Gheveux Instilut Orlhopédique I A. VOINCK. -CLEMENT GUERISON MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION, CHARBONS. ERNEST SEYS STAELENS, UNION COMMEIiClALE D'YPRES. gly-S ëe w Srisü! Actes ofïïciels Collége de Poperinghe I d'ISEGHfiM iikiiiiHliHiiiiiaiiiiüii Guillement, le disimgué directeur de fHar monie municipale donne le signal d'attaque de Ia Cantate. N >us voudrions analyser ici au point de vue auisiique l'ceuvre de MM. Manso et Guil- lement, mais nous devrions pour cela outre- passer les limites de l'espace réservé notre article. Dans son poème, M. Marso retrace dans sa vérité historique la guerre de soixante- dix. II dit Le ciel était devenu sombre... Un ennemi terrible et fort, Toujours debout, toujours en nombre Rendait stérile notre effort. Continuant ainsi la vraie histoire, le poète arrive cette conclusion Ces soldats dévoués, au courage héroïque Hélas! n'eurent pas le bonheur De sauver la Patrie, épuisée et stoïque, Et tout fut perdu fors l'honneur La fin de la Cantate est un hymne que nous reproduisons Elève-toi comme un cantique, Hymne saint et patriotique, Monte vibrant dans ta clarté Une voix immense nous crie Qui succombe pour la patrie, Survit dans l'immortalité. lis dorment la, sous cette pierre, La mort a fermé leur paupière; Leur sommeil ne doit pas finir... Mais la France reconnaissante, A cette heure calme et puissante, Garde en son cceur leur souvenir! M. Mansot est franc et sincère. Ses vers sont simples, et respirent la véri- table poésie franpaise. Victor Hugo n'aurait cependant pasécrit lis sont beaux ces soldats en herbe Ensuite, M. Mansp s'écarte de la vérité en disant lis dorment la, sous cette pierre Si plus tard on fait des fouiiles, on n'y trouvera que des grès II n'est pas trop chrétien non plus de chanter: Leur sommeil ne doit pas finir On pourrait critiquer aussi le vers A cette heure calme et puissante Impossible de ne pas songer l'affaire Dreyfus et Cu Enfin, la critique est aisée C'est connu. Que dire de la musique de M. Guillement Elle est de grande envergure; elle est belle, noble et douloureusement patriotique! M. Guillement est un véritable artiste, disons un Maitre Sous ses notes on sent les affres du drame de la France et Ton ne doit pas être Franpais pour subir finfluence de son art puissant et pourse laisser hypnotiser par les pleurs dé- chirants de son üme émue. L'amour de la patrie est Ia grande vertu des peuples Pour nous, Beiges, une bonne lepon intuitive de ce genre ne peut être que salutaire. C'est cette impressiou qui nous serrait l'üme en assistant h l'érection du monument h Comines. C'est aussi Ie bénéfice moral que nous voulons réaliser par cet article. X. Le Dames Bénédictines d'Ypres, ont été honorées, il y a quelques jours, de la visile de Monseigneur le Nonce de Belgique, ac- compagné de Mgr. son Auditeur et de Mr le Principal du Collége Episcopal. Son excel lence a beaucoup admiré la gothique con struction de l'Abbaye, mais surtout l'esprit de familie qui règne dans la communauté et parmi les élèves de leur Pensionnat. Celles ci, éraison de leur personnel restreint, ne sont pas soumises la stricte discipline des autres maisons d'enseignement. Elles re- poivent une éducation compléte les langues vivantes et les arts d'agrément y sont en- seignés par les religieuses elles roêmes, Par arrêté Royal en date du 25 Septembre dernier, Monsieur J. Justice, médecin sup- pléant de 1" classe, h l'hópital militaire d'Ypres, est nommé médecin-adjoint au sus- dn hópital. Concours en composition flamande des élèves de la quatrième des Humanités An ciennes (sections réunies). Sur 235 concurrents, MM. Raphaël Van- deoberghe, Julien Six, Follet Hilaire, et Jo seph Venant ont obtenu respectivement 63, 58, 52 et 52 points sur tOO. Sn all&nt a, Bru.:*: elles ne manquer nas de visiter 1 'Hóteldes Ventes.Tl, Boulevard i'Spach. On y trouve un choix considérable de me ibles, tapis, objets d'art etc., neufs et d'occa- sioj avec prix marqué sur chaque objet. Entrée !hv-i. LE NOUVEAU LONDON Un vent.! éYpres chez V" Ommeslagb-Podevvn a Popermgbe chez Theeten-Lefever. 9 Traitement manuel, mécanique et opératoire. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 3