CHROHIQUE LOCALE Injustice Le Progrès et Auguste La Lutte et la Grande Fanfare Actes officiels CAFE DU SULTAN Pêche et pisciculture Chronique religieuse Damas-Soie fr. 1.40 {"Tie2- d'élection avantagera les doctrinaires. Ceux ci constitueront un groupe important le Roi leur confiera le pouvoir et il sera fait appel k l'esprit de conservation de la droite pour défendre le ministère contre le groupe socialiste. On jettera, au besoin, k la droite quelquesmenues faveurs pour ses arrondisse- ments, pour l'apprivoiser k ce róle.Est-ce lk le róle que vous rêvez pour le grand parti catholique? Non, parbleu Mais n'est-ce cependant pas le róle que les proportionnalistes ont acceplé et subissent encore, en dépit de tous les affronts des sectaires gueux, dans certains hótels de ville T Vérité en depa, erreur au-delk. Le Progrès revient en deux endroitsdif férents sur les observations que nous avions faites en réponse k un de ces articles dont il a le secret. Aujourd'hui, il avoue qu'il s'est basé sur des racontars pour affirmer que l'Administra- tion des Hospices avait commis une injus tice flagrante envers un employé libéral. C'est déjk quelque chose. II nie le reste c'est facile. Si l'employé en question n'a pas repu l'augmentation que nousavons indiquée, il en a repu la moitié c'est une augmenta tion incontestablement. Mais toujours bienveillant le Progrès rappelle les mesures que l'administration catholique a prises contre MM.Creus.Gryffon, Vandenbussche. II oublie de dire, au sujet de M. Creus, que ses amis de l'administration libérale n'avaient oublié qu'une chose, c'était de le nommer régulièrementau sujet de M. Gryffon qu il a été révoqué pour négligence dans son ser vice enfin, au sujet de M. Vandenbussche que celui-ci a donné sa démission après que, sans diminution de son traitement, k la de- mande de parents libéraux, il avait été dé- chargé k l'académie et k l'école industrielle, dune partie de ses attributions. Tout le monde connaitles fails. Le Progrès feint de les ignorer. II devrait savoir qu'k la suite du départ volontaire de M. Vandenbussche, les parents en question ont replacé leurs fils k l'académie ou k l'école et que depuis lors l'ordre a règné dans l'établissement. Quant aux etc., etc., dont le Progrès fait suivre les noms de ces employés, notre con frère ferait bien de nommer ceux qu il vise. Ges etc., etc. sont lk pour faire croire que les catholiques procèdent k Ypres par desti tution, comme les libéraux le fontk Malines. II nous faut signaler encore un système de raisonnement du Progrès, c'est un vrai com- ble. II nous engage, nous copions, - k nous adresser k l'administration visée, afin qu'elle veuille lui donner le tableau des augmentations accordées aux employés depuis que les cléricaux en font partie, et IL verra alors s'il n'y pas eu de passe-droits commis. Progrès, si vous ne verrez cela qu'alors, comment se fait-il que vous ayez attaqué l'administration catholique avant d avoir vu? Avions-nous raison de dire que vous étiez léger11 est vrai qu'un de vos défenseurs devant le tribunal vous a traité un jour, de journal peu sérieux. Sous le titre cynisme, Le Progrès accuse la Patrie de Bruges d'être foncièrement et namrellement impudente, paree que dans ses comoientaires sur le meeting des dé- démocrates chrétiens de Dimanche, elle compare l'abbé Daens k Auguste, le dés opilant Auguste des cirques, kun clown Naturellement, le Progrès copie le Journal de Bruges. Foncièrement, le Progrès ment avec son confrère Brugeois. Nousavonslu le compte rendu de la Patrie; le Progrès a oublié saos doute de le lire Or, voici exactement ce que notre consrnr a écritnous copions textuellement Les orateurs pariaient de la loge du mi- lieu dans la loge adjaceute était installé le personel du cirque, en représentation k l'hippodrome, y compris Auguste et l'é- cuyère. Une autre loge avait été retenue pour la presse. M. Daens éiait le principal orateu", n'est- ce pas, Progrès? Mais alors? Vous pourriez dire aussi que la Patrien comparéM. Daens k uneécuyêre. Le Progrès demande si le Journal d'Ypres partagera les idéés de sa con- soeur de Bruges Gertainement, confrère. Nous partageons toutes