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La chasse
L
La démocratie chrétienne
et M. Daens
A la Lhambre
Une Centenaire a Comines 1 !el que 'i^'v^Td^mteiie
k;
V
his
js§s
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séi
Le socialisme,par bps toridaqj&es aotm-li-
gicuses même, est ju«é pour tout hcoote
sensé et éctairé Ses principes, étan.t f ux,
éloignont au lieu d'approeber du but quil
ve.ut atleindre. Le résultat de son triumph»,
loin de procurer Ie bien êtrg au travaillem',
serait de rendre In peuple en gériéral plus
malheurpux qu'il ne I'est présent, u profit
de quelques ambitieux en particulier.
Fatalement, il est condamné k disparaitre.
Quant k ia néo-démocratie eti est il de
raême
Oui et nor).
Oui, si l'on entend par démocratie ebt é-
lieune.ce parti bouillon et agitateui'.créé pr'
M, Daens, par Pastor Daens corn no on 1 p
ment dévastés par les lapins et qui n'ont pas pen6j parti eréé par lui et qu'il est tr in
Si la commission spéciale chargée d exa
miner les diverses propositions de loi sur
la chasse et pour remédier aux dénats com-
mis par les lapins, qu'ont dép 'Sées en
1894 1895 MM Defnet. J. Warnani t
De Winter, a pris son temps, il convient de
dire qu'elle a fait bonne besogne.
Le rapport de M Delbeke, saus révolu
lionner absolument la législation, sans
accepter la proposiuon radicale de M. Del
net, apporte des projets inspirés par un
esprit sagement détnocratique.
Ge qui a frappé surtout la commission, i
c'est la situation incroyable faite nos cu!
tivateurs qui voient leurs champs constant-
mérae le droit de détruire ces léporides qui
les ruinent.
Tout en demandant de maintenir la
double indemnité prévue par la lot de 1891
pour les lapins, elle propose done de pro-
clamer le droit pour tous de prendre ou
de luer le lapin autrement qu'avec le fusil
le poison ou les engine prohibés
Cette faculté, dn M. Delbeke, sera
précieuse dans le cas oü le lapin babite
les terres ravagées, car outre le fusil et
les engins prohibés, il reste des moyens
radicaux de destruction, comme le furi
lage, le défongage et l'enfumage des ter
riers.
La commission propose de plusd accorder
au gouvernement le pouvoir d autoriser ou
d'ordonner la destruction des lapins pour
le cas oil il serail constaté que leur présence
en trop grande quantitó nuirait aux produits
de la terre.
Voilk de bonnes propositions; pour vu que
de détruire k présent. Ge par li a dü p>'Ci
palement son heure de succès et de vovu k
l'babit de prêtre, -- qui ne sera biet tót plus
qu'uuf défroque —qui le couvrait el each it
aux esprits naïts et enthousiastes, le cm c
tére déletère de sesaspirations anti citboli-
ques.
Gela est tellement vrai que si M 1> s
n'eut pas été revêtu de l'babit de piêo son
róie politique eut passé presque' inapp gu,
comme l'a été celui de ses com parses dans la
scission qu'ils ont voulu fomenter dans le
parti catholique; taudis que lui, giace ii soa
caractère sacré, fut dés le début de sa
carrière politique, 1 objet des congratulations
et des ovations répétées de tous les ene: mis
de la religion athées, libre-penseurs, soci t-
lisies et libéraux, de sorte qu'on eüt pu dés
lors, lui appliquer la virulente apostrophe
que fit un jour k la Chambre Frangaise le
Comte de Montalembert it l'un de ses amis,
égaré un moment dans une question de doc-
C.-tr, il'n'y a p#8ii dire, dans le s'ens vrat
'du mot s'tl est certain que dans la société
I qui s'inspir des préc ptesdu Catholicism*.
i i- peuple' travailleur a des devoirs, il a éga-
iement des droits, tout comme les di 1
C'est de 1'accomplissemen: exact decesde-
voir- et droits réciproques, que dépt u Ie
I «alui del! socié'é chré<k-nne. conformémmH
.-ux p: incipes diotés pat le pre---iet' et plus
trrand des démocrates chrétiens.par ui, Dit u,
quia insiitué l'admirr-ole religion, ia sen!
ctvraie philosophic.
