GNRQNIQUE LOCALE P a P1 EB DTARMÊNU Catholiques avant tout Encore les orgues et les bals Chronique Religieuse Nominations ecclésiastiques Faits divers PURIFIER L'AIR tout, ce que vous voudrez mais eeia n'infir- me en rien le jugemeut de 1895 Oh je sais bien que beaucoup de trés braves gens n'admettrons jamais que 1'on tienne pour bonne une condamnation obtenue par de tels agents usant de tels moyens mais oh est le fait nouveau, précis, irréfuta- ble, décisit qui puisse pernaettre b mes col- lègues de la Chambre crirainelle de dire qu il y a lieu de reprendre l'oeuvre du conseil de guerre Ahsi l'on avail dernandé l'annulation au lieu de la révision, j'ai idéé que tout eüt été plus simple. II aurait suffi it la Cour de Cessation de chercher si, véritablement, une pièee ou des pièces du dossier ont été com- muniquées aux juges sans être montrées b la défeosetout était dit II est vrai qu'alors des responsabilités eussent düêtre recherchées, et c'est ce que, saus doute on n'a pas voulu II n'en est pas moins vrai que e'était la bonne voie b suivre. Pour s'en être écarté, ou risaue de ne pas en finir encore cette fois et de subir un échec oil Ton croyait trouver une solution. Nous lisons dans 1'Osservatore Romano Une grande et belle parole a étédite par M. Carton de Wiart au Congrès de la Ligue démo- cratique en Belgique. Parlant de la nécessité de l'union entre les caiholiques, M, Carton de Wiart a demandé qu'on laissat de cöté les surnoms, les adjectifs, vu qu'il sufflt de se dire catholique, et rien que catholique. II est certain que se dire purement et sim- plement catholique, c'est'se déclarer partisan de tout ce qui est vrai et bon. Nous cornpre- nons parfaitement que la doctrine catholique est tellement vaste, qu'elle offre des aspects multiples et touche b un trés grand nombre de choses. De sorte que cette doctrine peut être étudiée spécialemeht, b tel ou tel point de vue particulier et déterminé, et que Taction catho lique peut s'exercer pratiquement dans autant de domaines distincts- Mais on est toujours catholique, on n'est rien que catholique, soit que Ton étudie la vérité catholique dans toute son étendue, soit que Ton porte spécialement son attention sur certains de ses détails. On peut eu dire tout autant de Taction catholique,. laquelle n'est et ne doitêtre que catholique, qu'elle se déploie d'une manière générale ou qu'elle se renferme dans des for mes spéciales. Une fois qu'il est admis et reconnu comme cela Test en réalité que la doctrine catholique est une doctrine compléte et parfaite, a laquelle on ne peut rien ajouter et d'oü Ton ne peut rien retrancaer, il en résulte logiquement et néces- sairemeht qu'il faut admettre une chose c'est qu'au norn de catholique, b ce substentif, il n'y a rien a ajouter, rien a retrancher. Voudrait-on dire qu'on peut et qu'on doit ajouter au mot cathoiicisme des qualifica- tifs, des adjectifs, et parler de cathoiicisme scientifique, moral, politique, économique, ar- tistique, pour arriver ensuite au cathoiicisme démocratique, progressiste, social, etc. Oom- me si la substance catholique ne comprenait pas tous ces accidents secondaires, comme si eet ensemble surnaturel et naturel,divin et mon dial, qui est le cathoiicisme, ne comprenait pas nécessairement les parties, dont il se compose, ou, pour mieux dire, qu'il contient Et, alors, pourquoi établir tant de catégories de catholiques libéraux.démocrates, sociaux et même socialistes? II est certain que ces subdi visions par voie de qualificatifs, de noms et de surnoms entre catholiques, si elles n'entrainent pas de différence substantielle dans les idéés el dans les aspirations, produisent une confusion grave (non leve) dans les mots, qui trés facile- rnent devient une confusion funeste dans les idéés et dans les faits. II arrive, en effet, souvent que l'adjectif prend le dessus sur le substentif dans les idéés et dans les faits, et ainsi il peut arriver D'ès facilement que Ton soit plus libéral que catholique, plus démocrate que catholique, plus social que catholique, et même que Ton soit ce que signifie le qualificatif, avant d'etre ce que comporte le nom lui-même. On a fait valoir avec beaucoup de raison l'exemple du'Centre catholique allemand. Les catholiques allemands nesesont pasdiviséset subdivisésen catholiques conservateurs, démo- crates, économiques, sociaux. lis ont été tou jours et ils se sont toujours proclamés catholi ques,et rien que cela; c'est pourquoi leur union a toujours été el est encore cordiale, compacte, inalterable. II en a été de même, Dieu merci, en grande partie du moins, en Italië, oü nous aimons esnérer