VILLF D'YPRES CONSEIL COMMUNAL LE JÉSUITE Du dictionnaire de La Lutte Salle-Iweins Actes olïïciels Garde civique. Dissolution Fermeture des différents genres de chasse St. Nicolas-Noël-Etrennes LOUIS YAIlflOUTTE Séance publique du \7 Déeembre 1898. k 5 h. du soir Ordre du jour 1. Communications. 2. Dépót du rapport sur ia situation et l'ad- ministration des affaires de la ville en 1897. 3. Compte communal 1897. 4. Dépót du budget communal pour 1899. 5. Bureau de Bienfaisancebudget rectifié i de 1898. 6. Hospices vente d'arbres. 7. Propriétés communales location droit de pêche dans l'étang de Zillebeke. 8. Idem location des herbages du che miu de ronde intérieur. 9. Idem demande de bail long terme du jardin occupé par M. Moncarey. La Lutte a un dictionnaire dont elle ex- trait, de temps k autre, une définition Mais elle oublie parfois ses précédentes définitions, mêlées k certaines insinuations. C'est sa jeunesse peut-être qui est cause de sa courte mémoire. Nous, qui sommes plus avancés en age et qui suivons le conseil de Cicéron minuitur memoria nisi exerceatur nous entassons les définitions et insinua tions de La Lutteet l'un de ces jours nous produirons notre dossier, qui donnera k la consceur l'occasieri de dire une seconde foisil est des procés qui honorent ceux contre lesquels ils sont dirigés. C'est un honneur périlleux et quelquefois coüteux! Nous n'avoBS pas de conseils k donnet' k la Lutte. Elle a son bureau de con sultations gratuitesmais c'est peut être parceque ses consultations sont gratuites qu'elles sont si mauvaises. La Lutte done définit le Jésuiteun homme qui...,une personne qui...encore, quelqu'un qui éprouve des nausées pour ses adversaires. au moins en parolesmais qui, k la mort de ces adversaires, gagne l'envie de s'aecaparer de leur avoir, mais cecipar des fails. En attendant que la Lutte précise, ce quelle n'a jamais le courage de faire nous lui dédions quelques définitions extrai- tes d'ouvrages ou de discours de ses amis l°Un radical est une amphibie en politi que, un cuistre en matière sociale, un ma- landrin en affaires. (Millerand k la chambre frangaise). 2° Ne me parlez pas de ces radicaux qui se font parfois nos alliés, mais qui vont k droite ou k gauche selon leurs intéréts. Capitalistes, ils ne veulent le capital que pour eux; propriétaires, ils sont les plus impitoy- ables des bailleurs, demandez le k leurs locataires; industriels et commergants, ils se syndiquent pour exploiter les ouvriers, pour les aplatir. Ils contractent des marebés k terme qu'ils exécutent quand l'opération devient favorable, mais qu'ils nient quand, gi'üce k des spéculations de bourse, la mar- chandise perd ou voit diminuer sa valeur avant l'expiration du terme. (Juarez, au congrès socialiste). D'un polémiste honnête a Voulez-vous une politique d'alliance avec les socialistes? soit; mais alors soyez lo- gique jusqu'au bout: millionnaires qui marchez avec eux, partagezDéposez vos fortunes, vos terres, vos rentes sur l'autel de collectivisme, de manière qu'on ne puisse pas sup poser quesi vous hur- lez avec les loups, c'est pour les jeler sur les voisinsavec le 1 Actie espoii* <l'öti*e épai gnés et de proliter du butin com- mun... (Yws Guyot, les principes de 89 et le socia lisme). j Extrait de notre dictionnaire Un radical est un individu qui incendierait la raaison de son voisin pour cuire un oeuf son amour envers les petils va si loin que j pour une futilité il éiranglerait son sembla I ble,sans égard pour la femme et les enfants I 11 n'a qu'une passion l'intérê1un mobile j argent; un Dieu: le veau d'or (Pensées diverses). j Soirée-Tabagie de la Grande Fanfare La saison des concerts d'hiver a été bril- lement inaugurée, samedi dernier, k la Grande Fanfare, par la