Gumsmm locale
Injustice
Le plan de la place
de la gare
Pêche et pisciculture
L'épargne en Belgique
Chronique du vol
Administrateurs eonjmunaux, la bienfai
sance publique nous impose de lourds sacri
fices. N'estimez-vous pas que la fa^on bont
beaucoup passent les jours du Carnaval en-
tre pour une certaine part dans les misères
que comme citoyens et cbrétieris rious avons
le devoir de soulager? Les administrations
du bureau de bientaisance, du Mout de Piété
et des hospices pourraisnt, k eet égard, nous
fournir d'insti uctifs détails.
Maisje prévois une objection. Tantót dé-
jk, k propos des bals de la Redoute, M. De-
wulf l'a lormulée. On dira peut-être ia sup
pression de la troisième journée du carnaval
portera préjudiceau négoce. Je lecorüeste.
Et d'abord, ceux qui voudront fêter 1, car
naval en auront tout le loisirdeux jours et
deux nuits. Mais supposez qu'en suite de ma
proposition quelques fervents du Carnaval
renoncent k leurs habitudes. Est-ce que le
négoce en souftrirait? Non. II pourrait s'en
applaudir.
Certains qui, aujourd'hui, les jours de car
naval, dépensent beaucoup d'argent, nou
blient-ils pas,parfois,de payer le boulanger,
le boutiquier, le tailleur, etc. Mais admet-
tant que ce ne soil lk que fexception, oil se
rait, pour le commerce, le mal si l'argent
ainsi épargné servait k se procurer une
meilleure nourriture,de meilleurs vêtemems,
quelque meuble plus eonfortable
Et les cabaretiers Eux aussi n'auraient
pask s'en plaindre, car si aujourd'hui qu-.l-
ques uns font le jour du carnaval, une reent e
un peu plus élevée, les jours préeédaui ou
suivant ces festivités, ils la perdènt Beau
coup de ceux qui veulent fêter ie carnaval
épargnent avant ou après ces jours, pour se
procurer le pécule nécessaire. J'en appclle
aux gens d'expérience.
Done, de quelque cóté qu'ou se tourne,
on n'apergoit pas le préjudice que causerait
soit au commerce local, soit aux cabaretiers,
le vote de ma proposition.
Un dernier mot Si j'ai introduit la pro
position de limiter les jours du carnaval aux
'12 et 14 Eévrier, Fiuitiative de cettë mesure
ne m'appartient cependar® pas. J'en ai trouvé
le principe dans les décisions d'un comité
de bientaisance qui a été constitué récefo
ment dans notre ville. Ce comité compreod
desdélégués de cercles philantbropiques li
béraux, catholiques et neutres. Or, tous,
d'un commun accord, oru déeidé que le eor-
tège dont ils out pris i'initiative pour les
jours du carnaval, ne sortira que les 12 et
14 Février, c'est-k-dire le Dimariche et le
Mardi avant le Carême, et non ie 19 Février,
premier Dimanche du Carême. En d'autres
termes, ce comité réunissant les différentes
nuances politiques a pris i'initialive de la
mesure que je vous propose. On peut done
dire que ma proposition n'est que la eonsé-
cration du voeu populaire.
Notre honorable bourgmesire est un des
présidents d'honneur de ce comité. C'est
done aussi sous ce haut patronage que je
vous propose de voter la modification en
question.
M. Van Ockerhout, appuyant la
proposition de M. Stock, s'est exprimé
comme suit
M. Van Ockerhout (fl se rallie compléte -
ment aux idéés exposées par M. Stock.
Des peuples qui ne sont pas plus moroses
que le nötre, ne connaissent pas le carnaval.
Et leur prospérité n'en soufïre pas, au con
traire. Voyez l'Augleterre, pays protestant.
En admettant la proposition de M. Stock,
nous donnerons de plus satisfaction aux sen
timents chréliens de notre population, qui
verra avec plaisir disparaltre les mascarades
du premier Dimanche du carême.
ie Progrès est de fort méebante humeur.
Sous le titre Injustice il avait publié un
articulet qui visait k être méchant et dans
lequel il désignait k toute évidence, un em
ployé de l'administration des Hospices civils,
un libéral.
La personne désignée n'aura, sans doute,
pas été satisfaite du mauvais service que le
maladroit Progrès lui rendaitelle a écrit
une lettre k ce journal.
Mais le Progrès n'a gardé de la publier.
