Toujours
«chez les vieillards
L'abbé Daens
et les enseignements du Pape
Nécrologie
meal, afin de perrnetire aux forains el aux
artistes ambulants de gagner leur sou.
M. le Bourgmestre. Nous tacherons de
vous donner satistaction pour la Kattebest.
M. Boone. II n'y a pas de concerts
alors, c'est pour la Thuyndag que vous vou-
lez dire sans doute?
M. Ie Président. Oui.pour la Thuyndag.
M. D'Huvettere demande s'il n'y aurait
pas moyen d'accorder une pompe aux habi
tants du verloren hoek». Ilsorganiseraient
entr'eux une brigade de pompiers.
M. Ie Président. Nous examinerons la
chose.
M. Fraeijs se plaint de l'éclairag<> de
la ville. 11 demande que, vu le bon résuhat
obtenu avec le bee Auer, on en place pour
le moins k la Grand'Place et dans les rues
principales.
M. le Président. Vous avez mille fois
raison de vous plaindre de l'éclairage pu
blic.
Mais je n'ose vous donner une réponse
décisive au sujet du bee Auer, pour le motif
que le brevet Auer touche k sa fin et tombera
dans le domaine public.
Déjk en Allemagne, une société poursuivie
pour contrefapon a été acquittée, Cela fera
évidemment baisser les prix des becs et les
mettra k un taux convenable.
Contrairement a l'avis de M. Fraeijs, je
pense que nous devrions commencer par
mieux éclairer les petites rues. Geiles Ik en
ont le plus besoin.
M. Boone. 11 suffirait de changer la
partie supérieuie. Cela n'enlrainerait pas k
de si grauds trais.
M. le Président. 80 fr. par réverbère
Au paragraphe b M. Iweins d'Eeckhouite
demande si on a déjk opéré des changemenis
au service des boueurs.
M. Ie Président. Geci est une trés diffi
cile question.
M. Boone, Ge qu'il y aurait de mieux k
faire, ce serait de i'aflermer.
M. le Président.Oui, trés bien, mais
oil trouver un bon adjudicataire?
M. D'Huvettere demande l'établisse-
ment d'un service de sauvelage k l'école de
natation et des améliorations au Paddegat.
M. le Président. Le service est déjk
étudié. Dans plusieurs journaux on s'est
plaint de l'école de nalation et on donue des
avis pour l'amélioration de eet établissement,
qui sont absolument ridicules.
Nous tkcherons de prendre des mesures
pour obvier k tous les accidents, pour autant
que possible.
M. D'Huvettere. On devrait prendre
aussi des mesures de précaution pour la
Salle de Spectacle. En cas d'incendie il y
aurait lk un danger sérieux.
M. le Président. Je suis allé voir déjk
et ai pris des mesures. Les portes s'ouvriront
k l'extérieur et il est k espérer que le public
ne les ouvrira pas pendant la repiésentatiori.
M. D'Huvettere... et que Ie public de la
3* place se conduira convenablemeut.(Rires)
M. l'Echevin Golaert développe sa propo
sition au sujet de la création d'un livret k la
caisse d'épargne pour les Yprois, en vue de
leur affiliation future k la caisse des pensions
et de retraite.
Chaque enfant né k Ypres, de parents
Yprois, recevrait k sa naissance un livret
d'un franc. 11 serait ajouté un franc k lage
de 6 ans en faveur de tout enfant fréquentant
uneécole, publique ou privée, de la ville. A
1'age de la première communion 11 ans
un nouveau franc serait versé par la ville.
II faudrait, pour réaliser cette oeuvre, une
somrne de 1250 fr. que M. l'échevin propose
d'inscrire au budget. La proposition sera
développée et la fondation organisée plus
tard, en faveur des enfants k naltre k partir
du premier Janvier prochain.
La proposition est adoptée k l'u ammfé,
et le crédit poité au budget.
M, Colaert. Je propose de voter un
subside de 600 fr. pour la Grande Fanfare,
en récompense des nombreux services quYIle
a rendus k la ville pendant les buit dernières
années.
Adopté par 11 voix voix contre une
(M.le Présidentjet une abstention (M. Iweins
d'Eeckhoutte)
M. D'Huvettere demande encore que
les trottoirs rue de la boule soient élargiset
M. Vanderghote se plaint du mauvais état de
pavements dans deux places kl abattoir.
M. le Président. L'Abatloir est déjk
réparé et pour la rue de la Boule. nous
examinerons la chose.
Le budget qui se cloture par un boni de
20000 fr. est voté k l'unanimité.
M. Vanderghote. La question du mini
mum de salaire est elle déjk étudiée et I ra
t-on bientót une proposition?
M. le Président. Nous avons une solu
tion et nous ferons bientót des prop «sitions,
mais les ouvriers eux-mêmes ont demandé k
ce que la proposition ne sorte ses eftefs que
pour le 19 Mars.
