m Le collége moderne. L'école d'équitation. CNRONIQUE JÜDICIAIRE. Eglise St-Jacques Actes officiels. Trente millions de journaux. Les victimes de Thiver de Vandet'velde et d'autres compagnons, ie libéralisme antireligieux qui a créé le socia lisme. Aussi le mot d'ordre est donné pour demain par les coryphées du collectivisme partout oü libéraux et cléricaux sont en bal lotage, votez pour les premiers. Cela sent déjk la communauté d'origine et, dans tous les cas, la préférence donnée par les socialistes au libéralisme. D'autre part, n'est-il pas vrai que dans un grand nombre d'arrondissements, les libé raux les progressistes partout font cause commune avec les socialistes Nous verrons demain que libéraux et socialistes se donneront lamain.notamment k Soignies, Ath, Thuin, Verviers et peut-êire k Liége. Loin d'élever une barrière contre le socia lisme, les libéraux s'efforceront d'ouvrir la barrière que les catholiques opposent au so cialisme. Saus doute, tous les doctrinaires ne vote- ront pas pour les socialistes. Ils ne subiront pas partout le mot d'ordre d'Anseele sous le drapaux rouge, s'il vous plait. Mais le gros de l'armée suivra la loque.abandonnant ainsi le drapeau tricolore, que leurs alliés vien- nent de faire flamber k Charleroi. Attendons, pour répondre, la journée de demain, et nous aurons une occasion de plus de signaler k nos lecteurs alliance de l'eau et du feu que naguère les doctrinaires décla raient impossible. Un mot pour finir aujourd'huiest-il bien vrai que les catholiques, les valets du gou vernement comme les appelle le Progrès, perdent partout du terrain Le Progrès, en publiant les résultats défi- nitifs du premier scrutin,constate qu'k Gand, pour le Sénat, les cléricaux obtiennent 20,000 voix de plus que les libéraux qu'k Alost ils ont gagné un nombre de voix con- sidérable depuis 1894; qu'k Ath, ils n'ont rien perdu qu'k Charleroi ils gardent leurs positions qu'k Liége, ils gagnent 8 k 0000 voix qu'k Huy ils ont avancé de 2000 voix qu'k Verviers ils sont en progrès qu'k Wa- remme, ils ont monté, au premier scrutin, de 9,480 voix k 11,380. Nous ne parions que d'après le Progrès. Nous laissons lk l'élection de Gand pour la Chambre. Nous donnerons la suite dans notre prochain numéro. N'est-ce pas, Progrès,que partout les clé ricaux ont perdu du terrain un séjour prolongé. Et comme exemple, on cite le cas d'uo officier qui a du payer I 4000 fr. pour le loyer dune maison meu- blée, d'ailleurs dépourvue de tout luxe,... Ah ils auront bien ri dans leur barbe ceux de MM. les attachés k l'Eeole et autres officiers qui, d'aventure, ont lu le nouveau factum Les loyers chers k Ypres Comme si tout le monde ne savait que, sous ce rapport comme sous bien d'autres, la vie coüte moins ici que partout ailleurs comme si on ne trouvait k Ypres et -dans le voisinage immé- diat des anciens rnurs, de commodes maisons et de gentilles villas dont k Bruxelles et dans ses environs on exigerait, toutes choses égales, un loyer sextuple pour le moins comme s'il n'était connu que, de tous temps, les habitants de la ville ont généreus-ment traité la garnison Qu'une fois, il a prit fantaisie k un jeune officier du Cours, marié et très-riche, de louer un hotel tout meublé, et bien meu blé, quoi qu'on en dise, au prix de 4000 fr.... qu'est-ce que cela peut bien prouver? L'officier n'était. guère tenu de s'installer de cette manière, et, se règlant sur l'exemple d'autres, il aurait pu fort bien trouver k se loger convenablement k meïlleur compte. Des loyers élevés,cela peul se rencontrer, partout