Garde Clvique GHHÖMIQUE LOCALE lip YoFLEz-Yous m mm hostre? gtf France Les orgues Fète au Collége épiscopal Pêche et pisciculture Bal-Soie p. robes et Satins P- mascarades 95 ets. j^refainM l'uö de risée dans une question qui, en te moment,intéresse tous les peuplescivi- lisés. II fera ressortir ie danger qu'il y a pour les peuples et les gouverne- ments a s eloigner des principes de la religion chrétienne. Le mouvement préfectoral que Ie cabinet Brisson a fait paraitre il y a deux jours, ne semble pas devoir contribuer a consolider sa situation ministérielle. A tous les éléments de faiblesse qui résultent de la situation générale, est venu s'ajouter le mécon- tentement provoqué dans les cercles politiques par les coupes que M Brisson vient d'opérer dans le haut personnel administratif. C'est une provocation directe a l'adresse du parti modéré s'écrie le Journal des Débats et le Temps n'apprécie [jas moins sévèrement ce mouvement pré fectoral Sans doute, il nest pas trés étendu, puisqu'il neporte que sur dix-sept départements en outre, il contieut des mutations qui ne parais- sent pas avoir de caractère politique, mais certaines exclusions aussi bien que certaines nominations nouvelles lui donnent une physionomie beau- coup plus significative que celle des mouvements antérieurs. II semble que le cabinet ait voulu offrir aux ran cunes radicales et socialistes deux ou trois victimes de choix, et, d'autre part, récompenser chez quelques-uns une hostilité déclarée a legard de la fraction la plus nombreuse du parti républicain. Or, une démonstration de ce genre, a peine excusable lors- qu'un ministère arrive au pouvoir et qu'il est encore tout échauffé de la bataille parlementaire, doit être ju- gée beaucoup plus sévèrement lors- qu'elle se produit après quatre mois de reflexion, surtout a la veille de la rentrée des Chambres, quand la si tuation générale ne laisse pas d'etre assez troublée et que la tache du gou vernement devrait consister a rappro- cher et a pacifier De pareilles appréciations ne per- mettent plus de douter de l'imminen- ced'unecrise ministérielie. II parait peu probable que M. Brisson puisse obtenir dans ces conditions la majo- rité dont il a besoin, et, dès les pre miers jours de Ia rentrée, la semaine procliaiue, il faut s'attendre a voir la crise se produire. De Strijd constate, dans son numéro d'au- jourd'hui, que ie Journal d'Ypres ne parle plus du jeu d'orgues. El il nous annonce une série de nouveaux articles au sujet de cette question. Allons, nous allons done devoir répondre au Strijd. Mais ce sera pour reconunencer car nous croyons avoir répondu plus que suffisauiment aux raisons nous ne disoos pas aux arguments du Strijd. Le règlement, dit la teuille radicale, nest pas dirigé conti e riramorahté, maïs centre les cabaretiers. N'avons-nous pas répondu dix fois a cette singulière allégation Dans sou numéro du 8 Octobre, De Snijd j proclame qu'en principe il est d'accord avec le Vooruil de Gand et avec M Golaert Nous sommes d'accord, dit-il, qu'il faut ré gleaaenter lejeu d'orgues. Mais le règlement actuel ne lui dorme aucune satisfaction. L» principal griet c'est que le règlement défend aux cabaretiers de laisser jouer de l'orgue et de donnar des bals chez eux D'oü De Strijd conclut avec une logique qui sent un peu la bière, que le règlement permet de jouer et de laisser danser dans tous autres lieux publics Ainsi, dit il, un forain étran- ger peut ériger une baraque et y jouer de i'orgue et donner des bals Est-ce mauvaise foi Est-es ignorance du règlement C'est sans doute un peu i'un et l'autre. Car !e règlement porte en toutes lettres que les bals et jeux d'orgues sont défendus dans ies cabarets et autres lieux accessibles au puolic. Le moyen de raisonner avec Be Strijd, après cela Et toutes ses raisons sont aussi faibles, aussi fausses, aussi sottes Voyons, quand on est si fort en fait de iè.'h merits communaux, on devrait bien dire par quelles dispositions on pourrait remplacer celles qui existent. Un projet de règlement, s'tl vous plait, élaboré par De Strijd, qui donne satisfaction au principe sur lequel il se dit d'accord avec M Cotaert et qui ne blesse pas l'intérêt prétenduamentlésé des cabaretiers Yprois. Nous avons bien le droit, n'est ce pas de demander cela k nos adversaires Au besoin De Strijd peut s'adresser k son bureau des consultations gratuites qui a déjk fait preuve de tant de science juridique Après, nous discuterons k nouveau. Dimanche dernier, k 6 heures du soir, la jeune société de N. D. de Thuine a donné ss première fête musicale et dramatique. Assistance