundi k l'ouverture
de l'audience de la cour d'assises de Ver
sailles. Voici, d'après ce qu'on raconte,
comment procéderait la défense
Dés l'ouverture de l'audience, M' Labori
et Me Clémenceau, a^issant au nom de M.
Zola et du gérant de 1 'Aurore, déposeraient
des conclusions tendant k nouveau k dé-
clarer que la procédure qui a abouti aux
nouvelles poursuites est viciée comme la
première.
Lesavocats soutiendraient que la plainte
qui a abouti aux poursuites, aurait dü
émaner non pas du conseil de guerre qui
jugea le commandant Esterhazy, bien que ce
fut le conseil de guerre diffamé par M. Zola,
mais du conseil de guerre permanent du
gouvernement militaire de Paris.
Si ces conclusions sont adoptées par la
cour, la procédure est annulée et la pres
cription de trois mois étant atteinte, le pro
cés est définitivement clos.
Si, au contraire, la cour rejette ces con
clusions, M. Zola et le gérant de 1 'Aurore
feront défaut pour se pourvoir en cassation
contre l'arrêt de la cour.
Le procés ne durerait done que quelques
instants, la cour slatuant sans débat et sans
l'aide du jury.
II est intéressant de souligner que la
tactique employée par M. Zola etses défen-
seurs leur a été inspirée par une lecture
attentive de la loi sur la presse. On se rap-
pelle, en effet, qu'après l'arrêt de la cour de
cassation annulant la première procédure,
plusieurs journaux avaient signalé ce fait
que la cour de cassation n'aurait pas du
légalement s'occuper du moyen de pourvoi
quelle avait adopté.puisque, aux termes de
la loi de 1881 sur la presse tout incident
de procédure doit être soulrvé avant l'appel
des jurés sous peine de forclusiori Or, le
pourvoi en cassation n'avait été déposé qu'a
près la condamnation de M. Zola, o'est-k-dire
bien longtemps après l'appel des jurés.
Les défenseurs de M. Zola cette fois ont
craint que eet article 54 ne leur fut opposé
s'ils ne soulevaient par les incidents de pro
cédure avant l'appel des jurés, et e'est pour
cette raison que des conclusions tendant k
l'annulation de la procédure serorit déposées
Lundi dès l'ouverture de l'audience.
Les troubles.
Naples, 17 Mai.
Le généal Malacria, commissaire extraor
dinaire k Naples, en vertu des pleins pou-
voirs qui lui sontconférés parl'état de siège,
a décidé que tous les ouvriers qui se met-
tront en grève seront déférés aux tribunaux
militaires comme provoquateurs de désor-
dres.
On dit que cette décision est sans précé-
dents.
Le gouvernement italien s'acharne avec
une incroyable brutalité contre le prêtre
journaliste. On annonce que YOsservatore
cattolico ne reparatira pas avant la fin de
l'état de siége. D'après l'Unita cattolica, Da-
vide Albertario aurait dd quitter Milan pour
échapper k un mandat d'arrêt.
L'Unita proteste, avec raison, contre les
irtdignes procédés du gouvernement italien.
La société d'horticulture de l'arrondisse-
ment d'Ypres, fidéle k la devise quelle a
adoptée depuis sa fondatiou, vient cette
fois encore, faire preuve de son activité, en
i instituant dans un but purement philanthro-
pique, un concours d'un nouveau genre, qui
1 permettra dorénavant k donner k la classe
i ouvrière, les moyens nécessaires de s'adon-
ner k la culture des plantes.
La distribution des plantes aux partici
pants du concours, a eu lieu, Dimancbe der
nier au siège social de la société Lions
apprivoisés oü une trentaine d'ouvriers
se sont présentés, pour recevoir les plantes
et boutures en question, qu'ils pourront soi-
gner pendant leurs heures de loisirs.