charmante soirée- J tabagie dont nous avons donné le program- in» dans notre numéro de mercredi passé La Grande Fanfare et ia section sympbo- nique ont fourni les motceaux d'ensembl Pour la fanfare: Les Gnomes n un petit j bijou d'Eilenberg,comme toutes les oeuvres de ce compositeur du reste et l'accompagne- ment d'un polka pour piston Bellona jouée par M. Ernest Wenes, dort la vertuo- sité sur eet instrument est connue de chacun Pour la Symphonic: L'ouveiture de Scmi ramls de Rossini et les a Gardes de la Reine une valse avec solo de piston jouée par M. Cam. d'Haene un élève de M. Ern. Wenes qui fail honneur k sou professeur. Ces quatre n#' du programme out tnarché k la satisfaction générale. La Mascarade des airs de Ballet, en suite d'orchestre, par P.Lacome. arrangés pour piano k 4 mainsa été fort bien in- terprêtée pat' MM. Joseph Derudder et Ern. Wenes. Quant k la partie chantante, trois nuraé- ros la composaientLe récitatif et air de Raphael du célèbre oratoire de Haydn, la Gréation chantée par M Joseph D. rudder, et l'invocation de Faust, chantée par M. Joseph Dorideyne. La réputalion de ces deux excellents chanteurs est établie. Nous pou- vons nous borner done k dire, qu'ils ont été dignes d'eux-mêmes. Faisons pouitant une légère remarque en ce qui concerne M Dori deyne si sa voix gagne rapidement en am- pleur, sa prononciation laisse encore un pru k désirer. Encore quelques études et exer- cices pour corriger cedéfaut, et il devieti- dra un des meilleurs chanteurs de nos soirées. Le 3' numéro était un Kluchtlied dont !e compositeur de la musiqua est de M. Lari- don, un instituteur de nos écoles catholiques etle chanteur son collègue, M. Goethals C'est un début qui donne des espérances. Ces musiciens ont obtenu un succès de bon aloi. Le numéro le plus intéressant de cette charmante féte musicale a été le début d'un jeune violoniste de 8 ans k peine M. Lucien Verhaeghen, fils de M. Gustave Verhaeghen, l'excellent cor solo de la Grande Fanfare. II ehasse vi3iblement de race eet enfant, et proraet de devenir un véritable artiste. Sa fantaisie sur Lucie de Lammermoor dans la- quelle il avait k surmonter de réelles difficul- tés, des difficultés qui feraient reculer des violonistes bien plus kgés qua lui, a été en- levéek la pointe de l'archet. C'était plaisir k voir comment ce petit borihomme, pas plus haul qu'une botte, manoeuvrait sur son mi nuscule instrument, attaquant les phrases introductives d'un motif, par un joli geste circulaire de l'archet, ainsi que le ferait un virtuose de lr ordre. Le public était encban- té et l'a monlré en bissant et applaudis- sail k tout rompio Ie tils,, lanrlis que cha cun félicuait chaleureusement le père pour le succès de son enfant. Par ariêté royal du 6 Déeembre, M. A. Poupart est maintenu président de la com mission administrative de la prison d'Ypres, pour un nouveau terme de six ans. Par arrêté miuistériel du 30 novembre 1898, il a été méé uu dépót relais des pos- ttsk Houlhem loz-Yptes. Par arrêté miuistériel du 3 déeembre, out éié nommés membres de la commission ad ministrative de l'école industrielle d'Ypres, MM. H. lwmns d'Eeckhoutte, membre de la Chambre des représentant?, conseiller com munal, et L. Tacs, propriétaire. Par le même arrêté, out éié agréées les nominations, en la même qualité, de MM. E. Fraeys, conseiller provincial et commu nal Fr Gravel, juge de paix, ancien conseiller communal 0. Poupart, docteur en médecine, et E. Struye, sénateur, dési- gnés respectivement, les deux premiers, par Ie conseil communal d'Ypres ei les deux derniers par la députation permante du con seil provincial de la Flandre occidentale. Par arrêté royal du 9 Déeembre 1898, les corps actifs d'infanterie et les corps spé- eiaux de ia garde civique, organisés en vertu de la loi des 8 Mai 1848 13 Juillel 1853, sont dissous, k l'exceplion des divers corps de la garde civique d'Anvers. Par arrêté royal du méme jour, M. M. Toussaert, major commandant Vantholl, lieutenant quartier maitre Hof, lieutenant, sont autorisés k eonserver leur grade, k litre honorifique. 