La St. Barbe
L'Harmonie Communale
Le Peintre Charles öe Groux
St. N ico I as- ÏV oël - Etren nes
Le Rigorisme
Le Doctrine du Sal ut
Le nombre des Elus,
E
même accuse d'avoir injurié los Scaurs de
la Providence. Mais nous répétons qu'il ré-
sulte aujourd'hui, des aveux de La Lutte
que cé fait, que nous avons reproché a quel-
ques polissons du parti radical, est établi.
Et le Progrès aussi bien que La Lutte Pa
toujours nié
Nous devrions ajouter qu'il y a trois mois
encore,le Progrès a accuse un fonctionnaire
communal, récemment nommé, d'avoir
commis des actes d'indélicatesse. Et quand
nous l'avons sommé de préciser, il s'est tü,
aussi bien que La Lutte.
Courageux, sincere, modéré, digne, cal-
me, pas diffamateur du tout, ce pauvre pon
bedit agneau du Progrès.
Nous l'ir.... ons dire a Paris
Nos Pompiers ont célébré dignement leur
patronne.
Cette année, leur fête coïncidait avec la
nomination de M. Maurice Vergracht com-
me sous-lieutenant du corps d'oii double
fête.
La reconnaissance du nouvel officier s'est
faite avec toute lasolemnité voulue, Diman
che, a 10 '1/2 heures du matin.
A 11 1/2 heures, messe a St. Martin, a
l'intention du corps. Pendant la cérémonie
roligieuse, l'Harmonie Communale a exécuté
les deux morceaux que nous avons annonoés
dans notre dernier numéro, avec un succes
remarquable et remarqué. Nous parierons
de cette exécution dans un article spécial.
A midi, inspection des deux corps com-
munaux et remise de médailles par M. le
Bourgmestre, en grand uniforme, aux pom
piers Tanghe, père et fils, P. Dewachter et
Louis Vancappel. Le college échevinal et
la plupart des membres du conseil commu
nal assistaient a la cérémonie. De vives
félicitations furent adressées aux nouveaux
décorés, par chacun d'eux.
A 1 1/2 heure banquet a la salie Iweins
généreusement prêtée par l'honorable Pré
sident de la Grande Fanfare, aux pompiers
et a la musique, pour la circonstance.
Le banquet fut servi lestement et ne
laissa a désirer sous aucun rapport.
A l'heure des toasts, nous avons eu le
plaisir d'entendre le commandant, M. Char
les Paus, porter la santé du Roi, de M. le
Pourgmestre, de l'Harmonie Communale et
de son cher chef', de M. Iweins d'Eeckhoutte
et du nouvel officier M. Vergracht.
Successivement MM. le Pourgmestre,
Iweins d'Eeckhoutte et Colaert ont répon-
du. ïous ont félicité M. Wittebroodt de
l'immense succes qu'il avait remporté le
matin et ont bu au corps des Sapeurs Pom
piers et de l'Harmonie Communale
Lundi soir, a cinq heures, l'Harmonie
Communale est allée donner une sérénade a
M. le sous-lieutenant Vergracht. Le conseil
communal, le corps des officiers des Pom
piers et tous les gradés, la commission de
l'Harmonie Communale étaient présents et
ont vivement félicité lo nouvel officier. Ad
mul tos annos!
Elle a été parfait©, splendid e, réellement
au dela des prévisions les plus optimistes,
l'exécution de Dimanche.
Dans i'entrée du morceau sur le Cid de
Massenet,nous avons remarqué spécialement
le leit-motiefjoué par les basses avec une
grande douceur, malgi'é la plénitude et la
rondeur de leur son.
Les crescendo et decrescendo de cetto
belle phrase,plongeaient l'ame des auditeurs
dans une sereine et vague mélancolie. Puis
la sonnerie étrange des trompettes; elles mé-
ritent plusieurs bons points cette fois. Les
trompettes, disons le siDcèrement, cetait la
un point faible pour l'harmonie, si bieu
montée autrement. Ce point faible tend
fortement a disparaitre, s'il n'a dèja dis-
paru. La sonnerie des trompettes avait un
role extrèmement important dans les deux
morceaux, dans le Cid comme dans RienJ,
non settlement pour les attaques, mais sur-
tout par l'étrangeté et la science harmoni-
que de ces attaques. Ces messieurs, (Pistons
et Trompettes) s'en sont fort bien tirés, nous
le répétons.
Dans le Cid, un passage fort difficile,
suave commo mélodie et étrange, mais un
vrai casse-cou poui les claiinettes, c'est
YArragonaisc. Ce motif de la Transcription
aétéenlevéa la perfection. Honneur aces
artistes de la partie du bis et surtout a leur
chef de pupitre, professeur de la plupart
d'entr'eux, M. Balmaekers.