La lettre est probablement désagréable pour
lui et il n'a erivie d'avaler la pilulle irop
amère. II croit s'en tirer ce n'est pas vous,
dit-il, qui êles visé. Du reste, ce n'est pas k
vous, mais k l'administration des Hospices
que nous avons demandé des explications.
Et voilk
G'estégals'il était loyal, le Progrès pu-
blierait la lettre. Une personne visée k qui
un journal a fait du tort a droit de réponse.
Le Progrès avait affirmé que l'employé en
question n'avait regu auoune augmentation
depuis 1891. Or celui-ei a vu son traitement
augmenté de deux cents francs il y a deux
ansü!
Toujours mauvais, le Progrès per siste
dans ses mensonges. Oil a-t-il vu que le
Journal d'Ypres ait écrit que les plans d'a-
lignement étaient exposés k l'aubelte du
tram, ou k l'hótel de ville
Nous avons dit que l'annonce de l'enquête
était affichée k ces deux endroits. Elle por
talt que les plans étaient déposés au sécté
tariat communal k l'inspectiou du public
ce qui se fait toujours en matière d'enquète.
11 n'est pas allé au sécrétariat, pour voir
ces plans
Pas correct du tout le procédé.
(SuiteJ
Appdts de fond
G'est ainsi qu'on appelle les amorces com-
posées de plusieurs irjgrédients que fori
jette dans l'eau avant de pêclieiafi.i de ras-
sembler k l'endroit que fori a ehoisi pour se
livrer au plaisir de ia pêche, le plus grand
nombre de poissons possible.
Voici la recette de ces divers appats de
fond, ainsi que le genre de poissons auxquels
chacun deux corivient.
Les plus simples sont ou du pain mkché
ou des pommes de terre écrasées qu'on jette
dans l'eau avant d'y mettre sa ligne. Ges ap-
pkts de lond sont d'un usage immédiat et
constant pendant la pêche.
Les aulres appats de fond, dont la nomen
clature suit, sont des amorces qui doivent
être jetées k l'eau une ou plusieurs heures,
seion le cas, avant de pêcher. Les voici
1° Appdt d'assa-foetida
Prenez et pétrissez ensemble de la mie de
pain, du miel et de l'assa-foetida; faites de
ce mélange des boulettes que vous jetez k
l'endroit oü vous voulez faire venir le pois-
son.
2° Appdts d'asticots
Mêlez ensemble des asticots ou vers de
viande.du crottia de cheval et de la terre
glaise faites de ce mélange des pelotes de
la grosseur du poing, et amorcez comme ci
dessus.
Pour atlirer le poisson, il suffit souvent
d'éparpiller dans l'eau et k plusieurs reprises,
une poignée d'asticols.
Le mélange appat d'asticots est ex
cellent pour les grandes et petites brêmes,
les gardons et les goujons.
3° Appat de bléd'orge
et de chennevis
Faite cuire ensemble, en les mélangeant,
une lince.de froment, une demi-livre d'orge
et quatres onces de chénevis ajoufez y
une poignée de sel, suriout pendant l'été, de
peur que le blé ne devienne aigre.
Get appat est bon pour la pêche au ver
comme pour cello k la pate.
4° Appdt de blé, de lait et de miel.
Faites bouillir du blé dans du laitquand
il est bien attendri, fricassez le sur uu feu
modéré, avec du miel auquel vous joiguez
uu peu de safari délayé dans du lait. Get
appat sert égaiement pour amercer les
hamecons.
5° Appdt de mie de pain.
Après avoir fait un mélange de mie de
pain, de crottin de cheval, de chénevis el
de sang caillé, mettez le dans un sac ou
dans un panier et duscendez ce sac ou ce
panier' au fond de l'eau. Get appat est effi-
cace et fort souvent usité.
6e Appat d'oeufs de poisson
Après avoir fait durcir les oeufs de pois
son, ou les conserve au soleil ou devant un
feu doux, dans des pots oü on les entasse
par couches successives, entre des lits de
laine el de sel quand on veut s'en servir
pour amorcer, on les coupe par morceaux
qu'ou jette k l'eau. Get appat peut égaiement
s'attaciier k l'hamegon.
7e Appdt de dréche
Get appat des plus simples consiste
comme sou trom l'indique, dans de la dréche,
qu'on achète chez les brasseurs et qu'on
jette dans l'eau la veiile du jour oü fon
pêchera. Mas Aniello.
(A continuer).
La Gaisse générale d'épargneetde retraite,
sous la garantie de FEtat, vient de publier
ie compte-rendu de ses opéralions pendant
les tnois d'Aoüt et de Septembre deruiers.
