Acies officiels
Chronique musicale
Nouveaux succes du i ds i, conpoaiio».
collége de Poperinghe I TT1"*1" r"°8rès qu'!' t
congrue. Si nos renseignements sont exacts,
notre maïeur réduirail la distribution d'eau a
sa plus simple expression c'est-a-dire que les
Yprois n'auraient plus d'eau que pendant deux
ou trois heures par jour et ce a partir de la se-
main prochaine.
Serait-ce bien possible
Et dire que nos aigles se vantaient, dans leurs
bonimenls électoraux.de donner toujour»
eau saine et abontlante k leurs admi-
nistrés
Vonsvoyez, chers Yprois! qu'une fois de
plus, les cléricaux vous ont leurrés par de falla-
cieuses promesses
Comme le Progrès serait heureux de pou-
voir dire qu'Ypres est sans eau et que la
faute en est l'administration de nos amis
Mais il ne parait pas que cela soit, Progrès.
ni que cela doive arriver de si tót, puisque
vous le direz k vos lecteurs il y a a
l'étang de Dickebusch 3 metres 40 d'eau.
c'est a dire l'étiage ordinaire d'Aoüt Septem-
b>e, et cela après les chaleuvs exlraordinaires
que nous avons sues.
Etes-vous satisfait Vous boirez done
autant d'eau que vous voudrez, non seule-
ment pendant deux ou trois heures par jour,
mais toute la journée et la nuit même, si
cela peut vous plaire.
Le Progrès aura lu sans doute que Lille
est sans eau. Dare, dare, il écrit qu'Ypres
sera rationnée aussi. C'est logique ce!a,chez
uotre contrère.
Nous constatons, par la correspondance
suivante de Lille, qu'un systême d'eaux de
source n'est pas toujours le meilieur, et
nous sommes convaincus que si la ville
d'Ypres était exelusivement alimenlée par
deseaux de source, du resté fort rares et
trés peu abondantes dans nos environs, nous
en serions réduits k la disette constatée dans
la ville du nord.
Voici ce qu'on écrit de Lille.
Lille sans eau. Par suite de la séche-
resse, plusieurs usines de Lille ont dü chómer
partiellement depuis Vendredi. L'eau manque
partoutles ménages sont rationnés.
La municipalité a informé les industriels
lillois qu'k partir de Samedi la canalisation des
eaux d'Emmerin serait coupée seule, la cana
Tous les amis de 1'enseigneinent caiholi-
que se joindront a nous pour féiiciter le col j
I lége de Poperinghe de ses brillants succès.
Deux prix, c'est énorme, eu égard au nombre I
j des concurrents et des établissements qui jj
prennent part aux concours.
Honneur au collége de Poperinghe
légères, tout y était rassemblé. «On appelait
la maison une ménagerie et le mail,re". le
sultan.
On se figure la surprise du jeune Gossec,
élevé dans le calme de la maitrise de la
l cathédrale d'Anvers et transporié tout k
coup dans ce tourbillon de plaisirs. 11 en
j éprouva d'abord une sorte de vertige, mais k
j la fin on sa fait it tout, notre tnusicien se
j mit peu k peu au ton de la maison.
Rameau était ie commensal de la maison.
Le céièbre auteur de Dardanus se prit d'ami-
tié pour le chef de l'orchestre du financier,
I et. lui donna des lecons pour perfectioneer
j son savoir musical.
Rameau avait la conviction de son art k
tel point, qu'il en était en quelque sorte de-
j venu un égoïste. Diderot l'a caractérisé dans
j son livre étrange, intitulé le neveu de
Rameau«C'est un philosophe dans son
espèce, il ne pense qu'k luile reste de 1'uni-
1 vers lui est comme d'un clou k un soufflet.
Sa femme et sa fille n'ont qu'k mourir quand
depuis les temps les plus reculés elles voudrontpourvu que les cioches de sa
- - paroisse qui souneront pour elles continuent
de résonner la douzièrae et la dix septième,
jj tout sera bien.
Gossec apprit de Rameau k prendre la
1 musique fort k coeur et k mettre son art au
f dessus de toute autre considération. C'est
I peut être k ces idéss, qu'il faut imputer les
Mutualité. Décorations spécial es de
2me classe M. Aridries, Valentin, 56 ans,
commissaire-visiteur de la société mutualiste
Katholieke Ziekentroost» k Ypres; M. Van-
hée, Emtle, 52 ans, également commissaire-
visiteur; M. Waignein, Adolphe, 55 arts,
vice-président de la société mutualiste recort-
nue de Gheluwsehe gemeenzaamheid k
Gheluwe.
j La musique et les musiciens beiges
jusqu'è nos jours
(suite)
Le présent chapitreest consacré k Gossec,
le plus puissant artiste auquel la Belgique
ail donné le jour dans les siècles passés.
