C'est une ceuvre
divine
WAT.1IMGUE
Les fêtes de La Thuyndag
et La Lutte
THUYNDAG
Nécrologie
DU NORD DE FURNES
Nouvelies diverses
QUE DE SOULAGER LA DOULEUR!
BAUME PECTORAL
au développemcni iniellectuel et matériel de
notre ville.
L'exposition des oeuvres des élèves, qui
vient de se fermer, nous parait mériter l'at-
teution de nos concitoyens.
Nous n'en doutoris nullement, tous ceux
qui s'intéressent k l'avenir de la ville, l'ont
visitée, et, nous le eonstalons avec boriheur,
tous sont unanimes k constater les progrès
aecomplis dans ces dernières années.
Tout le monde a pu remarquer dès l'abord
le bon entretien des locaux,et ceux auxquels
font défaut les connaissances techniques ont
pu constater l'ordre parfait qui existe k
l'école. A ce point de vue, il suffit en effet
de jeter un coup d'ceil sur les dessins expo
sés ils sont d'une grande propreté cela
est évidemment un point capital.
Nous n'entrerons pas ici dans le détail des
oeuvres exposées mais nos concitoyens
auront observé comme nous, que l'école
semble être entrée dans une nouvelle voie
On ne remarque pas de dessins brutale-
ment copiés non, on sent que l'élève a
étudié ses modèies et qu'il les a compris et
ce qui le prouve surtout, c'est la justesse de
tracé qui anime les divers dessins.
Que diroiis-nous plus spécialemerit des
cours d architecture et de modeiage
Examinez les projets d'école communale
avec habitation pour le directeur et locaux
pour l'administration communale, de
magasin pour ville de facades diverses
de maisons ouvrières et vous recon-
naitrez que tous sont traités avec une par-
faite cornpréhension des besoins si différents,
des destinations si dissemblables de ces
diverses constructions.
La classe de sculpture et de modeiage
nest certes pas inférieure k la classe d'ar-
chitecture il y a beauooup et du bon.
II en est de raême pour la classe de pein-
ture industnelle.
L'exposition démontre surabondemment
que l'instruction donnée a l'école est non
seuiement pratique mais artistique et nous
sommes peisuadés que ceux qui ont jeté les
hauts cris lorsque l'administration commu
nale a décidé la suppression de l'académie
des Beau Arts, sont aciueliement les pre
miers k avouer que dirigée eomecie elle l'est,
lécole industnelle ne fera pas baisser le
niveau imellectuel et artistique des études.
Airisi que le disait M. le directeur dans son
discours prononcé lois de la distribution
des prix.il faut que l'enseignement mdustriel
soil conduit dans une voie artistique il
faut des hommes pratiques. A ceux qui out
repu de Üieu le don du génie qui amine
i'artiste, l'administration communale facili-
tera la voie en leur accordant les subsides
pour achever leurs études dans des acadé
mies des grandes villes. Mais, c'est ik
1 exception.
Gette exposition nous parait prouver que
la thèse si chère k beaucoup de nos conci
toyens, k savoir l'application des arts aux
métiers, est entrée k Ypres dans sa période
de réalisalion.
Nous devons en savoir gré au zélé Direc
teur et k ses dévoués collaborateurs, les
professeurs, et nous leur adressons nos
plus vives félicilations en émettant l'espoir
qu'ils continueront k suivre la voie dans
laquelle ils sont entrés c'est la voie du
progrès.
D'autre part nous espérons que l'admini
stration communale continueraktraiter l'école
industrielle de la manière la plus généreuse;
en le faisant elle aura bien mérité de la ville.
Une indiscrétion pour flair nous croyors
savoir que les installations seront bientot
cornpletées et auiéliorées encore.
La Lutte s'évertue k faire accroire aux
Yprois que la fête communale de cette année
a été pitoyable.
Triestige Tuyndag Ellendige feesten
i dit elle et partant de )k, elle fait la nomen-
j claturedes diverses réjouissances organisées
en blamant k peu prés tout,
i Naturellement on sait cela d'avance
Les journaux libéraux Yprois soutiendraient
I que blanc est noir, plulót que de rendre justi-
i ce k {'administration communale catholique.
i On se rappelle encore sous ce rapport, les
combles d'impudence qu'ils commirent lors
de l'entrée de M le gouverneur Ruzette, des
festivals et tirs k la oble cbinoise etc., fêtes
admirables qui attirèrent des milliers et des
milliers detrangers en ville, ce qui n'empê
cha pas les organes libéraux de soutenir
qu'elles avaient fait fiasco
Quand un journal a i'habitude de uier avec
autant d'audace la lumière en plein soleil, le
mieux est de passer outre en haussant les
épaules, maisil ferait bien pourtant, semble-
t-il, s'ilveulêtre logique, detre plus prudent.
