O M L'importation de chevaux anglais Triomphe eucharistique Festival de Wervicq, Chroniqüe musicale Accident. Chroniqüe Religieuse. Plusieurs incidents tumultueux se sont produits la sortie du tribunal.Des coups orit été écbangés et des arrestations ont été opé- rées. 4 duels ont été anuoncées. MM. Derou léde et Hubbard, Pacquin et Deroulède, Hub bard et Habert, Guérin et Bréchard. Le départ de Zola a eu lieu sans autre in cident que des cris hostiles. M. le ministre De Bruyii, accom- pagné de MM. les directeurs Proost et Vernieuwe, s'est rendu Lundi a A li vers afin de se reudre corapte sur place de la question de l'importatio» des chevaux anglais, qui a amené de si legitimes protestations. Le ministre espère arriver avee le gouvernement des Pays-Bas a une en tente en vertu de laquelle des euclos d'équarrissage seraient établis aux qtiaip de débarquement même. ll>ne nous a pas été possible, a cause de ntëtre format, de teoir nos lecteurs au cou'rant du congrès eucharistique, qui s'est tenu ,a Bruxelles la semaine derniere, sous la présidèhce effective de Mgr Doutneloux, évêque de Liège et la présidence d'houneur de sou Eminence le cardinal de Malines. Deux cardiuaux - le second sou Eminence V. V'anhütelli, délégué du Pape, une fotile d'évêques, de reli gieus, de prêtres, de laiques,» formant en tout 4U00 adherents, out pris part a ses assises de la foi catholique. La processiop du St Sacremeut de mrrhcle a terminé pour ainsi dire le congrès. Elle a pté.superbe sous tons lés rhpports. Le Bien Public 'l'appelle iin triomphe. Nous lui empruntons l'article suivaut, qui fait en même li «lie temps justice de eertaines jnjures et des l)iasphèmes-de la presses libérale et soqiafiste. .Dp quoi purler aujourd'hui sijioi. de la, prpqessioii- du T S S iccnent qui dans la leoteur ei ia m-ij>*sté de sa marché triomphale, a pare >uru bier les. prrheHpales rues de la capitale du 'Oy<qm de Belgique 'Cette solennité etqpruntaii h sa coinciden ce Vi vee I -a assises .(Ja Congres'eucharistique un éclat cl uidreiemissemént inriaccoutumés. Elle-a été t"Ut la tois nationale et inter nationale eY'ellè atteste, én même temps que 11 fo\ aadft'kAiéVle des caChohques lépandus su Oflua. ia faèe de la ter re et nolammèht avec^ smitrEglis" R i'raainé, Mèw et Mai- tresse döctoutes les Eglises. Ge n'qst jamais en vain que se produisent ces manifestations publiques el collectives de piété et de foi. Elles élément, elles récon- fortent, elles retrempent les ames et Dieu, IMële it sa promesse, leur assure les abon- dantes bérfédictions promises ceux qui s'assemblent en son pom. constatait hier encore noire correspondent btuxellois, aucun retentissement dans le public. Les iibéraux les plus sensés en éprouvera un juste dégout; les auires les accueillent par une froide ïndifférence. Gette impression accuse une fois de plus 1. déca- dence du libéralisme dans notre pays. La corde irréligieuse ne vibre plus comme autrefois. Or, elle est le seul et le suprème r argument, ia derniere cartouche, dont dis pose encore le parti libéral. Etcette der- nière cartouche rate comme beaucoup d'autres Donnons nous cependant, propos de ces calemhredaines de la libre-pensée, le plaisir de fair ressorür, une fois de plus, la flagrante inconséquenee de nos adversaires. j Lorsque les élections sont proches, cV-st qui, parmi les jourriaux libéraux ou même socialistes, affirmera avec le plus d'énergie que la religion et la liberté religieust; ne sont pas en jeu dans nos luttes politiques lis parient l'envi de tolérance, de liberté, f de respect de toutes les croyances sincères, j etc., etc. j Le malheur est que, dès que les élections sonf passées, .toutep ces belies dispositions se dishipent et s^vanouisseni, pour ai rist dire installtaoéme.at. Aussilöt que Ifc scrutie a parlé, c'est dans tous les organ'es, libéraux* radicaux ou démagogiques de la libre pensee, un abondani dégorgement d'impiétés trop longtemps contenues. Si les libéraux triom- pheni, on te bate de réclamer des tnesures resti'ictives de la liberté religieuse; si, au contraire, c mime cVst heureus- men: le cas Éi Belgique, ce sont les catholiques qui sont vainqueurs, on s'empresse de crier que la cause de la liberté est perdue, puisque I s cléricaux a pourront conlirmer ft ét re Itbres Dans le même ordre d'idées, il n'est pis msuvais non plus d'acter un fait, dont le plus vulgaire esprit d'observation permet d'upp. oier la pleine