GHROmm LOCALE
COÖflSE VELOCIPÊDiQUE
SURETÈ!
Des aveux précieux
RÉSULTATS
BIBLIOTHEQIJES
ne trahirons l'honneur du vieux parti cntho-
lique.
Nous respectons les decisions de nos chefs
et nos traditions familiales. Nous ne sommes
pas libéraux, nous sommes catboliques.
Nous préférons qu'on nous coupe la main
que de voter pour les libéraux, pour les
gueux.
L'intérêt électoral n'étant plus en jeu
pour le moment, une appréciation plus sairm
des choses de la politique a succédé aux
querelles des partis
Ce ne sont plus quelques libéraux isolés.
qui se permettent k Ypres comrne ailleurs
d'exprimer, dans des conversations par
ticulières, quelques fois très-haut, leur état
d'kme. On rencontre des écrivains de mérite
qui, devant le péril socialist et en présence
de l'impuissance libérale, se résignent au
catholicisme comme a une doctrine de tout
repos.
Nous ne visons pas, bien entendu. les
organes de notre presse locale dont les té
dacteursne se prétendent pas, nous 1 avouoos,
des écrivains de mérite, et qui sont inca
pables de rendre justice k des adversaires
politiques, même k propos d'actes da la
plus incontestable justice.
Nous devons remonter plus haul et em
pruntei'k la Revue de Paris les idees dun
écrivain beige, polémiste sussi distin;,ué qu<
jurisconsult© renommé, M. Mauiice Vau
thier, un ancien libéral qui n'a pas plus de
rapports avee' Ie parti catholique qu'avec le
socialisme.
Pf,riant de la crise du libéralisme beige,
l'honorable écrivain constate tout d abord
qu'on avait représenté l'avènement des catho
liques comme un péril pour la liberté de
conscience
Ce fut la these de tous les journaux anti
cléricaux, a commencer par l'Indépendancc
et la flandre libérale pour ftoir par le Pro
grès et La Lutte.
Or ce péril, si souvent dénoncé, n'étast
qu'itnaginaire. M. Vau'bier uhésite pas a l.
proclamer 11 taut avoir la fran°hise' dU
de reconnoitre que jusqua présentun tel
danger nexiste pas ou du mains nexisle pas
a une manière visible. Des atteintes direetes
aux garanties qui protègent lindividu
sont pas a redouter
11 y a en effet plus de qiïatorze ans que 1
gouvernement du pays se trouve au pouvoir
des catboliques. Quelle est la iibené con
stitutionnelle qui ait été violée ou qui mo
nacede l'être k l'a'Stenir? Qui peut se dire
troublé dans sa liberté de conscience, dans
la liberté de ses opinions L'enssignement.
n'est-il pas plus réellement libre que sous i«
gouvernement Frère-Van Humbeeck L
liberté dissociation-n'est-elle pas entièin 1
le
Pirmez et Lambert. Hs connaisse les ten
dances de leurs adversaires qui tiouvent
qu'il faut museier la liberté de la cbaire et
qui, k l'heure actuello, ne trouvent p s un
mot de blame contre ie gouvernement italien
qui supprime les associations et interdit les
journaux catboliques. violant. ainsi des liber-
lés inscrites dans la Constitution, i Statut.
Qu'une proposition do révisior; dun ar
ticle de la Constitution consacrimt ure de
nos libertés soit déposée demain k la Cbam-
bre et toute la droit© vote contre cette
pioposition. Voilk la vérilé, et M Vauthier,
que nous citons plus baut, le sait aussi bien
que le Progrès qui teint de l'igtiorêr
En agissant ainsi, les catholiques bel-es
no feraient du teste qu'obéir au Papa qui
leur prescrit de respecter et de défendre leur
pacte fundamental qui, k cöté de certaims
erreurs, consacre d s principes justes et des
libertés toujours favorables k l'E tise. Dans
les temps modernes nous n'en demandmts
pas davanlage.
Mais nous ne disons pas qu'un jour l'opi-
nion pubiique désabusée nu réclamera pas
la révision de certains articles de la Consii
lotion A nos yeux il faudrait, poui y piocé j
der, un mouvement vrai, intense, quasi-una
nitne du sentiment national.