Undes plus grands p éceptesde cette re
ligion cSiholique.vaii-ement battue brêc'oe
par les forces iufernales depuis t>ie«l6' 19
Hiècles, c'est celui ci, qui pourrait se-vie de
dt.vose !a la véritabiedémocratie cbréiietnie
j Aimez voire proebain- comme vous même
i t ne fast s pas k eutrui ce que vons ne v< u-
di'icz pas que
maintenanton ne les laisse pas dormir dans lrjne et qUi |u; aussi fut en cette
les cartons j
La Compagnie Les provimces réünis
société anonyme d'assurance contre l'incen- j
die, les accidents, lagrêleella mortalité du i
bétail (vélage) (fondée en 1887) demande de j
bons inspecteurs et agents dans
toute la Belgique. Appointements fixes et.
belles remises seront accordés aux bons pro-
ducteurs.
Adresser les demandes avec références
au siège social de la C'\ 89, Boulevard de la
Senne, Bruxelles.
occasion
h
m
Depuis introduction du suffrage univer-
sel et du système plural en Belgique, deux
nouveaux partis sont venus se greffer sur
les deux, qui, depuis 1830, gouvernaient
tour k tour le pays.
Malgré qu'ils soient nés k des pöles oppo-
sée, tous deux se rencontrent sur plusiours
points, avec utte même qualité et un mème
défaut. La qualité qui serait grande si
elle était vraie et sincère c'est que tous
deux, le parti socialists et le parti néo-dé- j
mocratique, se prétendent investis de la
mission d'améliorer le sort des classes labo- j
rieuses; le défaut et il est grand, car il j
est vrai c'est qu'ils combatient tous deux,
l'un directement, l'autre indirectement, ce
qui seul pourrait amener la réalisation du
but excellent qu'ils prétendent poursuivre:
la religion catholique, suprème espoir, j
consolation et soutien des déshérités de la
terre.
Le socialisme le fait ouvertement, en
raarchant carrément sous le drapeau de la
libre pensée attiée avec ses déoevantes et
désespérantes nègations de la récoinpense
dans une vie future la néo-démocratie en
divisant et semant la discorde dans le parti
catholique, lequel, se basant sur la doctrine
religieuse, consacre ses forces vitales, a en
appliquer les principes it l'amélioration réel
le du sort de l'ouvrier.
l'objet d'une ovation de la part de ses ad ver
saires Ces applaudissemerits, lui dit le
grand orateur frangais, soat voire cbitii-
ment,
Ge qui se passé l'heure présente avec
M. Daens est done un bien
Plus il fera d'avances aux adversairt s des
catholiques.plus les libéraux, socialist-s etc.
lui tresseront de couronnes et lui méuageront
des entrées triomphales, plus ils l'accl.tm-'.-
ront, moins aussi son habit de prêtr fera.
de dupes parmi les gens simples qui v ule 1
gsrder intacles 1; urs convictiots re li. i 'uses,
et bientöt viendra le moment, s'il nV.it venu
déjè», oil eet habit n'aura pour eux plus d'au-
tre valeur, que celui de ces prêtres nsser-
mentés de 1793 qui apostasièrent leur foi
afin de sauvegarder leur bien-être matérie!,
alors que ieurs confrères, fidèles leurs
serments, préféraient moui ir sur l'éciiafand,
da as les noyades de la Loire, ou sur les sa-
bles brulanis et sous le ciel impur de Cayen
ne, plutót que d'être renégats leur mission
sacrée et leut foi.
La mémoire des derniers est vénéiée par
les croyants et saluée avec respect même
par ceux qui n'ont pas la foi, alors que celle
des autres est couverte de bonte.
