LAROUSSE Pêche et pisciculture L'abbé Daens a Bruges Chronique judiciaire L'HIVER Bal-Soie p. robes et Satins P- mascarades 95 ets. rKLfS cbe b accréditer dans l'opinion publique une légende pitoyable. D'après lui, notre Bourg- mestre est un homme au caractère altier et intrailable; c'est un autocrate plus violent que le Tzar de toutes les Russies. Peu de ses numéros ne chantent pas cette autienne. Quand il n'a rien, il invente et ne dédaigne surtout pas le tnensongetémoin son histoire relative au nouvel alignement de la Gare. II avance que les travaux sont commencés sans que le Conseil n'en sache rien et que les conseillers ont voté sans avoir vu les plans. Voilb ce qui s'appelle écrire sans sa- voir de quoi il s'agit. II y a plus de cinq mois que le Bourgmes- tre a fait au Conseil l'exposé complet du pro jet et que le premier crocquis lui a été sou mis. Le public connait le tout. Le «Progrès seul est ignorant; mais qu'il s'instruise Jamais le Conseil n'a refusé son consente ment et son approbation un travail qui constituera pour notre ville un embellisse- ment réel. Une place de cinquante quatre mètres devant la gare avec un square de quatorze mètres, deux voies carrossablesde douzem.,des plantations,de larges trottoirs. Vos patrons, Progrès, avaient projeté une place vide de 40 mètres; en somme, ils n'ont su, croyons nous, qu'abattre un bastion et défruire un jardin pour laisser des terrains vagues, mal nivelés, couverts d'ordures et un commencement d'empierrement qui de- puis est devenu le boulevard Malou. Tout cela nous l'aurons, grace b TAdmini- siration actuelle, grbce b notre Bourgmestre. Car notre Bourgmestre et notre Conseil com munal sont parfaitement d'accord, en cette circonstance comme toujours. Le Conseil a examiné et discuté le projet en séance des commissions il a pris con- naissance des plans et était pleinement édi- fié. II a donné son avis. Cetavis, il l'a répété en séance publique et il a voté le projet mais le vote a eu lieu d'urgence sans mise b l'ordre du jour; cela chiffonne le Progrès Confrère ne vous chifïonez pas. Si le conseil avait voulu ren- voyer l'objet b une séance suivante, il le pouvaitil aprouoncé pareils renvois en plus d'une occasion. Mais cette fois, s'il ne l'a pas fait, c'est qu'il se jute^ait b même de décider. Que le Progrès ne se préoccupe pas autant de la digneté des conseillers commu- naux, ce sera plus sage de sa part. Un regard en arrière lui serait certainement désagréable. II est inexact encore, ce cher confrère. Oil done a-t-il vu que tout le monde n'est pas admis ou autorisé b voir les plans b l'Hótel de Ville et b faire connaitre ses im pressions. L'enquête que la loi ordonne est ouverte elle est affichée b l'hötel de ville et de plus elle est affichée sur les terrains mêmes. Que le Progrès aille voir b l'aubette du Tramwayfenêtre b droite vers la ville. II sera édifié, ou il y mettra de la mau vaise volonté. Puis, qu'il aille b l'hotel de ville. Son éditeur y est déjb venu, il y a quelques joursc'était pour le budget. 11 ne sera pas moins bien regu cette fois. Mais il aime mieux écrïie des niaiseries dans son journal. Le Progrès qui fait l'ignorant aujour d'hui, critiquait il y a quelque temps la ien- leur avec laquelle on procédait b ce travail; et n'est ce pas lui, ou sou sosie Lu Lutte qui se réjouissait d'avoir observé les étran- gers, lors de la Tuindag, s'amuser b voir sur ces travaux constdérahles un ouvrier, une pelle et une truelle. Avant de continuer mon étude sur la pêche b la ligne, qui traitera aujourd'hui des appats b amorcer et des appats de fond, je dirai quelques mots sur la pêche en grand, telle qu'el le a été faite dans les eaux de l'Etat pendant les derniers six mois. Cette pêche..... non, commons les choses par leur nom cette destruction systématique du poisson dans les parties du canal qui s'étendent jusque prés de 3 lieues d'ici, a été organisée et poursuivie, il faut bien le constater, avec un