Ainsi, pour dresser simplement la no
menclature des tristes fêtes de cette année,
il lui faut une colonne et demie II faut done
qu'elles n'aieut pasétési misérables que cela
Et puis admirez ceci Après avoir versé
une larme de crocodile sur le trisie sort des
négociants deia ville,paree que les fêtes sont
si misérables, la logique consceur a peine k
cacher sa satisfaction de ce que la pluie soit
venue contrecarrer la sortie de la procession
et le cortège aux fleurs Elle avoue cepen
dant pour ce dernier qu'il étaif joli. La chose
était par trop évidente aussi,
Oii sa mauvaise foi se fait jour de plus ert
plus, c'est quand eile pi étend que les eatho-
liques forlunés, possédant une voiture, se
sont abstenus de prendre part au cortège. Or
ce sont eux la plupart hors concours
qui ont mérité les principales distinctions
Mais passons.
Pour clore son article, La Lutte »s'efFor-
ce de susciter ia division, la zizanie, entre
deux musiques de la ville. Elle préiend que
vmgt musiciens ont donné leur démissioa k
la grande Fanfare. Et elle profile de l'occa-
sion pour tomber sur M. Golaert qui rcfuse-
rait systémaiiquement, dit-elle, de donnet'
tout subside k cette phalange musicale.
Qu'elle se rassure Un seul musicien el ce
pour des motifs purement personnels
a donné sa démissiori k la Fanfare et M Go
laei t y est ausst aimé que respecté, parceque
les membres de cette société savent, qu'il est
fort luin de leur être contraire. On en a la
preuve dans l'accueil symphatique dontils
saluent l'honorable Echevin et Président de
l'Harmonie quand il se rend au milieu d'eux.
Les efforts des journaux libéraux pour
semer la discorde entre les membres des
deux musiques sont, et continueront k être
faits en pure perte. Les membres de la Fan
fare et ceux de l'Harmonie s'entendent et,
nous l'espérons, s'entendront d'auiant mieux
que leurs adversaires voudraient qu'il en tut
autrement.
Le concours de pêche k la ligne
Le concours de pêche offert aux amateurs
du pays et de l'étranger, avec l'appui de
l'Administration Communale, paria société
De ware liefhebbers a été brillant.
377 pêcheurs y ont participé. II faisait un
temps splendide.
Le cortège, précédé de l'Harmonie Com
munale partit Dimanche après midi, vers
deux heures pour se rendre k l'Hötel de Ville
oü le vin d'honneur fut offert k la commis-
sion de la lête et aux Présidents des diverses
j sociétés pariioipautes, par M l'Ëcheviri
j Colaert, tl. de Bourgmestre, assisté de
plusieurs conseillers communaux.
M. Golaert dont les sympathies pour les
pêcheurs sont connues, adressa la parole k
ces messieurs pour leur souhaiter la bien-
venue au nom de la ville.
Après la reception k l'Hétel de Ville, les
pêcheurs se remirent en rang et parlirent
par la rue des Halles, la Grand'PIace et ia
rue de Dtxmude, aux sons des pas redoubles
joués alternativement par l'Harmonie et
par une musique qui accompagnait hs
pêcheurs de .Gomines, pour se rendre au
Quai, oü devait avoir lieu le concours.
Les locaux des deux sociétés de pêcheurs
établiesau Quai, et plusieurs autres maisons
étaient pavoisés.
A trois heures le signal de i'ouverlure du
concours lut donné par une détonation et
les centaines de lignes des concurrents
s'abaissèrent avec un ensemble parfait. Le
cordon des pêcheurs s'étendait tout autour
du Quai.
Il faisait trés chaud et le vent était k l'est,
ce qui a été cause que fort peu de poissons
ont éié pris. Quand on pense que le lr prix
(50 tr.), pour le plus lourd poisson, a été
remporté par un pêcheur de Comines
yprois de naissance M. Vanuxem, avec
une petite brême qui ne pesait que 67 gram
mes
Pour la série au plus grand nombre, ia
pêche a été plus fructueuse pour la quautité,
mais aucun poisson de quelque valeur n'a
été piis non plus.