les idéés de la Patrie de Bruges, au sujet de M. Daens et de sa cliquemais, pas plus que notre consceur, il ne pourrait nous plaire de voir l'ex-abbé s'affubler des nippes d'Auguste, ni ce personnage désopilant, se couvrir de la robe du prêtre. Nous exprimons rnême le vceu que M Daens ne quitte jamais l'habit du prêtre et qu'il soit digne de porter la soutane. Avant done que d'écrire, apprenez, Progrès, k lire. Nous parions mille contre un que, dans son prochain numéro, le confrère Yprois, copiant celui de Bruges, écrira que la Patrie a présenté M. Daens, prêtre ca- tholique tenant un cabaretet un cabaret joyeux, oil Ton danse aux tons de 1 accor- déon. Ce n'est que le premier mensonge qui coüte. La Lutte annonce que, sur la proposition de M. l'Echevin Colaert, le eonseil commu nal d'Ypres, a voté un subside de 600 francs k la Grande Fanfare. C'est vrai. Elle ajoute que M. Colaert, enjustifiant sa proposition a invoqué l'avis même de certain journal libéral. C'est encore vrai. Mais oil La Lutte commence k ne plus dire la vérité,c'est quand elle préteud quelle n'a pas dit que la Grande Fanfare devait être subsidiée par la ville. Dans notre pro chain numéro, nous allons lui rafraichir un peu la mémoire. Que pense la Lutte au sujet de la Démo cratie yproise Nous avons prétendu qu'k Ypresilnya pas un seul démocrate, genre Daens, et que, dans l'arrondissement, on peut les compter sur les doigts. Nous avons ajouté qu'aucun démocrate Yprois n'oserait prendre sur lui de diviser le parti catholique. Le Journal d'Ypres est autorisé k parler ainsi. Qu'en pense La Lutte-De Strijd D'abord une sécheresse persistant et tout- k fait anormale, puis des pluies iucessantes, beaucoup de coups de vent et peu, étrange: ment peu, de ce qui devrait constituer le temps normal des hivers de la gelée et de la neige. Nous avons en quelques jours de gelée, un temps de gelée bien anodin, vers la noel, puis le dégol est survenu bien vite au grand dam des amateurs du patin, qui n ont pu efïleurer que du bout des lèvres, la coupe de leurs plaisirs d'hiver. Depuis, plus de .gelée el si les pro osiics se vérifient. comme c'est probable, il n y en aura plus, je parle bien entendu, de gelées suffisantes k permettre i'nsage du patin. La nouvelle lune, qui joue un róle important dans la température, a cornmeticéson entrée avec un vent d'ouest -sudouest persistant comme la vieille lune, le faisait avec une direction pareille pour tous ceux qui sont observaieurs du temps, c'est un indice eer tain que le vent restera dans cette direction d'une fagon générale pendant toute la pbase lunaire actuelle, c'est k dire jusquen février. Done peu de grands froids pendant cette période, des gelées blanches tout au plus, et il est bien rarequ'après cette époque de grandes gelées survieunent encore, il faut done en conclure que l'hiver de cette année se terminera comme il a commencé, par une température douce et pluvieuse. De temps en temps surviendra peut être un ouragan, comme celui que nous avons eu depuis quelques jours, renversant arbres et cherainées, détériorant les toits etc. faisant la désolation des propriétaires, mais par contre la jubilation des couvreurs d'ardoises et autres gens de métiers. Ce qui piouve une fois de plus qu'k quelque chose malheui est bon.... Pour la pêche aussi, les tempêtes sont bonnes. Un pêcheur, ayant le courage de les braver, en se tenant au bord de leau bien entendu, car autrement le danger est tiöp grand, est sur de faire bonne pêche, le poisson aimant les flots mouvementés. fête du Coeur immaculé de Marie, célébrée aveco itave en la diteEglise. En ce jour, les Vêpres commancent k 2 1/2 'nenres, suivies du Salu'. durant lequel i] y aura Sermon et Procession. Tous les jours de l'oetave la messe de 6 heures seia célébrée en l'honneur du Coeur immaculé de Marie. Ses litanies y seront chantées. Eglise St-Martin Luudi, 23 Janvier, fête des Epousailles de la Sainte Vierge. Messe solennelle en l'hon neur de St Joseph, k 8 heures. Le Saint Père a décidé d'iccorder un jubilé universel pour 1900 Par arrêté royal du 16 Janvier 1899, la médaille civique de 1" classe est décernée k 1'instUuteur communal