CMOMIQUE LOCALE i Chez les vieillards La Lutte et les livrets a la caisse d'épargne Ecole de rausique Actes officiels Noms de rues Ecole d'équitation Le Cheval et le Moineau BIBLIOTHÈQUES Concert de charité Ge ser> done un radical. Au surplus, nous savons depuis longtemps, que l'associalion libérale yproise a relégué les doctrinaires dans la rainorité. Gela a élé dit et écrit. La triple alliance se ferait done ici entre radicaux, socialistes et démocrates daen- sistes.et la liste des candidats représenterait cette triplice. Eh bien, qu'on y aille M. Lorand prétend qu'a Ypres il y a eu un revirement formidable aux dernières élcctions Nous croyons qu'aux élections prochaines, nous reconquérons notre majorité formida ble de 1894. II ne faut pour cela que l'union dans le parti catholique et nous savons que nos amis sont plus décidés que jamais marcher unis sous le drapeau de l'association catholique. Les libéraux n'ont rien gagné depuis qu'ils ont affronté la lulte il y a dix ans.Les démo crates chrétiens,genre Daens etPlancquaert, se comptent sur les doigts dans notre arron dissement, et il n'y a pas, croyons nous, un catholique dissident, vraiment catholique, qui, en présence d'uue triplice radico socia- liste démocrate, ose prendre sur lui de di- viser notre parti. Au surplus, il n'y a pas de griefs sérieux conlre notre Députation. Le programme que ie Progrès insère dans ses colonnes, depuis un an, le prouve assez. II n'y a que deux points plus ou moins sérieux le maintien de l'Ecole d'équitation a Ypres et l'achèvement du canal de la Lys-Yperlée. Or, nous savons que, grkce aux démarches de notre Députa tion, ces deux légers griefs vont disparaitre. L'agriculture est dans une situation plus prospère qu'en 4896. Nos oeuvres sociales se développent el toutes les mesures sont prises ft Ypres et dans la plupart de nos communes pour donner satisfactions toutes les réclamations légitimes. Nous voyons done arriver avec confiance l'échéance de 1900. Tout ce que nous sou- haitons, e'est que nos adversaires soient as sez unis pour former une liste compléte sur la quelle figurent les trois éléments dont nous parlons plus haul. Alors surtout notre victoire sera compléte. Si d'aventure nous avions k déplorer Top position d'un dissident quelconque, nous aurions k combattre da vantage nos adver saires, mais nous resterions maitres du ter rain, grkce au concours dévoué de nos amis, sur lequel nous eomptons toujours. Et la victoire n'en serait que plus belle. La Lutte-De Strijd se sent battue. Elle n'd plus qu'un argument M. Godtschalck, dit-elle, n'aurait sans doute pas dontié sa fortune aux Hospices dans la situation oil ils se trouvent actuellement et s'il avail su a quoi cette fortune servirait et comment on respec terait ses volontés Réponse M. Godtschalck est mort en Fé- vrier 1892, un an après l'arrivée k l'hótel de ville de l'administration catholique. S'il n'avait pas eu confiance en elle, il aurait, sans aucun doute, changé son testament. Mais quel rapport le legs de M. Godt schalck a-t-il done avec l'établissement du Nazareth, qui est seul en cause dans notre polémique avec La Lutte 1 M. Godtschalck n'a pas instüué eet éta blissement, et sa.tortune ne peut servir aux vieillards de nos Hospices. Elle a une desti nation absolument distincte. Si La Lutte De Strijd sait cela, elle rai- sonne k faux. Si elle l'ignore, elle ferait mieuxd'étudier les faits avant d'en parler. C'est toujours le mêrne genre de raisonne- mentcontre, k cóté ou au-delk de la ques tion. Quant h la dépense uciuelle de l'établisse ment du Nazareth, nous en reparierons quand nous aurons tous les chiftres. La Lutte approuve l'idée de nos édiles de constituer des livrets k la caisse d'épargne en faveur des enfants d'Ypres. G'est une singerie. dit elle, de ce que d'autres communes socialistes et libérales ont fait. Pas tant que pa, consoeur. Nos amis vont beaucoup plus loin que les administrations libérales dont vous parlez. Nos édiles aecor dent le triple de ce que donnent les venn s. Ailleurs on accorde un franc, soit k la naissance de l'eofant, soit k l'age d'écoie. Ici on accorde la