Le petit Maurice,
officier des Pompiers
CONSEIL COMMUNAL
Nécrologie
Actes officiels
Bibliographie.
NOU VELLES L)! VE
ei s uvttiiAlleluia,et le super
H i/iimis fS' '1'- Gnuuod, c'est tout
t upir ïsruéhte ex'lé et pleur ant sur
t Jl. uve de Babylone sa miserable
- u süjei qui. par sa poésio aus-
tère, a uispné d aiileurs plusieurs composi
teurs beiges, allenaands et frangais, princi-
palement pour les masses chorales avec ou
saus accompagnement.
C'est un super flumina, composé par noire
Gevaert, si je ne me trompe, qui fut un drs
morceaux imposés aux fameux concours oil
la Legia battit les autres grandes chora
les beiges.
L'Orphéon a interpret^ ces deux oeuvres
avec grande distinction, justesse et expres
sion. Je joins mes félicitations k celles des
nombreux amsteurs et connaisseurs qui sont
accourus de tous les points de la ville, puur
entendre cette exécution; honneur aux mem
bres si zelés et surtout au directeur M. Juies
Tieberghien. Le dévoué président, M Jules
Antony, mérite des éloges particuliers, pour
son solo. Sa voix reste toujours aussi jeune
que lui-même.
La Grande Fanfare exécutera Dimanche
prochain La grande Fantaisie sur Rigolletto
de Verdi et le chant des Beiges de Litolff.
L'Hormonie Communale jouera Dimanche eu
huil, cummlant ainsi les fêtes de Ste Cécile
et de Ste Barbe.
Je rendrai compte de leur exécution en
temps et lieu aujourd'hui je dirai seulement
quelques mots des morceaux qui serorit in-
terprêtés par la Grande Fanfare. La musique
de Verdi dans Rigolletto, est k la musique
de Litolff dans le chant des Beiges, ce que le
thé est k l'ambroisie.
L'ouveiture le chant des Beiges est le
pendant de l'ouverture Maximilien Robe
spierre ou le dernier jour de la terreur de
l'immortel auteur des Templiers Comme
cettedernière narre musicaleraent un épiso
de de la révolution frangaise de 1893, la
première est un tableau symphonique de la
révolution helge de 1830.
C'est une oeuvre de grande envergure et il
tallait énormément d'audace, pour oser l'at-
taquer en fanfare.Une fois de plus la Grande
Fanfare a donné raison au provsrbe qui dit
que «la fortune sourit k l'audacieux car
celte belle composition du maltre frangais
marche et elle marohe même bien. J ai eu en
effct l'occasion d'entendre une des dernières
répétilions et j'ai été stupéfait, en entendant
la quasi perfection de l'interprétation. Je
crois faire plaisir aux lecteurs du Journal
d'Ypres en leur racontant l'impression qu'elle
m'a faite.
C'est d'abotd le calme, mais un ealme
lourd, pendant lequel on entend gronder en
sourdine dansles basses, le lion beige en-
chainé; tandis que d'un autre cöté les plain,
tes du peuple opprimé se font entendre da ns
les parties chantantes et que, comme dans
des échappées, des fragments de la braban-
gonne surgissent ainsi que des éclairs
Tout k coup un premier orage éclate, mais
qui s calme bientót. Pendant ce calme plat
et mélancolique, sur un beau contrepoint
dans les dessus, la brabangonrie est jouée
avec vigueur par une voix rnkle, représentée
dansl'occurenceparle tuba solo.Ce calme est
crpendant le calme qui préeède les grandes
tempêtes, car on entend dans le loiritain les
roulements sinistres du tonnerre, k la fin
desquels l'orchestre imite parfaitement, par
un magnifique crescendo saccadé et bien ca-
dencé, la marche en avant du peuple beige,
marchant drapeau déployé k la conquête de
sa liber'.é La voix stridente des cuivres fi
gure la voix des orateurs, apostrophant la
population et la révolution éclate dans toute
sa fureur. On entend distinctemenl le crépi-
temenl de la fusillade,les fusées de la mitrail-
1e et le grondement du canon le tumulte de
la bataille, dont le bruit va en augmentant,
et se résout enfin en une triompharile hra
bangonnc, j uée avec vigueur et brio par
touslescuivres,pendant que les contrepoints,
en sixtes, tierces et quintes sur triolets, imi-
tent k s'y mépreodre les cris délirants de
joie et le tumulte de la foule victorieuse.
L'autre oeuvre, Rigollette, je le repète, est
infiment inférieure comme valeur musicde;
cependant le quatuor qui précède le final est
uDe des meilleures compositions du maiire
italien. Ce morceau fera également plaisir,
surtout k ceux qui, moins rausiciens, préfè-
rent les mélodies, aux savantes productions
des grands maltres contemporains.
