GMOMIGUE FLO H1M0ND BARTIER La guerre ou plutót la paix France Une enquête s. v, p.? Charles Pinte Actes officiels. Examens NOÜVELL S DIVERSE» Foulards-.^oie fr. 1.20iëffiS- l'époque, ce qui représente le triple, aujourd' hui, et le salon de réception, lout en marbre de couleur, oü se tiendront la Reine et sa cour, est un des plus grands qu'il y ait en Europe. II mesure cent huit pieds de long, quarante-huit de large, et sa hauteur de pla fond dépasse trente-deux mètres. C'est le lendemain, Mardi, que se fera la cérémonie solennelle du couronnement et de la prestation de serment k l'église, la Nieu wekerk, trés beau monument datant de la fin du quatorzième siècle. Aussitöt après, les membres du Parlement viendront jurer fidé- lité it la jeune reine qui prononcera, k celte occasion, son premier discours public. Le Mercredi, il y aura une grande fête chorale sur l'Amstel, un lkcher monstre de pigeons, un concours de gymnastique, enfin le fameux cortège allégorique et historique avec chars spécialement aménagés sur les quels on verra passer tous les souverains de la maison de Nassau-Orange, des soldats et des marins hollandais en costumes histori- ques, et les principaux navires de la flotte, fidèlement reproduits en bois et en carton, pavoisés de drapeaux, d'onflamines, et déco- rés de fleurs. Le Jeudi, dernier jour,la reine Wilbelmine inaugurera trois Expositions. Au Rijks- Museum, lexposition des souvenirs ayant trait k la dynastie d'Orange au Nouveau Musée, celle des provinces hollandaises. et celle des tableaux de Rembrandt. On a pu en recueillir cent vingt, tant dans les collec lions publiques que dans les collections pri- rées la reine Victoria en a envoyé deux, l'empereur d'Allemagne deux aussi, le grand due de Saxe-Weimar et le due deWestminster ont prêté les plus beaux chefs-d'oeuvre de leurs galeries. Ces cent vingt toiles du maitre hollandais ont dtt être assurées pour la somme de 25 millions. Avant la soirée de gala au théktre Munici pal, la reine Wilbelmine présidera un grand banquet populaire auquel sont invités tous les enlants des écoles de la ville ayant moins de quatorze ans. Ce banquet monstre ne comprendea pas moins de 76.000 convives.. Vers la fin de Septembre, les fêtes du couronnement seront clóturées par une revue navale de toute la flotte, qui aura lieu k Dordrecht, et dont le programme n'est pas encore définitivement fixé. La paix est décidémeat en vue Le Daily Mail afiirme que laréponse du gouvernement espagnol aux con ditions de paix du président Mac Kin- ley a été expédiée de Madrid, dans la soiriée dc Lundi, et de Washington l'on annonce déja queM. Jules Cambon l'a remise, Mercredi, a la Maison blanche Ajoutons que 1'Evening Journal de New-York compléte cette information en disant, sur ia foi d'une dépêche madrilène, que l'Espagne accepte les principales conditions des Etats-lJnis. Dés que quelques questions de détail auront été règlées, les hostilités prendrontfin Une commission chargée de négocier la paix sera nommée immédiatement. Le correspondant romain dn Morning Post dit même que les préliminaires de paix seront signés avant la fin de la semaine. Le ministère francais est k peine constitué et déji des bruits dc crise circulent a Paris. Les mimstres ne s'enteudent.pas sur 1'affaire Dreyftis, qui para.it ne devoir accot'der aucun repos au gou vernement francais tant que eette éternelle affaire reste a hord re du jour. M. Cavaignac veut arrêter les rne- neurs et ces meneurs ne sont au tres que Trarieur, Yves Gnyot, Scheurer- Kestner, Glémenceau etc. Les antres membres dn Cabinet sont ou bésitants ou opposés a la mesure qu'ils trouvent trop radicale. M. Faure, qui est en villcgïature au Havre, ira présider a Paris un conscil des ministres. Que sortira-t-il de ce couseil Personne ne saurait le dire. Ce qui est certain, c'est que le cabinet Brissou n'est pas sur un lit de roses. brig dier et la médaille d 50 ars dn s/ w ce accordée par la ville.. Sesfunérailles oot étédignes dc lui. Nuus y avons remarqué, outr - un foule de t)oui aeois et d'ouvriers, le collége Echevinal tout entier. M. Vauheuie ancien Bourstmesue, plusieurs conseillers gommunaux anciens, 1 corps des Pompier» et l'Harmonie communal^) Tout ce monde était Ik pour j donn i' un deröier hommage d flection et j de sympathie k l'oïjyrier d'élite que la ville I vient de perdr Nous dis *ris plus h .ul que