même faveur aux deux épo ques, el l'on ajoute même l'kge de la p'C mlère communion. L'dge de la première communion La Lutte-De Strijd en conclut que les enfants seuls qui font leur première communion jouiront du troisième franc. C'est encore une fois un raisonnement faux. II a été parlé de Vage de la première communion et non de la nécessilé pour l'en fant de faire sa première communion pour avoir droit k son livret. Le besoin de blamer et de débiner quand même La Lutte De Strijd, tout en approuvant la mesure prise pas nos édiles trouve que c'est plutót le bureau de bienfaisance qui aurait du la prendre. Nous ne croyons pas que jusqu'ici l'admi nistration charitable soit compétente pour le faire. G'est pour cela, sans doute, que la ville a cru devoir prendre elle-même la me sure. Dans tous les cas, le bureau de bienfai sance n'aurait pu donner le franc qu'aux enfants dont les parents sont en situation d'être secourus par lui. Tandisque l'admini- stration communale désire rendre la mesure générale. Qu'en pense La Lutte De Strijd La Lutte-De Strijd nous demande si uu concours aura lieu pour la nomination k fai re k l'école de musique. Nous sommes convairicus que le choix de nos édiles tombera sur un candidal qui a su- bi ses épreuves avec succèr et qui st muni de certificats de capacité. Par arrêté royal, en date du 26 déc mme, M. H. Iweiris d'Eeckhoutte, mernbre de la Chambre des représentanis et conseiller com munal, k Ypres, est nommé mcmbre de la commission administrative de 1 Institution Roy Ie de Messines, puur uu nouveau terme de sept anriées, qui expirera le 31 décembre 1905 Par un arrê'é royal en date du 5 janvier, le major d'état-rnajor chevalier A. de Selliers de Moranville, a été déchargé des fonctions de commandant en second de l'école de guer re et nommé sous-directeur des opérations militaires au ministère de la guerre. Bux., 1897 2 vol. La Lutte-De Strijdtoujours en veine de critiques, préfère Thor houtstraat k Thou- routstraat. Nous ne partageons pas son avis. On écrit Thourout et non Tnorhout, ce qui serait peut-être exact au point de vue éthymolo- gique Thor (le dieu Thor) et hout (bois ou forêt). Mais tout le monde écrit aujourd'hui Thourout. La Lutte écrit toujours que l'école d'équi tation nous quitte. Nous apprettons que le second Ser vice funèbre pour le repos de l'kme de feu M. de Gousseraaker sera célébré k l'église paroissiale de St Pierre, Lundi prochain 9 Janvier, :V ÏO heures et demie du matin et non k 10 Imures comme il avait été annoncé premièrement. - SCÈNE D'HIVER - Un cheval mangeait dans sa crèche Sa bonne portion d'avoine fralche, Quand soudain u» petit moineau, Pour proflter de cette bonne aubaine, Sur la crèche vint se poser sans gêne Que vieus-tu faire ici, Pierrot? Lui dit le coursier aussitót. Et le petit moineau de dire: Veuillez bien m'excuser, Messire, Je viens ramasser le restant Que vous laisserez en mangeant Cela me peut suffire! Alors, le cheval noble et généreux, Fait approcher le petit gueux, Disant d'une fagon aimable: Viens avec moi manger a table Donnant ainsi cette belle leijon Aux grands et riches de la lerre, Que toujours on doit être bon Pourceux quisouffrent de misère P. P. D. logique de Belgiqu in 8°. Pierre Willems. Les élections législa-_ tives de 1894, 1896 et 1898 et la représen-' tation proporuonnelle. Gand, Van Doosse- laerebroct). in-4°. Almanach de Gotha. Annuaire gé- néalogique,diplomatique et statistique. 1899. Gotha, Justus Perthes; in 18°. Biographie nationale. T. 15 1" fase. Brux., Bruylant, 1898 in-8\ H. Logeman. Faustus-notes. A sup plement to the commentaries on Marlowe's tiagical history of D. Faustus Gand, Engelcke, 1898 in-8°. Heinrich Biacboflf. Ludwig Tieck. als dramaturg. Brux., off. de publ., 1897 in-8". Rapports des commissions médicales pro- vinciales sur leurs travaux pendant l'année 1897. Brux., Guyot in-8". Bulletin de la société d'anthropologie de Biuxelles. Tome XV. 1896 97. Brux,, Hayez, 1897 in-8°. Institut archéologique du Luxembourg. Annates'. T. 33. Arlon, Poncin, 1898; in-8°. Report of the secretary of agriculture. 