justesse. N'est il pas étrange que les libéraux qui se prétendent les amis de la liberté s'emploient, pan out oil its sont les maitres en France par ex mple, ou en ft opprimer et même supprirrtar. la liberté des autres de notie droit public les bannières el le dais I du Saint Sacreuient peuverit librement circu- ler daris les rues de Bruxelles La presse libérale oti socialiste essaiera vraisemblabletüetit, suivant son habitude, d'amoindrir cettb ijjYaHde affirmation religi euse. On peut s'en:doutersé >la m'tóière dont ses principaux órganes, I' Indépendance, la II n'est pas mauvais, par conséquent, que les catholiques demeurent vigilants et mili tants et qu'tls tiennent la main prés dt leurs droiis pour les préserver de toute attétnte. i iiDepuis 1884 et gtéce au soulagement I universe! la liberté religieuse, comme 1 Victor Jacobs le constatait dans ce discours de Malibes qui a été en quelque sorte son i testament politique, est, sans doute, r'edrve nue une i ëalité dans noire pays. I Nousne menacoris ni nous n'amoindris- sons les droits constitutioneels deiperëbnne; mais. nousVxeiQons et nous entendons con- tmuer exercer les nótres dans toute leur ample,ur et dans toute leur intégrité. La grande manifestation religieuse qui a eu lieu.ft Bruxelles, le 47 Juillet 1898, est une nouvelle et splendide consécration de cette loyale cohquête mais les ricanemetits et les colère's mêmes quelle suscite dans le camp antichrétien, démontrent une fois de plus que la Franc maponnerie, malgrë ses défaites, n'a pas désarmé et quelle conserve t'oujo'ur^s l'espoir d'une revanche dont noire liberté serail ld piemièrp. victime. Gar enfin, si libéralisme n'est pas l'irré- ligion, nous dira-t-on bien en quoi il peut avoir liep de s'offusquer d'un Congrès eucha- la Chronique,,}» Flandre libérale,VU\ Gazette, ristique et du. triomphe public, mais essen- Ie Peuple et etc. tentepL déjè de r'idiculiser tiellement paisible, de la T. S. Eucharistie le Congrès eucharistique. (jfistióé1^'servir de Et quoi voilé des gans qui laissent circuler prologue cettè magoifique démonstration. j et qui, parfois, suivent dans nos rues le bi- Fort beureusement les biasphèmes, les in- deux drapeau rouge, symbole sinistre de jures, les trivialiiés qui consiiiuent le fond la guerre civile et sociale, et d'autre part ïls de cette basse polémique n'ont, comme le jettent les hauts cris paree que, sous l'égide Sachons done déferidre notre libeitéet défendons lè en l'affirmant sans provocation mais aussi saris faiblesse. Si rios lois fout place a tout le monde, c'est bien le rnuins j qu'elles fassent aussi place au bon Dieu si le blasptième public coule pleins bords, pour- quoi la prière publique devrait elle demcurcr muette ou séquestrée Voilé ce que pensent et ce que proclament en fait les riomhreux catholiques beiges, de lout age et de toute condition, qui, dans les rues de Bruxelles, escortaient nier le T. S. Sacremeut. lis affirment leur liberté religieust', fis honorent publiquement et collectivement le Dieu caché de I'Eucharisiie et ils monirent ainsi que la nation beige, en dépit de la neu tralité de ses institutions officieiles, demeure fidéle la religion de ses ancêtres et cette foi qui est tout la fois son impéi issable honueur'et son plus précieux trésor De tels spectacles élèvent les ames et ré- jouissanl les coeurs eu même temps qu'ils j appèl.lt'iit.ks bénédictloiis divines. L'obser- vateur indifférent, n'en appréeie pas touj urs la porlée lis n'eri constituent pas me iris ce pendant l.'affirmation solenrielle du caracèce national et ils relèvent aux yeux du moode com uiaux yeux de Dieu lui-même, 1 rang que rioti t; c-hère et religieuse Belgique tou- jours occupet continue de garder ilans rUhivers chrétien. cheurs de perles de Bizet; pour la fanfare: la belie marche héroïque de Deneufbourg et la magmfique f nlaisie sur Aïda. S il y a eu neaucoup de bonnes musiques, il y en a cu une que tous les connaisseurs s'étonnaiertt de voir la c'était le blikken muziek de Menin, qui est venu donner un charivari, eest bien le terme propte, au kios- que du marché du Vendredi. Des instruments sans sonorité et fabriqués en divers tons, puis di s cris et des sifflets faux dessins; on entend d'ici ce que cela doit être. C'était tout simplement. affreux. Et dire qu'ils ont été bissés, ces individus qui venaientouverte- ment se moquer de la musique C'est le casde dire qu'un imbécile