Piute lègu uu grand et hel exempt: a la classe ouvrière. J C a exemple -. éri a d'être eucouragó et su •-f tout ituité. Puissè t il l'être par tous les I travaüleurs Ü3 trouverqnt en Charles Pinto j un modëiè de travail, d'honnêteté, d'écouo- mie et d'ordre. la La Lulte demande une enquête au sujet de faits d'indélicatesse, pour ne pas dire plus, qui auraient été comrnis par uu fonctionnaire communal assez fiaxchement nommé. La Lutte ajoute le Journal d'Ypres pourra probablement nous en dire plus long. Nous lui donnons la parole. Puisque nous avons la parole, nous on usons immédiatementf 11 y a deux mois que le Directeur des Pom pes lunèbres a,commis, non des faits d'indé licatesse, mais des détournements et des faux en écriture. L'enquêtedemanöée aujourd'huipar la Lutte a eu lieu immédiatement. Le tonctionnai-e communal a fait des aveux complets et il a été congédié. 11 est, en ce moment, robjet de poursuites criminelles. Ce n'est qu'aujourd'üui que la Lutte demon de une enquête. Jusqu'ici motus. Pourquoi ce changement d'attitude Le fonctionnaire en question a été nommé, non récemraent, mais sous l'administration lit rale. La Lutte est-elle salisfaite Si non, nous lui donnerons" d'autres dé tails. Nous ne connaissons que ces faits Ik a in délicatesse. C'est sans doute par euphémisme que la cousoeur emploie cette t xpression 1 Vendredi matin k huit heures et demie, ont eu lieu, k l'église St. Pierre, les iuué railles de Charles Pinte, paveur de Ia ville, décédé le 2 Aout k lage de 81 ans. Pinte était au service de sa ville natale de- puis 4831comme aide paveur d'abord, en suite comme paveur. Pendant sa carrière de 67 ans il mérita constamment les éloges de ses maitres, pour son zèle, son activité et son intelligence. Pensionné depuis longtemps, il n'enten- dait pas passer le reste de ses jours dans l'oisiveté. Je travaillerai tant que je ie pourrai disait il, et il tint bon, malgré les desirs de l'administration communale, de sa familie et de ses amis. Pinte laisse ainsi k tous les ouvriers un grand et bel exemple. Nous vimes dernièrement encore ce grand et beau vieillard maniant son outil et plagant des pavés. II n'était pas plus courbésous Ie poids des années et des peinesque ses com pagnons de treute ans. II ne se courbait que pour travailler. On a dit de lui qu'il a manié tous les pavés de toutes les rues de toute la ville. C'est vrai, et il travaillait avec intelligence. Aussi obtint-il successivement la croix ouvrière de deuxième classe et celle de première classe, et pour ces longs et loyaux services, la croix civique de deuxième classe. Pinte apparten fit au corps des Pompiers depuis 1841. II conquit même le grade de Par arrêté royal eu date du 16 Juiile décoraiion agricole de 2m,> diss-'- est accor dée aux travailleurs de l'afrondissement d'Ypres- d-.-ot les noius suivent 1. Depuydi Lieviu, 66 ans, conducted de chevaux k B u-singne; Dezeure Charles, 52 ans, ouvrier agri cole k Wulverghem Dutour Marie, 72 ans, gouvernante agri cole k Wafneton Goemaere Henri, 61 ans, ouvrier agricole, k Wytschaete 2. 3. la Bodinièra et dans plusieurs salons, chez VI"ie la o m ois Gr flfül iochez Mme Doiflus, chez le p antre Hugo d'Alesi, chez Ie docieur Apostoli. Agé d't: trentaine d'années, le Liseur de pensées offre uu type bien connu teint acluels et I mat, choyeux trés uoirs, bijoux nombreux. I! est, eueff'.t, d'origine brésih moe. Ancien étudi oü médeoine. paraltil, Ninoff abandon'! ses.études médicales pour se con- sacrer >u développemo du don ét range qui se révélait chez lui. et qu'il a manifesté avec succès-en Amébque, en Angleterre, en Bel- gique. Ou lui ha de solidomenl les yeux, puis une pers .ene quMconque lui commande menlalement d'exécuter quelque chose, de lire-dans sa pensee un oom, une phrase. Pourvu que i oloaté s >it précise et terme, le Lus i de. peusérs lit la phrase, exécute l'ordrè mental Nous avons assisté k une séanc u ii -xécu'.mu sans quelque ikton- neoieüts. mais et fir: avec succès, l'expérience compliquée d'uli chercher dans une biblio- tbèque h cinquièine volume du dictionnaire Larousse et de l'euvrir k la page indiquée. L'ordre mental, qui avail été mis par écrit, poriait i core t leemte de la deuxième lig!,;- d'me dos colonnes de la page. Cette dermère pen ie de I', xpérience ne réussitpas. Ch 3 Mme Greffüihe, sur lordre de M. Melchior de Vogüé. Nin-ff alia chercher une