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GHROMIQUE LOGMLE
Sarnedi 17 Décembre 1898.
10 centimes Ie IV0.
N° 3401
41f 1
Au Volkshuis
FRANCE
L'affaire Dreyfus
La mise en liberté
de M. Picquart
CONGO
Un horrible drarne
t'n procés de presse
ön concert monstre
lis ne lutteront pas
ils lutteront
Pêche et pisciculture
33 Année.
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On s abonnc rue au L n rre, 36, \pres, et A tous Jes bureaux de poste du royaunte.
Demaiu Pimanche 18 et Luudi 19
Décembre, la section dramatique <!e
la Garde Catholique offrira a ses
membres hoaoraires, protecteurs et
actifs iRie charmante soiree.
On jouera Kei* boven r-ij k'-
dossi, drame e! De g"©:nees-
heer tegen dank, comédie.
Pour les places réservées, s'adresser
chez M. Callewaekt-De Meulenaere,
rue au Beurre, 36.
^'intervention du Pape
UNE LET TREDE LÉONXIII
UNE NOTE DE GUILLAUME 11
aux Cours d'Europe
Paris, 15 Décembre L'Agence natio
nale communique la dépêche suivaote
Rome, 15 Décembre.
Le Pape publiera, trés prochairie-
ment, 1111e 1 tfre apostoliqué aux
évêques Francais, leur prescrivant la
plus grande réserve au cours de la
crise acluelle en France.
Le bruit courl, a Rome, que
l'Empereur Guillaume aurait commu
niqué une note sur 1 affaire Dreyfus,
a tontes les cours d'Europe.
Dans cette note, le souveraiu alie-
mand iusiste sur Ja gravité de la siina
tion de l'heure présente eu France.
L'Agence nationale communique
cette note
Au moment du Couseil de Cabi
net, le ministre de la guerre u'avait
pas encore été saisi de la demaude de
mise en liberté provisoire du lieute
nant-colonel Picquart. Si cette de
maude se produit, la situation reste la
même, ce sera au couseil de guerre k
se prononcer,
Le Daily Chronicle publie ce ma
im, la nouvelle du terrible drame
survenu dans le Mongala et y ajoute,
daprès une tettre veuue de Matadi,
des détails complémentaires, desquels
n resultorait que 6 blancs et 300 sol-
ats auraint été massacres, dont une
snixautaine auraieut été ensuite dé-
vorés.
Le commandant Lothaire, accom-
pagué du commandant üorme, a la
tête de 700 soldats, serait parti eu
une expédiliou coërcitive.
Ils auraieut été battus et obligés de
se retirer.
Le Daily Chronicle fait suivre cette
nouvelle de commenlaires trés mor
dants confre le système de récolte du
caoutchouc en vigueur au Congo,
qn il declare être inique et la bonte de
la civilisation. La nomination du
commandant Lothaire attirera Néme-
sis, la vengeance ajoute pompeu-
semeut notre confrère anglais.
Celui-ci oublie que le commandant
Lothaire nëst plus l'ageut de l'Etat,
mais celui d une société particulière,
et c'est vraisemblablement le ressenti
ment de l'affaire Stokes qui lui cause
cette mauvaise humeur.
La Lult;: anno: cc que M Maurice Ver-
gracht lui interne un procés et réclame
2500 francs de doomages el intéréts, dom
1500 pour insertions.
L'aff ire a été introduite, dit elle, le 14
courant. Ma René Colaett occupe pour le
damandeur Me Ernest Nolf pour La Lutie-
De Strijcl.
La Latte ajoute que les piaid>ieries som
fixées au 18 Janvier prochain.
Après cette annonce, La Lutte parle do
ses conseils.
Nous nous éiions permis de rappeier que
La Lulte a uu bureau de consultations gra-
tuiles. C'est eiie qui s'en est vantée un jour.
Nous aviorts aj >utéprop is d'uue méchante
allusion, qua c'est peut re paree qu'elles
scat gratuites que ses consultations sont
mauvaises.
Un bureau de consultations n'est pas né-
cessairernent composé d'avooats, pas même
de stagiaires, s'il y avail, dans le comité de
la rédaction de LaLulie-De Strijd, l'oinbre
d'un CujrfS, est ceque la consoeur se serait
permis, par exemple, de discuter les articles
du règlementsur les orgues, comma elle l'a
fait? Aurait elle fait ses articles contre M.
Vergiacbt
La imtte avoue quelle n'a pas les moyens
de consacrer a ses avocats des dix mille,
voire même des cinquante mille francs d'hono
rair es.
Pourquoi dire cela Nous la croyons sans
quelle ait besoiu de l'affirmer. Mais elle a
done des avocats
Eb bien, chère amie, vous êtes une chan-
parde, une veinarde. Nous n'avons pas d'a-
vocals, nous autres, et c'est pour cela que,
dansle temps, nous avons eu quelques pro
cés. Mais nous avons uae oertaioe expérience
que vous semblez n'avoir pas encore. Quand
vous aurez eu quelques procés, vous n'au-
rez plus besom d'avocats.
Vous vous vantez de n'en avoir eu qu'un
seul jusqu'tciMais vous n'avezque quatre
aos, non plus, Et quand vouseri aurez u un
tous ies quatre ans, ou deux dans cinq ans,
vous en aurez eu beaucoup plus que n >us,
chère amie.
Voilé pour noire easier judiciaire et pour
le vótre.
Les journaux libéraux aflnoncentun grand
concert au profit du collége moderne.