Cette transcription sur le Cid est d'ai-
le.irs un oeuvre admirable, écrite dans le
grand style de nos jours et qui a fait une
veritable sensation dans l'auditoire. Elle
est, selon nous, supérieure a l'autre: La
marche guerrière et l'hymne de combat de
Rien\imalgré qu'il soit de Wagner cette
dernière. 11 est vrai que Rionzi est une des
premières oeuvres de eet, illustre maitre, qui
composa eet opéra alors qu'il n'avait' qu'uue
bonne vingtaine d'années. C'est done du
Wagner jeune encore, mais qui laisse déja
entrevoir pourtant le Wagner de plus tard,
qui soulève déja un coin de la future
musique de Vavenir. II y a dans ce morceau
un passage qui ressemble furieusement au
quintette de Gemma de Vergy de Donni-
\ettidans un cloitre solitaire
C'est un morceau de grande allure aussi
et dont le choix fait grand honneur a la
commission et a l'artiste éminent qui dirige
l'harmonie, M. Wittebroodt, auquel nous
adressons les plus chaleureuses félicitations
pour l'exécution de dimanche: a lui, a ses
solistes et a ses exécutants en général. Une
mention spéciale doit être faite a MM. E.
et H.Beernaert,Casfcel,Taccoen etSegersqui
jouent respectivement les parties de Piston,
Baryton, Trombone, Tuba et Trompette solos.
A M. Beernaert le Baryton surtout, qui a
joué I'entrée de l'hymne de combat de Rien-
zi en artiste consommé. Une mention peut
être faite également pour MM. E. Leroy et
E. Coffyn qui sont chargés des parties de
caisse roulante et des accessoires et qui
s'en chargent, il faut le dire, a merveille.
Ces parties sont bien plus importantes que
le vulgaire ne le pense. Une exécution peut
rater par leur fad te.
Encore une fois, nos plus cordiales félici
tations a l'Harmonie communale et a son
habile Directeur.
Une récente discussion au Coflseilcommu
nal de la ville d'Ypres appel r l'attc lion du
public sur le peintre Charles De Groux,
Dans une séance suivanle, la communica
tion que voici fut faite par M. le Président du
dit C nseil Nous avons eu la chance
de trouver le lieu de naissance du pein
tre De Groux. 11 est né a Homines en
825 et mort ex Mars 1872. 11 élait
chevalier de l'Ordre de Leopold.
L'artiste peintre De Groux est done pcu
counu, même la poite de son lieu natal
li est. mor t chevalier de l'ordre de Leopold,
ce qui prouve qu'il était artiste peintre de
marque.
Ces eonsidéralions suffisent pour no-s
faire écrire cet article la mé moire de eet
illustre fits de Comities.
M. Charles Corneille Auguste De Groux
naquit Gomines (Sud), ie 5 Aoül 1825 1!
élait fils de M. J .B. De Groux, industrial, e
de D me Marie Consumer Sophie Van dej
Wyockele. Cette fimille dss plus riche et
des plus honorable de Gomines, a fourni
plusieurs magistrats distingués it la ville.
Le peintre, bi jeune encore, alia
avec ses parents so fixer it Bruxelles, oil il
obtint bientót de brilu nts succès. II entra
d'abord chez M. Nsv z. '«suite chez M. Van
Eycken. li élait aussi fort lié avec M. Robbe,
le pe Ire Courtrai i n si tiotnitté. S >us
1'toiM direction de C"s m -itres éclairés, Ch.
Do Gf mix ft des u ès ra piles dans I'art
•e ia pei lure. De Bux lies, 1 il i étudior
sur place los grands m at tres de ITe le alle
mande. De retour h BruxelLs. lo jeune artiste
avait bientót tracé la voie dans laquelie il
devsii, se roiidïo célèbre.
S m pi ;'iOir d'ai était ie réalisme,
c d. la !-• présentytiou de la naJure sous
son cólé réel et purement maté'iel, relevé
p. r un sentimei t poétiqu des plus vrai et,
dos plus humain.
II s'attacha surt >ut ii ren ire l'aspect des
misères stjciales du siècle.
Les scères qui! triit.nl de préférence por-
L 30 li t s 1872 jour ai'>ives3iie êe
i u u n v u cimotière de
Stint Joss© ten No.. II'iiiauguraiion du mo
nument tucéreir.; éievé la mé moire de M.
Chat I 'S Do Groux. Ce .l auumenl, du au
dessin do Wiumd Janssens, a été érigé par
une 'soiisoriptioü mv :rte it Ga'id, ii Anvcrs
ei ii Brux II s, co qui prouve co-nbien cet
art is Co mis i hossé d' stim-o et de
sympat li dans le monde artistique
D.
