PAPIER DARMEN IE
Nos archivistes
PURIFIER L'AIR
Quand je considère v-Jtre action pubhque,
messieurs," j'en suis fier pour notre Collége,
et j'en suis heureux pour nos populations.
Tous, appliquions-nous de plus en plus, cha
cun suivant ses facullés, au relèvetnent inaté-
riel et moral de nos frères des classes infé-
rieures En cette fin de siècle oü le trouble
est partout, il n'en est pas de trop d tous
les dévouements pour sauver l'ordre, la pro-
priété et la familie...
La familie, messieurs, qui l'honore plus
que les anciens élèves de cette maison Oui,
encore une fois, je suis fier, pour notre col
lége, de votre dignité dans la vie privée.Si
les anciens élèves de St-Vincent de Paul font
l'honneur et le bonheur de centaines et de
centaines de families, c'est que, dans un col
lége catholique, mieux qu'ailleurs, on ap
prend k garder leculte du foyer avec le culte
de l'autel.
J'adresse enfin le plus cordial salut k notre
jeunesse. Elle est toute la vitalité de notre
Association. Et en la saluant, je salue aussi,
notre jeune sceur, née d'avant hier, notre
vaillante Gilde de Notre Dame de Tuin Je
salue en elle l'avenir de la jeunesse catho
lique d'Ypres!
Jeunes gens, qui chaqueannée venez pren
dre rang parmi nous, pour le bon combat,
avec confiance je vous salue.
Soyez, k tout kge et partout, fidèles aux
traditions de vos années de collégeet puis
siez-vous tous, dans vingt-cinq ans, célébrer
fièrement et glorieusement le cinquantenaire
de notre Association
L'expérience de la vie, la letjon des choses
qu'on y rencontre, vos jours heureux et vos
jours d'épreuve, vous confirmeront dans vos
sentiments chréliens. L'éducation, les tra
ditions et les vertus chrétiennes sont le sel
de la terre le sel dont nous avons tous be-
soin. Sans ce sel. k tout kge et partout, tout
est stérilité, corruption et désolation pro-
chaine...
Dieu bénisse notre Collége et notre bonne
et cbère Association
Ad muitos annos
Longs applaudissements.)
L'assemblée procéda ensuite k l'élection
de deux membres de la commission direc
trice M. Hector Veys, de Vlameriinghe,
avocat k Gand, et M. Charles De Houck,
pharmacien k Ypres, ont été proclamés
élus.
M. Léon Vandenpeereboom, trésorier de
l'association, rendit compte des recettes et
des dépenses faites pendant les trois der-
nières années, ainsi que du mordant des
bours°s distribuées k des élèves méritants et
moins doués du cóté de la fortune que du
cóté de l'intelligence et du cceur.
La parole fut ensuite k M. Napoléon
Meersseman, vice président de l'oeuvre. M.
Meersseman, l'un des premiers élèves du
collége en est le fidéle historiën. Tous ceux
qui ontassisté k la fête du cinquantenaire du
Collége, se rappellent encore avec délice los
tableaux mouvants qu'il fit passer sous leurs
yeux. Dans les cadres trés divers ré-
apparurent les maltres et les élèves, aux
heures de classe, d'étude, de chapelle, de
récréation et de promenade, aux jours de
congé et aux jours de labeur, aux fêtes et
aux distributions Tout un charmant passé
revivait en pleine lumière, chacun y ayant
sa physionomie propre, son caractère per
sonnel et ses mérites bien définis. Bref,toute
l'histoire du Collége, depuis ses origine»,
fut racontée par ce spectateur de sa vie,
tout fut retracé avec une originalité du
meilleur aioiet souvent avec urr relief presque
sculptural.
M. Meersseman était done bien désigné
pour raconter, cette fois, les journécs mé-
morables de l'Association jubilaire. Le sujet
était plus ingratmais, charmant conféren
cier, il sut trouver, dans les souvenir? de
nos fêtes passées, plus qu'il ne fallait pour
captiver l'altention la plus vive de son nom-
breux auditoire. II passa en revue tous les
orateurs qui jusqu'k ce jour avaient porté la
bonne parole dans les assemblées générales.