A la fin de la saison, les concurrents
seront tenus k représenter les produits de
leur culture k la commission, qui organisera
k eet effet, une exposition dont les lésultats
ne manqueront certainement pas d'être in
téressants et oü les ouvriers seront récom-
pensés suivant la beauté et le nombre de
leurs apports.
Cela va sans dire, que, afin d'éviter toute
fraude, le comité, pendant la période esti-
vale, se réserve le droit de se rendre au
domicile des concurrents pour s'assurer du
développement que les plantes distribuées
ont acquis, grace aux soins des cultivatcurs-
amateurs.
Toute l'érection de cette belle oeuvre hu
manitaire est due k l'iniative du vaillant con
seil d'administration de notre société d'hor
ticulture et k la générosité de quelques mem
bres dévoués, parmi lesquels nous nous
faisons un plaisir de signaler les établisse-
ments korticoles Van Winsen, Dechièvre et
Cie, ainsi que M. Appels, jardinier chez M.
Vandenberghe, qui ont fourni les plantes
nécessaires, tandis que MM. Deconinck L
jardinier chez M. Biebuyck Demeuleriaere
J., jardinier chez M. le B°" de Vinck Ver-
beke H", jardinier chez M. Verscbooie et*
Donche P., jardinier chez M. le chevalier
Heynderick, ont fait don de boutures non
enraciriées.
LES OS ET LES MUSCLES
Nous recevons la lettre suivante, k laquelle
nous ouvrons volontiers nos colonnes.
Je soussignée, maitresse d'ouvroir k
l'école communale de Weyer, province de
Limbourg, certifie etdéclare que j'ai souffert,
depuis plus de quinze ar.s, d'un rhumalisme
articulaire qui avail tellement paralysé mes
membres supérieurs el inférieurs que je ne
pouvais plus me mouvoir sans le secours
d'autrui.
Ayant pris connaissance des médica
Commune de Hooglede.
D'un exploit du ministère de
('huissier Ferdinand Simons a Gand,
en date du 13 Mai 1898, enregistré,
il appertque la commune de Hoog
lede, poursuites et diligences de son
collége des Bourgmeslre et Echevins,
dont les bureaux sont établis en la
maison communale, ayant pour avo-
cat avoué Maitre René Colaert a
Ypres, rue Saint Jacques 14, a fait
assigner 1°) Monsieur Georges Goe-
thals, charioine et 2°) Mr Edmond
Goethals, propriétaire, tous deux do-
piicü'cs a Gand, a ccmparaitre de-
va nt le tribunal civil de lre instance
d'Ypres, a l'audience du Mercredi 1"
Juin 1898 T 10 h. du matin, aux fins
de voir procéder au reglement des
mentsdeM. Martin Toms, pbarmacii ri-spé- indemnités du chef des emprises de
21 ares 87 centiares de terre, situées
a Hooglede, au lieu ditSaint Joseph»,
a celui dit «Lokkedyze», faisant par-
tie de la section A, n° 810 a. 808. 806.
802. 801. 728. 712. 355. du cadastre
de cette commune, en vue de l'éta-
blissement du cheroin vicinal pavé
du hameau Saint Joseph a celui
dit «Lokkedyze», raccordement de
la chaussée d'Hooglede a Cortemarck,
a Ia nouvelle Halte d'Hooglede.
Par le même exploit, il a été donné
information aux assignés, que l'arrêté
ministériel et le plan indicatif des
travaux et des parcel les a exproprier
ont été déposés au greffe dudit tri
bunal
POUR EXTRAIT
R. COLAERT
avoué.
cialiste k Bruxelles, je me suis adressée k
lui el, grace k ses médicaments salutaires et
efficaces, je jouis d'une bonne santé, je puis
m'oecuper de mes affaires et me déplacer
sans le secours de mes proches, même sans
béquilles.
A ceux qui souffrent du même mal je
conseillerais de profiler des remèdes de M.
Martin Toms que je ne cesserai de faire
connaitre par tous los moyens.
M.-E. Maes.