que, les forces catholiques laissant de cöté les dénominations superflues et s'inspirant toutes des grands et inébranlables principes catholiques, tous ceux qui les composent seront et se diront catholiques et rien que cela. Ce grand nom de catholique n'engendre aucun doute, ne produit aucune confusion, comme peuvent le faire des surnoms ambigus, des adjectifs indécis. Nous croyons que Ton peut affirmer, sans crainte de faire erreur, que si quelque dissenti ment a surgi entre catholiques, il a eu sa source dans les mots et les surnoms plutöt que dans les idéés et les noms. Soyons done et disons- nous caiholiqueson ne peut être rien de plus, ni se dire rien de mieux. L'appréciation de ÏOsservatore est appe- lée b produire une salutaire influence sur Topinion catholique en Belgique. II est temps, semble-t-il, de ne distinguer plus dan§ notre parti entre conservateurs et démocrates. Catholiques, tel doit être notre nom, et les autres appellations ne dobent pas même être des prénorns. Laissons aux schismocrates le nom qu'ils veulent se donner. Aussi bien, quand il s'agit de discerner la vraie démocratie de celle qui nen a que le nom, le peuple fera facilement son choix. C'est d'après leurs aetes, et non d'après leurs noms, qu'on juge les hommes. Nous nous rallions aux observations de Texcellent journal romain. De son cóté, la Pairie de Bruges préco- nise ia réunion, en un seul congrès national, de tous les catholiques beiges. La proposition nous sembie devoir être appuyée et encouragée. fl est certain que, comme conservateurs, nous pouvons nous rallier b toutes les pro positions, b tous les vceux. du dernier con grès de Liège. De leur cóté, les démocrates peuvent donner leur adhésion aux décisiocs de la fédération des associations et cercles catholiques. Dès iors, pourquoi maintenir des dénominations, dont le moindre mal est de faire croire b Topinion publique qu'en réalité il y a, dans le parti catholique. deux fractions b tendas ces opposées, irréducti- bles même Si nous sommes unis par le fait,, soyons le aussi par le nom. Dans une même familie, les enfants portent tous le nom de leur père. Le prénom n'existe que pour les dis tinguer individuellement Dans un parti uni comme le notre cette distinction n'a pas de raison d'être. C'est dire que ia proposition de la Patrie nous senable devoir accueillir l'unanime approbation de la presse catholique. De Strijd s'efforce de répondre b notre dernier article au sujet des jeux d'orgues et des bals publics. Elle nous reproche d'abord de faire des persoonalités, parceque nous avons parlé du brasseur M. Josse. Et ses précédents articles auxquels le nötre était une réponse, étaient, d'un bout Tautre, des personnalités! Mieux encore, pendant qu'elle nous reproche notre seule personnalitéelle en commet deux autres Quelle logique Mais passons, De Strijd ne prétendant pas encore avoir le monopole de la logique. Constatons que le confrère, qui vu ut bien entamer une polémique avec nous au sujet des orgues et des bals, ne dit que peu de chose du fond même du débat. II sembie être uri peu convert! 1» nos idéés, sans douse parceque nous lui avons mis devant les yeux l'exemple des socialistes de Gand et du Vooruit 11 nefaut pas, dit-il, lais ser jouer tcus les jours, mais les jours de fêtes settlement. La Lutte-De Strijd u'avait pas toujours parlé ainsi. Vraiment, ii y a du progrès. Dans sou prochain numéro, le confrère tera sans doute connaitre ces jours de fêtes? Sont-ce les jours de kermesse et de carnaval, ou tous les Dimanches et jours fériés Un mot d'explication, sil lui plait. Après, nous recommencerons b trailer ie fond, heureux de tomber d'accord avecM. Josse, pardon... avec Alpha. Nous nous répéterions voion- tiers dix fois pour gagner l'ame d'un seul brasseur. Vidons d'abord les incidents, comme on dit au Palais, au risque de nous faire passer encore cela n'a rien de personnel pour un des meilleurs avocats du Journal tl' Ypres Et d'abord, expliquez-nous, dit De Strijd, pourquoi les cabaretiers d' Ypres doivent payer une taxe de 10 francs pour pouvoir laisser jouer ou danser, alors que les forains, Opitz par exemple, ne doitenl pas payer. Outclamerez-vous, chers lecteurs,. voilb une comparaison Qu'en pouvons-nous C'est a de pareils arguments que De Strijd nous force de répondre, et, comme ii s'agit rie gagner un confrère b notre cause nous aurons encore besoin de ce confrèie plus lard nous risquons une réponse. Prenons done Opitz Opitz paie un droit de place.C'est vrai,mais les autres forains qui ne jouent pas de l'orgue paient aussi un droit de place. Concevez-vous Opitz sans mu sique Hein