La démocratie chrétienne done, celle de
M. Daens bien entendu, disparaitra aussi,
tuée par son créateur.
Mais la vraie démocratie chrétienne, dé-
gagée des tares qui la défiguraient, ne dis-
I paraltra pas. Cette démocratie s'identifiera
de plus en plus au contraire avec le grand
parti catholique dnut elle est issue.
On en voit la preuve dans les réforraés
réalisées juaqu'ici dans l'intérêt des classes
inférieures do la société. Si l'on faisail la
i nomenclature des tnesures do tout ge e
prises dopuis quelques années.des lots v .tées
etc. etc. eu faveur da l'ouvrier, on s' rail
stupéfait devant leur nombre. Et ce qui reste
faire et saus nul doute sera fait d'ici peu
de temps, est plus important encore.
on vous fit.
Lo proebain est aussi bien legrand de la
tem pour l'humble et obscur enfant du peu
plo, que le petit pour Ie grand. Tous deux
dans leur sphève respective se doiveu ct-t
yppui, cette affection que ie Christ, qui.fU-i
des Rois, a voulu naitre et vivre dans ia plus
misérable condition, oseign ut d autre part
quand il disaitrendez Cé'sar cé qui ap-
purlient u Gésat'.
Celui qui eppariient k une classo t iféri ure
manque done k l'observation de es précep-
tes, si pour i'élévation de sa condition, il
nvie i u hait celui que Dieu a placé dans
une situatio;. supérieure la sienneou
même s'tl n'a pas pour son supérieur Ie res
pect aüquel ce dernier k droitpar comte
le supérieur manque k ses devoirs enveis
son inférieur, qui est cependant soa pro-
uhain, s'tl ne lui accorde pas la protection
et l'appui auquel son tour ce dernier a
droit.Si ces obligations réciproques se com-
piiquent de services re rul us, icmanqueaient
aux devoirs mu 'uels d ivient plus grave en
core.
Jamais un vice, celui d'ingratitude surtout
ne sera une qualité. C'est done une véritabie
aberration de sms commun qu de préten
dre que l'ingratitude en tnalière politique est
une vertu.
11 serait aussi odieux pour le gueri'ier d'a-
bandonner son chef malh- ureux qu - pour le
fcénéral victorieux d'abandonner saus néces-
sité absolue son soldat blessé dans la lutte
commune.
Voilé les prii cipes que le ptrti catholique
a mis toujours en action et qu'il applique de
pius en plus de nos jours. C'est par Ié qu'il
montre que la véritabie démocratie chrétien
ne se rencontre dans ses rangs.
Saus devoir prendre des exempts plus
loin t.i plus haul, qu'on observe settlement
ce qui se passe d:-.--s noire viil depuis que
la démocratie chrétienne, alias l'admunstra-
tion catholique, est arrivée h la gastion des
affaires. Ci-s améliorations successives du
sort des ouvrierscetto aÖöndane - trav til
fournie par la ville e'es nuées de travail-
leurs; ces avances précuniaires a d'autres,
pout chercher d la besogne ailleuts, quand
ils n'en trouvent pas icitomes les améliora
tions faites par les administrations de bien
f iisarice leurs pensioitnairos,etc e c. Quant
on a vu tout cefa.il est évident pom chacun
qu'on n'a aucuti besoia ni de M. Daens, ni
d'autres soi-dis vnt prot; cieurs du pauvre t
de l'ouvrier, pour conn lire les bieotails de
h saine dém era lie di< tienne.
(d corv.inuer).