on rencontre des personnes riches, aimant l'apparat et disposées k payer large- ment les aises de l'existence. Aussi, sommes nous bien certain que l'honorable officier en question ne s'est, nullement plaint d'un con tra t qu'il a libre- mentacceptè, heureux, apparemment, qu'une noble dame voulüt bien se priver de son ho tel tout garni, et se contenter desa maison de campagne, pour lui permettre, k lui, officier de passage, de se loger confortable- rnent, sans les ennuis d'un double déména- gement, durant l'année k résider ici. Allons dame Etoile, ce n'est pas encore eet argument lk qui pourra décider du transfert de notre enviable et envié établisse ment d'instruction militaire. II faudra cher- cher ailleurs; cependant, comme eut dit le bon fabuliste, nos Représentants teront, espérons-le, comprendre au Gouvernement que notre célèbre Ecole a tout k gagner et rien k perdre k demeurer chez nous. La Lutte ne croit pas son collége battu a£rnA<r//|f;r g ftfime r I auss' j^'diquement que nous l'avions dit. Vtf imLlffw t, LuWwM&milE Roume avait demandé beaucoup plus, dit- ©lie, que ce qu'il avait réclamé. C'est-k-dire, cohsceur, que M. Roume avait demandé, outre le paiement de son traitement arrièré, des dommages-irnérêts que le tribunal ne lui a pas alloués Mais il a obtenu les mois non payés, et vous, consceur, avez été condamnée k tous les frais, ce qui était juste après tout. Le rédacteur extraordinaire du Progrès continue sa campagne contre l'Etoile beige a propos de notre école d equitation. II publie même deux articles a ce sujet. Nous publions le premier, en nous ralliant absolument aux considerations de notre confrère. L'Etoile beige, dans le supplément de son n" de Dimanche, revient, en un long article, sur le transfert de l'Eeole d'Equitation k Tervueren et sur la prétendue nece&sité de cette mesure. Ge sont les mêmes rengaines que précé- demmentle ressassement des mêmes inep- ties mauvais état et insuffisance des locaux de céans éloignement de la capitaleabsen ce de distractions pour MM. les officiers, etc., etc. II y a toutefois un prétexte nouveau, men- songer et odieux, dans sa nouveauté c'est que MM. les officiers, tant les élèves que les instructeurs, sont ici l'objet d'une exploita tion éhoniée les bons gens d'Ypres sem- blent s'étre entendus, dit Ie journal qui personnifie le désintéressement et la ioyauió, pour tondre sans vergogne tous ceux qui passent par l'établissement et y font, parfois, II n'en a rien été et tous les conm.'sseurs, tous les amateurs de belle et savanu; musi- que, sont partis enchantés. Une circonstance particulière de cette exé- cu'ion, et qui la faisait différer de celles oui ont lieu habituellement en ces occasio s,éta t celle ci que tous les motiets étaien'. k 3 ou 4 voix sans accompagnement d'instr uments quelcotiques, pas même de l'orgue. Et cette circonstance n'était pas une des moiodres difficultés, suriout pour une sociéié d'ama teurs, dont plusieurs n'ont pas fait d s étu des rausicales bien complètes. Une chorale, composée de deux pat ties df ténor, et deux de basses, car nous ne diroris pas avec ce farceur de l'autre jour que pour former une véritable société chorale, on ne peut prendre que des électeurs a quatre voix! une chorale k quatre parties di- stinctes, dc.it être bien équilihrée eutre ses parties, saris cela, l'mterprétation d oeuvres mouvementées ne saurait être que mauvaise. Pour rious expliqner, si dans une chorale des personnes, ayant une voix de ténor, chantaient la basse ou vice-versa, l'exécution d'oeuvres dont