Uu pared mouvement de l'opinion pubiique
ne rious étonnerait pas plus que le revirmnent
que nous conslatons etaez certains organes
de la presse libérale qui protesteut contre
l'absolue souveraineté du nombre et contre j
l'infaillibilité des législations humaines.
Eb ne dirait on pas que la Chronique j
oui, la Chronique s'inspirait vdu Sylta- j
bus quand elle écrivait, Lundi d< mier que
ce qui est in juste ne devient pas juste
paree que la majorilê souveraine I a
approuvé Qu'un acte n'ést cepen
dant pas juste par le seal fail que le
peuple souverain Pa proclamé juste f
Les idees saines, les principes justes ont
ce privilëge qu'ils ont l'éterneile vérilé pour
eux. (Is peuvent être combattus, méconeus,
1 proscrits pendant quelqae temps ils finis-
sent toujours par triorapber parci qu'ils sont
vrais, paree qu'ils sont justes et que la so-
ciété ne peut se passer ni de justice i i
vérilé.
II en coütera sans doute k des hommes
épris de libéralisme de désavouer leurs er- j
reurs et de reconnaitre les vérités catho
liques mais, pour peu qu'ils soieut loyaux,
ils proclameront tont au moins, a vee M. j
Vautheir, que la conscience, heureuse
d'échapper a des inquietudes de tout
ordre, d des responsabilités mal dé fi
fties se résigneraau catholicisme comme
a une doctrine de tont repos
partout le corps uquei il est ttaché. Les
autres font partie de l'Harmonie Communale
et ils vont a vee elle, e'est tout naturel.
Les soldalsMais cela est absolument
légal, consoeur. Vous changerez la loiquaud
vous serez les mattres mais.cn attendant,
vous n'avez qu'k vous y soumettre.
Les Orphelins Y a-t-il un si grand mal
k les faire partieipor k un acte religieus,
alors qu'ils sontcinétiens et qu'au fond. rte-
pu's que leur direction est changée ils ne
demandent pas rnieux que de pouvoir se
montrer croyants Ils font aussi leur pre
mière communion, ils sont conduits k l'Egli-
se. Faut il done changer tout cela?
Sans d ute il est défendu aux orphelins
et aux soldats de prendre part a vos manifes
tations, pa c qu ce sort des manifestations
politiques. souvent trés voisines de celles oü
le dr;p au bleu, voire même la loque rouge,
remplace le drapeau national.
11 tut un teams, c nsoeur, que sous une
administration liérale I s soldats. les or-
pbelins, les employés co munaux. le con-
seil communal même assistaient k la proces
sion de la Fête Dieu, comme aujourd'bui.
Vous êt» s tron j rune en eff -t pour vous en
souvenir.Est-ce que ces libéraux qui dataient
tous au moins de 1830 et qui connaissai jnt
aussi bien que vous les grands principes de
la constitution beige, ont cru porter atteinte
k la liberté de conscience, proclarnée par
notre pacte fondaiuentai, en prenant part ou
en faisant participer leurs subordonnés k une
manifestation du culte de la grande majorité
de leurs concitoyens
Sans doute, tout cela a été chaogé i! y a
une quinzaine d'années. Mais ce changement
ne prouve pas que les anciens avaient tort.
II est vrai que vous comprenez mieux le
sens et la portée des éternels principes et
que vous êtes de ceux qui teulent rammer
notre cbarie constitutionnelle sux idé s de
'1789. Vous cous permettez de ne pas p-rna-
ger voire avis qui n'est pas non plus ceiui d'a
la majoiité de nos concitoyens.
Thys( Aug'")- Laperséculion religieuse
en -Belgtqae sous ie directoire exécutif.
(1798 99). Anvers, K- .--.es. 1898 ;in 8°.
Poffé (Edw.) Antwerpen in de XVIII'
eeuw na d >n iav.l der Fransciien. Atitw.,
Kermes, '1897 ijl 8°.
Bibliolbèque do i'Uu-echt (vie) Ca
talogue. Utrecht, Beyers, 1898 in 8°.
Trdil générale d cinq première? an-
nées de la revue historique. (1876 k 1880
incl1) Paris, Germer Bailltère, 1882; in-8°.