De main de maitre, il résuma chacun de
leurs discours; ou il en donna quelque
aperpu caracténstique et plein d'intérêt II
montra, aux yeux de tous, que 1 Association
des anciens élèves et professeurs du collége
St Vincent, n'est pas une vaine parlotte,
mais une oeuvre, oü l'on parle bien pour bien
agir, pour agir sur tous les terrains de l'ac
tivité intellectuelle, morale et sociale. Nous
regrettons de ne pouvoir reproduire ici et s
helles pages; mais nousne doutons pas que
prochainement elles ne soient distribuées k
tous les membres de l'Assosiation.
Quand les applaudissements de toute l'as
semblée prirent fin, M. le président, après
avoir vivement remercié M. Meersseman de
ce beau travail, inviia l'assistance k passer
k la salie du banquet, et le séance fut
close comme elle avait été ouverte, par la
prière.
Le banquet, parfaitement préparé et servi,
fut trés joyeux, comme il devait l'être cn
était entre excellents amis, tous heureux de
se revoir, d'écbanger de bons sentiments et
les plus agréables souvenirs.
A Ia table d'honneur, avaient été appelés
k prendre place, k droite et k gauche du
Président, M. le chanoine De Brouwer,doyen
d'Ypres et M. le chanoine De Schrevel, se
crétaire de l'évêché, M. le représentant
Golaert, M. Van Werveke, conseiller k ia
Gourde Gand, M. Biebuyck, piésident du
tribunal d'Ypres, M. Fraeijs, conseiller pro
vincial, M. le chanoine Duclos, M. l'abbé
De Smet, professeur au Grand Séminaire,
les membres du bureau et de la commission
et d'autres noiabilités.
Le toast au Pape fut porté par M. le doyrn
d'Ypres et provoqua l'entbousiasme de l'As-
semblée. Le toast au Roi fut porté parM. le
sénateur Struye. Nous regrettons que ce soit
le seul toast que nous ayons pu recueillii k
cette heure.
M. le président s'exprima en ces termes
Messieurs,
Nous venons d'acclamer Notre Saint
Père Léon XIII vous acclamerez d'uu
même cceur le Roi des Beiges Acclama
tions
Nous devons k notre Roi non seulement
notre sécurité nationale devant l'étranger
nous lui devons le maintien de l'ordre k
l'intérieur, le respect de tous nos droits, la
jouissance de toutes nos précieuses libertés.
Nous sommes en possession de biens qua
les catholiques de toutes les nations de la
terre nous envient. (Applaudissements
L'histoire nomme le premier Roi des
Beiges, Léopold le Sage. Sa sagesse, tenue
dans la plus haute estime par tous les gou-
vernements européens, nous assura notre
indépendance reconquise. Non moins grand
est l'ascendant de Léopold II dans les con-
seils des Puissances. Et dans l'ordre de
notre prospérité matérielle, k laquelle le
Roi applique sans cesse sa haute intelligence
et sa profonde perspicacité, c'est, pour une
large part, sa diplomatie, ce sont ses initia
tives personneiles qui ont ouvert des dé-
bouchés k tous nos produits quelque muiti-
püés et surprenanis qu'ils soientSous le
règne de Léopold II, la Belgique a l'avan
tege et l'honneur d'être devenue, eu égard k
l'étendue de son territoire et au uombre de
ses habitants, la première nation industriellé
du monde ApplaudissementsEt, Mes
sieurs, quel champ immense l'Etat indépen-
dant du Congo, oeuvre merveilleuse et per
sonnels de Léopold II, n'ouvre-t-il pas en
perspective k ia Belgique industrielle Aloi s
même que le Congo reste Etat indépendant,
comme je l'espère, et ne deviertne pas une
colonie beige, ce que me semblerait redou-
table, que de ressources ne présente-t-il pas
pour l'Industrie beige, que de main d'oeuvre
pour les travailleurs beiges Tous les peu-
ples nous envient ces immenses ressources.