Une foule nombreuse de curieux n'a cessé
de circuler durant toute l'après-dinée,autour
des pêcneurs. Quant le résultat de la lre série
fut conrtu, lamination devint grande et ia
musique des pêcheurs de Comines joua quel-
ques pas redouhiés et airs de daiise, pour
céiébrer la victoire d'un des siens.
Le3 lunérailles de Monsieur Emile Peir-
segaele, décédé k Gedinne (Namur) Ie 18
Aoüt, k la suite d'un coup de pied de cheval
regu en pleine poitrine, au marché de cette
commune, ont eu lieu hier, Mardi 23 Aoüt,
J k i'église St. Nicolas k Ypres.
Les amis et connaissances de la familie
Peirsegaele ont term k donner un témoignage
d'affection et de sympathie, au digne défunt
enlèvé si inopinément k l'affection de ses
frères et sceur, en assistant nombreux au
service fünèbre et a l'inbumation. Son ame
repose en paix 1
La persistence de la chaleur fait des vic-
times: ainsi quatre soldats du lle de iigne
qui ont été f'rappés d'iusoiation au cours de
marches forcées auxquelles on coudamne
uos malheureuses troupes, sont actuelle-
meut eu traitemeut a l'hópital militaire de
Viivorde. Un cinquième a succombéa une
méuiugite, amenée par la chaleur.
Malgré les plaintes des pauvres soldats,
les avis prudents de la faculté et les récla-
matious des j ournaux, on continue, dans la
pays entier, a martyriser nos soldats. Par-
tout on signal e dans les régiments des ma
laises, des syncopes et même des décès dus
a la chaleur sénégalienne que nous subis-
sons.
En France, le Conseil general de Montau-
ban a téiégraphié an ministre de la guerre
le vceu qua cause des chaleurs les manceu-
vres soient supprimées ou retardées et que
des congés soient donnés aux réservistes.
S'ilest raisonnable de demander grace
pour les soldats, en France, pays militaire,
toujours menacé de guerre, n'est il pas plus
raisonnable encore de demander la suspen
sion des manoeuvres et exercices militaires
par cette sénégalienne temperature, dans
la neutre et paisible Belgique
On téiégraphié de Londres que la tempé-
rature solaire a atteint hier a Londres 5ü°8
centigrades a Londres. De nombreux cas
d'iusoiation sont signalés a Londres même j
et dans les faubourg et on a trouvé hier et
avant-hier sur les grandes routes de la cam- j
pagne, les corps de plusieurs malheureux j
mortellement frappés de congestion.
En. allant Bruxelles ne manquer
pas de visiter 1 'Hóteldes Ventes, 71, Boulevard
Anspacn. On y trouve uu choix considerable de
me..bles, tapis, objets d'ari etc., neufs et d'ocea-
sio.i avec prix marqué sur chaque objet. Entrée
nore. gg
La Régie de la Wateringue du Nord de
Fumes a l'üonneur de convoquer les pro-
priétaires possédaut trente hectares de terrain
dans la due Wateringue pour l'assemblée
générale qui aura lieu k l'hötel de ville de
Fumes, le Mardi 6 öeptembre
1898, 10 heures du matin.
Furnes, le 17 Aom 1898.
La régie de Wateringue du Nord de
Furnes.
GASTELEIN VAN HILLE, Président,
D. De HAENE, L. ALLEWAEFtT, A.
HOUTSAEGER et R. de SPOT. Membres.
II est prouvé par la publication
de nombreux certificats de guéri-
son, dont on peut facilement con-
tröler l'exactitude, que le
DU PROFESSEUR
ÜARTSPI 'il OWS
constitue le traitement le plus effi-
cace contre les bronchites chroniques, j
Vemphysème, les oppressions, la tuber
culose au second degrê (car on peut 1
vivre avec un poumon de longues I
années).
Prix du traitement complet5 FR.
Envoi franco a domicile contre
mandat de 5 fr. 75.
Le traitement consiste en un
flacon de Bourne Pectoral a prendre j
et un pot d'onguent pour friction- 1
ner la poitrine.
Dépot général l'Institut Martin
Toms, rue de la Loi, 104 (ci-devant
avenue des Arts, Bruxelles).
Dépot central pharmacie Fredrix, 15, I
boulevard du Nord, Bruxelles.
Exigcr ma signature
Se trouve dans toutes les prin
cipales pharmacies du pays.
Paris, l'institut Martin TOMS,
89, rue Lafayette
DÉPOT EXCLUSIE
pour Ypres
Pharmacie SOCQUET-TERRIÈRE.
-iSj/ft-
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