M. Vanderghote. Je vous remercie.
La séance publique est close k 6 h. 30 m.
La Lulte n'est ni convaincue ni vaincue
par nos arguments. Nous le comprenons,
puisque, nous l'avons dit, nous partons de
principes absolument différents.
La Lutte n'est pas religieuse. Pas n'est
besoin done de dire la messe au Nazareth.
Elle ne veut pas de prétres. Pourquui done
en admettre un k l'établissement Elle dé-
teste les nonnettes. Pourquoi dés lors faire
diriger nos hospices par des religieuses?
Ce que nos maitres poursuivent, dit-
elle, c'est la cléricalisation a oulrance
de nos institutions hospitalières
C'est toujours le mêrne grief.
Faciliter k de pauvres vieillards infinites
l'accomplissement deleurs devoirs religieux,
c'est les cléricaliser. Faire dire la messe,
prêcher, administrer les SS. Sacrements,
assister les morts etc., etc., tout eelt c'est
de la cléricalisation. Le moyert de laisonner
avec des adversaires de cette envergure
La Lutte-De Strijd a trouvé un autre ar
gument. C'est a des families libérales
que les Hospices et le bureau de bien-
faisance doivent la plus grande pari de
leurs immenses richesses... II n'entrail
pas dans les vues de ces généreux dona
teurs de voir leurs fortunes servir a
entretenir des nonnettes.
A entretenir des nonnettes Com me
si une direction laïque, avec ses domestiques
et ses servantes, ne devait pas être entre-
tenue
Des nonnettesMais il y en a toujours eu,
maligne cortsoeur, dans tous les établisse-
ments de femates Est-ce que ces généreux
fondateurs ont reculé devant cette situation
Un prêtre dit la messe au Nazareth Mais
la chapelle y existait, et ce sont sans doute
les généreux fondateurs dont vous parlez qui
lont consti uite. Si elle a été désaffectée pen
dant de longues années, est-ce la faute de
ces bienfaiteurs N'est ce pas répondre k
l'intention de ces derniers que de rétablir la
chapelle? Et k quoi une chapelle peut elle
servir si ce n'est k des exercices religieux
Nous le savons, vous interpréteriez aulre-
ment l'intention des fondateurs vous expul-
seriez les religieuses de tous nos élablisse-
ments charitables, comme i'avait proposé,
il y a douze ans, un de vos partisans. Serait-
Ci> lk, par ha sard, ce que les génér-ux bien-
faiteurs des pauvres ont voulu?
Vous placerez la question électoiale sur
ce terrain. Nous l'apprenons avec bonheur.
Nous do oris aux électeurs ce que vous vou
lez, et nous ven ons s'ils srront avec ou pour
vous.
La Lulie De Strijd insinue encore que les
vi' i Hards ne so til pas bien traités pat les
religieuses, Nous lui donnons le démenti le
plus form tl. Vous n'avez pas repu de plain-
les, consoeur, ni vous ni le Progrès. Nous
répétons, pour avoir interrogé les vieillards,
que tous, sans exception, font l'éloge des
soeurs, de leur dévouement, de leurs pro
cédés, de leurs soins intelligents. Et re-
lenez ce que nous vous disons les vieil
lards se montreront reconnaissants envers
nos muitres.
Aujourd'hui que M. A Daens, prêtre sus
peridu par son Evêque, annonce son inten
tion de s'allier aux eiinemis de l'Eglise pour
renverser le gouvernement catholique, il est,
nous semble t il, opportun de rappeler le s
paioles que le Saint Père adressait le 23
Avril dernier, aux catholiques de noire pays,
lors de l'audience accordée au pèlerinage
national beige.
Après avoir rappelé l'amour di prédilec-
lion dont il n'a cessé de doneer d éclatants
témoignages k notre nation, le Saint Père
ajoutait
En résumé, le Saint Père donnait aux ca
tholiques beiges les instructions que voici:
1. Soyez de plus en plus respectueux
et obéissants envers le Pape et vos Évê
ques;
2. Les catholiques et ceux qui détiennent
le pouvoir en leur nom, s'inspirent fidèle
ment dans la pratique, des enseignements
contenus dans l'encyclique Rerum Novarum
et ont, tant par leur action législative que
par leurs oeuvres privées, obtenu au point
de vue social, des résultats sérieux, gages
assurés des améliorations k venir.
3 Restez étroitement unis et prenez
surtout garde de ne pas comprometlre les
intéréts religieux
4. Sou enez Ie ministère catholique, ac-
tuelleroent au pouvoir, dan sa politique
sagement progressiste
8. La classe dirigeanle et la classe la-
borieuse doivent chercber les solutions de
commun accord et vivre en paix
Si maintenant, on veut niettre en paral-
lèle avec les conseils du Vicaire de Jésus-
Christ, la conduite de M. Daens et de ses
partisans, on trouve, hétas, sans pleine,
qu'ils en prennent le contre pied:
1. De plus en plus les pseudo démo-
crates-chrétieris se mettent en révolte
conire la direction épiscopale,
2. lis proclament que le gouvernement,
la majorité et les catholiques beiges en
générai, n'ont rien fait. i e font rien et ne
veulenl rien faire pour le peuple.