Mais, quoi qu'il en soit, Messieurs, de
notre avenir commercial du cóté de l'Afri-
que centrale, l'Evangélisation du Congo,
que la création de l'Etat indépendant a rendit
possible et que, si puissamment, il tavoiisi*;
l'Evangélisation du Congo est, aux yeux de
tous, l'oeuvre religieuse et humanitaire la
plus grande de ce siècle!... Elle vaudra,
j'en ai la ferme confiance, k notre Roi et k la
Belgique qui y euvoie tant de ses apötres et
de ses martyrs, la bénédiction du Ciel avec
toutes les bénédictions de la terre
Dieu protégé Ie Roi, notre Familie royale
I et le Peuple i)t 1 Applaudissements pro-
long és.)
M. le Conseiller Van Werveke porta, dans
les lermes les plus heureux, le toast k Sa
Grandeur l'Evêque de Bruges. Compagnon
d'étude. de Monseigneur Waffelaert et se por
tam réciproquement uoe ammé.que des car
rières bien différente» n'ont nullement
ioterrompue. M. Van Werveke a tout naiu-
rellement parlé avec l'autorité d'un sur té-
moin de la vie de Monseigneur. Ses
paroles d'ami ont trouvé un écho sincère t
retentissant dans tous les cceurs. Nulle part
Sa Grandeur n'est plus aimée et vénérée
qu'au milieu de ceux qui sont attachés de
cceur k son Collége d'Ypres Aussi, M. Van
Werveke a-t-il mis le comble k l'enthousias
cae en proposant d'offrir k Sa Grandeur le
t'itre de Premier président d'honneur de
l'Association.
M. le Président Biebuyck a bu ensuite k ia
prospérité du Collége, k ses professeurs
anciens et actuels et au succès de tous ses
élèves. M. le Principal, en remerciant M.
Biebuyck, a bu k la prospérité de l'Associa
tion et k la bonne ténue de la jeunesse, qui
sortie du Collége,retrouve vivante dans ('As
sociation toutes les meilleures traditions, le
meilleur appui et l'heureux exemple des
plus beaux dévouements, dévouements dont
les Families, le Peuple, la Patrie et l'Eglise
ont plus que jamais besoin.
M. le Curé Samper, avec la verve et la
cordialité qui le caractérisent, a remercié
au nomdes Anciens professeurs; et M. Al-
bert Biebuyck d'une voix bien timbrée et
avec une parole déjk süre d'elle-même, a re
mercié au nom de la jeunesse des Ecoles et
de l'Université.
Les joyeuses conversations et des chants
agréables, dits avec sentiment et bon goüt,
j ont prolongé la réunion jusqu'k l'heure d s
trains. En se séparant, le cceur et l'esprit
remplis de bons souvenirs, chacun se disait:
k A nous revoir
aussi aucune des notices parues jusqu'k ce
jour n'était ni assez compléte, ni assez
métbodique et détaillée pour permettre
au travailléuc de se faire une juste idéé
des nombreuses sources historiques que
renferme le dépót u'archives d'Ypres.
5 Monsieur De Sagher a done comblé une
lacune et nous ne pouvons que le féliciter
d'avoir merié k bien un travail aussi difficile.
Les succès de l'élève font honneur au
maitre.
X" Y"
Dans la dernière séance du conseil com
munal, Monsieur le Bourgmestre, parlaut
d'une notice (1) sur nos archives commu-
nales, a fait l'éloge de M. De Sagher son
auteur et il a dit de lui entre autres qu'il
«est du moins un archi viste qui travaille.
Le Progrès, qui relève ces paroles, trouve
le compliment peu flatteur pour nos anciens
archivistes communaux, Messieurs Jean-
Jacques Lambin, Diegerick père el fils, el
Arthur Merghelynck,
Selon nous, eet éloge bien compris est
tout-k fait mérité; car, chose extraordinaire,
en moins de deux ans, Monsieur De Sagher
a produit un ouvrage d'une importance ca
pitate pour l'étude de nos archives.