Nous n'entendons pas discuter leur droit.
Nous ne sommes plus au temps oil la liberté
d'enseignetnent était traitée enesclave.
Mais nous savons que le collége moderne
est une création radico socialiste, que les
libéraux modérés ont reniée.
Comment se fait-il alorsque le grand con
cert receive l'appui des doctrinaires et même
de leur organe, le Progrès
Serait ce une triplice sur le terrain de
1'enseignemenl, en attendant que la iriple
alliance se tasse sur ie terrain électoral
Le «Weekblad» a annoncé qu'aux pro-
chaines élections commupales, les libéraux
ne lutteraiènt pas.
Le Progrès et La Lulte nient la chose, et
prétendent qu'ils lutteront.
Nous croyons que Le Progrès et La Lutte
ont raisou. Les libéraux lutteront done. Une
Lutte sans lutte cela ne se conpoit pas. La
lutto, c'est la vie, disait feu le capitaine De-
vettere, 1'Mbsteulion c'est la mort.
Nous sommes heureux de la decision prise
par le Progrès et la Lutte. A vdncre sans
pénl, ou ti iomphe sans gloire.
Ce sera sané doute, comme h Bruxelles,
I'alliance anticléricale
Je commencerai aujourd'but un chapiire
fort intéressant pour les pêcbeurs, et dans
lequel se trouveront une partie des pedis se
crets, dont j'ai parlé en commeapanl cette
étude sur la pêche. C'est celui qui déent les
divers appats employés.
II est certain que si la réussite d'uue pê
che dépend en grande partie 1° des connais-
sartces du pêcbeur et 2° de la qualité des
engins, c'est h dire des lines qu'il empioie,
la question des appats,naturels ou artifioiels,
soit comme appüt h arnorcer ou appat de
fond, joue égatement un trés grand röle.
Appats naturels
Les poissons sont trés voraces, maïs les
mêmcs apphts ne convienuent pas h tous
indistinctement. Les temps et leslieuxoü
l'on pêche influent beaucoup sur le choix
des amorces.
Les vers de toute espèce sont regardés
comme les meilleuis appats. Ils sont de dit-
térentes sortes, dont les deux principales
sont les vers de terres, autrement nom-
més achées ou lombrics et qu'on trouve en
grande quamité le soir, dans les endroits
bumides. En se munissant d'une lumière, on
peut en prendre des centaines en fori peu de
temps, surtout en été après un temps de
piuie. C'est avec ces vers qu'on prend
surtout la tanche, la perche et i'anguille.
C'est avec ces vers aussi qu'on fabrique les
pelotes de l'engin dit puer ou poer, ou nom-
mées encore vermillesun engte avec lequel,
quand le temps est favorable, un pêcheur
intelligent parvient h prendre en quelques
beures plusieurs kilos d'anguilles, pendant
i'été.
Le brochel, la brême et la blanchaille
mordent aussi ces vers, mais beaucoup
plus rarement que les espèces mentionnées
plus haul.
Après les vers de terre, ceux qui sont le
plus employés sont les larves de mouches,
vers qui se torment dans la viande corrom-
pue et nornmés asticots en tertne de pêche.
Ils sont excellents pour prendre la brême,
le gardon, la roche et gégé,ralemem tout !e
poisson blanc autrement dit blanchaille.
Les vers blancs qui se trouvent dans ies
racines de l'iris aqualique et crux qui ron
gent les fruits sont un excellent appat pour
la uuile, la tanehe, la brêma et ia carpe.
A la flu de l'hiver 011 trouve dansl'eau,
surtout dansles eaux courantes, une espèce
de ver nommé'en flamand stokaas. C'est en
core un appél excellent pour touto espèce de
poisson.
Ensuite, il y a les larves qu'on tiouve dans
la taunée, dans la vermoulure des vieux ar-
bres, les versé queue de souris qui habitent
fes latrines et les eaux corrompues, et en
général toutes les larves.
Moyens de conserver les vers
Ou peut conseiver les vers de terre pen
dant plusieurs seuaaiiies en les mettant dans
un put qu'on garnit de mousse. Pour les
conserver eu bonne santé, il suftit de te.iou-
veler toutes les semaines la mousse, ia ->lon-
ger dans 1'eau et la presser fortement jus-
qu'è ce quelle ait rendu 1'eau dont elle est
imoioéeet y verser unjour ou deux de di
stance, quelques goutelettes de lait.
Pour les asticots on les conserve trés bien
dans du son.
Amorces avec les vers de terre
Pour amercer avec le ver de terre, faites
entier ia pointe de l'namecon prés du gros
bout du ver et faites descendre avec précau-
tion jusqu'é un demi pouce du bout le plus
miuce c'est ce dernier bout qui en s'agitant
autour de ia pointe de i'hamegon, attire le
poisson et l'excite mordre.
C'est la meilleure méthode pour h pêche
de jour, mais pour la pêche de nuit il faut
s'y prendre autrement. Ators il faut piquer
le ver par le millieu du corps, de sorte qu'en
se remuant de cöté et d'autre il puisse être
apergu de loin par les poissons.
Les asticots ont la peau assez dure, surtout
quand il fait froid. II faut done les piquer
par la queue.C'est le même procédé employé
pour les vers de fumier.
On se sert avec succès également d'un
asticot pour couvrir le nceud de 1'hameQon
quand on pêche la péte, avec un hamegon
relativement grand.
(A continuer
Mas-Aniello.
.«i. - T
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aux évêques francais
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