les diverses parties forment une véritable mosaïque musicale, dégénère- rait en cacaphonie et ne saurait être com prise, même par les plus compétents Une preuve done que L'Orphéon est en règle sous le rapport de la pondération des parties, c'est que tous les mottets travaillés généralement en contrepoint ont été parfaitement compris Dimanche passé. Honneur done aux Choristesk leurs zélés Président d'honneur et Président MM. Co- laert et Antony; k leur dévouée commission administrative et k leur artistique directeur, M. Tyberghien Fraeys. Nous ne parierons pas aujourd'hui des oeuvres mêmes dont l'exécution, surtout celle de l'admirable Jesu, rex admirabilis de g. P. da Palestina a été, nous le lépétons, parfaite; nous nous réservons de parler plus longuement de ces mailres anciens et de leurs oeuvres, dans une procbaine ehronique musicale. M. Ernest Wenes, l'excellent organiste de 1 église St Jacques mérite les mêmes éloges que la Chorale, pour le talent qu'il a déployé dans l'exécution des intermèdes pour orgue, composés également par des maitres dans lart, appartenant pour la majorné aux siècles passés: Bach, Hesse, Rinck, etc Somme toute, c'est lk une solennité reli- gieuse et musicale dont M. le Curé Du Clos, un artiste comme son frère le grand compo siteur flamand, a été le promoteur, une des solennités musieales qu'on voudrait voir ré péter souvent et qui reposent et consolent de la trop fréquente exhibition, nous ne dirons pas exécution, la seule qui leur convien- drait s rait une exécution capitale des musiques soit-disant rehgieuses, fabnquées sur des thèmes d'orgues de Barbaric par des Asioli et consorts... parvenaient k en réunii iJO.OOO.ÖOö, I l'avenir de la société serail assuré. Nous invitons nos lecteurs k vouloir bien donner leur appui k l'oeuvre de ces jeunes apótres, en envoyant leurs vieux journaux au directeur de la sociéié, l'abbé Senden inspecteur diocésain principal k Saint-Trond. Par jugement du tribunal d'Ypres en date du 26 Mai 1898, Prosper Ean- dermarliere, bouctier, Armentières (Uizet nord), a été condamné a 26 fr d'amende et les frais, du chef de ca- lomnieenvers l'épouse Constant Liep hout, boucher a Ploegsteert, (Bizet) et a 26 fr. du chef de vol. ME LETTRE INTÉRESSANTE A •m Salut solennel chanté par L'Orphéon La fête annuelle de la St-Eufance a été brillamment célébrée Dimanche passé, en 1 église St Jacques, ainsi que nous l'annon- cions dans notre dernière chronique artisti que. Nous n'en parierons, dans ces queiques mots, qu'au point de vue musical, pour dire que notre excellente société L'Orphéon qui a chanté le salut, sen est tiréeavecle plus grand honneur. Rarement notre chorale a rnieux téussi qu'en cette occasion et la cho se est d'autant plus méritoire, que le p u de répétitions quelle a pu consacrer k l'étu Ie de ces belles oeuvres des maitres du passé, oeuvres difficiles et demandant une interpré- tation supérieure pour être comprises, que ce peu de répétitions, disons nous, pouvait faire craiudre un échec, ou ne laisser espé- rer qu'un succès relatif. Par arrêléroyal du 23 Mai, M. le cheva lier Hyndenck de Tüeulegoet, procureur généra! prés la Cour d'Appel, séant k Gand, est nommé Gonseiller k la Gour de cassation, en remplacement de M. De Hondt, décédé. La médaille civiquede 1" classe a été accordée k M. Iweins d'Eeckhoutte, membre de la chambre das représentants, pour ser vices rendus pendant une carrière de plus de 28 ans. Gonnaissez-vous la Société Apostolique des Enfants de St Jean-Berchmans de Saint- Trondï C'est une congrégalion d'enfants, approuvée par S. G. Monseigneur i'Evêque de Liége elie a pour but de former des membres k l'apostolat. II faudra encore plusieurs milliers de francs pour achever la maison qui sera le s.