plein succès par ceux qui i'ont entreprise. Ni la loi, ni les règlements si formels, ni les agents si nombreux qui sont chargés de les faire observer, ni les remonirances des chefs de radministration compétente, ni les articles que les journaux ont publiés, n'ont réussi b l'empêcher ni même b l'arrêter. Les contraventions de toute espèce b la loi se poursuivirent impunément comme tou jours dans les derniers quinze jours, avec une véritable rage. Tous les jours que Dieu donne, on trainait b la senne sans qu'uueuu des agents en question il faut Ie entire puisqu'ils n'ont pas été enlravés dans leuis faits frauduleux soit passé par lb C'est pour les braconniers d'eau avoir de la chance. Le mal qui en est résulté sera supporté eu partie b les pêcheurs et eu partie par l'Etat. Quand la nouvelle loi sera votée, créant un abonnement annuel, les pêcheurs b la ligne ne se presseront que médiocrement de payer uue somme,si minime qu'elle soit.pour pêcher dans une eau oü il n'y a plus de poissons que dans les souvenirs... et ces pêcheurs se voient du même coup privés en partie de leur amusement favori. Je dis en partie, car il leur reste les eaux de la ville, le Majoorgracht entr'autres qui sert exclusivement b la pêche b la ligne et oh le poisson se multipliera considirable- ment si l'administration communale prend des mesures, comme elle Ta déclaré il y a quelques mois, pour empêcher Tautre. bra- connage en grand qui s'y pratiquait quand on ouvrait Técluse de la porte de Liile. C'est le moment d'y songercar si le temps se maintient b la pluie, comme c'est probable, on devra sous peu IScher le trop plein des eaux. Des pdtes a amorcer A défaut de vers, d'insectes, de larves et de petits poissons, on amorce les hamefons avec diverses patés dont je donnerai la re cette. 1° Paté ordinaire. Petrissez dans vos mains et pendant au moins un quart d'heure un morceau de mie de pain, gros comme un oeuf, cuit de la veil- le, que vous avez d'abord imbibé d'eau ou de lait. On peut colorer cette pate avec un peu d'ocre rouge ou de vermilion,pour lui donner la couleur brique rouge ou jaune. Cette pate est bonne pour les gardons, les tanches et les carpes. 2° Pate douce. Tremper le pain dans du miel ou dans de l'eau sucrée et pétrir dans les mains comme préeédemmerit. Cette pate est excellente pour les poissons oités ci dessus. 3° Pdte de pain tendre. Prenez de la mie d'un pain sortant du four que vous mélangez avec une petite quantité de pain rassis. Pétrissez comme précédem- ment et amorcez. Cette pbte est bonne surtout pour les eaux courantes. On la colore également en rouge ou en jaune. 4° Pate de pain de cieton. Faites bouiler dans de l'eau du pain de creton ou mare de suif, délayez dans cette eau un morceau da pain ordinaire, pétrissez le tout jusqu'b consistance convenable et amorcez. A défaut de pain de creton, on emploie avec succès des raorceaux de creton cuits dans l'eau ou du suif, ou du lard. N. B. On sait que le creton est la portie grossiêre de la graisse de boeuf. 3° Pa'c de fromage. Ou prend un morceau de fromage de gruyère le plus vieux, le plus gras et le plus humide possible, on le mélange avec de la mie de pain tendre et on forme uue paie aussi consistante que possible. Des pêcheurs de nos cótés mettent aussi dans leur pbte un petit morceau de fromage fabriqué en Flandre et vulgairement riommé stinkerkaas lis y ajoutent également des pommes de terres bouillies, etc. Mas-Aniello. (A continuer). Le 15 janvier prochain, M. l'abbé Daens donnera un meeting b Bruges. La nouvelle est officielle. A cette occasion, on affirme que Tancien représentant d'Alost viendra habiter cette ville. Cette résolution, ajouie-l-on, aurait été prise b la suite d'un diner offert b M. l'abbé Daens par le correspondant, b Biuges, de M. Vandervelde, de leader socisliste. L'emphi- tryon de M. Daens est le même personnage qui procura aux socialistes un nouveau local dans la rue Pré aux Moulins pour y instaiier le