GffRQNtQUE La Prusse et la principauté de Lippe. A I'ceil droit do notre maïeur. Les fèles de la Tuindag Election de Bastogne Actes officiels Nouvelles diverses rapports avec los idéés d'indi vidualité, de moralité, d'art et de religion. On ne saurait qu'approuver cette décision.Le conseil estime sans doute que si M. Jaurès veut faire de la pro pagande collectiviste, il n'aqu'aimi- ter ses amis beiges qui ont créé la fa- meuse Zwanze-Université de Bruxel- les. On pourrait nommer professeurs les évincés aux élections législatives du moisde Mai, Jules Guesde, Jaurès et consorts et leur adjoindre les de Brouekère et autres Malempré qui ont mordu la poussière a Veoviers. Ge serait une université de genre tout a-fait spécial. On pourrait, même utiliser la science et i'esprit,des Reclus et Robin qui ont illustré quelque temps les cbaires bruxelloises. Berlin, 23 juillet. L'incident survenu dans la princi pauté de Lippe donne lieu a unéchan- ge de vues entre les cours allemandes. Le régent de la principauté de Lippe a visité le roi de Saxe a Dresde et a réclamé son intervention. Les journaux prussiens s'efforcent d'atténuer. l'affaire. Ils allèguent que la convention militaireentre la Prusse et la principauté de Lippe confère au souverain de Lippe le droit aux hon neurs militaires, mais n'étend pas des marques oxtérieuros de respect aux membros de s; f. lie Sous ce litre le Prog>è$ écrit Une nouvelle, qui nous a forlem-nt sur pris. c'est eelle qui nous apprend que I'in- génieur M Frargois, tant disctédiié par le moniteur de la coterie Surmont et C'°, a obtenu le premier prix dans le grand con cours, qui a eu lieu entre tous les ingénieurs du pays, sur une question trés intéressante pour la ville d'Ypres quelle est la meilleure distribution d'eau a fournir d une ville d une certaine importance Si notre mémoire est fidéle, nous nous rappelons une polémique sur ce sujet entre le Journal d'Ypres et un ex conseiller com munal libéral autarit celui ci était calme, autant l'autre était véhémentet passionné. Le Journal d'Ypres, le moniteur de l'Hó- tel de ville, prétendait que les piopositions d'une distribution d'eau pour la viile d'Ypres, faites par ce spécialiste, n'avaient pas le sens couimun, que les calculs étaient mal établis et que U travail dans son ensemble n'était pas sérieux l'ex conseiller, au contraire, soutenait, fort par ses études sur la question et animé du désir de pouvoir contribuer doter la ville d'Ypres d'une distribution d'eau saine et abondante, que l'administration fai- sait fausse route n'acceptant pas le travail conscience ux d'un ingénieur, qui avait par- tout tail preuve de talent et de capacité. Notre maïeur, en bonimeeuiêié et absolu, iinposa sa volonté et son administration, cornposé, bélasde grands mallus, adopta la distribution, qui a ceü plus de 300 OOO francs, dounant une eau in- sutlisame ei par saison uue quali plus que douieuse sous Ie rapport de 1 bygiène. En presence de ces faits, nous demandons, non an Journal d'Ypres. dont nous connais- sons la grande impartialité, mais au public: quel est vraiment rhomme le plus capable, ceiui qui vient d'être couron- né el qui a procuré l'importante commune de Laeken une distribution d'eau, dont tout le monde se loue, ou bien l'autre qui a fait un four complet avec le chateau d'eau Quelques reflexions settlement 1° La nouvelle du succès du mémoire de M. Francois a fortement surpris LE PiiOGRÈS. II en estd'autres qui ont été surpris, confrère, et nous le sommes autant que vous. 2° Nous nous rappelons uneautre po lémique engagée,dans leProgrès même, sous l'administration libérale, entre un échevin et le même ex-conseiller communal, alors conseiller communal. Le Progrès, qui doit s'en souvenir, ne voudrait-il nous dire quelle année et dans que! numéro de son journal la susdite polémique a surgi Ce sera a son ceil gauche ou a tous les deux. 3° La question traitée par M. Fran cois est trés intéressante sans doute; mais il y manque un seul pointil fait éelairer sa