trouve toujours un plus idiot que lui, qui l'admire liimanche 24 Juillet 8 4/2 heures du soir, sur le kiosque de la Grand'Place, I LA GRANDE FANFARE PROGRAMME: pa«-redoublé, Paikpaeé 1. SOUS LA FEUILLÉE, ouver- töre, StïPAuwen 3. SUR LA PLAGE, Strauwen 4. Grande fantaisie sur l'opé- ra Al DA, Verdi 5. GAVOTTE caractéristique, Bender 6. ESTUDIANTINA, Wadteuïels Comme il y a eu du monde Wervicq Di manche d rnier Je tier me rappeile pas avoir vu chose pareille jusqu'ici, en pateilles circonstances. Aussi il faisait un temps-splendide, cfisu'd, peut-être même u peu trop chaud, muis ce pendant une chaleur lempétée par un peu de vent. II n'y a pas dire, si même on u'eut pas eu le goüt (Je sortir, maitre Phébus vous eüt expulsé tout' simpiemedl de votre home, même s'il ri'y a va it pas eu fête- Wervicq Or il y avail fête Wervicq, et une m ile fête-et une magmfique fête, je vous I'assurc. «5Q sociétés Ha monies; fanfares, or- phéoris et corps de pompiers Pendant que l'interminable cortège défilait sur la place S.-Martin, brillant et re'luisant d.u scintillement des dorures des uniformes, des armes, et des casques des pompiers sur lesquels le soleil jetait sa poudre d or, on se seran figuré voir le passage d'un corps d'ar- mée. Ges millrers d'hommes auxrangsseriés, passèrent sans interruption pendant une.ht u re entière. Et si nombreux qu'ils lussent, ils n étaient rien cöté de la foule des curietix qui s'écrasaient littéralement dans touies ies rues oü le cortège devait passer Le tir la cible chinoise marché comme toujours Les sociétésfrangaises, composées uniquement d'auciens militaires, qui s'exer- cent tous les jours pour'ainsi dire, ont tout emporté. Notro corps d'Ypres tiré le plus de coups dans le cible de toutes les sociétés beiges. 11 me semble qu'en pareilles circon stances on devrait diviser les prix en deux catégoriss un courcours entre sociétés beiges et un autre entres frangaises. Quant au festival, il était brillant. Beau coup d'excelleutes musiques La meilleure que nous avons entendu était l'harmonie de Quesnoy sur-D üie, qui a admirablement exé- cuté. Puis suivaient comme valeur musicale nos harmonie communale et grande fanfare, qui touies les d ux otit fait une exécution su périeure de leuis uiorceaux si bien choisis Pour 1 Harmonie, le Cortège de Bacchus, do la suite de Sylvia de Leo Delibes et les Pê- La maïtrise de Saint Martin, sous la di rection de M. Louis -Yanhoutte, maitre de chapelle, lauréat de l'institut Lemméus de Malines,-exécutera demain, Jeudi, a l'occa- sion de la fête nationale, ie Te Deum de Franz Schöpf. A l'occasion de la Tuindag, on exécutera pour la première fois en la même église la nouvelle messe a grand orchestre, du maitre de chapelle, M. Louis Vanhoutte. Un sous lieutenant de l'école d'équitation sestcassé la jambe, Dirnanche dernier, aux courses l'Hippodrome de Zonriebeke, Pelerinage en Palestine, Judée et Galilée, orgatiisé par le commissariat de Terre 1 Sainte, Garid, et d'irigé par les Pères Fran- ciscaips, gardiens des Lieux Saints. Dépari de Marseille, le 8 septembreretour de Jaffa, le 18 octobre 1898. (1) Les décrets éternels de la Divine Sagesse ont désignê la Palestine, entre toutes les contrées de la terre, pour être le théatre des plus grands évènements qui intéressent le genre humain. Aussi depuis plus de dix buit siècii s le monde chrétien a t-il conslamment ies yeux fixes, sur- Jétusalem, ct il n'est per- sonoe qui no.souhatie de pouvoir s'agenouil- ler aupiès du tombeau du Divin Sauveur. Pour facilitef aux fidèles l'éluds et la véné- tation de ces lieux augustes qui.portent eu- cote les vestiges sacrés des grandes faits bibliques; de ces lieux sanctifiés par la pré- sencu, les douleurs et la mort de l'homme- (1) Dans l'intérêt des pélerins qU] désireraient ne pas se rendre directement Marseille, ou qui au retour, voudraient passer par le Caire et revenir par l'Autriche ou lltalie, on a dési- gné Marseille comme lieu de rendez-vous. C'est done a Marseille que commencerale 8 septem bre le péierinage proprement dit. 11 prendra fin a Jaffa le 18 octobre, jour de depart du bateau fréngais pour Marseille, Toutefois on pourra prendra des arrangements spéeiaux pour les pélerins qui désireraient partir ensemble de Bruxelles et revenir par le baleau frangais a Marseille ou ils aborderont de -26 octobre M jTI PAR 1. LA GUERRE ET LA'"PA'tt,

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 2