La sornme des versemems effectués k la
Gaisse d'épargne proprement due s'esi éle
vée en AoCu k fr. 22,273,432,52. Les rem-
boursements, pendant la mêrne période, re-
présentent fr. 22,045,035.43. En Septem
bre,fr. 22.256,001,92 om éié déposés et fr.
21,365,218.83 remboursés.
L'excédent des versemenls sur les rem-
boursements s'élève respectivemeut k fr.
228,377 09 et k fr. 890,783.09 pour cha
cun des mois d'Aoüt et de Septembre, k fr.
11,011,617.41 pour les neuf mois de l'an-
née en cours.
A la Gatsse de retraite,46,677 versemenls
ont été fails en Aoüt et en Septembre pour
une somme totale de fr. 501,183,65, dont
fr. 145,981,96 sont versés k capital réservé
6,668 livrets nouveaux ont été créés, dont
6,453 au moyen de versements efïectués par
des intermédiaires.
La Caisse d'assuronce, enfin, a conclu, du
lr Aoüt au 30 Septembre, 443 contrats nou
veaux et encaissé fr. 222,625,84 do primes.
Le nombre total des contratsen cours au 30
septembre était de 8 801 et le loial des capi
taux assurés de fr. 21,449,753,50.
Le travail du dimanche en Belgi
que l'enquête de l'Office du
travail.
Les résultais de l'enquête sur le travail du
dimanche, en Belgique et k l'étranger, ont
déjk fait l'objet de plusieurs publications, k
sa voir
3 volumes se rapportant k Fétudede la
question en Belgique
1 volume contenant les rapports des mis
sions k l'étranger.
L'Office du travail vient de publier le der-
nier des quatre volumes consacrés aux résul-
tats de l'enquête eu Belgique ce tome com-
prend trois partirs
1° Les renseignements tournis par les
conseils de l'industrie et du travail sur le
travail du dimanche dans Ijs établissements
industriels
2° Les indications reeueillies au cours de
l'enquête sur le travail du dimanche dans les
grands magasins
3° Les cotes transmises par I'Association
pour le repos du dimanche en Belgique, sur
le travail du dimanche en général.
La première partie est une analyse des
réponses des conseils de 1 industrie et du
travail, s'étendant k 97 industries; pour
chacune de ces industries on a réunie en une
monographic les renseignements fourms par
les conseils comprenant une section repré
sentant l'industrie visée.
La deuxième partie fait conriaitre, au
moyen de tableaux siatistiques et de mono-
graphics, le régime du dimanche de 444
grands magasins, dont chacun fait l'objet
d'une monograpbie parliculière.
Ges 444 établissemetits commerciaux oc
cupent en semairie un total de 4,929 em
ployés, lesquels se partagent comme suit
2,301, soit 46,68 p. c., travaillent tous
les dimanches
743, soit 15,07 p. c,, sont occupés cer
tains dimanches seulement
4,885, soit 38,25 p. c., ne travaillent ja
mais le dimanche.
Parmi les 444 magasins consiiérés, on en
compte 380 oü Fon oceupe des employés tous
les dimanches, 9 oü Fon ne relève que du
travail irrégulier et 55 oü les employés sont
toujours litres le dimanche.
Quant aux causes iuvoquées pour justifier
le travail du dimanche, la plupart du temps
on se borne k répondre que les employés
doivent travailler ie dimanche pour servir
les clients qui se présentent. Ua certain
nombre d'établissemenls déclarent que la
clientèle servie se compose prineipalement
d ouvriers qui font de piétérence leurs achats
le dimanche, ou de per soimes qui n'habitent
pas la localité et pourraient üifficilement se
déplacer en semaiue, ou mêrne de ces deux
eatégories d'acheleurs.
La troisième partie du volume rep.oduit
in extenso les rappons tóurnies par les sec
tions locales de l'Association pour le repos
du dimanche en Belgique.
Dans la nuit du 9 au 10 Janvier, des vo-
leurs ont pénélték i'Hötel des Biasseurs,
place de la gare k Ypres en souievant une
fenêtre k guillotine et enlevé deux bouteilles
de liqueur.
Ils se sont rendus ensuito k la demeure
du chef garde Röose, B-.ulevaid Malou, et
après avoir forcé les volets ils ont coupé un
carreau après f avoir enduil de boue. Ils ont
put ainsi pénétrer dan's la taaisonmais
effrayés par les aboie rents du chien, ils
sont partis sans rien emporter.
A
saw»-—-