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Merc edi 7 Oécembre 1898.
10 centimes le IN0.
33° Annèe.
IV0 3398
V I iv qB-G^A A/r-
Salle I we ins
Ch.Gounod.
Les fortifications d'An vers
Faux politiques
Le ealme du Progrès
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1 franc la Itgne. Les nuraéros supplé-
'Agence.
Sitnodi prochaiu aura lieu la Salie
Iweins la première Soiree Tabagie do la
saison d'hiver. Nous engageons uos lecteurs
y assister, car ce sera une fête musicale
des plus réussies. 01 pourra en juger d'ail
leurs par le programme qua nous publions
ci après
1.
LES GNOMES, morceau ca-
ractéristique pour fanfare
2. MASCARADE, airs de ballet
en suite d'orchestre arran-
gés pour piano a 4 mains
exécutée par M. M. E.
Wenes et J. Derudder.
A) Cortegemarche
B) Arleqiiin et Colombine,
divertissement
C) La familie Polichi-
nelle, menuet
3. Fantaisie pour violon sur
l'opéra LUCIE DE LAM-
MERM00R, par M. Lucien
Verhaeghen agé de 8 ans,
arr...
4. LA CREATION, oratoria,
Récitatif et air de Ra
phael, chanté par M. J.
Derudder
5. LES GARDES DE LA REINE,
valse avec solo de cornet,
pour symphonie
6. BELLONA, polka de con
cert pour piston solo,
exécutée par M. Ernest
Wenes
7. MASCARADE, (suite du n° '2)
D) Les mandolinistes,
sérénade
E) Final Alia Polacca,
défilé
8. INVOCATION DE FAUST, pour
baryton chanté par M. J.
jH Dondeyne
pour symphonie
kluchtlied gezongen dooi
den Heer Goethals, ge
toonzet door den Heer
Eilenberg.
franchise en plus,'de devoir être une formes la scandaleuse affaire de faux ün nouveau genre de
repetition de l'histoire des tortifica- cornmis par des libéeraux d'HobokennAxmi11
1 id tueuse. La grave affaire de faux dont nous par-
Notre opposition n a certes rien de j lions samedi et dont nous connaissons les T j6S Jouinaux libéraux, notamment La
rsonnel. Mais a la conviction de l'ho- détails, depuis nombre de fours, concerne uttc- ont demandé, il y a quelque temps,
que des modifications fussent introduces
dans le service de la police de nuit.
Satisfaction vient de leur être donnée,
non pas par l'administration communale,
P. Lacome.
J. Haydn.
Godfrey.
C. Faust.
Rossini.
LORIDAN.
II est pen d'hommes que nous esti-
mons a 1 egal de l'honorable M. Van
den Peereboom. Et cependant aujour-
d'hui nous nous voyons dans l obliga-
bon de combattre tin de ses projets.
En effet,.si le ministre des cbemins
de fer, antenr de tant d'innovations et
dameliorations vraiment, democrat!-
cI"es, a tont notre appui, nous ne
pouvons suivre le ministre interimaire
de la guerre quand il veut entrainer
le pays dans une dépense considerable
qui a toutes les appareuces, saul' la
personnel. Mais a la conviction de l'ho
norable ministre de la guerre, croy-
ant, a la nécessité du remaniement ra-
dical du système défensif d'Anvers,
nous opposons la volonté indéniable
de 1'immense majorité du pays, re-
belle plus que jamais a des entrepri-
ses de ce genre.
11 e t parfois beau, grand et noble,
de braver les impopularifes, de sacri-
fier même l'intérêt électorai a une
idee qu'ou eruit appelée a sauvegarder
un grand intérêt national. Mais dans
l'occurence, il serait aussi dangereux
qu'inefficace et inutile de se laisser
entrainer dans cette voie, car on ne
parvieudrait pas a vaincre la resis
tance de l'opinion publique. C'est no
tre profonde conviction si les man-
dataires dn penple souveraiu ne
résistaient pas a cette nouvelle poussée
militariote, iiscourraient grand risque
d'en patir crucllement 1c jour de l'é-
chéance electorale. Ceux qui sont en
contact avec la masse, bourgeoise et
prolétarienne, s'en rendent parfaite-
ment compte.
Qu'on compléte le système actuel
de la position d'Anvers, qu'on le ren-
force dans ses parlies reconnues trop
faibles, on ne pourra guère s'y oppo-
ser. Mais qu'on anéantisse, dans ses
lignes essentielies, ce qui a coüté tant,
de millions, pour se rallier a un dis-
positif qui non seulement demandera
de riouveaux et énormes sacrifices pé-
cuniaires, mais exigcra uue colö'ssale
augmentation du contingent de l'ar-
mée, pour défendre un front de com
bat d'une étendue sans exemple, voita
une mesure conlre laquelle nous pro-
testous nous ne cesserons de le faire,
Par cette attitude, nous croyons
servir autant les intéréts de ia defense
nationale que ceux du parli catholi-
que. Pour le premier point nous pou
vons nous abriter derrière l'opinion
de l'auteur même des fortifications
d'Anvers, le lieutenant-general Brial
mout; pour le second, il suffit d'avoir
des yeux pour voir, des oreilles pour
entendre. LaPatrie
L'Escaut d'Anvers signale en ces
détails, depuis nombre de jours, concerne
les listes électorales d'Hoboken et les róles
de contributions qui leur servent de base.
