Fète de Ste Cécile
A l'Harmonie Communale
A l'Orphéon
A cies officiels
A Wervicq
Davidsfonds
Chronique religieuse
Faits divers
A l'occasion de la fêle de S«* Cécile, la
Grande Fanfare a fait, Dimanche passé, son
exécution solennelle de tous les ans,
St-Martin,pendant lamessedell 4/a heures,
célébrée k son intention.
Nos lecteurs ont pu lire, dans la dernière
chronique de notre correspondant musical,
un apergu desdeux ceuvres que cette phalan
ge artistique se proposait d'interprêter; nous
n'avons par conséquent plus k reparler de
la beauté de ces compositions. Nous dirons
seulement cecic'est, que, de l'avis général,
l'exécution a répondu k l'attente générale.
La grande Fantaisie sur Rigolletto a été
fort bien jouée, k part peut-être, Ie solo de
Trombone, qui commence le célèbre quator
de eet opéra, oü l'on aurait désiré plus d'ex-
pression. Quant k l'ouverture Le chant des
Beiges de loin l'ceuvre la plus importante
des deux, son interpolation est une véritable
victoire pour nos excellents faiifarisi.es Puur
citer I'opinion d'un des meilleurs artistes
Beiges, un directeur rompu au métier et
d'ailleurs célèbre comme tel, aussi bien que
comme compositeur nous avons nommé
M. Painparé, qui depuis quelques années, a
parses excellentes legons fait faire des pas
de géant k la musique Yproise il n'y a
pas quatre fanfares en Belgique, qui seraient
en état de jouer ce morceau, de le jouer con-
venablement bien entendu. En effet le chant
des Beiges serait non seulement un casse-
cou pour une harmonie, même pour un or-
chestre symphonique, pour lequel Litolff
l'a primilivemenl écrit. C'est déjk une oeuvre
de toute première difficuité.
Que doit-il en être alors pour une fan
fare
Nous n'employons done nullement un
terme exagéré en disant que l'exécution de
Dimanche passé est un triomphe pour la
Grande Fanfare.
L'honueur d'avoir porté cette société k un
point si élevé dans l'art musical revient
regrette amèrement aujourd'hui sou triste
exploit.
Nous pardonnons, comme ces soeurs ont
pardonné et jamais nous ne serious reve-
nus sur ce fkcheux incident si, par vos im-
pudents aveux, aveux répétés sournoise-
ment aujourd'hui vous n'aviez accusé M.
Vergracht d'étre un farouche tombeur de
nonnettes
La véritó, c'est que vous reculez devant
votre sommation.Vous n'avez pasosépréciser
ni justifler le mot de nonnen-uitschelder
Vous vou ez faire croire au public que vous
n'avez pas diff tmé M. Vergracht, et que
c'est lé dlement lui qui mérite le nom de
farouche tombeur de nonnettes», nom qui
revient k quelqu'un que vous connaissez
aussi bien que nous.
Accepter votre défi. Une enquête devant
un tribunalC'est k M. Vergracht k savoir
s'il lui convient de choisir un tribunal et le
genre de tribunal.
Et de deux
La Lutte cherche encore k donnor le
change k I'opinion publique en disant que
l'administration communale a nommé un
libéral, alors que nous aurions écrit que le
parti libéral est composé d'individus donl
le contact donne des nausées.
Nous avons écrit, et, chose curieuse, la
feuille radicale reproduitnos paroles,mais en
en tronquant le sens
Est-ce lk de la trahison Nullement. On
ne peut forcer un honnête hotnrae, qui du
resle ne s'est jamais commis avec les
téies fê ées du parti libéralk frayer avec
des radicaux dont il ne veut ni adopter les
idéés, ni suivre les sottises. II doit lui
étre permis de ne pas se compromettre
avec des individus, dont le contact donne
des nausées el qui inspirent du dégoüt k
leurs propres alliés.
Cela, nou» le répétons. Mais cela ne veut
pas dire que le parti libéral est (sic) composé
d'individus dont le contact donne des
nausées. Si nous avions écrit ce que la Lutte
nous fait dire, nous n'hésiterions pas k nous
rétracterdonnant en cela, k la consceur, une
legon quelle se gardera bien de suivre.