»Weyer-lez Herck-la-Ville,
le 28 Janvier 1898.
BURGERSTAND VAN YPER.
Les bébés ont besoin d'une nourri-
ture qui aide au développement des os
en même temps qu'ó la formation d'une
chair saine. L'Emulsion Scott réunit ces
deux conditions et est en même temps
un stimulant puissant des nerfs et du
svstème cérébral. Si vous songez a la
grande efficacité de l'huile de foie de
morue associée aux hypophosphites de
chaux et de soude, vous admettrez de
suites les avantages qui résultent de
l'emploi de l'Emulsion Scott, eet aliment
nutritif étant
tout a la fois
agréable au
goüt, de diges
tion absorp
tion et assimi
lation faciles.
Beaucoup plus
efficace que
n'importe quelle
autre prepa
ration d'huile
Jide foie de mo-
i rue, son goüt
agréable en
rend l'emploi
facile. Les mamans parient de l'Emul
sion Scott, dans les termes les plus élo-
gieux, témoin la lettre qui suit
Balbigny (Loire), 25 Mars 1897.
Monsieur, j'ai employé votreEmulsion
Scott pour mon petit, gargon agé de
20 mois. 11 était maladif, atteint d'une
faiblesse des os. et les médecins nous
avaient conseillé le biphosphate de chaux.
Nous lui en faisions prendre, mais il
avait une telle répulsion pour ce médi-
cament, le rejetant même souvent que
l'Emulsion Scott fut ordonnée. L'enfant
prit votre preparation avec plaisir et les
résultats ont eté admirables; nous avons
maintenant la joie de le voir gai, fort et
bien portant et nous n'avons plus l'an-
xiété que nous éprouvions relativement
a sa santé.
(Signé): Madame Giraud, Institutrice.
L'Emulsion Scott se trouve dans toutes
!es bonnes pharmacies. Dépot générai
Gh. Delacre etCie, pharmaciens,Bruxelles.
Alldré OIHAC'D
Dépot exclusif pour Ypres pharmacien
Socquet-Terrière, Grand'Place, Ypres.
Van den 13Dtot den 20" Mei 1898.
Geboorten.
Mannelijk geslacht 4. Vrouwelijk 7.
Huwelijk.
Gilis Gustaaf, zwijnenslachter en Tanghe Lu
cie, dienstmeid.
Sterfgevallen.
Lokere Elodie, 43 jaar, zonder beroep, onge
huwd, Lange Thouroutstraat. - Slosse Lucie,
64 jaar, winkelierster, ongehuwd, St-Jacobs-
buiten. Uoncker Amelie, 99 jaar, zonder be
roep, ongehuwd, Boterstraat. - Hollevoet Isi-
door, 75 jaar, zonder beroep, weduwaar van
Dehaene Mane, Ryselstraat. Provoost Jan,
65 jaar, daglooner, echtgenoot van Dornez Marie
Meenenstraat. - Vandenoussche Sophie, 75 laar'
zonder beroep,weduwe van Vermeersch Joseph!
Ryselstraat. - Vandevyver Oscar. 30 jaar, zon
der beroep, ongehuwd, St-Janbuiten.
Kinders beneden de 7 jaar.
Mannelijk geslacht 2 Vrouwelijk 3
o.it atteints
olïregratuitement de faire
connaitre a tous ceux qui
d une maladie de la peau, dartres
eczemas, boutons, demengeaisons, bronchites
clironiques, maladies de la poitrine de l'esto-
mac et de la vessie de vburaatismes.' un moyen
ïnlailhble de se guénr promptement ainsi qu'il
1 a eté radicalementlui-memeaprèsavoir souffert
et essayen vain tous les remèdes préconisés.
Cette ofïrs. dont on appréciera le but humani
taire, est la conséquence d'un vceu
Ecrire par lettre on carte postale M. Vincent
8, place Victor Hugo, a Grenoble, qui rópondra
gratis et iranco par courrier et envarrales
indications demandées. enverra ^les