trés nombreuse et très-choisie. Tous les chefs du parti étaient venus don ner une marque de sympathie aux membres qui se sont acquittés de leur tacbe d'excel- lente fagon. Nous n'entrons dans aucun. détail. Tous les musiciens et acteurs raériteraient d'etre mentionnés. lis étaient trop nombreux et nous ne voulons blesser la modestie d'aucun deux. Nous leur présentons nos sincères félici- tations. Un de nos lecteurs, grand pêcheur devant le Seigneur, et qui nous envoie de temps en temps des articles sur la pêche a la ligne, nons annonce l'envoi cette fois, d'un petit travail qu a partir de Mercredi nous publie rons par parties, sur la pisciculture, les moeurs, la vie et la pêche des poissons de nos eaux, et -- ce qui fera surtout plaisir k ceux de nos lecteurs qui sont amateurs de la pêche, contenant une série de petits secrets pour prendre beaucoup de poissons l'amor- eage, la manière de taire l'appat des hame- qoiis, la manière d'arranger les lignes etc. etc. La pluie pui tombe depuis quelques jours n'a pas fait hausser beaucoup les eaux du ca nal, qui sont k un niveau excessivement bas. II faudrait des averses successives et la pluie n'a d'autre effet jusqu'ici que d'ennuyer les gens pendant toute una sainte journée, com- me hier par exemple. A propos de cette baisse des eaux, nous avons adressé avec raison, des élo.es k 1'Ad ministration des Ponts et Chaussées, au nom des pêcheurs de nos cötés, pour ia défense de pêehet' avec la senne quelle a fane, dé fense se basant d'ailleurs sur les articles de la loi de 1883 sur la pêche qui prohibe eet engin en tous temps. Nous avons appriset croyons bien faire en signalant I cas, que malgré cette défense, un des fermiers de la pêche au canal, a pêcbé encore avec eet en gin la semaine passée nous précisons Mercredi 12 Février entre le pont de Boe- singhe et la ferme nommée Zwaanhof. Si le fait est exact il constitue surtout en ce momentun véritable acte de braconnage qui comme tel tomberait sous le coup de la loi. Nnussignalons done la chose k ceux quelle regarde, en regardant de nouveau, que ces agissements, alors que la plus grande pro- fondeur est k peine d'un mètre, et que les bords garnis de roseaux oü le poisson se réfugié d'ordinaire, sont k secque cette manière de pêcher, disons nous, serait de nature k dépeupler complètement le canal, k y anéantir le poisson, ce qui serait aussi onéreux pour les intéréts de l'Etat que dé- sastreux pour les amateurs de la pêche. I BURGERSTAND VAN YPER Van den 14 tot den 21 October 1898 boortbn Mannelijk geslacht 7 Vrouwelijk 6 Dedeurwaarder Henri, daglooner en Maxy Marie, dagloonster. Landerwyn Joseph, met ser en Nolf Catharina, kantwerkster. Dieryck Francisca, 71 jaar, winkelierster, echtgenoote van Wyckaert Amand, Rijselstraat. Verbrugghe Rosalie, 54 jaar, herbergierster, echtgenoote van Gruwez Henri, St-Niklaaisbui- ten. Vandermarliere Marie, 36 jaar, zonder beroep, ongehuwd, Lange Thouroutstraat. Vandelannoite Emerence,6t jaar,zonder beroep, ongehuwd, St-Niklaaisstraat. Velghe Karei, 75 jaar, zonder beroep, echtgenoot van Leleu Leonie, de Stuersslraat. Kinders beneden de 7 jaar Mannelijk 0 Vrouwelijk 6 Province de la Flandre Occidentale Commune d'Ypres Session du conseil civique de revision LePrésidentdu conseil civique de revision informe les habitants de la commune d'Ypres que le conseil siégera les Lundis 14, 21, 28 Novembre et au besoin 5 Dé- cembre 1898, a 9 heures, a la Maison communale d'Ypres, Salie de Milice. A Ypres, le 18 Octobre 1898. (Signé) Be° de Négri. EAT RA IT DE LA LOI Art. 26. Les conseils civi- ques de revison sont chargés 1» D'arrêter les lisfes d'inscrip- sion par commune, de les com pléter ou de les modifier, même d'office 2" De statuer sur l'admission ou la radiation des volontaires 3° De statuer sur toutes récla- mations, tant du chef de Ia garde que des gardes intéressés contre les décisions du collége des bourg- mestre et échevins 4° De statuer sur les reclama tions des gardes qui auraient a faire vaioir des causes de dispen- se ou d'exemption survenues postérieurement a leur incorpo ration definitive 5° De dresser, conformémeut a l'article 48, ies relevés prépa- ratoires a la formation des corps; 6° De répartir annuellement les gardes nouvellement désignés entre les diverses unités formées conformémeut a l'article 48 7° De statuer sur les réclama- tions contre ia validité des éiec- tions. que Henneberg-Soie noire, blanche et couleur, a pariir de 95 ets. jusqu'a Ir. 28.50 le mètre en uni, rayé, quadrillé, fagonné. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 2