partition dans le easier k musique, et indi- qua dans cette partition un passage déter- miné. Chez Mme Dolffus, il lui ,1a signature d'une lettr,cachée dans le corsage de la „p I maitresae de la maison. La lettre, par p«- Lenglaert Pierre-Jean, 56 ans, ouvuer yjoW Napoiéon. agricole k Wytschaete 6. Noyez Pierie, Léupold, 63 ans, ouvrier agricole k Langemarek 7. Peutevinck Louis, 74 ans, ouvrier agri cole k Poperingbe 8. Vaubelleghtm Ivor,, 69 ans, ouvrier agii- coie a Wyischaete M. Albert Biebuyck, ancieu élève du Col- lége Episcopal, k Ypres, étudiaot au Coilè-e de Notre Dame de la Paix, k Namur, a passé avec grande distinction la seconde épreuve de i'examen de candidal en Philosopiue et Lettres, préparatoire au doctorat en Droit, i Un crime, accompli avec une froide pié méditation, a mis en émoi, J^udi soir, le j quartier de la chaussée d'Anvers, k Molen beek Saint Jean.Uu manoeuvre mapon, Joseph Delaet, qui, sous couleur de réconcilialion, était allé chercher k Anve'rs sa femme dont il vivait séparé di puis quelque tesmps, i a ameuée dans la cbambre qu'il occupait uu n° 77, de la ch..ussée, et a tiré sur elle cinq coups de revolver. L'élat de la malheureuse est désespéré. L'assassin a été immédiatement arrêlé. BURGERSTAND VAN YPER Thoux Influenza 11 est prou- j vé par l'expérience qu'il n'y a qu'un remède v aiment efficacc Aucuu thoux, aucun rhum r> lui résisie. Ce remède n.erveilleux est j nommé partoul le sirop DE PRATERE. Ptenez done du sirop De Pratere contre le thoux. Prix 2 IV. la bouteille Refusez les eoritrefacons.En ver,te chez les pharmaciens: Gbyssaert k Uixmude, Veys k Roulers et Socquel k Ypres. Explosions de pétrole a Dunherque. i Mardi vers dix heures du soir, une nouvelle i explosion s'est produite. Un réservoir, puis deux, puis trois ont sauté. Une panique épouvantablè s'est produite dans la fouie qui pourtant était maintenue k environ trois cents mètres par la tioupe. Plusieurs personnes Sunt tombées. Un tiom- me a eu les deux jambes broyées par une voiture. Un enfant a été écr ,sé et est mort aussitöt. Le commandant des saprurs pom- piers est fortement, biessé au genou droit. j Plusieurs persormes, dont un pompier et j un soldat, ont sauté dans le canal. Plus de j vingt personnes sont alitées. Les flamraes sont venues lêcher des maisons situées k j plusieurs 'centainés de mêtres sur la route. I La consternation est grande en ville. Une foulé énorme se porte de Dunkerque vers Saint-Pol et Petite-Synthe. On annonce que la Justice sociale, la feuille hebdoroadaire de MM. Renkiri et Carton de Wiart, représentants de Bruxelles, cesse de paraitre. Un liseur de pensées. On commence k parler beaueoup du liseur de penséesNtnoft, qui a donné de cui ieuses séances k Pans k SA ISON 18 9 8 aarwvnle Ji WvLschaete i'.hinois, japonais etc. dans les couleurs et dessins les plus nouveaux, ainsi que Hen- uebersr-Soie noire, blanche et couleur, j a partir de 95 ets. jusqu'a fr. 28.50 le mètre - en uni, rayé, quadrillé, fagonné, Damas, j etc. (env. 240 qual. et 2000 nuances et dessins difï.), franco de port et de douane domi- i cile. Echantillons par retour, i G. Henneberg,FabriquedeSoie(fourn.i.&E.)Zurioh. Van deü 29 Juli tot den 5 Oogst 1898 Geboorten Mannelijk geslacht 1 Vrouwelijk 5 Sterforvallen Sampers Nathalie, 64 jaar, dienstmeid, onge huwd, Meenenstraat. Pinte Charles, 81 jaar, kalseilegger, weduwnaar van Verdoene Jose phine, Neerstraat. Kinders beneden de 7 jaar Mannelijk 1 Vrouwelijk 0 RU.E AU BEURRE, 19, Ypres l\ Appareil photo- grapliiqud,dit"dé- tective», format 9 x 12 des plus perfer-tionnés, et excellent objectif a diaphragmeiris; mise au point de puis 2 mètres jus qu'a l'inflniohtu- rateur pour la pose et toutes les vitesses, déclen- ehement a la poire ou a la main. Changement de plaques sur et rapide. Tous les mouvements se 1 trouvent a 1 avant de l'appareil, ce qui permet, en operant de conserver l'appareil dans le sac spécial k eet appareil. II est done toujours prêt i a fonctionner. Prix 1 ?3-"> fr., payables par payements mensuels, c a d. 15 fr. k la réception et 10 fr. les mois suivants jusqu'a compléte liquidation. Modèle ordinaire, recouvert cuir noir, format 9 X 12, viseurs clairs, diaphragmes iris, pose et instantanés, mise au point, etc etc Prix G5 fr., payables 15 fr. a la réception et 10 lr les mois suivants. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 2