1898. Washington, govern' printing office, 1898 broch. in-8". Communiqué publique et populaire de la ville tl'Ypres. Liste des ouvrages entrés du 15 Novembre au31 Décembre 1898. (Les ouvrages marqués d'un d'acbats, les autres de dons.) proviennent Nous sommes heureux de pouvoir annon- cer k nos lecteurs que la commission admi nistrative de l'école de musique, organise pour le Dimanche 12 Mars, une grande so- lenniié musicale au profit des pauvres de la ville d'Ypres. Merci au nom de la classe nécessiteuse. Annuaire statistique de la Belgique. 1897. Brux., Stevens, 1898 in 8". Vos (le chanoine). Les dignités et les fonctions de l'ancien chapitre de Notre-Dame de Tournai. Bruges, Desclée-De Brouwer et C>«, 1898 2 vol. in-8". Poncelet (Edouard). Le livre des fiefs de l'église de Liége sous Adolphe de la Marck. Brux., Hayez, 1898; in-12*. Aderiet le Roi (Xllle siècle). Berte aux grands pieds Trad. de Gaëtan Hecq. Brux., Schepens, 1897 in 12°. (Xll« siècle). Aucassin et Nicoletto. - Adam de la Halle (XIII6 siècle). Le jeu de Robin et de Marion. Trad. d'Arihur Bovy. Brux., Schepens, 1898 in 12°. Bibliotheca belgica. 142" et 143* livr0Ds. Gaston Heux. Les ailes de gaze. Paris Stock, 1898 in 12°. Annaies et Mémoires de la Société entomo- TOUX CHRONIQUE BURGERSTAND VAN YPER Van den 30 December 1898 tot den 6 Januari 1899 Geboorten Mannelijk geslacht 8 Vrouwelijk 3 Six Eugeen, daglooner en Dumortier Emma, dagloonster. Delbecque Julien, daglooner en Vanexem Eulalie, zonder beroep. Segers Amand,28 jaar, daglooner, weduwaar van Ollevier Amelie, Meenenstraat. Baratto Karei, 72 jaar, zonder beroep, weduwaar van Dewinter Marie, Ryselstraat. DegryseAlbert, 69 jaar, zonder beroep, eclilgenoot vau Alleman Kattierina, Ryselstraat. Ghyselen Marie, 84 jaar, zonder beroep, weduwe van Desmits August, Thouroutstraat. Knockaert Henri, '17 jaar, meubelmaker, ongehuwd, Mondstraat. Kinders beneden de 7 jaar Mannelijk 3 Vrouwelijk 3 i iumes black pens Commercial en vente chez Callewaert-De Meulenaere, rue au Beurre, 36. Seul dépositaire pour la ville. Prix 2.75 fr. la holte. MBB9 V e» Au nombre des maladies communes de la vie, il en est une, et des plus ennuyeuses, la toux chronique, qui est rebelle n un traitement ordinaire. Nous remarquons souvent, chez les enfants, qu'une t.oux fait son apparition sans cause appre ciable, et continue jusqu'a ce que l'enfant devienne faible et amaigri et se trouve tout prédisposé a la maladie. La toux chronique ou même la suscep- tibilitè de s'enrhumer avec facilité est toujours signe d'un manque de vitalité. Le traitement le plus rationnel pour la toux chronique ou pour un état général d' amaigrisse- ment, c est de prendre l'Emul- sion Scott qui est la forme la plus agréable d'absorber l'huile de foie de morue en combinaison avec les hypo- (phosphites de fchaux et de soude. L' Emulsion Scott est non seulement un Marie-Théréae S/AiVJIOlFCuratif direct pour toutes les affections de la gorge et de la poitrine, mais elle communique a tout le système,vitalité et force, et combat les tendances au dépérissement. L'Emul- sion Scott se fail constammenl remarquer comme un remède des plus efficaces. Elle est si agréable au goüt que les per- sonnes les plus délicates peuvent l'absor- ber avec plaisir et son effet reconstitutif sur l'organisme est tel, que les cas de dépérissement, même les plus rebelles, sont bientót guéris. G'est avec plaisir que nous mettons sous les yeux de nos lecteurs une lettre au sujet d'une petite enfant de quatreans qui a eté guérie d'une toux chronique et ame- née a une condition de pleine santé. Villeneuve-sur-Lot, 6 mal 1897. Monsieur, Au commencement flu mois de novembre -1896, ma petite fllle hgée de 4 ans fut atteinte d'une broncüite dont elle garda une toux perststante jüsqu'en janvier 1897, ee qui me donnait beaucoup desoucis.J'employal votreiomulsloriscott et je suis beureuse de pouvoir vous (lire qu'après quelques jours de trailement,la toux avail complètement disparu, ma (li- lette était guérie. Agréez, Messieurs, ete. (Signé) Mme sanjou, Inslltutrlce. HUWELIJKE* STERFGEVALLEN

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1899 | | pagina 2