II ri'y a qu'une bonne soixantaine d'années
que eet illustre compositeur est mort, et,
comme je le disais k la fin de l'article précé
dent, une chose est étonnante la plupart
des musiciensde nos jours ignorent son nom.
lis conuaissent tous les rioms de Bach,
Haendel, Beetbooven, Mozart,Gluck, Haydn
etc. etc. qui ont existé avant Gossec en Alle-
magne. Ils savent parfaitement i'histoire de
Boeïldieu, de Méhul, d'Auber, de Rossini et
autres qui furent contemporains de Gossec,
mais ce dernier leur est inconnu. Et cepen-
dant 1 artiste Beige ne le cédait en talent k
aucun de ces derniers.il a même, comme on
le verra par I'histoire de sa vie, rendu des
services bien plus grands k l'art musical.
Gossec naquii k Vergnies. commune de la
province du Hainaut le d7 Janvier 1733 et
mourutk Passy prés de Pans, le 16 Févrïer
lisation des eaux potables pour les ménages I 1829, presque centenaire comme on voiï.
sera conservée, mais limitée aux plus stricts
besoins,
Celte mesure va forcer au chómage toutes les
usines qui ne sont pas pourvues d'un forage
particulier. L'émoi est trés vif, car Ia chaleur
est insupportable
Lessources d'Emmerin qui, en temps ordi
naire, débiteut 25,000 mètres cubes d'eau par
Son vrai nom est Gossé. II était le fiis d'un
modeste laboureur. Frappés des heureusrs
dispositions de Francois Joseph Gossec, des
protecteurs éciairés conse'illèrent k ses
parents de l'envoyer k Anvers pour y ap-
prendre la musique. G'est ce qu'tls firent et
jour, peuvent a grand'peine en fournir actueT- j 'e fu'ur C0I"P0sit«"r placé comme enfant
lenient5,000 mètres. j cnoeur a la cathédrale d'Anvers, k lage
j de 7 ans. Après y avoir passé huit années, j
XT i 11 en sorib pour se livrer k l'étude du violon
O 1 faisait étaient rapides. ses amis luiconseil- 1
Nous avons annoncé, la seraaine dernière,
que le collége patronné de Poperinghe avait
remporté le premier prix en discours fran
cais dans le concours du gouvernement.
Voici un nouveau succès non rnoins brillant:
M Verhouwe Ovide (serait ce un nom
prédeslinéélève de la troisième des bu
manités anciennes, (sections réunies),a rem
porté le premier prix en thème latin el version
Inline, auec 84 points sur 100, et sur 193
concurrents
II distance de 4 points i'élève qui le suit
immédiaiement.
M. Plaetevoet Camille obtient une mention
avec 53 points.
En version grecque, le collége de Pope
ringhe obtient les succès suivants
M. Vandenberghe Raphaël, le 1' accessit
avec 76 points sur cent.
M. Rauseré Richard, la lre mention hono
rable avec 68 points.
M. Six Julien est cité avec 58 points.
En bistoire et géographie, M. Muylle
Héribert,élève de seconde,obtient 61 points.
lèrent de se rendre k Paris pour s'y perfec
tioneer dans létude de lart musical. 11
1 variations étranges que subit sa carrière
j musicale au point de vue politique, variations
j qu'on constate dans I'histoire de sa vie,
comme on le verra par la suite.
Ge qui établit définitivernent la réputatiori
i de compositeur de Gossec,fut une messe des
morts exécutée k St Roch. Philider, un des
compositeurs les plus en vogue k cette épo
que,dit en sortant de l'église après son exéeu-
tion «je donnerais tous mes opéras pour
avoir fait un lel chef-d'oeuvre.
Après avoir fait ensuite plusieurs opéras qui
échouèrent, échecs dont la cause était due
en grande part auxdéfauts des livrets plulót
qu'k ceux de la partitionGossec quitu U
maison de La Popelinière, pour se mettre it
la tête de l'orchestre qu'entretenait it ses
frais le Prince de Conti, fl s'attacha dès lots
de preference it la musique instrumentale et
écrivit plusieurs symphonies, genre de cotn-
position tout-è-fait inconnu en France et qui
eut au commencement fort peu de succès.