Jaarboek der koninklijke vlaamsche aca
demie 1898 Gent, Sifter, 1898 in 8°.
Maurits Saobe Aan het minnewater
3 schetsen uit het brugscue leven. Antw.,
de Nederl. boekhandel in 4°.
A. d'AviTine (A. van Hasselt) Histoire
du Carmilhan et le jeune aveugle Alost,
De Seyn Verhougstraete, 1897 in 8".
Hiogr .pbie nat'onale T 14 2d fase.
Brux., Bruylant, 1897 in 8°.
Tables énérales d-s mémoires de l'Aca-
démie royale... de Belgique. (1772 1897).
Brux Hayez, 1898 i" 8°
D Vannaute Piijmdichten. Brussel,
Schepens, 1897 in 8°.
Bulletin de la société royal de botanique
de B Igique Tome 36. Bi'ux 1898 in-8°.
Pandectes beiges T. 59 Brux Ve Lar-
cier, 1898 iu-8°.
Mémoires de 1'Académie royale... de Bel
gique Tome LUI. Brux., Hayez. 1895 98;
in-4°.
Jules Leclercq Un séjour dans l'ile de
Java Le pays Les habitants Le sys-
tème colonial. Paris, Pion, Nourrit et G*,
1898 in-12*.
Yearbook of the United States department
I of agriculture. 1897. Washington, govern'
priming office, 1898 in-8°
j (Communiqué).
La liberté dfopinion parait ce pendant rne-
nacée, aux dires du Progrès, qui, selon son
habitude, emprunté k un autre journal uu
article de fond destiné k répondre au Courrier
de Bruxelles.
Cetorgane catholique vient eneffetd'écrire
que «la liberté d'opinion, consacrée par la
constitution est un principe mauvais, con
traire k la doctrine catholique.
On le savait depuis longtemps, dit le
Progrès mais il est bon que les catho-
liques le répètent parfois eux mêrnes pour
que tout le monde en soit bien convaincu.
Convaincu de quoi Que ce principe est
mauvais Sans doute mais les ei-tbouques
ne sont pas seuls k Ie dire. Des libéraux, en
présence de la propagar.de révolutioteaire
et immorale de certains organes de ia pres;--v
se demandent, aussi bien que nous, s'il re
faut pas legretter ceite liberté absolue de
tout dire et de tout écrire, consacrée par la
Constitution.
Convaincu que la liberté d opinion est
menacée? C'est autre chose. Les catbo
liques ne songent ni k l'abolir ni k la dirni-
nuer. Us savent trop bien que louie atteinte
portée k la Constitution serail un danger
pour leurs libertés.
lis ont vécu le temps oü la liberté den-
seignement n'exisiait plus que de nom. Ils se
rap"pelb'nt la proposition Goblet d'Alviella
dirigée, en 1884, contre la liberté disso
ciation et qui échoua grace k quelques votx
libérales, notamment celles de MM. Eudore
La procession de la Fête Dieu
et La Lutte
La Lutte constate que la procession do ia
Fête Dieu a été trés suivie. G'esi vrai,et nous
pouvons ajoüter que des gromms nouveaux,
trés réussis, ont été fort adfnirés. Ajoutons
encore que, sur tout le parcours de la pro
cession, le recueillement était général. Quel
contraste avec Tindifférence. le manque de
respect même pour le Si Saiorëment, que
nous auvons souvont. constaté autrefois, tout
au moins de la part do öeriaine partié do la
population yproise. Les temps sont char és
et, tous les chrétiens seront de notie
avis, -heureusenaent changés.
Cela ne plait pas k La Lutte, on le con - i
Ooit. Au delk de la frontière, pas trés loin j
d'ici, la procession iraditionnell.e de la Fête
Dieu est interdito por des mupjcipalités ré-
p'ublicfiincs. C'est cola que La Lutte voudr; it
sans doute car elle C3t pour la liberté de
conscience
En attendant que. sur ce terrain, la Beli
que suive lYxemplede la France, la Lutle
voit dans les processions des manifestations
politiques et elle nous demande si ce n'est
pas un attentat a la liberté de conscience de
forcer les employés communaux, les orpbe
lins et les soldats d'ass'ster k de semblables
maniffstations
Les employés communaux Lesquels, s'il
vous, plait Nous n'en avons vu qu'un seul,
M. le secrétaire communal qui fait partie de
l'administration et qui accompague ou suit
DE LA
dLu. 19 Juin
organisée par le Rapid-Club.