Remi Fasol.
Sous ce titre, le Progrés crache
aussi une partie de sa bile contre M.
Vergracht, coupable d'etre trouvé
dignede deveuir officier des Pompiers.
Tourneur de casaque, transfuge,
etc. etc.
Rage impuissante, inutile
Le Progrés pretend qu'd chaque re-
pas, MFee-gracht se nourrissail de
curés et de petils-frères
Si cela était vrai ce que nous
nions il en résulterait qu aux repas
de Messieurs les libéraux on sert, aux
convives,des curés et des petits-frères.
Eh bien! je vous jure que, chez nous,
on n'a jamais songé a manger des li
béraux, des radicauxnides sociaiistes,
et pour cause. L'aveu du Progrés est
précieux, a tous points de, vue. Nous
1'enregistrons.
Le Progrés pretend aussi que la
familie de Vergracht a été comblée
de bienfaits par I'administration libé
rale.
Depuis quand reproche-t-on a quel-
qu'un un bienfait, si bienfait il y a
Somme toute, l'argent des catholiques,
plus nombreux que les libéraux,
même sous l'ancienne administration,
a servi a payer la familie Vergracht
pour certaines livraisons, aussi bien
que l'argent des libéraux. Qu'y a-t-il
a redire a cela Vous n'avez pas payé
la familie Vergracht de votrc argent,
n'est-ce pas, Progrés Et, est-ce que
vous avez eu a vous plaindre de vos
relations d'affaires avec k familie
Vergracht, vous, administration libé
rale
Le Progrés dit aussi que cette nomi
nation soulève, dans le camp clérical,
un tolle général.
C'est tout juste le contraire, confre
re. La nomination a été très-bien ac-
cueillie, même par M. Seys. II n y a eu
cameuflet ni pour I'honorable Prési
dent de la Garde Catholique ni pour
son fils qui, élève de l'école de tissage
de Courtrai, n'a pas même songé a
briguer les fonctions d'ofBcier des
Pompiers.
Sans doute,on eut pu nommer le fils
de M. Seys s'il avait pu l'être acluelle-
mentet l'honorabilité de sa person-
ne comme celle de sa familie, les sym-
phaties qu il rencontre, les services
rendus par son père eussenl été des
titres suffisants pour le nommer, si
lui-même, pour le motif que nous ve-
nons d'indiquer, n'avait cru devoir
refuser toute candidature.
Paar is Seys Le voila 11 y sera
longtemps encore; et v«.us renconlrc-
rez souvent sur votre chemin M. Seys
el son fits, même pour défendre la
nomination de M. Maurice Vergrae.ht
contre vos sottes attaques.
Et les catholiques ne sont p is les
senls qui approuvent le choix quo la
ville a fait de M. Vergracht. Tous les
gens sensés et moderes nous n avons
pas cure des autres ratifieronl la
nomination du nou vel officier.
Séance publique du
du 26 Novembre 1898,
k 5 b. du soir
Ordre du jour
1. Communications.
2. Ecole moyenne budget pour 1899.
3. Ecoles gardiennesbudget pour 1899.
4. Ecole iodustrielle budget pour 1899.
5 Fabrique d'église S. Martin compte
1897.
6 Fabrique d'église S. Pierre budget
pour 1899.
7. Fabrique d'église S. Pierre aliénation
dune inscription au Grand livre de la
delte publique.
Jeudi onl eu lieu, k Bruges, sa ville
natale, qu'k travers ses courses de par l'Eu-
rope il n'avait jamais cessé de chérir et oil
il revenait si volootiers les tunérailles de
M. Joseph Jooris, envoyé extraordinaire et
ministre piénipotentiaire prés la Confédéra-
tion Suisse. La funèbre cérémonie a revêtu
un véritable caractère de grandeur.
Peu après 11 h. sont venus prendre posi
tion, Place de la Station, deux bataillons du
4* régiment de ligne, avec le drapeau et la
musique, sous le commaudement de M le
colonel Vanderhofstadt. En même temps
deux escadrons du 3e lanciers, sous les
ordres d'un major, débouchaient sur la
place. M. Ie général Gauchin a pris ie com-
mandemenl supérieur des troupes, loutes en
grande ter ue, cbargées de rendre les hon
neurs.
La dépouille mortelle de M. Joseph Jooris
venant directement de Berne estarrivée en
gare par le train de 11 h. 37. La familie
Jooris se trouvait k la gare, recevant les
condoléances de toutes les notabilités de la
ville, M. le baron Ruzette, gouverneur de la
province, en tête.