El de trois
Et maintenant la parole k d'autres
évidemment en tout premier lieu k sou zélé
Président M. Iweius d'Eeckhoutte, dont le
dévouement et les sacrifices sans cesse répé
tés ont contribué pour la plus grand part
k ce magniflque résultat; ensuite aux dootes le-
ConsdeM. Pain paré dont nous parions plus haut,
mais aussi pour une fort large part également
au talent et au dévouement de l'excellent
chef M. Gust. Wenes, qui mérite, ainsi que
ses solistes el jusqu'aux moindres élèves,
des éloges et des fédcitations chaleureuses.
Le soir, des agapes fraternelles réuuis-
saient musiciens et membres honoraires
dans la splendide Salie Iweiris.
MM. le Baron Surmont de Volsberghe,
bourgmestre, Colaerl, échevin et Président
de l'Harmonie Communale, Struy-.Sénateur,
J. Antony, Président de l'Orphéon et plu -
sieurs conseillers communaux, assis k la
table d'honneur, aux cötés du syinpathique
président de la Grande Fanfare, honorsienl
la fête de leur présence.
Plusieurs toasts furent prononeës. La note
dominante était l'union qui doit exister enire
les membres de nos deux musiques. MM.
Iweins d'Eeckhoutte et Colaert ont éié sur-
tout catégoriques k cel égard, M. Colaert a
donné ('assurance qu'il ferait tous ses efforts
pour favoriser, dons la mesure du possible,
les membres de la Fanfare et avantager cette
belle phalange musicale selon ses mérites.
M. le Baron Surmont de Volsberghe, en
buvant k son tour k la Grande Fanfare, n'a
pas contredit son Echevin, el quand celui
ci a quitté lasalle, il a emporté les sympba-
ties de tous les membrss de la Fanfare, en-
chantés de son amabilité.
Le banquet annuel de la St. Cécile a eu
lieu, Lundi dernier k une heure, k la salie
bleue de l'Hótel de Ville.
Présidée par M. l'Echevin Colaert, la fête
a été relevée par la présence de M. le Bourg
mestre, de M. l'Echevin Berghman, de la
plupart des membres de l'administration
communale, des officiers du corps des Pom
piers, du directeur et du vice président de
la Grande Fanfare.
Des musiciens, entre autres M. M. A. Van
Egroo, Jean Taccoen et G. Delahaye, ont
fait entendre des morceaux choisis de leur
répertoire, rendant ainsi la fête aussi artisti
que que joyeuse.
Au dessert, le chef, M. Wittebroodt, a bu,
en excellents termes, k la santé de l'admini
stration communale et de la commission ad
ministrative.
M. le président Colaert, au nom de la
commission, a levé son verre en l'honneur
de M. le Bourgmestre, du corps des Pom
piers et de ia Grande Fanfare. II a fini par
boire k la santé de l'Harmonie et de son
chef, engageant les jeuues membresk imiter
l'assiduité des anciens. On devient artiste,
dit il, en travaillant et en répétaet a domi
cile. Ne craignez pas, ajoute l'orateur, la
concurrence que font les autres sociétés Je
suis partisan de l'émulation elle doit vous
stimuler et contribuer au succès de votre
société.
Successivement M. le Bourgmestre, M. le
commandant Baus, M. Iweins d'Eeckhoutte
répondent k ce toastle premier pour faire
ressortir l'appui que trouve l'Harmonie
Communale au sein du collége échèvinal,
en la personne de son éloquent Président
et pour engager les membres k se inontrer
toujours et partout de bons travailleurs le
second pour constater l'union et l'entente
qui existent entre les deux corps commu
naux; le troisième, pour souhaiter spéciale-
ment que l'administration communale trouve
enfin une salie convenable pour les répéti-
tions de l'Harmonie.
Tous ces toasts furent vivement applau-
dis, et ia séance fut levée k cinq heures, au
milieu de l'enthousiasme général.
L'Orphéon a, lui aussi, célébré Samedi
soir, en son local, la fête de sa patronnerpar
un banquet auquel ont pris part tous les
membres de cette belle société.