Vitesse
2 tours de piste. 1600 mètres.
1° Dutrieu en 2 min. 44 s.
3° William
4° Albert Lainote
Machines a sièges multiples
10 tours de piste. 8000 mètres.
Le dépirt réunis cinq tandems
1° William Delrue en 12 min. 52 s.
2° Dutrieu Dutrieu
3° Hector Lamote Stein
Fond avec entraineurs
20 tours de piste 16 kilomètres
1" Dutrieu en 27 min. 47 s.
2° William
3° Vanthor
Consolation
5 tours 4Ö00 mètres
1° Verhulst
2° Klinghele
3° Desinder
pubiique et popultiire
de la viüe d'Ypres.
Liste des ouvrages entrés du to Mai au 30
Juin 1898.
Les ouvrages marqués d'un proviennent
d'achats, les autres de dons).
Mémoires couroktiés par l'Acad tvy...
de Belg. Tome 48 2e partie et tome 55.
Brux., Hayez, 1898; 2 vol in 8°.
Annates du comité flmand de France.
Tomes 13 k 23 iticl'. (1875 1897). 11 vol.
in 8°.
Emmanuel Hiel Liederen en gezangen
voor groote en kleine kinderen. Gent, Sifter.
1896 in-12°.
Guido Gezeile Rijmsnoet om en om het
jaar. Rousselaere, De Meest w, 1897 in 8".
Inventvii arckéologique de Gand. Gand,
Heins, 1897-98 7 fase. in-8°.
Halkin (Léoti) Les esclaves publics
chez les Romains. Brux., Corné Germon,
1897 in-8°.
BURGERSTAND VAN YPER
Van den 17" tot den 24" Juni 1898
Geboorten
Mannelijk geslacht 8 Vrouwelijk 4
Huwelijken
Staelens Henri, hovenier en Bartier Romania,
dienstmeid. Therry Emiel, daglooner en De-
nexter Elodie, dienstmeid.
Kinders beneden de 7 jaar
Mannelijk 0 Vrouwelijk 0
Pour eviter toute erreur le dentiste
Maurice Meier de Courtrai, a l'hon
neur d'informer sa nombreuse clientèle ainsi
que ies personnes qui auraient l'intention de
venir le consulter, qu'il y a un nouveau den
tiste portant le même nom et avec lequel il
n'a aucune relation commerciale, qui vient
k Ypres k deux maisons de sa demeure. II
les piie de bien s'informer s'ils sont chez
l'ancien dentiste MAURICE MEIER de
Courtrai, qui est k consulter k Ypres depuis
14 ans, chez Mme Vvo VANKEMMEL, Grand'
Place 5 (maison fermée) les Lundi, Jeudi et
Samedi de 9 k 4 h. II n'a ni frère, ni fils, ni
parent chargé de représenter sa maison. 38
Vous tous qui dé-
sirez' avoir Vheure
exacte, n'achetes que
la montre Sü-
reté, marque
déposée
Réqlage ga-
ranti par le
fabric,ant,prix
modique, voila ses qualites
Exiger la marque deposée
pour éviter les contrefagons.
En vente chez les principauxhorlogers.
S*G.;«ISB3SB2B0
Sterföevallen
Jacques Pieter, 44 jaar, rondleurder, echtge
noot van Ghyselen Marie, Paddepoelstraat.
Muiier Coleta, 73 jaar, zonder beroep, onge
huwd, Rozestraat. Delbeke Ida, 78 jaar,
kloosterlinge, ongehuwd, St-Jacobstraat.
Louer August, 56 jaar, schilder, echtgenoot van
Domarle Marie,St-Christoftelstraat. Vanhecka
Achiel, 19 jaar, bakker, ongehuwd, Brielen bui
ten. VanderStichele de Maubus Marie, 70jaar,
zonder beroep, ongehuwd, Hondstraat.
h-Ö
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