Est ce k dire pour cela que ses prédéces-
seurs n'aient rien fait Bien au contraire
les nombreuses publications de Messieurs
Lambin, Diegerick et Merghelynck en sont
la preuve mais, comme le remarque
Monsieur De Sagher, aueun d'entre eux
n'avait entrepris un travail d'ensemble ils
avaient chacun de leur cóté fait des clas-
sements et des inventaires particuliers
(1) Notice sur les archives communales
d'Ypres et Documents pourservir a l'histoire de
Flandre du XilP au XVle siècles, par E. De
Sagher, archiviste de la ville d'Ypres 1898.
UNE LETTRE INTERESSANTE
des Appartements
et Chambres de malades
LE PAPIER D'ARMÉNIE, chasse les mi-
asmes, détruit les microbes, assainit les
chambres de malades, désinfecte meubles,
vêtements, linge et étoffes et préserve les
lainages et les fourrures des mites et des
papillons.
D'autre part, les personnes dont les voies
respiratoires sont sensibles et délicates, en
un mot, tousles malades de la poitririe,quelle
qu'en soit la cause, éprouveront un grand
soulagement en respi ra ut les vapeurs aro-
matiques et balsatniques, émanées de sa
combustion.
Le cahier pour 44 usagesbO centimes.
En vente chez Callewaeht-De Meulenaere,
rue au beurre, 36, Ypres.
En vente chez CALLEWAERT DE MEU-
LENAERE, rue au Beurre, 36, k Ypres
LA VITRAUPHANIE
imitation parfaite des vitraux
destinée k 1 ornementation des surfaces vi-
trées des Jardins d'hiver, Fenètres d'églises
et d'escaiiers, Verandas, Lanterneaux, Serres
etc. etc.
Son prix peu éleré permet de supprimer
partout les rideaux, ainsi que le manage si
disgracieux des carreaux.
Choix varié de dessins.
II existe des milliers de personnes qui
n'apprécient pas la grande importance
de la nutrition de la femme aux appro-
ches de i'accouchement.
Dans la lettre suivante, écrite par une
rnère, se révèle une experience d une va-
leur spéciale a toutes les femmes, et qui
devrait être prise en consideration même
par les hommes, car il s'agit non seule
ment de la vie des enfants nouveaux-nés,
mais encore de l'état de santé de la mère.
Nous certifions l'aulhenticité de cett#
lettre, et nous vous référons a son au
teur pour touts
corroboration
quevouspour-
riez désirer.
Paria, 28 avril 1897
Monsieur,
cspéraut pou
voir rendre
service aux
personnes qui
liront ma let-
ire, je me fais
un pialsir tie
vous l aire con-
naitre les ré-
sullalsque j'ai
obtenus par
l'emploi cle
mout* mnutLiM scottEmUlSl0n
au mots d'Octobre is95, ie Médeeln-ae-
coucheur que je dus consul ter nvordonna
de l'Emulsion scolt, de fafon a me ror-
tlfler el a fortifier l'enfant que je portais.
La durée de ma grossesse se passa sans
le molndre malaise, et a (In mars 1S96,
je donnai le jour a un bébé admirable-
menl constilué. Encliantée des Heureux
efTels de voire preparation,J en continual
rusage pendant loute la pérlodede l'allai-
tement, et je dois vous dire que le lait
était en telle quantllé, que j'aurais cer-
tainemeni pu nourrir deux enfants sans
ie moindre inconvenient. Aujourd'Hul,
tnon bébé. agé de 13 mois, possède déjS
(5belles petites dents qu'il apercées sans
la moindre soulfrance je viens de le
sevrer. et depuis buit jours déjé. 11 prend
l'Emulsion Scott, dont il est du reste trés
gourmand.
Les résultats que j'ai obtenus sont cer-
talnement dus a rusage de votre prépa-
ration, car, de mes amies qui l'ont em
ployee d'aprês mes conseils, en ont été
également trés saiisfaites.
Je vous adresse avec grand plaisir la
pbotograpbie de raon bébé, et je vous
prie d'agréer, Monsieur, l'expression de
nies sentimentsdistlneués.
(Sign'éj: MmI Dcmouli'n, 35, Hue Montholon, Paris.
L'Emulsion scottse trouve dans toutes
les bonnes pliarmacies. Dépót général
Cii. Delaere et G", pbarmaeiens, Bruxelles.
POUR