Mais oui, Opitz et sa musique, comme le cirque et son orchestre, rie se con(joivent pus i'un sans Tautre. II trut ou les admettre b la place ou leur inter- dire le champ de foire. Tiens, tiens, c'est vrai; je n'y avais pas songé. J'aime encore mieux qu'ils viennent. Vous y voilb, ami. C'est pas plus difficile que ca. Question de réfléchir un instant. Deuxième argument ou objection de De Strijd II n'est pas juste que les cabaretiers du dehors, ceux de 1' Hoekje» parexetnple, qui ne profitent pas de nos fêtes commu- nales, ne puissent pas laisser jouer et dan ser les jours de kermesse des villages envi- ronnants. Nous avons répondu dix fois b eet argu ment. Le moyen, s'il vous plait, de faire un règlement applicable seulement b une partie des habitants de la ville! A toute disposition légale ou réglementaire, il y a des inconvé- nients. Est-ce un motif pour ne rien faire? Les iois et règlements doivent être les mêmes pour tous. De Strijd, lui, ferait un règlement permet tant aux habitants de certains quartiers ou hameaux de la ville de laisser jouer ou dan ser,alors que les cabaretiers de l'intérieur de la ville nejouiraient pas de Ia même faveur. Mais pareil règlement serail illégal, con- fière, et Tautorité supérieure nesauraitl'ap- prouver. Etes-vouS satisfait Enfin, De Strijd revient au cas de M Boorie. Mais il neveut pas faire de person nalités. Nous devrions répondre au Strijd qui! est possible que c'est la première fois que Ton danse au Rooden Hert Est-ce la faute du propriétaire Nous avons déjb dit que Ton joue et danse ailleurs que dans les cabarets de M. Boone situés b Vlamertinghe, Brielen et Boesinghe. A cela De Strijd ne répond plus. Et maintenant, le fond, n'est ce pas? De Strijd voudra bien être sérieux et nous dire pour commence!', m, en fait de réjouissances publiques orgies du carnaval par exem ple il est d'accord avec les socialistes de i Gand et le Vooruit. Dimanche, 9 Octobre, en Téglise parois- siale de St Jacques, b 2 4/2 h. les Vêpres so lennelles, suivies du Sermon par le R. P. [)e Laet, de i'ordre des Frères Prècheurs, du Couvent de Gand. A 3 4/2 h. le salut solennel. chanté par la socié'é chorale l'Orphéon: O salutaris, de J Kónen les trois motets, de Gounod, A 4 b. Procession de pèlerinage en l'honneur de Notre Dame du Rosaire. Mgr. TEvêquede Bruges a nommé Curé b Steene, en remplacement deM. La- waisse, qui prend sa retraite, M. Gezeile, vicaire b Zülebeke. Vicaire b Zillebeke, M Plettinckx, profes- seur au collége St- Louis, b Bruges. Assassinal aStaden. Mardi, des pas- sants qui se rendaient au marché trouvaient le long de la chaussée de Staden, le cadavre, d'un nommé Jean Lanssens, borriblement mutilé. II ne portait pas moins de seize bles- sures, dont plusieurs b la tête el b la nuque, occasionnées par des coups de coüteau. Le parquet immédiatement averti arriva b i'estaminet De Vincke, prés duquel on avait trouvé le cadavre. De Tenquête b laquelle les magistrals se sont iivrés, il sembie résulter que Lanssens aurait été tué par un vacher, L. V...,qui la. veille avait eu une violente dispute avec la victime. L V... est activement recherché. Lache attentat d Boesinghe. Un Ibcbe attentat a été accompli b Boesinghe. Vers 10 heures du soir, deux frères, les nemmés Gyrille et Canaille Dewaeie, leur travail terminé, s'en retournaient b leur do micile en suivant la grande route. Ils firent la rencontre d'un véhicule dans lequel se trouvaient trois individus. Un de ces derniers descendit, et se dirigeant vers i'un des frères Dewaeie, sauta sur lui, )e terrassa et luiplongea un poignard, b trois reprises difïérentes, dans le corps. Son ibche exploit accompli, le meurtrier, s'apprêtail b remon- ter en voiture lorsqu'il fut rejoint par le f frère de la victime. Une lutte terrible s'en- gagea entre les deux hommes au cours de - laquelle le meurtrier eüt le dessous. Son corps ne forme plus qu'une plaie. Cyiilie Dewaeie fut trarisporté, mourant dans un cabaret voisin ou des soins empres- sés lui fureut prodigués. Son état est déses- péré. des Appartements et Chambres de malades Le Papier d'Arménie ne borne pas soa ac* lion b remplacer une mauvaise odeur par une bonne. Ses propriélés antiseptiques ne lat®" sent aucun doute, la démonstration scienti fique en a été faite devant un Jury essentie'" lement cornposé de Pharmaciens et de Doe- teurs Médecins qui, après un sérieux examen, a cru devoir le récompenser d'une première Médaille a'Argenl b i'Expositiori d'Hygiène de Paris 1888. Depuis, il a obtenu un Dip'ó®e d'Honneur, deux Médailles d'Qr et c'est 6 POUR

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 2