Quand le corps a été sorti du tourgon
funèbre et porté sur le corbillard, attelé de
quatre cbevaux, il a été salué par un feu de
compagnie. La levée du corps a été taiie par
le clergé de l'église cathédrale, conduit par
M. le chanoine Van Lede.
Avant les piières liturgiques s'est avancé
au milieu du cercle de la familie et des amis,
M. L. Arendt, l'éminent chef de la direction
politique au ministère des affaires étran-
gères. Ce haut fonctionnaire avait été spé-
cialement délégué par M. de Favereau, em-
pêché inopinément il était accompagné de
M. Van der Eist, chef du cabinet du minis
tre, Tous les deux étaieet en uniforme, la
poitrine constellée de décorations.
Le cortège funèbre, avec son imposante
escorte de troupes, s'est mis en marche au
son de toutes les cloches de l'église cathé
drale. II s'est directement dirigé vers le ci-
metière général de la ville, oü la familie
Jooris possède un caveau monumental. Le
corbillard débordait de fleurs et de splen-
dides couronnes.
DECORATION C1V1QUE. La croix de
fre classe est décernée k M. E. Struye, séna
t ur provincie', conseiller communal et
mernbre de la fabrique de l'église Saint-Jac.
qu^s k Ypres (Ftoccidentale).
Monveau (tecueil tie ILet-
tres tie nou vel au en flamand et
eu frangais. puur les 3 degiés des Ecoles
P' maires, par Albr. h «eunswyek.
Ypres ,chez M. Callevvaert Üe Meulenaere
PRIX 0, 50 FR.
Voici, a noire avis. un nouveau petit livre
qui sera bien accueilli duns les écoles et les
families.
C'est, comme le litre l'indique, un recueil
de compliments et dé lettres de nouvel an
pour les enfants en kge d'école et même pour
les jeu ies gens qui out déjk fini leurs études
primaires.
Cet opuscule coniientlS compliments pour
le degré inférieur, 29 pour le degré moyen
et 37 pour le degré supérieur.
Quelques compliments pour le degré infé
rieur sont en vers pour être appris par cceur
et récités par les enfants qui ne savent pas
encore lire ni écrire.
Les lettres des 3 degrés sont graduées
méthodiquement selon l'kge et te degré d'a-
vanceroent des élèves aux quels elles sont
destinées.
Comme les petits compliments d'ailleurs,
elles sont rédigées dans les deux langues
riationales et trois sont même en allemand.
L'auteur n'est pas novice dans la branche:
en 1886, ii a publié une plaquette de même
genre qui eut un trés grand succès dans le
monde enseignant.
Comme il est trés bien dit dans la préface
du recueil, l'usage de faire écrire par les en
fants des lettres de nouvel an et des compli
ments de bonne fête est une chose instructive
par excellence et fait partie de l'éducation
morale de l'enfance.
Quoi de plus naturel et de plus beau, que
d'apprendre aux enfants k aimer, k respecter
leurs parents, grands parents, oncles,tantes,
parrains et marraines, et de leur indiquer
l occasion favorable pour aller exprimer ces
nobles sentiments k ceux qu'ils aimeot, tout
en donnant une pre.uve matérieile de leurs
progrés et de leur savoir-faire
Les éducateurs, et done aussi les parents,
doivent encourager et favoriser cet excellent
usage et faire voir qu'ils y attacbent le plus
grand intérêt.
Ce petit rnanuel a done parfaitement sa
raison de naltre et d'être, car il est bon
d'avoir un grand choix de formuiesdepareils
compliments sous la main et d'ailleurs ce
genre d'exercices épistolaires exige des
modèles variés et irréprochables que l'on
peut consulter et suivre k l'école comme i la
familie.
Toutes ces considérations jusiifient la pu
blicatioit de ce modeste recueil, et lui annon-
cent un succès assuré.
Prof. E. Van Keishilck.
Un arrêté piéfectoral en date du 18 No
vembre suspend de ses fonctions le mairede
Roubaix, I'honorable citoyen Carette.
Le temps qu'il fera. Intervieuw de M.
Lancaster, le directeur du service météoro-
logique de l Observatoire de Bruxelles
Quelles sont vos déductions Pour
l'hiver procbain
Tout porte k croire qu'il sera peu ri-
goureux.
Sur quoi vous basez vous pour pfrler
ainsi
Sur les fails antérieurs... Nous nous
Irouvons dans une situation analogue k cello
de l'année dernière oü nous avons eu une
saison plutót douce
A quoi attribuez-vous le changement de
température survenu Jeudi soir?
Elle est due k l'arrivée d'un brusque
courant froid qui a produit en méme temp5