lanterne. Y a-t-il de l'eau de source a Ypres ou dans les environs Y a-t-il moyen de capter les eaux superflcielles en établissant, comme M. Francois i'a fait a Laeken, des galeries de drainage Cette question a été longuement étudiée par des hommes aussi compé- tents'que M. Francois et résolue néga- tivemeut. Voir, entre autres, la. letfre du dit Eehevin lans les colonnes du Progrès. Nos journaux libéraux cri iifn nl le programmede nos fêtes conimunalcs dans lout ses détails. Rieu n est bon. Ah si les libéraux avaient pu organi ser ces fètes Nous nous, souveiions des anciennes fètes libérales Comme, de l'aveu de tont le monde, elles étaient ternes, monotones, toujours les mêmes, sauf les années d'élection, et alors elles coutaïent les yeux de la tête de grand' mère Qu'on se rappelle le festival de 1890 Si le temps est favorable, les fêtes communales seront fort belles cette année et elles auront Fa vantage énorme de ne coüter a la ville qu'une somme de 6400 francs. Lu autre avautage tont le monde pourra prendre part aux festivités, tandisque, sous l'administration libé rale, les cathoiiques en étaient systé- matiquement exlus. M. Delvaux, candidat catholique, est élu 3 500 voix de majorité sur le candidat libéral et sur le candidat socialiste réunis. C'est un gain de 2000 voix depuis deux ans. Honneur aux vaillants cathoiiques luxem- bourgeois Par arrêté royal du 20 Juiilet 1898, Monsieur Verhaegbe membre de la députa- tion permanente, Wervicq. est promu au grade d'officier de l'ordre de Léopold. Un dépulé francais mort accideniellemenl - O i a trouvé Lundi matin sur la ligne de Paris au Mans le cadavre affreusemenl mutilé de M. Gnaulin Servière, dépuié da la Moyen ne. On suppose qu'il s'est endornti dans sor» wagon et que se croyant arrivé au Maos, il aura ouvert la postière et sera descendu contre-voie, oil i! aura été écrasé par un train descendant. On a trouvé da os ses poehes une montre en or et 1.400 fr. A la gare Saint-Lazare la nouvelle était venue, dés 4 1/2 h. hier matin, qu'uo incon- nu avait été trouvé mort sur Ia voie, prés du Mans, mais ce nest qu'ü 9 faeures qu'on sut qu'il s'agissait du député de Mayenne. Une rapide enquête apprit ii M.Escourrou, comtnissaire spécial, que M. Chaulin Servi- nière avait pris Dimancbe l'express n° 27, qui quitte Paris ti 9 50 du soir, et qu'il occu paitdansce train un compariiment-toileUe pour la location ctuquel ii avait payé un sup plément. Mais, en ce qui concerne les conditions dans iesquelies l'nccident se produisit, on ne peut faire encore que des suppositions. M. Chaulin-Servinière, en effet, devait être seul dans son compartiment et, d'autre part, 0 l'arrivée au Mans, rien n'a fait pressenlir aux employés qu'il avait pu se passer en route quelque chose d'cxtraordinaire. Si M. Chaulin-Servinière n'est pas tombé en se penchant p3r la portière, il est possible que, le train ayant stoppé quelques minutes avant l'entrée en gare, le voyageur se soit cru arrivé et soit descendu sur la voie oü un autre train i'aurait surpris. Cette supposition n'a rien d'invraisemblable, car le corps a été retrouvé prés du signal avancé n° 3 vers Paris, p'écisément un endroit oü presque tous les trains doiveuCraFntir et même s'ar- lêi r. Les nictimes de la bourgogne. Le coirespond et du Daily Mol N--* k annonce qus le vapsur ai-jlis Old Field, ca- p it ais S - y 3 rtrrive; uier. 1 e cotm p'ès de S i Is c i «ti-s fin -s des rnalbeuieux naufragés de ia Bourgogne. Ou crut d'abord apercevbir uu radeau chargé, entouié d'h'omraes cramponnés k ses planches: c'était un amoncellement de corps. Le vapeur reprenant sa course, a continué pendant une heure de rencoutrer des cada- vres, k demi déoomposés. O a en a compté cent soixante qui -zo. La plupart, ceux des femrnes surtout, portaieut des ceintures de sauvetage, d'oü leur flottement persistant. Le Pape et don Albertario. Le Bref de S. S. Léon Xlll au vaiilanl journaliste (Mars dernierjavait appris au monde entiercomhien le Pape appréciait le beau