Bile se nvri i le 27 Novembre 1829. L»m-
bersa rt, et, a prés la mort de son éppux,
viol si fix» k Cornim-s, ohez sa fill,., marié-j
av«-.e M J»! - G-.iléigni jadis po-ntonier do
I: Lys
Ceue femme séculaire riVs' i ns ce qu'on -
ypp'-lie uuo ve.;i-rui: die est encore droi-
t<i et :!•-'£• te, cl quoique froppée d surdité
la suite d'ua rffi oyahle coup de lonoerre, il
y une dizaine d'atinées, die semble vouloir
s uis accidents imprévus saluer le troisième
siècle qui s'ouvrira sur sori exisie me
Appoline Couvreur ou David, comme on
veut l'cntendrc, fu'. une femme courageuse
enlre mille k l'êge de 80 anstdone il y a 20
..us. ell exerp-i ncore la profession de bu-
andiè-e, t eet ar si ëlevé, elle n'aurait
voulu le céder en oen auprès de ses cam
pagnes du lavoir; aussi, ce ne fut qu'aux in-
s nc -s pr-ssentes et réitérées d sa familie,
qu'dle cessa Ie labeur pour passerie reste
de s s jouis dans le repos pourtant si bien
mérité
Qupiauela Cei|tenaire ne soit pasCominoise
de naissahce, t'Autorité Communale a voulu
do - r cette femme courageuse u jour de
triompbe et d honneur. Cette décision crécé-
reus- fait plaisir k tout h monde, car on le
sent. I'ho-neur wdu k' la vieillesse part
d'uc, sentiment n aio -t élevé, taudis qu» la
fête -,>u la jou d-5 viv.e est iunéronte aux
mcems et usages de tou; vrai Cominois.
G'-st ainsi que I fête de la Centenaire de
Comities promet d'être belle et mettra "hans
aucuu doute toute la population en liesss.
Eu imagination ou prut déjk voir fltm-
bloy-r les drarmaux tricolores k tom.es les
lagadesdes maisons tandis que la jubilaire
traversé en voiture gala los rues de la
ville sous les port 's de triomphe.
A dtx hem es,le jour de la fête, une messe
soleunelle, suiviedu Te Deum,sen célébrée
k l'églisedu Centre,en attendant la réception
k l'bötei de ville, et le banquet traditionnel,
géoéreusemeru offert k la familie jubilaire
aux tiais de la C^cnmune.
C'est un prove1 be en vogue k Comines,
Quand on fait quelque chose,il faut bien le
faire
C'est dt-.ns l'expression de ce dicton popu
laire que la fê jumlaire en question sera
donnée aussi eet honoeur rendu k la iongé-
vité, qui certes est une bénédictipa divine,
sera un nouv»au litre k la sy npat tic géaé-
ral k laquello a d'Oit Th anorank) Magistral
qui a pi is ('initiative de cette fête de
vieiliesse.
(Suite)
M Theodor. J'estime, pour ma part, que
les declarations de 1'honorable chef du cabinet
ont manqué tout au moins de clarté.
M. de Smet de Naeyer disait tantót qu'il lui
avail été impossible, lors des délibérations du
conseil des ministres, d'accepter le syslèm®
uninotninal. G'est done ce syslcme qui a été en
cause
L'honorable chef du cabinet dit. que Ie gouver
nement est complètement libre et qu'aucune
réforme délerminée n'est arrétée. Qu'il n0US
dise du moins si la reqrèsentation pröportion-
nelle est définitivement écartée ou si elle figure
encore parmi les réformes électorales qui pour-
raient être adoptées II est indispensable que
noussachions toutEt le pays avec nous I
Qu'on nous dise, au moins, qu'elle sera la
tendance electorale du cabinet. On est d'accoi'd
pour recoilnaitre qu'il faut modifier 1'essence
de notre régime electoral, régime injuste, qui a
fait exelure du parlement un grand parti bisto-
droit de savoir et le devoir de demandet quw
Lm di proebain, ou cé'èbrera k Comines
h fête jubilaire de 1 Centenaire Appoline
Couvreur, vtuve de feu Cli. David.
L'heureuse Jubilaire est née a Ennetière-
en Weppes (France) le 27 Janvier 1799.
sera la pensée directrice du cabinet en malice
electorale. Le chef du cabinet doit done sort®
de l'obscurilé oü il se canlonne. (Trés bien-
sur divers bancs.)
M. Vaudenpeereboom, minislre des chemdj8
de fer, postes et lélégraphes. Je m'excuse de
D
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P'
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