3 lis cherchent k déchirer le arti catho
lique et sont prêts k faire le jeu des ennemis
de l'Eglise, des antieléricaux les plus fana-
liques dont la victoire serait le signal de
la persécution violente.
4. Ils sont prêts k s'allier avec les doc
trinaires et comme le disait M. Van der
Kindere avec le diablo pour renverser
le gouvernement catholique.
5. Ils excitent le pauvre contre le riche
et cherchent k créer un parti de classe.
Voilk comment M. Daens et ses suivants
ont le droit de se prévaloir des enseigne
ments du Pape. (La Patrie)
La ville d'Ypres vient de perdre un de ses
rares nonagénaires en la personne de Mon
sieur Edouard de Coussemaker, père de
Monsieur Albéric de Coussemaker, ancien
conseiller-provincial du canton de Passchen-
daele.
Le vénéré défunt s'est éteint au chkteau
de Moorslede le 28 de ce mois, vaincu par
l'kge plutöt que par la maladie.
M. de Coussemaker appartenait k l'une
des meilleures et des plus anciennes families
des Flandres. Toutes nos oeuvres charita
bles le comptaient parmi leurs membres les
plus zélés et les plus dévoués. G'étaitun
homme de bien dans toute la force du terme.
II laissera parmi nous des souvenirs tou-
chants de pié'é et de charité.
Les funérailles auront lieu k Moorslede,
Ma>di prochain. Un second service sera
célébré k Ypres.
Que son k ne repose en paix
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malade depuis un as et soigné de tous
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des yeux. II vient de guérir grace aux remè-
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De votre coté, nous le savons, vous vous
efforcez d'y répondre par un redoublement
d'amour filial, d'esprit d'obéissance et de sin-
cère dévouement au siège apostolique; comme
aussi par une plus grande docilité et une plus
entière soumission a vos évêques, dont nous
connissons la sagesse et le zèle pour le bien
de vos Ames. Cet esprit qui vous anime, vous
avez trouvé a l'heure présente une occasion
- propice de le montrer au grand jour dans l'or-
dre des questions dites socales, dont aujourd'
hui sont si vivement agitées la France,
l'Italie, l'Allemagne et presque toutes les na-
tions civilisées. Vous avez voulu, avec l'eu
semble des catholiques beiges, non seulement
x ne pas perdre de vue, dans ces questions, les
x enseignements de Notre Enoyclique sur la con-
x dition des ouvriers, mais vous avez ctierché a
x les traduire dans les f'aits et k vous en inspirer
x fidèlement dans la pratique. D'aceord avec
x l'ópiscopat et le clergé, des patrons et des
x industriels en grand nombre/rs pouvoirs pu-
x blies eux-mêmes se sont fait, en Belyique, un
x devoir de puiser dans cette Encyclique la
x solution des graves questions sodales. Par
x suite, ony a déja vu se réaliser des résultats
x sérieux que le temps, la constance, le cou
x rage et l'union de toute les bonnes volontés
x sont appelés a compléter.
x L'union fait la force, c'est votre devise,
x Restez done étroitement unis rester, surtout
x unis sur le terrain religieuxsauvegarde
x des intéréts civils et comme en ces matières
x une part importante en revient aux gouverne-
ments évitez avec soïn d'ébranler
x par une oppesition ïiioouisiilé-
x rée, l'antorlté de ceux qut sont
x les dépositsiir-es dn pouvoir.
x Que dans leurs difflcultés réciproques les pa-
x Irons et les ouvriers en cherchent les solutions
x d'un commun accord et avec des sentiments
x de chrétienne bienveillance. Qu'ils respectent
x leurs droits mutuels et qu'ils aient k coeur
x d'accomplir fidèlement les devoirs et les obli-
x gations qu'ils ont les uns envers les autres.
Etmaintenant, Trés Chers Fils, quand vous
x serez de retour dans votre chère patrie, rópé-
xtezkl'entour de vous les paternelles recom-
x mandations que Nous venous de vous l'aire.
Van den 23 tot den 30 December 1898
Geboorten
Mannelijk geslacht 3 Vrouwelijk 4
HUWELIJKEN
STKBFGEVALLBN
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van Melsens llosalie, Paddepoelslraat. |)0°'
laegbe Henri, 48 jaar, leurder, echtgenoot van
Durnez Leonie, Lange Thouroutstraat.
Kinders beneden de 7 jaar
Mannelijk 2 Vrouwelijk i
Naschrift. Maandag, 2 Januari, zullen de
bureelenvan 't Stadhuis geslolen zijn,"'1»!
nomen het bureel van den Burgerstand,
zal open zijn van 9 lot 10 ure, voor de ve -
klaringen van geboorteen overlijden.