club qui, le jour de la Toussaint, organisa une manifestation athée au cimetière et qui depuis lors vise b déployer plus d'aetivité que les clubs du local central. Si ces nouvelles, qu'on rapporte avec dates etcirconstances, étaient erronées, inu tile de dire que nous accueillei ons les rectifi cations. Le maire socialiste de Roubaix condamné Au début de son audience desamedi, le tribunal correctionnel de Lille a rendu son jugement dans l'affaire Carrette-Teirlynck, dont nous avons rendu compte. En voici le dispositif En ce qui concerne Teirlynck Attendu qu'il a été établi par les débats que Teirlynck, provoqué et violenté dans son domicile par Carrette, n'a fait, en répondant aux violences dont il était l'objet, qu'user du droit de défense En ce qui concerne Carrette: Attendu qu'il résulte de l'instruction et des débats la preuve que le 7 novembre 1898, b Roubaix, Carrette a 1° Volontairement porté des coups h Teir lynck, sans que, de ces coups, il soit résulté aucune maladie ou incapacilé de travail de l'espèce mentionnée en l'article 300 du Code pénal 2° Outragé par paroles, gestes ou menaces le sous brigadier de police Decourcelle et l'agentde police Petit dans l'exercice de leurs fonctions 3° Volontairement porté des coups aux dits sous-brigadier et agent pendant qu'ils exerpaient leur ministère 4° Eté trouvé en état d'ivresse manifeste dans un lieu public Attendu qu'il existe dans la cause des cir- constances atténuantes. Vu les articles 224, 228, 230, 311 et 463 du code pénal, 1 de la loi du 23 janvier 1873, Par ces motifs RenvoieT irlynck des fins de la poursuite. Condarane Carrette b un mois d'eraprison- nement et 100 fra nes d'amende pour la con travention Et attendu que Carrette n'a encouru aucune condamnation antérieure b l'emprisonnement pour crime ou délit de droit commun; que les renseignements fournis sur sa conduite babituelle sont favorables Lui faisant application de l'article 1" de la loi du 26 Mars 1891, dit qu'il sera sursis b l'exócution de la peine d'emprisonnement. Mélodie Musique d'Oscar Callébert lei prés du foyer ardent, S'en vont les heures doucement: Mais au dehors, il neige et vente Voyez la mère en la tourmentel... Elle a son enfant dans les bras, Qui crie et pleure b chaque past ha mère n'a ni bois, ni pain: Aux passants, elle tend la main! Son coeur meurtri par les alarmes, De son enfant sèehe les larmes L'hiver est froid et rigoureux; Ah! songe-t-on aux malheureuxt... Mon fils, meilleur est ton destin Donne b la mère bois et pain Et b Tenfant qui nous fait peine, Un vêtement de chaude laine!... Alors, reviens auprès de nous: Prèsdu foyer, il fait si doux!... Alors un jour Dieu t'enverra Un ange qui te sourira, En te disant en douces charmes: Tu as séché d'amères larmes; Pour récompenser ton bon coeur, Je viens t'offrir le doux bonheur P. P. D. Dictionnaire complet 14164 pages 56400 Mots 620 Locutions étrangères (latines, grecques, anglaises, etc.) 35 Tableaux encyeiopédiques 750 Portraits historiques 36 Pavilions en couleurs 24 Cartes géographiques Hommes du jour (académiciens, députés, sénateurs) tiKOO Gravures 3 fr. 50 cartonnérelié, toile anglaise 3 fr. 90, demi chagrin 5 fr. Le Dictionnaire Larousse renferme 16.000 mots de plus que les dlctionnaires similaires. Pour reconnoitre sa supériorité b tous les points de vue, il suffit de Ie comparer aux ouvrages du même genre. Revisé chaque année, it a l'avantage d'êtrc toujour» a four. Sa vente dépasse aujourd'hui trois millions cinq cent mille EXEMPLAlliES En vente chez Callewaert, rue au Beurre, 36. Ik - --«ravfiWll ILLUSTRÉ que Henneberg:-Soie noire, bianche et couleur, a partir de 95 ets. jusqu'a fr. 28.50 le mètre en uni, rayé, quadriilé, fagonné. Damas etc. (env. 240 qual. et 2000 nuances et dessins diff.), franco de port et de douane domicile Echantillons par retour. G.Henneberg, Fibrique de Soie (fourn. I. R.jZorioh.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1899 | | pagina 2