ège de leur société mais, pour ne pas être k charge de la chanté cattioiiquj ils se contentent de demander de v.eux journaux qu ils vendront au profit de leur ceuvre STls <diaquo Saigon a ses bons et ser mauv is cötés. Tout est loin d'être rose pas ee temps hivernal humide. Ici, c'est la mi sère dans le foyer du pauvre lk, c'est la douleui oont lécho tristement résonne; lk encore, c'est l'état morbide des voies aérieniies, provoqué par les intempénés, I horrible phtisie, les oppressions, les bron- chites et le catarrhe suffocant. Demain peut- être viendra encore l'mfluenza meurtrière qui attaque les jeunes comme les vieillards et ferme le triste cortège qui fait de l'hiver le tyran inexorable de l'humanité. En ces temps dangereux, il fa ut plus que jamais suivre les préceptes de l'bygiène.s'in- spirer de la doctrine pastorienne et des prin cipes d une thérapeutique normale. Rrouchi- teux, lubeiculeux, astiimatiques, prenez gaide L ennemi redout ;ble est le relroidis- seinent. Au moindre signe de toux ou de ibume, usez des agents efficaces dont dis pose l'arsenal de la médecine naturelle. Les remèdes pectoraux sont nombreux, mais il riéc ssaire de les comparer dans leurs effets cu.atifs. Je ne pourrais qu'indiquer, en pre- mièie ligne, le précieux traitement au Baume Pectoial du professeur pharmacien Martin loms.qui repoit continuellement dans ses In- II existe des milliers de personnes qui apprécieni pes le grsnde importance de la nutrition de la femme aux appro- ches de l'aceouehem mt. Dans la lettro suivante. écrile par une mere, se révèle une experience daine va- leur spéciale a toutes les femmes, et qui devrait être prise en consideration même par les hommes, car il s'agit non seuie- ment de la vie des enfants nouveaux-nés maïs encore de l'état de santé de la mère' Nous certilions l'authenticité de cette lettre, et nous vous rétérons a son au teur pour toute corroboration fe. quevouspour- riez désirer. Paris, 28 avrll 1897 Monsieur, espérant pou- volr rendre liiont ma let- 1 ne, je me fais un pialslr de vous faire con- aaitre.les ré- sullatsquej'al obtenus par l'empiol de >01 re Emulsion Scott ILouw BtHoiJijii AU mois cl OCtOl)/'(3 l.SOö. lG de^rEmiii-mn11 dUo eousu lt€I' nvordonna m? Scott, de fapon a me for- tlfler et a fortifier l'enl'ant que ie portals La durée de ma srrossesse se nassa sans le moindre malaise, et a IIn mars i89fi Je donnal ie jour a un bébéadmirable! ém-ti de voVi'o pcllantée des heureux onP.r. p^ratlon-J en continual torTPn? 1, 'iL loute la P^i'iodede lallai- tement, ct je clois vous dire que le lait élait en tel le quantité, quo j'aurais eer- r™;»»»™"»' deux infants sans ie molnare lnconvénlent. Auiourd-hni h mois, posséde déifl ia momdfi'semdf?n,S qu'U a Percées sans ia moindre souffrance je viens de le rEmuKh n l\uit Jours déjè U prend gourmand nt 11 estdu reste trés talnemtn^mff 31?J al obtenus sont eer- I- S ml 1 usage de votre prépa- niovée S,1? mes amles 5111 ront em ployee (1 apres mes conseils, en out été également trés satlsfaltes. rbntn°rUaSnmi'e?Se avec Srand plalsir la Srie 3? m,on 1,ébé- et Je vous mes semïmenmdfsUnSéseXPreSSl0n (Sieuc): M- Dl-moö..in, 35, Rue Montliolon. Paris, les hmlloo0?)?0011 se tr°uve dans toutes ci) heii1?3iim. m^cies- 1,éböt général Df!laoreetc.Pbarmacletts, Bruxelles.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 2