P. P. Deriys, k Comiues, en récompense des services qui! a rendus k renseignetnent primaire public dans Ie cours d'utie carrière de vingt-cinq années. Dimanche a 8 1/2 h. du soir grande représentation fantastique donnée par l'excellent prestigitateur Monsieur Antonin. ENTRÉE LTBRE PROVIDENCE DES BÉBÉS I (SuiteJ Avant de finir le chapitre relatif aux appkts de fond et autres, et de commencer celui qui traitera des différents poissons pêchés dans notre contrée, ainsi que de la manière de les pêcher, je dirai quelques mots sur la température, chose qui influe, comme on sail, énormément sur la pêche. Peu d'bivers, k part celui de l'année der- nière, peuvent être comparés k l'hiver de 1898-99. 7° Appat de ffeves On fait tremper quelques fèves pendant unenuit, afin de les amollir, puis on les fait cuire demi dans l'eau avec un peu de miel et de musc, et l'on en fait des bounties. Cet appkt est meurtrier, surtout pour les carpes et les gardons. 8° Appat cTorge etd'avoine Faites jeter un ou deux bouillons k une certaine quantité d'orge ou d'avoine germée rt grossièrement moulue, passez la dans un linge et laissez la retroidir. On en jette alors k l'endroit oü l'on veut pêcher, le soir pré- cédant la matinée oü l'on veut pêcher on le matin du jour oü l'on pêchera ie soir. On est sur de trouver du poisson et suriout des brêmes. Outre les appats que je viens de citer, il y en a une infinité d'aufres moins importants Iels que du son mêlé avec du sang, du tu- mier de vache ou de brebis, de la chair de lapin ou de chat bichée fine et péirie avec du miel et de la cire vierge, des eutrailles d'animaux etc etc. L'amorce de fond la plus simple est un mélange de son et de cette terre grasse qu'on trouve sur le bord de rivières et des houlettesde pain. Ces d rnières suffisent gé- néralement, quand le temps est favorable pour attirer le poisson. (A continuer.) Mas Aniello. Eglise St-Pierre Dimanche prochain, 22 Janvier, c'est la Plumes black pens Commercial en vonte chez Callewaert De Meülenaerb, rue nu Beurre, 36 Seul dépositalre pour la ville. Prix 2.7o fr. la botte. -..—I—»fcSWg*"- II est vraiment étonnant de voir oom- ment les enfants gagnent en chairs et en force par l'Emulsion Scott lorsqu'aueun autre traitement ne leur fait le momdre bien. Combien voit-on d'enfants rester faiblesetdélicats malgré les soms les plus assidus de la mère ou de la nourrice 1 C'est dans une impai'faite assimilation de la nourriture qu'il faut toujours cher- cher la cause de cette condition de de- périssement et dans ce cas, le meilleur remède est l'Emulsion Scott, renfermant l'huile de foie de morue si nourrisante, sous une forme agréable au goüt et fa cile a digérer, combinée avec les hypo- 1- .1T£!L r. c-hmil. ^llü cl LllgOlOl} UC111UU1V/V vx. phosphites qui solidifient les os, stimu- lent l'appétit, soutiennent le cerveau et donnent de la vigueur au système nerveux T'F.mulsior L'Emulsion Scott a un gout sisucréqueles enfants la pren- nent comme une gourman- dise, ce qui en rend l'adminis tration facile. L' Emulsion jScott peut vain- *cre toute ten ons» dance vers une jf santé affaiblie, f Wet rendre aux enfants force, H fHyjiC chairs et vi- ttogcr talité. Voyez la pbotographie ci-jointe et ia lettre qui l'accompagne Gourdon (Lot), 3 avril 1897. Monsieur, mon enfant agé de 17 mois était pble etchétlf, refusalt toute nourri ture el était dans un état de falblesse qui nous inquiétaitvivement.suries consetls du Médecln, je lui fis prendre de votre Emulsion scott et cette préparatlon a produit un effet, mervellieux. Grace a elle, mon enfant joult maintenant d'une santé Uorlssante qui fait l'étonnement de tous. II a été trés précoce pour marcher et pour percer ses dents li est fort et rohuste, tout ceia, nous le devons a votre liien- faisante Emulslonseottdontl'enianletaii si friand qu'U nous la réclame encore tous les jours avec inslstance. C'est une oeuvre humanitaire de l'alre connaltre voire préparatlon, vous étes, Monsieur, ia providence des bébés. Agréez, etc. (Slgné)J. Aurlcoste, instltuteur. L'Emulsion Scott se trouve dans toutes les bonnes pharmacies. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1899 | | pagina 2