Ghose remarquable, au moment oü Gossec
composa sa première symphonic k Paris,
Haydrt écrivait la sienne k Vienne. L'accueil
fait k ces deux oeuvres, qui marquent l'avè
nementdedeux compositeurs de génie, fut
bien différent. A Vienne cefut avec enthou
siasme, k Paris avec froideur.il est it remar
quer que les Franpais, si frivoles pourtant,
et auxquels on reproche une trop grande
raobilité d'idées, sont cependant fort routi
niers. Ona de la peine k les faire revenir
la direction supérieure, tenait ferme et haut
le drapeau du progrès Aussi l'ancienne fut-
elle bientöt et rapidement écrasée par la
nouvelle, qui donna la première impulsion
au perfectionnernent Je i'exécution musicale
en France.
Doué d'une oreille délicate, Gossec eom-
prit que des réformes importantes devaient
être faites it 1 etude du chant it Paris, et dans
ce but il créa une école de chant dont il prit
la direction. Aux lepons de chant il joignit
les lepons d'harmonie, qui seule comme je
l'ai dit i» diverses reprises dans d'autres ar
ticles sur l'art musical, peut former un véri-
table bon musicien, possédant, les secrets de
son artsaus les connaissances harrnoni-
ques, le meilleur exécuiant nest et ne sera
jamais qu'une machine.
G'est ce que Gossee comprit.et. c'est, dans
son ecoie et sous sa direction que se formé
ren»., en France, la plupart des chanteurs
qui brillèrent dans ce pays,pendant un quart
de siècle.
Plus tstrd son école fut convertie en con
servatoire le conservatoire de Paris de nos
jours est done une création de l'artiste Bel«e
Gossec poursuivit sa carrière musicale
avec grand succès, fit un grand nombre
d'opéras qui eurent du succès,smna[Thégée
qui fit acc mrir tout, Paris it ses auditions.
On arriva finalemem a i'époque de la Ré-
volution, pendant laquelle, comme on verra,
Gossec allait jouer uu róie officiel des plus
importants, de concert avec David le peintre
et Chénier le poète: uu trio de grands artis
tes quelaConventionemploys pour rehausser
ses fêtes. rEM[ Fasol
(4 continuer
écouta ces conseils et Gossec arriva dans la I d anciens préjugés. Ce qui est arrivé dans le
capitale de la France, oü il allait jouer un temps h Gossee, est survertu k nombre d'au-
róle des plus importants, en 1751, k l'kge j tres grands hommes plus Sard k Wagner;
de 18 ans. II eüt le bonheur d'entrer presque I Gounod pour son Faust, ce chef d'oenvre
immédiaiement chez le fermier général La I dramaliquo sifflé d'abord pour les Parisiens;
Popelinière, pour diriger l'orchestre que ce notre Benoit etc. etc.
financier entretenait k ses frais. f Pendant qu'il dirigeait l'orchestre de M.de
Un .ntistede mérite se déciderait peut- Conti, Gossec créa une société de concerts,
être difflcilement de nos jours, k se mettre sen compagnie du fermier général de la
aux gages d'un particulier, mais k cette épo- j Haye et du baron d'Ogni, sous le nom du
que il y avait chez les grands seigneurs et
chez les financiers, en possession d'une im
mense fortune, des places qui n'étaient pas h
dédaigaer.
M. de la Popelinière, financier et bel
esprit, était céièbre par sa fortune et son
luxe. 11 s'était constitué le protecteur d'une
foule de littérateurs, poètes et artistes, qui
vivaient h ses dépens. Suivant ce que dit
Grimm, sa maison était le réceptacle de tous
les états gens de cour, gens du monde,
artisies, étrangers, acteurs, actrices, filles
concert des amateurs. Gossec donna la direc
tion de l'orchestre de cette société,au céièbre
chevalier de St Georges. On sait que eet
homme singulier, fils naturel d'un gentil-
homme et d'une négresse de la Guadeloupe,
avait tous les talents réunis. II maniait aussi
bien iarcbet que leflturet. La nouvelle so
ciété était établie ert concurrence avec une
autre, existant depuis nombre d'années sous
le nom de concert spirituel,imbue des vieilles
idéés ntusicales et n'en voulant pas sortir,
tandis que celle dont Gossec s'était réservé
PM "IAMQFPIÏR °ffr0g/atuitement de faire
xtiuiatjllju Al oonnaïtre a tous ceux qui
sont atteints d'une maladie de Ia peau, dartres
eozémas, boutons, démengeaisons, bronehites
chroniques, maladies de la poitrine. de l'esto-
mac et de la vessie, de "üuraatismes, un moyen
iufaillible de se guérir promptement ainsi qu'il
l'aété radicalementlui-même après avoir souffert
et essayé en vain tousles remèdes précotrisés
Cette olïre, dont on appréciera le but liumani
taire, est la conséquence d'un vceu.
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