talent de Dom Albertario et son dévouement sans hornes l'Eglise et, au Saint-Siége. Avant son arrestation, l'intrépide iutteur regui une spéciale bériédiction du Pape, qui a voulu suivre par le menu tous les dé- bats de la cour martiale de Milan. La semaine dernière, le Saint Père a dit k plusieurs persoru es regues en audience pri- vée Dom Albertario est le défenseur de la Méritéde la justice, des droits de l'Eglise et du Pape. De coeur, je lui envoie une bénédic- tion afin qu'elle lui soit un réconfort durant ses longues heures de captivité. Groix Projet de Fête en l'honneur de S. M. le Roi et de l oeuvre du Congo. Le comité central de ia Chambre de commerce, Anvers, dans sa réunion extraordinaire d'hier matin, a accueilli avec ua empressement unanime, 1 idee de rendre un public et éclatant hom mage au roi souverain de l'Etat indépendant du Congo, ii i'occ sion de l'inauguration du eheaiin de fer. Sous réserve de l'approbalion desa Majes- té, dont les convenances doivent être encore pi essenties, il serait question d'un grand b quet qui serait organisé la Bourse ou dans la grande salie des fêtes du Jardin zoologique. A ce banquet seraient invitées ii souscrire les notabilités commerciales et imlustrielles du pays entier. Pour associet' la population tout entière cette fête. la Chambre de commerce sullicitera.it ('organisation d'un cortège des nations et inviterait tous les habitants d'An- vers ii procéder k une illumination générale des rues de la ville. Toujours sous réserve de l'agrément de S M. la Roi, la fête aurait lieu de préféren- ce un dimancbe, ce qui vaudrait k Anvers, grace au coiicouis de milliers d'étrangers, une de ces grande» journées de réjouissance publique dont nos deux expositions univer- seiles ont consacte le souvenir. T'iste fête et trisle toast. Au diner de gala qui a eu lieu vendredi St-Pétersbourg, l'empereur de Russie a porté le toast sui- vant Je bois la santé de LL. AA. RR. le prince et la princesse de Bulgarie, ainst qu'ü cello de mon cher filieul le prince Boris et k ia prospérilé de la Bulgarie. Le prince Ferdinand a répondu en ces let mes l'empereur Nicolas 11 Sire, je remercie de tout coeur Votve Majesté des paroles si bienveillantes et si gracieuses qu'Elle vieni de prononcer. Aux liens qui uriissaient dejk d'une manière si étroite la Bulgarie et la grande nation soeur la race, la religion et la reconnaissance éter- nelle pour les augustes et inoubliables au teurs de l'affcanchissement de notre patric, Voire M j>-sté a ajouté un gage de p'us de sa haute bienveiilance en acceptant d'être le pwrraiu de mo- fi s et hé-itier du tróne, le pnnce d-Tirn-ivo, kus de son tnlrée dans logirond la sairile église ortliodoxe. J'ai do c cru accomplir lepius saccé com- ree le plu-; ènêr des devoirs en venant pré st i ter san augustc parrain le pro ce Boris, S'ivi tilleul, et c'est en exprimant Votre Majt'Sié, taru. e i mon nom qu'en celui de la princesse, ma femme, et de la Bulgarie tout entière, noire plus profonde et plus ardente gratitude pour l'accueii aussi toucbant qu'en- chanteurdont nous avons été i'objet et des sentiments de joie dont estrempli mon coeur, que je léve mon verre pour boire la pros- périté de S. M. l'impératrice Maria Feodo- rowna et de toute la maison impériale, ainsi qu'it la prospérité de la grande Russie XiJn allant I3i*«.xelles ne manquer Das de visiter 1 'Hóteldes Ventes71, Boulevard nspach. On y trouve un clioix eonsidérable de meubles, tapis, objets d'art etc., neufs et d'occa- sion avec prix marqué sur cbaque objet. Entrée En vente cbez CALLEWAERT-DE MEU- LENAERE, rue au Beurre, 36, Ypres LA VII RALPHANIE imitation parfaüe des vitraux t'estinéeü 1'orriementation des surfaces vi- trées des Jardins d'hiver, Fenètres d'églises et d'escaliers, Verandas, Lartlerneaux, Serres etc. etc. Son prix peu élevé permet de supprimer partout les rideaux, ainsi que le uiattage si öisgracieux des carreaux. Ghoix varié de dessins. 7 <k

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 2