Voici ce dont il s'agit
Aux termes de la loi électorale, les élec-
teurs de certaine categorie qui sout impo-
sés au role de la contribution personnelle
de l'année antérieure et de l'année présente
pour 10 francs, ont droit a un suffrage en
plus.
Plus de 140 électeurs, bien que n'y ayant
aucun droit, se sont vus sur les listes élec
torales d'Hoboken, qui doivent servir en
1899 pour les élections communales, grati-
fier d'un voix en plus.
Voici l'audacieux et criminel moyen qu'on
a inventé pour arriver a ce résultat
Au róle original dressé par le receveur
des contributions de Wilryck, les 140 élec
teurs ci-dessus figurent pour une contribu
tion personnelle inférieure a cfix francs.
De ce role original, une copie a été
transmise par le receveur au commissaire
d arrondissement d'Anvers et a l'admini
stration communale d'Hoboken, mais la, les
140 postes ont été falsifies et figurent avec
une contribution supérieure a 10 francs.
Ce sont ces roles falsifies et dénaturés
d'après lequels le college échevinal de la
commune a dressé les listes électorales.
La combinaison était audacieuse et tout
devait faire prévoir que-ces faux n'auraient
pas été découverts. En effet, ces róles in-
diquaientune contribution personnelle su
périeure a 10 francs et pour 1897 et 1898;
et ce n'est qu'en confrontant les chiffres de
1897 avec ceux de 1896, qu'on s'est apergu
que soudainement 140 libéraux notoires
avaient vu leur cotisation personnelle, qui
était moindre de 10 francs, s'élever au-des-
sus de ce chiffre.
Après une enquête administrative préala-
ble, le receveur des contributions de Wil
ryck a été suspendu. de ses fonctions, Ven-
dredi dernier, pour manquement grave a
ses devoirs, et le procureur général Van
Schoor, saisi de l'affairepar M. le ministre
des finances, a chargé le parquet d'Anvers
de 1 instruction de cette scandaleuse affaire.
C est au parquet a rechercher les auteurs
et inspirateurs des faux commis, mais quant
a ces derniers, il est de toute evidence que
des libéraux d'Hoboken, bien an courant
des manipulations des listes électorales, ont
seuls pu dresser et confectionner la liste
des 140 électeurs auxquels on devait don-
ner un suffrage en plus. A Wilryck on ne
pouvait rien savoir de tout cela. Nous n'en
dironspas plus; c'estala justice de trou-
ver tous les coupables, auteurs et compli
ces, et cela, pensons-nous, ne sera guère
difficile.
mais par certains amis de La Lutte.
On avait demandé des veilleurs de nuit.
Nous avons quelque chose de pareil, depuis
dimanche soirquelques individus ont en
effet instauré le service des éveilleurs de
nuit. Voici en quoi consiste ce nouveau
rouage
Pendant que vous dormez paisiblement,
sans songer aux voleurs, des araes charita-
bles viennent, line ou deux fois la nuit,
tireravotre sonnette. Ne croyez pas que ce
soit poui 1 arracher ou pour jouer un mau-
vais tour a un calotin. C'est pour vous dife
que les voleurs rodent autour de votre mai-
son et que vous avez a veiller.
Vous avez peut-être un malade cliez vous?
Peu importeNécessité de service. Pourquoi
dormir quand votre maison est menacée
Quelques habitants de la rue de Lille
l'ont trouvée mauvaise. La police elle-même
n'a pas compris l'intention de ces éveilleurs
et elle a eu l'impertincnce d'en attraper deux
et de leur dresser proces-verbal. Moi,
j'aurais envoyé la police a la lune. C'était
du reste un peu fête partout et maint caba
ret célébrait son Kandeeldag comme on
dit en flamand.
De quoi cette fichue police se mêle Après
tout, les coupables si coupables il y a
sont des gamins de quarante ans. Qui n'a
arraché une sonnette dans son enfance
Maxima debetur puero indulgent ia. Qu'on
ne les pende pas toujours Eveilïer les
gens n'est pas aussi grave que d'aller illu-
strer leurs portes.
Le Progrès dira, dans six mois, que nous
avons accusé le parti liberal en bloc d'arra
cher des sonnettes ou d'être le parti des
éveilleurs. Dieu nous en garde
Le Progrès nous reproche notre irea
propos de nos articles sur la nomination de
M. Vergracht.
II maintient, dit-il, tout ce qu'il a dit.
Avec calme
Vous allez enjuger escobarderies, men
inges, gros motslangage poissarddijfa-
mateur doublé d'un lache, eet. etc. Voila
comment le confrère doctrinaire nous ré-
pond. Et il nous reproche notre ire
Dans son calme, le Progrès conclut Ce
serait vous faire trop d'hohneur que de nous
occuper encore de cette tourbe dmposteurs.
Et tout cela paree que nous aurions ac
cusé en bloc le parti libéral d'avoir mis le
feu a 1'cAadéinie, etc.
Jamais nous n'avons accusé le parti libé
ral de ce crime ou d'un crime quelconque.
e Progrès le sait bien. Nous ne l'avons pas
laagwgga
£v i i L'.'- -':£p 'i??i
B-siv-ffi-_ ■■*■- iSx*''t? licit
|«w' gjp
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irtTwmrr.^ï-TÖ %»rar -;J
PlnllK^tïf'iS
liTRël>i
9. OUVERTURE DE SÉMIRAMIS,
10. HET FESTIVAL VAN
tlOOS rif Ir) ÜfpiKP Vf 1 1 '(^Illü^ïlicl till
SlNGELLET.