M. Jules Antony présida la fête, ayant k
ses cótés MM. Colaert, président d'honneur,
Remi Bouquet, vice-président, le directeur
Tyberghein, les membres de la commission,
et Gustave et Ernest Wenes.
H eut un mot aimable pour cbacun des
convives. M. Colaert lui a répondu pour
tous, buvant it la prospérité el aux succès
de la société, el remerciant MM. Wenes et
Moerman du concours qu'ils ont prête it la
société, dans l'exécution des morceaux cban
tés k St. Martin.
M. Colaert annouga urte surprise un
membrë de la société a bien vouiu fane le
portrait de feu M. le président Pierre Bou
quetet l'oftre ksonfiis, M. le vice président,
(appaudiss: merits). II profita de l'occasion
pour dire tout cë que le fondateur d« la so
ciété a fait pour elle et exprima la conviction
que le père Bouquet trouverait un dignesuc-
cesseur en la personne de son fils, te nou
veau vice-présiden! de ia société.
M. Remi Bouquet, ému jusqu'aux larmes.
temerew le président d nonneur et le mem-
bre qui avail bien voulu lui offrir le portrait
de sou père. II ne peut cependant i'accepler
pour lui et il prie la société de vouloir l'a -
gréer. L'offre fut acceptée avec reconnais
sauce par tous les membres, vivement tou
chés de la délicate attention du vice-prési
dent.
La fête se prolongea jusque vers minuit,
avec des intermèdes musicaux dignes d'un
grand concert.
Le Monüeur de ce matin publie l'arrêté
royal du 30 Novembre.par lequel M. Maurice
Vergracht est nommé sous lieutenant au
corps armé de sapeurs-pompiers commu
naux d'Ypres, en remplacement de M. Valen
tin Ceriez, dont la démission est acceptée.
Nos plus sincères et nos plus cordiales
félicitations au nouvel officier.
Lundi dernier l'on célébrait k Wervicq la
fête de S'e Cécile. De temps immémorial cette
manifestation débute par une messe, dite k
10 heures. en l'église paroissiale k l'issue
de la cérémonie re.ligieuse, l'harmonie com
munale a exécuté deux morceaux de large
envergure l'ouverture du Freychutz de We
ber, un génie fier et indépendant, qui a con
tribué k préparer la voie k l'école Wagné-
rienne une sélection tirée de i'opéra
Samson et Dalila, de S' Saëns L'auteur
dirigeant en personne son oeuvre k la
monnaie y obtint naguère un éclatant, succès
Ces morceaux ont été supérieurement
rendus, grace k une interpretation adéquate
et k la magistrale direction de MrA.Gabelles,
professeur de musique, k Lille. Harmoniste
de talent, connaissant 1'orchestration d une
fagon approfondie, il s'attache k plaire par
un programme varié, ainsi qu'un choix de
morceaux select.
Di-ecteur aussi habile que patient, doué
d'un sens musical hors pair, M. Gtbelles
réussit k obtenir, de l'ensemble, de l'am
pleur, des nuances bien modulées degagées
de toute exagération en un mot tl commu
nique son kme musicale k la phalange qu'il
dirige.
Successeur de feu M. Stappen, il a herité
le talent du maltreet sail metire k profit ses
excellents conseils jeune encore un brillant
avenir lui est réservé. Ne disposal)t que des
seuls éléments Wervicquois, t! a su tirer un
merveilleux parti d une phalange uniquement
composée d'amateurs une mention toute
spéciale est düe aux solistesqui, réellement
se sont surpassés chaque exécutant ayant'
contribué pour sa part de talent dans la
réussite peut s'adjuger une portion de ce
succès sut prenant.
A une heure un banquet réunit les membres
honoraires et les membres exécutants. Fran
pais et Beiges, tous les rangs de la socié'é v
»n. «présenté, confrater,, ti
7pU°'eS' de ces
Au dessert M. A Verhaak.,
l'harmonie porta ün toast bfen semiTjT t
Bourgmestre de la ville m n.i
santé du sympatique canitainp6 V3 P°rtS 'a
l'appui du pouvoir communal k |fro,lleUarit
tion de l'art musical. Pr°paga-
La santé du héros de la fête f„,
par M. J. Verhaeghe.une longU6
cueillit les él contenus dans ctv discours
prouvant qu'ils n'avai'ht rien d'exagéré.