(1) A. Vandeupeereboom,
Ypriana, II, 221 222
Nous recevons des c-nnpms modus trés
intéressants su M' Me Al ;-'ty, d ut nous
avons mnoncé l'anivée procaine it Ypres;
1ut) 1 t dans notre numé d Simedi, nous en don-
nerons cro naissance ii nos lrcteurs.
latent um i .moet de navrante tristess?
coloris généralement sombre rendait encore
plus poignunte.
P Hf ii les toil s les plus renomraées,
on cite Bruxelles le matin, le Moulin
d café, I Ar moiré vide. les Ivrotjnes, le
Pélerinage a Dicghem, le Depart du
Conscrit. le Pélerinage a Hal Je Retour
au foyerla Réconciliationle énédi-
ei Ie, etc.
I M ÜpGroilx ne sYst pas motos distiogué j célèbr,,s> Péierinages, Missions, Obj«ts du
dans je genre t.istoriqae. II peignit la Mort cu|ie< v- >s d'art, Portraits, Scènes de
de Charles Quint dans une touaiilé noire et j la vi. i-cligieuse.
dat s un style sévère, qui lui donna une gran- I Un beau volume, grand form u, (36x29)
do ressemblance avec la m-ioiè-o das vieux rooft- uit, 386 m veilieuses reproduc
maltres Espagnols. Gr tableau a figuré avec i Dons photograptnques <-t «lavun-s en cou>
r, j oc?a leurs. 'co -r - u. x oxplicaüfdes
succès it 1 Exposition de Brux dies-n I860. p)us ér. ss:;;,.Si :!1,„ ifiqu re|,é,
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en paquets de la B iffinerie Tirlemontoise.
-
M" tnlique c u ii offrie.
L'Univers dathollque
j M numeuts di mux, Cérémonies, Tableaux
fit alement, oiais dans une gamme
l plus animée, le Prêcke a Anvers, tableau qui
I ft rare k Bruxelles au pusée moderne Cette
I oeuvre est une des grandes et telles pages
de ce musée Un prospectus specimen i si envoyé gratis
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les c u toris d'après lesquels M. Capronninr a au^ou"ia'
peirtt les quinze grands vitraux de la Col Ié
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li y a pen de musées qui ne possèdeni pas de t0|u. Uu hu si certain, c'est que le sirop
de tableaux de óet éminent artiste Gominois Depraiere donne des cures merveilleuses
Vers la Dn d sa vie, M. De Groux s'éiait i qu'-<ucun autri produit r>';t donué. Lr-s per
mis ii pèindre un sujet religieux qui est. resté sonnes qui orit éténéri s dn leur rhume en
iriaohevé
La décoration dés Halles d'Ypres viut luj
fournir l'occasion de donner libre cours
I son inspiration artistique.
II s'agissait d« couvrir de peintures mui
les tout© la paroi (N i rl) d l'Mle orient led
Ia Hallo, c. d un rnur qui me-iur plus d
50 mètres de long sur 7 8 m. de hauteur,
soit 400m. car.,en même temps que MM Guf-
t nsetSwerts avaientété chargés de décorer
de grandes peintures mdrales la s iile du
Magistrat
Cette commande excéda Irs forces de M
De Groux, et c'es' penda qu'il en exéout dt
1 s dessins, qu'il succomba a une raaladie d
poit 'ine qui le minait depuis des anné-'s.
Les quelques cartons qu'il put ach :ver fu
rent exposés publiquei.ii onC-s peintu'rs
dnvaiest représeoter, dans une suite do XII
compositions, les fails les plus saillants de
l'Histoire d'Ypres. La rémunération do ce
travail avait été fixéa 80 000 fes(t)
M. CharlesDe Grouxmouruï ii S lint Josse
ten Noode (Bruxelles), le 30 Mars 1870
l'are de44ans.
La carrière qui a accéléré sa fi i lui a valu
au moinsune vieféconde et uu nom qui res
tera inscrit avec honneur dans les fast,es ar-
tistiques de la Belgiquo
deux joursde temps se comptent par milliers.
Ajoutons ceia que le sirop Depratere est
-réable prendre, et que les enfants peu-
vent Ie prendre comme les .-randes person-
nes, il ne re ferme aucun narcotique Bref
c'est un remède de familie merveilleux,
unique u oude, et en même temps Ie plus
écoi.o nique. Es - -y -z et vous serez émrr-
veil ié. ix 2 f cs le ad flacon suffittot
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Eile comprenait23tableaux, ungraridnom-
bre d'esquisses, d'étud-'s et quelques belles
aquarelles et, dessins de ce peintre distin-
gué en outre des tableau? et qu celles purtoul ies r-.to.ux, .nsi que le a.tage st
d artistes modernes, quelques tableaux an öisgracieux des carreaux.'
ciens, etc., etc, s Choix varié de dessins.
etc. etc.
Son prix peu élevé permet
supprimer
I
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et