1898-1899. Instructions Bruxelles, le 2 Déeembre 1898. A MM. les gouverneurs des provinces. Monsieur le gouverneur, Aux termes des arrêiés ministériels des 20 Aoüt et 30 Septembre 1898, la chasse k la grouse d'Ecosse et k la perdrix est fermée actuelleinentcelle aux lièvres, faisans ,cail- les, gélinottes, rkles de campagne ou de genéts et cops de Bruyère, ainsi que celle k l'aide de chien lévrier, cessera d'être permise après le 31 de ce moiscelle aux chevreuils, cerfs et daims après le 31 Janvier 1899, et celle aux gibiers d'eau, tels que les canards sauvages, vanneaux, bécassines, jaqueis, pluviers, etc., après le IS Avril suivant. La chasse aux lapins au moyen de, bourses et de turets et celle k ce gibier avec armes k feu, dans les bois, ainsi que dans les dunes, peuvent se pratiquer toute l'année. En vertu du 2* de l'article 2 de l'arrêté royal du 14 Aoüt 1889, la chasse et la ten- derie aux oiseaux cessent detre permises, chaque année, après le 30 Novembre. En temps de neige, il est défendu de chas- ser en plaine, quelle que soit la quantité de neige qui recouvre la terrela chasse reste aulorisée dans les bois ainsi qu'aux gibiers d'eau, sur les bords de la nier, dans les marais, sur les fleuves et les rivières. Aux termes de l'article 10 de la loi du 28 Février 1882, après le troisième jour qui suit la date de la fermeture de la chasse k un gibier, il est défendu d'exposer en vente, de vendre, d'acbeier, de transporier ou de col- porter ce uibier. Cependant Ie trnfic et Ie transport de cer tains gibiers qui ne se multiplienl pas dans le royaume et que In commerce recoil de l'élranger sont toujours autorisésparmi ces gibiers doivent être rangés notamment le renne, 1« lièvre blanc de Russie, la béeasse, le lagopède ou perdrix blanche, la poule de prairie d'Amérique, le tétras Urogalle ou grand coq de bruyère, la perdrix rouge, la perdrix de Virgioie, les colins d'Amérique ainsi que les oiseaux exotiques de collection et de volière, tels que le hisan Lady Amherst, le faisin doré, le faisan argenté et tous les autres oiseaux qui ne vivent pas k l'éutsau- vage en Belgique. Je saisis cette occasion pour vous faire re- marquer de nouveau qu'en vertu de l'arrêté miuistériel du 20 Aoüt dernier, l'usage du chien courant, puur la chasse k tir, n'est autorisé que jusqu'au 31 Déeembre après cette date, les chtens de cette racene peuvent être employés qu'en meute et sans armes k feu, pour la chasse k coure, laquelle n'est plus permise après le 15 Avnl 1899, excepté toutetois dans la province de Luxembourg et dans les cmlons de Chimay et de GediiiuC oü elle reste ouverte jusqu'au 30 du même mois, ioclusivement. Je vous prie, monsieur !e gouverneur, de rapprder aux habitants de voire province les dispositions qui précédent et d'inviter les autornés locales, le com nandant de la gen darmerie de voire province, ainsi que les autres agents chargés de constater les in fractions k la loi sur la chasse, k faire exécu- ter rigoureusement ces dispositions. Le Ministre de l'agriculture et des travaux publics, Léon De Bruyn. 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Mattre de Chapelle a l'Eglise de Saint MARTIN I'rix (l'honneur de l'institut Lemmens, sous la direction de M. Edgar TINEL, Legons de Solfège, Piano, Haimo- nium, Harmonie et accompagnement de Plainchant 6, Rue de Dixmude, 6 Y pres. w ««•'VWrO (S

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 2