Ensuite vinrent les remerciements de M.
le rtir odeur Gabelles, irapliquant le
vccu Ij louvetux progrès et de bonne santé
aux mem-tros dn ('harmonie La fête se pro-
longea k h satisfaction générale jusque bien
avant dans la soirée.
La section yproise du Davidsfonds a l'hon-
iieur d'inviter ses membres k une fête musi
cale et littéraire, qui sera d mnée au Cercle
Catholtque d'Ypres Ie Mnicredi 7 Décembre
1898. k 7 t/a h. du soir.
Le révérend aübé A. Dassonville, profes
seur de réthorique au Collége de Courtrai,
ydotmeia une conférence.
Sujet Plaats namen.
Eglise de St Martin
Confrérie de N. D. de Lou des et aposto-
lat de la prière pour la conversion des pé-
cheurs, 8 Décembre fête de I i.nmaculée con
ception de la Ste Vierge.
Indulgence pléutère. Messe solennelle
k 8 heures k l'intention des membres de la
confrérie. Dimanche 11 Décembre, 2mo Di
manche du mois, indulgence plénière.
AVIS IMPORTANT. A nos chères lec-
trices, amateurs de beau linge, rtous conseil-
lons d'aller voir le beau trousseau qui sera
exposé au Printemps cbez Mesdemoiselles
Lebbe sceurs, 16, rue de. la Station, Di-
manebe prochain le 4 Décembre.
Nous apprenons que M. et Madame Alber-
ly. les célèbres illusionnistes autorisés par
les Académies Frangaises, dont la presse a
tarit parlé au sujet de leurs expériences, font
ence moment une tournéeeri Belgtque.
Nous croyons savoir qu'ils donneront pro-
chainement une représentation k Ypres.
On assassinat a Wervicq. L'on a trouvé,
Luudi matin, entre la station et le hameau
dit Goudmijn le cadavre du eantonnier
Jules Deleu. Los constatanons médicales
attestent que le cceur du malbeureux Deleu
a été percé d'un coup de coüteau. Les meur-
trieis sont inconnus jusqu'ici.
Deleu avait quitté le Dimanche soir le ca
baret De Kroon vers 11 henres. II doit
avoir été attaqué sur son chemin. II était kgé
de 41 ans.
Une victime du pétrole a Ploegsteert.
Mardi martin, vers 6 heures, Mm* Dutilly,
cabaretière k lVstaminet de la Ville de Gand
au hameau du Bizet, ne réussissant pas k
allumer le poèle, commit l'imprudence de
verser du pétrole sur le bois. Une grande
flamme iaiilit aussitót du poêle et vint attein-
dre l'imprudente cabaretière k la figure. Les
vêtements de la malheureuse prirent feu et
elle fut bientót environnée de flamraes. Mm0
Dutilly se précipita dans le jardin de son
habitation et se roula sur le sol en poussant
des cris déchirants Un voisin vint heureuse-
ment k son secours et parvint a éteindre le
feu. La cabaretière a été transportée chez
elle dans un état lamentable. Tou es les par
ties du corps ont été atteintes par ie feu. La
situation de la malheureuse tmpi udente doit
être coiisidérée comme désespérée.
L'agitation des Philippines. Madrid,1"
décembre. Suivant des nouvelles des
Philippines, veuant de source espagnole,
les insurgés seraient déeidés a ne pas recon-
riaitre la domination américaine et k entre-
prendre contre elle une guerre k outrance.
Dans ce cas on estime que les Américains
auront besoin de 70,000 hommes pour ré-
duire la rébellion.
Les insurgés retiennent prisonniers 10,000
soldats espagnols pour les obltger k entrer
dans leurs rangs contre les Américains.
Pour mettre tu liberté 40 rnoines prison-
uiers depuis le commencemeot de la guerre,
les insurgés réclameraient une rangon de 7
millions de francs.